La Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation regroupant 14 principales structures militant dans le secteur est montée au créneau, exprimant son insatisfaction par rapport aux négociations engagées avec le gouvernement.
Le 24 janvier 2022, le directoire de la dynamique des syndicats du secteur de l’éducation s’adressait au Ministre de la fonction publique et aux Ministères de tutelle, annonçant un préavis de grève. La dynamique des syndicats considérait en effet qu’il y avait une lenteur dans les négociations avec des reports intempestifs.
Elle estimait aussi que le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique dont la décision avait été prise par le gouvernement en conseil des ministres du 13 janvier 2022 est discriminatoire.
Dans son préavis de grève, la Dynamique des syndicats de l’éducation exige du gouvernement la satisfaction de ses légitimes revendications inscrites dans son mémorandum ; le respect du décret 2009-072 relatif au recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique ; le recrutement sans aucune forme de discrimination des enseignants contractuels à la fonction publique ; l’implication de la Dynamique dans toutes les prises des décisions dans le secteur de l’éducation et la reprise sans délai des négociations. Justement après le dépôt de ce préavis, le Gouvernement a rouvert les négociations à travers le comité interministériel mis en place à cet effet.
Selon les informations qui ont filtré de cette rencontre, le Gouvernement et la Dynamique ne se sont pas accordés sur certains aspects, notamment concernant le recrutement. Les syndicats du secteur de l’éducation ont donc maintenu leur mot d’ordre de grève de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national pour les journées du lundi 31 janvier et Mardi 1er février 2022.
Un mot d’ordre largement suivi et qui risque de perturber l’élan d’accalmie insufflé par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a fait du redressement du secteur éducatif une priorité de son mandat et qui a eu à deux reprises à rencontrer les partenaires de l’école pour leur exprimer son attente et leur implication dans ce redressement.
Mato Mani