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Organisation et gestion des concours et test de recrutement : La HALCIA désormais associée à tous les concours et tests

Dans une note administrative émanant de la primature en date du 27 Août 2021, adressée aux présidents des institutions et membres du gouvernement, il a été clairement demandé auxdits responsables d’associer la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), à l’organisation des concours et tests de recrutement.

A travers cette note, des instructions ont été données pour que les institutions et services concernés de prendre des dispositions nécessaires pour une application stricte à laquelle, le Chef du gouvernement attache du prix.

Déjà impliquée dans l’organisation des examens et concours, la note de la primature vient élargir le champ d’intervention de la HALCIA, qui désormais sera associée dans l’organisation des concours et tests de recrutement qui seront organisés par toutes les institutions de l’Etat.

Cette volonté du Premier Ministre, Chef du gouvernement prouve à suffisance la détermination et l’engagement des autorités pour la lutte contre la corruption et autres contrevaleurs qui ont pris racine dans nos mœurs depuis belles lurettes.

Pour rappel, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) est en train d’abattre un travail remarquable surtout en matière de recouvrement des fonds publics dilapidés.

Dans le cadre des examens scolaires de fin d’année, l’implication de la HALCIA a non seulement permis d’empêcher la tricherie et la fuite des sujets mais aussi de démanteler un réseau de fraude par voie électronique pendant les épreuves écrites du Baccalauréat.

Ibrahim Moussa

Détournement de plusieurs dizaines de millions de FCFA dans un service d’impôt d’un département

 

 

L’affaire n’a pas fait grand bruit. Peut-être parce qu’elle ne s’est pas passée dans la capitale ou parce qu’il n’y a pas eu de communication là-dessus. Mais de sources sûres, nous apprenons que dans la vague des missions effectuées par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilés (HALCIA) dans le cadre des contrôles sur la chaîne des recettes sur l’ensemble des régions de notre pays, celle-ci a découvert un véritable pot aux roses dans un service d’impôt d’un des départements ayant fait l’objet d’investigation.

Les missions de la HALCIA, l’on se rappelle, rentraient dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales, non fiscales et douanières.

Justement dans ses investigations au niveau d’un service d’impôt d’un des départements du pays, la HALCIA a tout simplement découvert un détournement de l’ordre de 60 millions de FCFA. Les agents n’ont pas hésité à reconnaitre facilement leurs forfaits et à s’engager à rembourser les sommes indument détournées.

Ce qui est sûr, la justice fera son travail. En attendant ces genres d’investigations doivent se multiplier et s’étendre à l’intérieur du pays car en l’absence de contrôle profond les dégâts peuvent être énormes.

Larouedelhistoire.com                               

Lutte contre l’Insécurité : Le Président de la République réserve sa première sortie sur le terrain à la région de Diffa

