C’est une moisson constituée de 320.000 comprimés de Diazepam, 260 briques de chanvre indien, 38 boules de chanvre indien et 2 Motos qui a été présentée aux autorités départementales de Gaya, ce lundi 30 janvier 2023.
La saisie a eu lieu dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 janvier, près du fleuve, aux environs de 21 h 30, au sud du village de Tara, situé à environ 10km de Gaya.
La drogue venant d'un pays voisin a été transportée dans une pirogue pour être par la suite déposée au bord du fleuve, où, deux individus à bord de deux (2) motos attendaient la marchandise, qu’ils devraient acheminer vers sa destination. Pendant l’opération, le piroguier et les deux (2) conducteurs de motos ont réussi à prendre la fuite.
En présentant la moisson, le commandant de brigade de la gendarmerie fluviale de Gaya M. Issa Hassoumi a exhorté l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité à plus de vigilance pour traquer et diminuer voire éradiquer le phénomène du trafic de drogues qui est devenu monnaie courante dans le département de Gaya.
Le procureur délégué près le tribunal d’instance de Gaya M. Chaibou Issa a remercié l’unité de la gendarmerie fluviale qui a fait ce coup de maître avant de mettre l’accent sur la nécessité de mettre à la disposition des Agents de Force de Défense et de Sécurité du matériel de travail. « Saisir la drogue c’est bien, mais c’est encore mieux de mettre la main sur les trafiquants. Vous savez, pour mettre la main sur les trafiquants, la seule volonté de l’agent ne peut pas suffire, il faut qu’il soit mis dans les conditions de travail. », a lancé M. Chaibou Issa.
Le préfet du département de Gaya a au nom des plus hautes autorités du pays salué les éléments de la brigade fluviale de la gendarmerie pour cet énième exploit, qui a permis de saisir une quantité aussi importante de drogue. M. Hachimou Abarchi d’indiquer qu’au niveau du conseil de sécurité départemental de Gaya, ils ont fait de la lutte contre la drogue et la fraude du carburant leur priorité. Le préfet de Gaya de demander à la population de continuer à collaborer en dénonçant les malfrats pour qu’un beau jour le fleuve Niger ne serve plus de passage de la drogue et d’autres phénomènes qui peuvent provoquer l’insécurité dans la société.
Balkissa Ahmed Sidi