Ces derniers temps l’opposition politique nigérienne fait feu de tout bois pour faire signe de vie, mais pas seulement, elle jauge aussi de la réalité du terrain politique, de la solidité du piédestal sur lequel est assis le régime en place et ses chances à elle de le secouer ou même de l’ébranler. Visiblement, elle jette ses dernières énergies dans la bataille, avec l’espoir de trouver la faille, par la grâce des cieux de la politique pour revenir un jour sur scène.
C’est certainement dans cette logique que s’inscrivent les agissements qu’on observe aujourd’hui, particulièrement sur les réseaux sociaux qui sont devenus les lieux de prédilections de l’opposition pour mener sa lutte. Malheureusement dans sa battue, l’opposition s’en prend, y compris à la nation et aux intérêts du pays, qui sont bafoués par cette dernière pour fragiliser le régime en place. Du moins c’est ce que pensent les responsables de l’opposition, notamment Ladan Tchiana et consorts).
La question sécuritaire était le thème principal sur lequel les internautes de l’opposition ont concentré leur campagne de dénigrement un moment. Tous les actes des autorités en place dans le cadre de cette lutte font l’objet d’une exploitation politique à outrance. Même les attaques sur nos Forces de Défense et de Sécurité sont des occasions pour l’opposition pour voir les choses sous l’angle politique. Pourtant, quoiqu’on dise, notre pays est le moins affecté par cette crise au niveau la sous-région, du fait des choix stratégiques de nos autorités.
Les populations des pays voisins continuent de se ruer vers le Niger pour échapper aux affres de l’insécurité, mais les putschistes qui sont à la tête de ces pays sont à la limite idolâtrés par certains activistes obscurs de l’opposition. Tout récemment le Général Abou Tarka a subi un lynchage médiatique hors pair parce que dans son discours à l’occasion de la célébration de la journée de la concorde il a parlé de cette réalité tangible. Un autre thème de l’opposition est relatif à la situation de la trésorerie nationale autour duquel une campagne funeste a été entretenue, pour dire que les caisses de l’Etat sont désespérément vides et tous les mois l’Etat se voit obligé de trouver soixante milliards ailleurs pour faire les salaires. Les encours de la dette du Niger seraient les plus élevés de l’UEMOA, selon eux.
Il a fallu que le communiqué de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique vienne balayer ces inepties. On va apprendre à l’occasion qu’en réalité le Niger affiche une bonne performance financière comparativement aux autres pays de l’UEMOA, selon le FMI et qu’il a le taux d’endettement le plus faible etc... Quid de cette campagne sordide, contre l’ancien Président de la République, Issoufou Mahamadou ?
Au moment où le monde entier le célèbre et le cite en exemple pour ses qualités d’Homme d’Etat et sa Gouvernance politique à l’occasion de ses deux mandats à la tête de l’Etat, dans son pays, certains de ses concitoyens apatrides, tapis dans les rangs de l’opposition se sont mis à le dénigrer. Ils ont réchauffé un de leurs anciens dossiers ridicules, soi-disant « Uranium Gâte » pour divertir l’opinion, dans le seul objectif de saper l’évènement et de lui enlever son éclat. De 200 milliards pompeusement annoncés en 2017, aujourd’hui l’opposition parle de 2 milliards 6 de détournement. Sic. Comme on le voit, à la mimandat des autorités actuelles, et au moment où certains partis politiques commencent à préparer les échéances 2025-2026, les partis de l’opposition préfèrent se répandre sur les réseaux sociaux à travers leurs activistes pour leur combat politique.
On ne les voit pas sur le terrain auprès de leurs militants pour préparer les prochaines joutes électorales. En dehors de quelques bourdes de Ladan Tchana et du petit Kadaouré, l’opposition est totalement inexistante.
Adoum Boulkassoum