Arrivé à la magistrature suprême le 2 avril 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum effectue à partir de ce jeudi 1er juillet 2021 sa première sortie sur le terrain. C’est Diffa, chef-lieu de la région du même nom, située à l’extrême sud-est du pays confrontée depuis six ans à l’insécurité que le Président de la République a choisi pour sa première visite sur le terrain.
Mohamed Bazoum déposera ses valises dans la capitale du Manga pour discuter avec les responsables locaux et les acteurs affectés par le conflit de la situation sécuritaire de manière générale mais aussi échanger sur l’épineuse question des réfugiés et déplacés internes et la relance des activités économiques. Très symbolique, ce déplacement du Chef de l’Etat sur le terrain, à Diffa, est placé sous le signe de l’espoir et de la résilience.
La décision du gouvernement de ramener les déplacés dans leurs localités d’origines et d’assurer leur protection fait partie des motifs qui ont conduit le Président de la République à Diffa, où, du 1er au 3 juillet, il va prendre langue avec toutes les parties prenantes.
Le Chef de l’Etat va par la même occasion rencontrer certainement les gouverneurs des Etats fédérés du Nigeria frontaliers avec la région de Diffa, notamment : le Pr Babagana Oumara Zouloum, pour qu’il prenne des mesures nécessaires pour assurer le retour des réfugiés nigérians estimés à plus de 100.000 personnes.
Depuis 2015, le gouvernement nigérien a assuré la prise en charge des réfugiés conformément au droit international humanitaire avec ses partenaires.
Avec la question du retour des déplacés et retournés et la relance de l’économie qui est à l’ordre du jour, le Chef de l’Etat entend là aussi, travailler en étroite collaboration avec les partenaires humanitaires.
C’est en décembre 2020 en plein campagne pour le 1er tour de l’élection présidentielle et aussi lors de son discours d’investiture, le 2 avril dernier, que le président de la République a clairement affiché sa volonté et son engagement de faire face à la situation sécuritaire et humanitaire qui affecte le Niger depuis 2015.
S’agissant du retour des déplacés, le chef de l’Etat a donné le ton avec le retour au bercail de 25.000 ressortissants des 19 villages de la commune rurale de Baroua dans le département de Bosso.
Dès le lendemain du démarrage de cette opération, le Président de la République a rencontré les ambassadeurs et représentants des organisations internationales pour demander leur soutien, leur solidarité et leur mobilisation pour la relance de l’économie dans la région de Diffa.
En prélude au lancement de la reprise des activités économiques dans les zones affectées par le conflit, les autorités locales ont procédé le 28 juin 2021 à l’ouverture du marché vente de poisson de N’Guigmi. Tout un symbole qui montre si besoin est la volonté inébranlable de l’Etat et des populations à reprendre les activités économiques.
Pendant son séjour à Diffa, le Président de la République Bazoum Mohamed inaugurera le marché moderne de poisson de Diffa, une infrastructure construite dans le cadre des investissements faits pour la fête tournante du 18 décembre.
Le chef de l’Etat ne manquera pas aussi de voir le nouveau visage de la ville de Diffa qui devait accueillir les festivités de la fête tournante du 18 décembre mais qui pour des raisons de sécurité et d’agenda n’ont pas pu se tenir.
L’on se rappelle que dans la même dynamique, les autorités nigériennes, sous l’impulsion du chef de l’Etat, ont procédé à la fermeture du camp des réfugiés d’intikane dans le département de Tillia, région de Tahoua. Ce camp de réfugiés qui compte 20.000 personnes est situé à 60 kilomètres de la frontière malienne.
Sa fermeture a indiqué le chef de l’Etat été motivée par le fait qu’aucun de ces réfugiés ne vit exclusivement que de la pension offerte pour son titre de réfugié.
Ces derniers exercent des activités économiques contrairement à leur statut. Une autre raison et non de moindre qui a conduit à la fermeture du camp d’Intikane, ce qu’il aurait a été infiltré par des terroristes, ce qui a accentué des attaques dans la localité. Tillia a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes dont la dernière en date du 21 mars 2021 a coûté la vie à plus de 150 personnes.
Le camp a été relocalisé à Akadani, beaucoup plus au sud dans la partie nord de la région de Maradi à plus de 150 km de la frontière malienne.
Début de ce mois de juin 2021, c’est plus de 12.000 déplacés de la commune rurale d’Anzourou dans la région de Tillabéri chassés par des terroristes, qui ont regagné leurs domiciles après un court séjour dans la capitale régionale, Tillabéri.
La Roue de l’Histoire n°1059 du 1er juillet 2021

Communiqué de Presse : Les acteurs-clés de l'économie du Niger examinent la stratégie nationale ZLECAf de leur pays

Niamey (Niger), 05 Juillet 2021 – Les acteurs-clés de l'économie du Niger examinent la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) de leur pays. C’est au cours d’un atelier de validation qu’organise la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union Européenne et le Gouvernement du Niger du 1er au 2 Juillet, à Niamey.
 
Cette rencontre qui durera deux jours entre dans le cadre d’un projet d’assistance technique visant à approfondir l’intégration commerciale grâce à une mise en œuvre efficace de la ZLECAf, conduit par la CEA avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE).
 
Elle servira de cadre de présentation pour discussions et validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf au Niger qui a pour objectif global de contribuer significativement à la croissance des exportations du Niger en rapport avec l’accélération de la croissance économique déclinée dans le cadre du Plan de Développement Economique et Social et à une augmentation des exportations nigériennes dans le marché africain.
 
