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Nominations aux hautes fonctions de l’Etat: L’attente se prolonge…

Présidence de la section MNSD Nassara de Maradi : Les deux protagonistes écoutés par la commission d’arbitrage

Depuis le 7 Août 2021, un différend oppose deux militants de la section du Mouvement National pour la Société de Développement MNSD-Nassara de Maradi. En effet, tout est parti du renouvellement du président de ladite section qui a mis aux prises M. Moussa Maman Doutchi de la section de Dakoro et ancien candidat au poste du Secrétaire Général du parti et l’honorable Djadi Adamou.

Après l’élection de ce dernier par acclamation au poste du président de la section MNSD-Nassara de Maradi, son challenger qui a boudé la salle avant même le début du processus qui a doté la structure d’un nouveau président, a catégoriquement rejeté ce qu’il a qualifié de ‘’mascarade électorale’’. M. Moussa Maman Doutchi a très vite introduit une requête au niveau de la commission d’arbitrage conformément aux textes du parti. Cette dernière qui dispose de deux semaines pour écouter les mis en cause, a d’ores et déjà écouté les sieurs Moussa Maman Doutchi et M. Djadi Adamou.

Ces deux grands militants de la section MNSD-Nassara de Maradi sont actuellement suspendus au verdict que cette dernière va délivrer dans les prochains jours. La commission d’arbitrage va-t-elle entériner les travaux de l’Assemblée générale élective du 7 Août 2021 ou va-t-elle remettre en cause cette élection ? Quoi qu’il en soit, le candidat contestataire a d’ores et déjà affirmé lors de ses interventions dans les médias qu’en cas de non satisfaction, qu’il suivra toutes les voies de recours internes avant de saisir les juridictions si la situation l’impose.

Après la guéguerre pour le poste du secrétaire général du parti qui a opposé le même Moussa Maman Doutchi à l’ancien secrétaire général du parti Abdoulkadri Tidjani, la discorde autour de la présidence de la section MNDS Nassara de la région de Maradi risquerait d’affaiblir davantage le parti dans cette région considérée aujourd’hui par certains militants comme le fief du parti.

Ibrahim Moussa 

Discours de son excellence SEYNI OUMAROU à l'occasion de la première session extraordinaire de l'Assemblée Nationale

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Honorables collègues Députés,
Mesdames et Messieurs, Distingués invités,
Par la grâce d’Allah, le Tout puissant, maître du temps et des circonstances, voici que le devoir nous rappelle à nouveau dans l’hémicycle, reportant ainsi nos rendez-vous avec les citoyens de base qui, légitimement, attendaient la restitution des résultats de notre première session ordinaire.
Bien évidemment, chers collègues, c’est fort volontiers que chacun d’entre nous est revenu à Niamey pour prendre part à cette session extraordinaire car, son ordre du jour est de première importance. Il repose principalement sur la rectification de la loi de finances 2021, rectification rendue nécessaire par la configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires.
En effet, en dépit de la qualité des prévisions budgétaires arrêtées en décembre 2020, un réajustement est aujourd’hui indispensable pour adapter le budget général à la mandature qui démarre.
Il sera certainement nécessaire de revoir la répartition des précédentes allocations budgétaires consenties aux différentes missions de l’Etat et également tenir compte des contraintes de fonctionnement que connaissent certaines institutions.
Quoi qu’il en soit, il nous faut travailler à plus de rationalité dans l’emploi des ressources publiques par une affectation encore plus judicieuse des crédits budgétaires.
A cet égard, chers collègues, je sais pouvoir compter sur votre esprit de discernement et de responsabilité pour que l’examen du projet de loi portant première rectification de la loi de finances 2021 débouche sur des choix pertinents permettant à l’Etat de bien fonctionner tout en mettant en œuvre des mesures incitatives pour l’économie nationale.
Il s’agit surtout de créer les meilleures conditions possibles permettant au Gouvernement d’entamer l’exécution des programmes faisant l’objet des sept axes de la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, dès l’exercice budgétaire prochain.
A cet égard, les modifications proposées au titre du présent collectif portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et annulations de crédits.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Honorables collègues Députés,
Il est un devoir pour moi de vous rappeler et à travers vous à tous nos compatriotes que la citoyenneté passe par la contribution financière au fonctionnement de l’Etat.
Pour sa part, la Représentation nationale ne cessera jamais de le répéter : il est coupable pour tout citoyen de se soustraire à l’impôt.
Mais, il faut cependant le reconnaître dans de nombreux cas, il revient à l’Administration fiscale de créer les conditions d’une meilleure contribution du citoyen. C’est le lieu donc d’en appeler au Gouvernement afin que la restructuration de cette Administration, entamée ces dernières années, se poursuive avec encore plus de fermeté, au besoin en lui octroyant les moyens matériels et financiers à la hauteur des résultats attendus.
A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à poursuivre les reformes déjà engagées afin d’accroitre le rendement de la fiscalité interne ainsi que celui de la fiscalité de porte. Aussi, faut-il accorder une attention particulière au contrôle de l’administration fiscale dans tous les segments du tissu national, *la modernisation des procédures de la télé déclaration et la facturation électronique de la T.V.A comme le prévoit le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024.*
En outre, il n’y a pas que l’Administration fiscale qui a besoin de restructuration ; tous les autres démembrements de l’Etat ont besoin de s’adapter à la vision du Président de la République S.E.M MOHAMED BAZOUM afin que la prospérité de notre pays que nous appelons de tous nos vœux, devienne une tangible réalité et que nous nous engagions, plus résolument, sur le chemin de l’émergence.
Pour l’heure, chers collègues députés, s’agissant de cette session extraordinaire, je sais pouvoir compter sur votre esprit de responsabilité pour que le seul point inscrit à l’ordre du jour soit examiné avec efficacité, dans la sérénité et la bonne humeur. Fort de cette certitude, je déclare ouverte la deuxième session extraordinaire de la 3e législature de la 7e République au titre de l’année 2021.
Vive la République,
Vive le Niger
Je vous remercie.

