L'annonce de l'arrivée de la force Barkhane et Takuba suscite des vives critiques d’une opposition en perte de vitesse et d'un groupe d'individus. Si l'expression des opinions se comprend aisément dans un état de droit, il faut cependant déplorer la légèreté, la mauvaise foi et la passion qui les caractérisent.
En effet, c’est le lieu ici de le rappeler : depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Bazoum Mohamed a placé la question sécuritaire au premier rang de ses priorités. Ses déplacements à Diffa, Tillabery, Maradi, Agadez, et récemment à Tahoua, illustrent bien le degré de son engagement dans la lutte contre le terrorisme. Sur le terrain, l'Etat s’y attèle, et y déploie d'énormes moyens pour permettre à notre armée de vaincre l’ennemi.
En Conséquence la situation s'améliore, l'on assiste à moins d'attaques. Motus....., un tel bilan, l'opposition n'en mentionne pas, elle ne retient que les rares cas isolés, hélas souvent meurtriers. Elle en rajoute même comme pour s'en délecter, des fausses images et de fake news pour calomnier le régime pour des buts inavoués et inavouables. Par-delà du spectacle et du populisme de l'opposition, le gouvernement ne courbe pas l'échine, il se mobilise, réfléchit et affine les stratégies pour venir à bout de ce fléau.
C'est pourquoi le débat de Haut Niveau de notre Présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies du mois décembre 2021 a porté sur le thème de la " Paix et la Sécurité internationales à l'épreuve du terrorisme et du changement climatique". Thématique qui a suscité la forte adhésion de la Communauté
Internationale. En outre le Niger multiplie l'offensive diplomatique. A cet égard il a fait appel à la solidarité africaine et internationale. La prompte réaction de plusieurs pays amis s'inscrit dans cette logique. L'Europe à travers Takuba et la France à travers Barkhane.
Respectueux des principes démocratiques les plus hautes autorités ont décidé de soumettre l'installation desdites forces aux débats et à l'approbation de l'Assemblée Nationale.
Nos dirigeants le savent, la démocratie c'est non seulement la dévolution du pouvoir par les urnes (élections), mais aussi, c'est surtout, Rendre compte.
Décider de soumettre le redéploiement de la force Takuba à la frontière Nigéro-Malienne aux débats et au vote du parlement démontre le souci de transparence et de redevabilité.
En plus, le choix d'un débat institutionnel et démocratique est salutaire car il évite l'enlisement d'un débat de rue inutile. Le cadre approprié et juridiquement autorisé pour apprécier la présence des forces étrangères demeure la représentation nationale.
Machalélé