L’une des priorités du Président de la République Mohamed Bazoum dans son programme de renaissance acte III était le secteur éducatif. Un secteur dont il a dressé un diagnostic sans complaisance à l’occasion de son investiture à la magistrature suprême avant d’affirmer qu’il le portait au rang des priorités comme la sécurité. Du reste, dès le premier mois de son mandat, il réunira tous les acteurs de l’école, Enseignants, parents d’élèves, étudiants et élèves, partenaires techniques et financiers pour leur décliner à nouveau sa vision, son programme, ses attentes par rapport à notre système éducatif.
Le Chef de l’Etat a promis de s’en occuper personnellement. En deux ans de gestion, les mesures prises commencent à transformer le paysage de l’école nigérienne.
Dans le cadre de l’amélioration de l’accès et de l’équité des enseignements primaire et secondaire, les capacités de l’offre éducative ont été renforcées. Au total 2.209 salles de classe ont été construites/réhabilitées et 14.860 tables bancs confectionnées sur l’ensemble du territoire, sur la période 2021- 2022. Relativement au processus de remplacement des classes en paillote et de résorption des flux croissants des élèves, 2.331 salles de classe sont en cours de construction dont 276 en modèle classique et 2.055 en modèle alternatif.
A cela il faut ajouter 763 centres d’alphabétisation et 15 écoles coraniques rénovées. De plus, 11 centres de regroupement ont été créés dans les écoles à sous effectifs en vue d’une meilleure gestion des établissements scolaires, mais aussi d’assurer la continuité de l’éducation en situation d’urgence. Dans le cadre du maintien et de la rétention des élèves à l’école.
Sur le volet scolarisation de la jeune fille, un des points phares de la politique éducative du président Mohamed Bazoum, deux (2) internats pour filles ont été construits à Kellé (Zinder) et Moujia (Tahoua) ainsi que l’alimentation scolaire assurée à 457.938 élèves dont 2.379 en internats.
A cela s’ajoute la construction de 3 blocs de dortoirs au lycée d’excellence de Niamey et de 192 boxes de latrines.
Sur le plan du recrutement, 2.150 enseignants jugés performants suite à l’évaluation, 344 professeurs des disciplines scientifiques sortant de l’ENS et 6.381 enseignants contractuels âgés de 45 ans et plus dont 5.267 contractuels volet primaire et 1.114 enseignants du secondaire «auxiliarisés», recrutés comme contractuels de la Fonction Publique.
Par ailleurs, plusieurs réformes ont été engagées pour améliorer la qualité des enseignements. Les principales réformes ont concerné le relèvement du niveau d’entrée dans les écoles normales d’instituteurs, qui passe du BEPC au BAC, l’introduction de nouveaux modules sur le genre, le soutien psychosocial, la prévention de l’extrémisme violent, la pédagogie inclusive et différenciée dans les zones de crise, la mise en place d’un dispositif d’encadrement et de coaching des enseignants ainsi que de dynamisation des CAPED, UP, Mini-CAPED, etc…
Aujourd’hui, le paysage de l’école nigérienne est en train de se métamorphoser tant par le vaste chantier de construction de classes engagé que par les réformes des curricula.
Le sous-secteur de l’Enseignement professionnel et technique n’est pas en reste dans cette dynamique de réforme.
Les capacités d’accueil et d’apprentissage ont été renforcées. Ainsi, 2 lycées agricoles à Maradi et à Tahoua et 11 CFM (5 à Tillabéry, 4 à Tahoua, 1 à Maradi et 1 à Zinder) ont été créés. De plus, 2 Centres de Formation aux Métiers (CFM) ont été construits à Maradi et 3 Collèges d’Enseignement Technique (CET) dans les arrondissements communaux 1 et 2 de Niamey et 4 de Zinder.
Des travaux d’extension (dortoirs filles et garçons d’une capacité de 160 places chacun, ateliers de production animale, etc.) et de réhabilitation des infrastructures (bloc administratif, salles de classe, latrines, etc.) ont été menés au niveau du lycée agricole de Téra.
En outre, 67 salles de classes ont été construites dans les CFM et CET dont 4 dans le lycée professionnel de Tahoua et 2 dans le Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT) de Niamey. A cela s’ajoute la réhabilitation de 75 salles de classe aux CFM de Tahoua et de Niamey et le Service National de Participation (SNP) de N’Dounga.
A l’allure où vont les choses, le pari du Président de la République de relancer le secteur éducatif en le rendant accessible et de meilleure qualité est en passe d’être gagné. Presque tous les jalons ont été posés et les réformes prennent progressivement et surement leur envol.
Adoum Boulkassoum