Présidence de la section MNSD Nassara de Maradi : Les deux protagonistes écoutés par la commission d’arbitrage

Depuis le 7 Août 2021, un différend oppose deux militants de la section du Mouvement National pour la Société de Développement MNSD-Nassara de Maradi. En effet, tout est parti du renouvellement du président de ladite section qui a mis aux prises M. Moussa Maman Doutchi de la section de Dakoro et ancien candidat au poste du Secrétaire Général du parti et l’honorable Djadi Adamou.

Après l’élection de ce dernier par acclamation au poste du président de la section MNSD-Nassara de Maradi, son challenger qui a boudé la salle avant même le début du processus qui a doté la structure d’un nouveau président, a catégoriquement rejeté ce qu’il a qualifié de ‘’mascarade électorale’’. M. Moussa Maman Doutchi a très vite introduit une requête au niveau de la commission d’arbitrage conformément aux textes du parti. Cette dernière qui dispose de deux semaines pour écouter les mis en cause, a d’ores et déjà écouté les sieurs Moussa Maman Doutchi et M. Djadi Adamou.

Ces deux grands militants de la section MNSD-Nassara de Maradi sont actuellement suspendus au verdict que cette dernière va délivrer dans les prochains jours. La commission d’arbitrage va-t-elle entériner les travaux de l’Assemblée générale élective du 7 Août 2021 ou va-t-elle remettre en cause cette élection ? Quoi qu’il en soit, le candidat contestataire a d’ores et déjà affirmé lors de ses interventions dans les médias qu’en cas de non satisfaction, qu’il suivra toutes les voies de recours internes avant de saisir les juridictions si la situation l’impose.

Après la guéguerre pour le poste du secrétaire général du parti qui a opposé le même Moussa Maman Doutchi à l’ancien secrétaire général du parti Abdoulkadri Tidjani, la discorde autour de la présidence de la section MNDS Nassara de la région de Maradi risquerait d’affaiblir davantage le parti dans cette région considérée aujourd’hui par certains militants comme le fief du parti.

Ibrahim Moussa 

La déclaration de Lumana coince

Plusieurs fois annoncée à travers des communiqués intempestifs et abondamment partagés sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication, la déclaration du MODEN FA Lumana Africa a été régulièrement reportée à la veille de la date annoncée, malgré la mobilisation des militants qui piaffent d’impatience de rencontrer leurs leaders pour échanger après la débâcle des dernières élections. Les militants ont pourtant accueilli favorablement ce communiqué qui sonnait comme une relance des activités du parti et au-delà celles de l’opposition pour préparer les prochaines échéances de 2026 parce que comme dit l’adage ‘’qui voyage loin ménage sa monture’’. Mais à la grande déception de ces derniers, la déclaration coince et les reports répétitifs plonge les militants lambda dans l’incertitude et le désespoir.