Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr SANI Kabir, a procédé à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du CSC au titre du mois de janvier 2023, ce mardi 31 janvier 2023 dans les locaux de son Cabinet. Au cours de cette session, il s’agit pour les participants d’échanger sur un certain nombre de points, notamment l’Examen et l’adoption du Procès-verbal de la session ordinaire du mois de décembre 2022 ; Informations sur le CSC, Examen et adoption du rapport public 2021 du CSC ; Examen et adoption des travaux des commissions, entre autres. La cérémonie de l’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du personnel Administratif et Technique de l’Institution.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion de l’ouverture des travaux, Dr SANI Kabir a rappelé que lors de la session précédente, la plénière a décidé de renvoyer l’Examen et adoption du rapport public 2021 du CSC à la présente session, en raison d’un certain nombre d’insuffisances qu’il fallait corriger. Ainsi, ce point est inscrit en priorité au cours de la présente session, conformément aux dispositions de l’article 42 de la Loi N°2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, et les textes modificatifs subséquents, selon Dr SANI Kabir. « Dois-je le rappeler, la production des rapports d’activités est une obligation de la loi », a-t-il souligné en évoquant l’article 50 de la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 qui stipule : « le CSC rend compte annuellement de ses activités au Président de la République, au Président de l’Assemblée Nationale et au Premier Ministre. Il rend publics ses rapports d’activités ». « C’est donc pour satisfaire à cette exigence que le rapport d’activités 2021 a été inscrit en réexamen à l’ordre du jour de cette session », a expliqué le Président du CSC.
Selon Dr SANI Kabir, ce rapport public, le quatrième du genre élaboré par le CSC, résume l’ensemble des activités de régulation menées par l’Institution au cours de l’année 2021. En effet, le document porte sur les activités de régulation des médias ; le renforcement des capacités des membres et personnel du CSC ; le renforcement des capacités des journalistes ; la coopération et le réseautage ; la gestion des ressources financières ; ainsi que les difficultés et recommandations.
Ainsi, le président du CSC a invité les participants à un examen rigoureux dudit rapport et à formuler des recommandations en vue de rendre plus efficace l’activité de régulation des médias. Il les a également exhortés à examiner les autres points de l’ordre du jour avec la plus grande attention, dans le respect strict de leurs attributions et de leur champ de compétence.
Notons que le Conseil Supérieur de la Communication est une Institution chargée de la régulation en matière de communication. Sa mission est d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi. Ainsi, le CSC délibère sur toutes les questions intéressant la communication, notamment la qualité des activités des médias des secteurs public et privé de la communication. Il peut aussi formuler à l’attention des pouvoirs exécutif et législatif, des propositions, des avis et des recommandations sur les questions relevant de sa compétence.
Boubacar Hamani LONTO
