«En ce 9 février, j’ai une pensée émue pour tous les combattants de la liberté tombés pour leurs convictions. Il y’a 32 ans, leur martyre a ouvert une page nouvelle de l’histoire du Niger. Leur engagement pour la démocratie fut un modèle de patriotisme et de sacrifice de soi.» Voilà le tweet du Président de la République Mohamed Bazoum à l’occasion du trente deuxième anniversaire de la tuerie du 9 février 1990 ».
C’est inédit ! C’est pour la première fois qu’une autorité de haut rang, de surcroit le père de la nation, s’associe aux étudiants et scolaires nigériens pour saluer la mémoire des trois de leurs camarades assassinés, il y’a trente-deux ans. Mieux, le Président de la République a noté que ces évènements ont ouvert «une page nouvelle de l’histoire du Niger». Ces quelques mots ont dû toucher les étudiants et scolaires de toutes les générations, en ce sens qu’ils marquent un témoignage important à l’endroit de l’Union des Scolaires Nigériens pour le rôle historique et le sacrifice qu’elle a consenti pour l’avènement de la démocratie dans notre pays. Dans ce message, le président de la République sait pertinemment de quoi il parle pour avoir été parmi les pionniers de cette organisation mais également pour avoir lutté côte à côte avec les responsables estudiantins de la période des années 1990 qui ont été témoins du drame et qui ont pris part à la Conférence Nationale Souveraine aux côtés des autres forces progressistes dont la délégation du PNDS TARAYYA, qu’ils ont brillamment représentée avec ces camarades au cours de ces assises.
Quand le PNDS TARAYYA s’est retrouvé à l’opposition, après la transition démocratique, le président Mohamed Bazoum est resté un fervent défenseur de la démocratie. Aujourd’hui qu’il a les rênes du pouvoir, il reste plus que jamais fidèle à ses principes et accroché aux valeurs démocratiques. Il en a donné les preuves durant les 10 mois qu’il a passés à la tête du pays.
Dans ses discours et ses actes il réserve une place de choix à l’exercice des libertés fondamentales tout en demandant aux différents acteurs de jouer chacun son rôle en toute responsabilité. Il a demandé à la justice de jouer librement et efficacement sa partition pour un bon fonctionnement de la démocratie.
Des rencontres sont régulièrement organisées avec les différentes couches socio-professionnelles pour échanger sur des sujets d’intérêt national. Et c’est en grande partie l’esprit des acquis démocratiques défendus à la Conférence Nationale Souveraine qui reposent sur les principes d’exclusivité, de liberté et de justice.
Adoum Boulkassoum