Dans la campagne de médisance contre l’ancien président Issoufou Mahamadou et le plaidoyer qu’ils mènent pour la libération du président déchu Mohamed Bazoum, les proches de ce dernier ont fait recours au journal français le Figaro. Dans un article paru le 23 avril 2024, placé dans la rubrique enquête ledit journal s’est totalement s’est jeté, sans aucune investigation et sans preuve dans la mare boueuse du dénigrement de l’ancien président.
Prenant distance de tout professionnalisme, très loin des règles éthiques et déontologiques, Le Figaro a choisi pour le besoin de la cause de se fonder essentiellement sur les balivernes servies à la communauté internationale par Bazoum et ses thuriféraires qui voudraient voir la main de Issoufou Mahamadou dans le coup d’état du 26 juillet 2023.
Dans sa prétendue enquête, le journal se réfère à la prière de l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan où Issoufou Mahamadou, en sa qualité d’ancien président de la République, y était invité comme du reste d’anciens Chefs d’Etat, d’anciens premiers ministres, anciens présidents d’Assemblée nationale et autres hautes personnalités. Comme à l’accoutumée, les personnalités invitées étaient nombreuses à y répondre à la grande Mosquée de Niamey. L’ancien président Issoufou Mahamadou était naturellement aux premières loges pour la prière, comme le voudrait l’ordre protocolaire, aux côtés du président du CNSP le Général Abdourahamane Tiani et de son numéro 2, le général Salifou Mody.
Cette présence de Issoufou Mahamadou à la prière de l’Aïr El Fitr a servi d’arguments à l’entourage de Bazoum pour réchauffer leur fausse accusation. Pour eux, Issoufou ne doit pas s’afficher avec son ancien collaborateur, celui-là même qui avait en charge sa sécurité durant dix ans. Pour eux, l’ancien Président ne doit avoir aucune vie sociale, spirituelle ou intellectuelle tant que Bazoum est entre les mains des militaires qui l’ont renversé.
Ils ont crié à la traitrise, au scandale alors qu’au cours de ce rite ayant marqué la fin du mois de Ramadan, on comptait outre la présence de Issoufou Mahamadou celle bien remarquée de l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, du Chef de l’Etat Salou Djibo, ainsi que la présence du président de l’Assemblée nationale du régime déchu et ancien Premier Ministre Seyni Oumarou et de l’ancien Premier Ministre Dr Hamid Algabid.
De toutes ces présences, pour l’entourage de Bazoum, c’est seulement celle de Issoufou Mahamadou qui est gênante et assimilable à un acte de ‘’traîtrise’’ qu’on vend à tour de bras à des médias occidentaux totalement intoxiqués par le mensonge de Bazoum et de l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté.
En faisant siennes les versions de l’entourage de Bazoum sous le couvert d’une prétendue enquête qui n’a écouté ni les militaires au pouvoir ni Issoufou Mahamadou, ni des personnalités indépendantes, le Figaro est tombé tout bas et se jette aveuglement dans la bouillasse loin de toute objectivité et donc de recherche de la vérité.
Adoum Boulkassoum