Pour le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Entreprenariat des jeunes, Monsieur Gado Sabo Moctar « La mise en œuvre de la ZLECAf, cadre parfaitement avec les objectifs visés par le Programme de la Renaissance du Niger Acte 3 ».
 
« Il y a une nécessité de créer les conditions pour l’émergence d’un secteur privé compétitif en posant des actions concrètes visant à favoriser les investissements dans les secteurs productifs », a ajouté le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Entreprenariat des jeunes.
 
Pour l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, Madame Denisa-Elena IONETE « Le premier motif de satisfaction est de constater que cet atelier national réunit l’ensemble des parties prenantes impliquées dans ce processus, et fait suite aux consultations nationales. Ce qui dénote le caractère participatif et inclusif de l’exercice ».
 
« Le commerce est l'un des domaines stratégiques et traditionnels d'intérêt mutuel dans la coopération Union européenne-Union africaine et un pilier clé du nouveau partenariat UE-Afrique. L'UE soutient le processus depuis le début de la ZLECAF en 2015 et a jusqu'à présent alloué environ 72 millions d'euros pour soutenir les négociations sur la ZLECAF », a affirmé l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger.
 
Quant au Représentant du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Amadou Diouf a affirmé que « La ZLECAf offre l’opportunité aux pays africains et au Niger en particulier d’apporter une réponse aux défis de la création d’emploi, de diversification de l’économie, de développement d’un système d’identité numérique pour l’inclusion sociale et une meilleure répartition des bénéfices de la croissance conformément aux Objectifs de Développement Durable ».
 
Selon Amadou Diouf, « Le présent atelier permettra au Niger de disposer d’un document de stratégie nationale consensuel et enrichi de la contribution de toutes les parties prenantes pour mettre le pays dans la locomotive de la ZLECAf ».
 
Cet atelier de validation a enregistré la participation du Ministre des Transports, Président du Dispositif Institutionnel ZLECAf du Niger, Monsieur Alma Oumarou, du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, des autres parties prenantes du secteur public et privé au Niger et des experts de la CEA.
 
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest
428 Avenue du Fleuve Niger
B.P. 744
Niamey, Niger

Des fonctionnaires fictifs dans certains ministères

L’institution de M. Gousmane Abdourahamane est sur deux mini chantiers importants qui sont la traque des fonctionnaires fictifs dans l’administration publique et l’organisation du BEPC 2021.
Sur le premier dossier la HALCIA a découvert tout récemment une pratique malsaine dans l’administration publique. Suite à une enquête de routine, la HALCIA a décelé l’existence de fonctionnaires fictifs dans un ministère de la place. De quoi s’agit-il ?
Dans ledit ministère il y’a plusieurs fonctionnaires qui ont quitté après avoir pris une disponibilité ou après avoir quitté pour des projets ou autres institutions mais dont les noms figurent sur l’effectif du ministère et qui continuent à percevoir des salaires à la fin de chaque mois. Le cas le plus ahurissant est celui d’une femme qui a quitté le ministère durant plus de dix ans pour s’envoler vers un autre continent pour ne pas préciser le pays mais qui a continué à toucher son salaire durant toute cette période.
Pour le moment la HALCIA est en train de faire la situation de tous les fonctionnaires fictifs qui grèvent les effectifs de ce ministère important sans être physiquement présent. Le cas de ce ministère a mis la puce à l’oreille de Ghousmane Abdourahamane qui entend étendre l’opération dans toute l’administration publique dans les prochains jours.
Le deuxième dossier relatif à l’organisation du BEPC au titre de l’année 2021. La HALCIA entend s’impliquer sur tout le processus.
Selon ses responsables le commissaire de la HALCIA seront déployés sur six régions en dehors de Diffa et d’Agadez pour insuffisance de moyens pour surveiller l’organisation des examens du BEPC.
A partir de l’ouverture des épreuves jusqu’à la proclamation des résultats. Le président de la HALCIA a averti que tous les récalcitrants seront remis immédiatement dans les mains du procureur de la république. Par ailleurs, la HALCIA entend faire rendre gorge aux auteurs de la fuite des épreuves qui a conduit au report de la tenue des examens. Elle attend juste la fin du processus pour sévir.
La Roue de l’Histoire n°1059 du 1er juillet 2021