L’institution de M. Gousmane Abdourahamane est sur deux mini chantiers importants qui sont la traque des fonctionnaires fictifs dans l’administration publique et l’organisation du BEPC 2021.
Sur le premier dossier la HALCIA a découvert tout récemment une pratique malsaine dans l’administration publique. Suite à une enquête de routine, la HALCIA a décelé l’existence de fonctionnaires fictifs dans un ministère de la place. De quoi s’agit-il ?
Dans ledit ministère il y’a plusieurs fonctionnaires qui ont quitté après avoir pris une disponibilité ou après avoir quitté pour des projets ou autres institutions mais dont les noms figurent sur l’effectif du ministère et qui continuent à percevoir des salaires à la fin de chaque mois. Le cas le plus ahurissant est celui d’une femme qui a quitté le ministère durant plus de dix ans pour s’envoler vers un autre continent pour ne pas préciser le pays mais qui a continué à toucher son salaire durant toute cette période.
Pour le moment la HALCIA est en train de faire la situation de tous les fonctionnaires fictifs qui grèvent les effectifs de ce ministère important sans être physiquement présent. Le cas de ce ministère a mis la puce à l’oreille de Ghousmane Abdourahamane qui entend étendre l’opération dans toute l’administration publique dans les prochains jours.
Le deuxième dossier relatif à l’organisation du BEPC au titre de l’année 2021. La HALCIA entend s’impliquer sur tout le processus. Selon ses responsables le commissaire de la HALCIA seront déployés sur six régions en dehors de Diffa et d’Agadez pour insuffisance de moyens pour surveiller l’organisation des examens du BEPC.
A partir de l’ouverture des épreuves jusqu’à la proclamation des résultats. Le président de la HALCIA a averti que tous les récalcitrants seront remis immédiatement dans les mains du procureur de la république. Par ailleurs, la HALCIA entend faire rendre gorge aux auteurs de la fuite des épreuves qui a conduit au report de la tenue des examens. Elle attend juste la fin du processus pour sévir.