Décidément, les proches du Président déchu Mohamed Bazoum ont choisi de répandre le mal et le malheur dans le pays depuis les événements du 26 juillet 2023. Ils ne parviennent pas à admettre que par leur faute et leur félonie, ils ont provoqué sa chute. Au lieu de tirer les leçons de leurs échecs, ils ont plutôt adopté la tactique de ‘’la terre brulée’’, cette stratégie de guerre utilisée, dans le cadre d'un conflit qu'on s'apprête à perdre, de détruire le maximum de choses qu'on peut afin que l'adversaire ne puisse tirer aucun profit de sa progression et qui fut appliquée par Vercingétorix durant la guerre des Gaules face aux troupes romaines emmenées par Jules César ou mise en œuvre par le résistant africain Samori Touré contre la férule coloniale des puissances européennes. Les thuriféraires du président renversé usent de tous les moyens, se constituant en un véritable Axe du mal décidé, y compris en faisant l’apologie du terrorisme et de la terreur, à détruire le Niger et son peuple.
Aujourd’hui, l’opinion publique nationale se convainc de plus en plus de la mauvaise pente arpentée par les proches du président déchu Mohamed Bazoum. Le doute se dissipe par rapport à leurs intentions clairement affichées de démolir le Niger. On a l’impression que l’Axe du mal tel que désigné sous l’administration Bush aux Etats-Unis pour identifier les ennemis communs aux Etats-Unis d’Amérique s’est constitué au Niger. Il renferme des proches du président déchu Mohamed Bazoum, notamment des anciens membres de son cabinet qui ont pris la poudre d’escampette dès les premiers jours du coup d’état du 26 juillet 2023.
Leurs offensives, on le sait, étaient d’abord de susciter une intervention militaire de la CEDEAO ou de la communauté internationale pour rétablir le président déchu dans ses fonctions. Ils n’y sont pas parvenus grâce à la détermination du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du Peuple nigérien! Ils ont toutefois réussi à faire imposer à notre pays des sanctions économiques et financières inédites, injustes, cyniques et illégales dont les stigmates sont encore fortement ressentis malgré la résilience exceptionnelle dont ont fait preuve les populations nigériennes de toutes les contrées.
Parallèlement, ils développent une communication tous azimuts, détruisant tout sur leur passage, y compris le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) qui leur a tout donné et surtout le leader historique du parti, l’ancien président Issoufou Mahamadou dont ils ont fait la principale cible de leur haine. Ce démocrate dont le combat en faveur de la démocratie, de la paix, de la sécurité, de la justice et du développement est internationalement reconnu, qui a consacré presque toute sa vie à construire le parti avec ses camarades, à le faire grandir et à le porter au pouvoir, est voué aux gémonies par les éléments de l’Axe du mal qui essaient à tout prix de ternir son image et l’aura dont il jouit de par le monde en l’associant au coup d’état du 26 juillet 2023. Ce faisant, ils oublient que tout au long de son parcours politique, Issoufou Mahamadou, Homme d’Etat visionnaire n’a jamais été obsédé par le pouvoir. C’est toujours lui qui, successivement en 1999 et en 2004, après les élections qui ont porté le président Tandja Mamadou au pouvoir, s’est spécialement déplacé pour lui présenter ses félicitations, preuve qu’il ne s’est jamais placé dans une logique de contestation ou de velléité putschiste quelle que soient les circonstances. Il n’a pas eu ce privilège avec ses opposants. Toutefois, il était toujours resté attaché aux principes mettant en avant l’intérêt supérieur de la Nation quand les circonstances le commandent. L’on se rappelle de sa fermeté lors de la rébellion du Mouvement Nigérien pour la justice (MNJ) en 2007. Malgré la pression de certains de ses camarades pour que le parti, alors à l’opposition, soutienne ce mouvement rebelle, il est resté inflexible, condamnant la prise des armes contre la République. C’est ce principe qu’il a aussi appliqué à la suite des événements du 26 juillet 2023 quand la communauté internationale et la CEDEAO brandissait la menace d’une intervention militaire aux conséquences imprévisibles. Pour Issoufou Mahamadou, rien ne vaut que le Niger même face à l’édifice qu’il a créé et fait grandir, à savoir le PNDS.
Mais pour les partisans de l’Axe du mal, une poignée d’individus qui méconnaissent l’histoire du PNDS et le parcours politique du président Issoufou, rien ne vaut que leurs intérêts égoïstes, car un vrai militant du PNDS qui connait l’histoire de ce parti ne peut pas s’attaquer à Issoufou Mahamadou. Mais comme ils sont décidé à chier dans la colle, ils sont prêts à tout pour retrouver leur pouvoir, leurs positions et leurs privilèges. Le plus grave, c’est cette accointance avec les groupes armés terroristes. Du fait de leur communication essentiellement basée sur le mal, la haine et le malheur, une grande partie de l’opinion publique nigérienne les suspecte d’être de connivence avec les terroristes. Ils sont devenus aujourd’hui les premiers informateurs des nigériens sur les différentes attaques qui se produisent dans notre pays. A peine une attaque se produit qu’ils la publient sur les réseaux sociaux et établissent des bilans dramatiques pour le besoin de la cause, comme pour se délecter du malheur qui s’abat sur le pays. Sans compter qu’ils tentent toujours de ridiculiser notre armée, de porter atteinte au moral de nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité qui se battent nuit et jour pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
A vrai dire, leur objectif, c’est répandre le mal, créer le chaos et ils ne s’en cachent plus ! En témoigne, la création de deux mouvements rebelles, notamment le Conseil de la Résistance pour la République (CRR) dirigé par Rhissa Ag Boula et le Front Patriotique de Libération (FPL) piloté par Mahamoud Sallah, tous des proches du président déchu. Le FPL, déjà en action revendique deux attaques et menace de s’en prendre aux installations pétrolières d’Agadem. Les deux mouvements rebelles qui se sont rapprochés le 22 mai 2024 réclament la libération du président Bazoum, une preuve supplémentaire de l’agenda sombre qu’ils nourrissent à l’endroit du Niger et de son peuple.
Ce choix des armes et du chaos par les proches du président déchu présente au grand jour le visage de ces hommes et femmes, qui, il y’a quelques mois encore, se faisaient passer pour les plus grands démocrates et patriotes que le Niger ait jamais connus.
Adoum Boulkassoum