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Lutte contre l’insécurité : Les FDS plus que jamais sur le qui-vive

décembre 16, 2024 0 135

On assiste ces derniers jours à une recrudescence des attaques des groupes armés terroristes, notamment dans la zone des trois frontières. Pas moins de trois assauts ont été opérés ces derniers jours dans la région de Téra où grâce à la vigilance et à la prompte réaction des Forces de Défense et de Sécurité, les dégâts ont été limités. Un autre assaut des groupes armés non étatiques à Muntséka dans le département de Konni visant le pipeline a été fortement réprimé par les FDS qui ont neutralisé pratiquement tous les assaillants. Ces attaques sur les populations civiles et leurs biens et visant des positions des forces de défense et de sécurité se déroulent sur fond d’une propagande monstrueuse et mensongère sur les réseaux sociaux tendant à amplifier les bilans et même à imaginer des attaques. Des bilans fallacieux démentis par l’état-major des armées qui appelle à la vigilance et à la collaboration avec les FDS et surtout d’éviter de relayer des informations provenant des canaux douteux dans le cadre de la sécurisation du pays.

Par rapport à l’attaque perpétrée, le jeudi 5 décembre 2024, contre des voyageurs à Darboudji, une localité située non loin de Téra, dans la région de Tillabéri, le bilan offociel fait état de 21 morts et 7 blessés. Les victimes, toutes des civils, étaient des commerçants à bord d’un véhicule qui provenait du marché hebdomadaire de Tera et qui faisait route sur Bankilaré.

D’après les précisions recueillies dans le bulletin des activités opérationnelles des forces de défense et de sécurité du 5 au 7 décembre 2024, elles se rendaient à Kokorou et Kourmey, leurs localités d’origine quand elles furent interceptées par un groupe d’individus armés à bord de plusieurs motos. Les assaillants, des terroristes de l’EIGS (État Islamique au Grand Sahara), les ont fait descendre de leur véhicule avant de les exécuter par balles et prendre la fuite. Lesdits assaillants ont, en prenant la clé des champs, emporté avec eux le véhicule des pauvres commerçants et son chargement.

Darboudji, lieu du drame, est une petite localité située à quelques km seulement de Téra sur la route de Bankilaré, dans la région de Tillabéri, en plein cœur de la zone des trois frontières. Notons que les 7 personnes blessées au cours de la macabre barbarie ont, probablement, été laissées pour mortes par les terroristes avant d’être secourues par les renforts arrivés sur place.

Le bulletin des activités opérationnelles des FDS qui a rapporté l’information qualifie les terroristes ayant perpétré le massacre, de  »criminels, sans foi ni loi » qui  »ont sauvagement assassiné vingt-un (21) passagers innocents ». L’attaque meurtrière de Darboudji intervient dans un moment où, dans cette zone, se déroule depuis le dimanche 02 décembre 2024, une opération militaire de grande envergure.

Le but de l’opération est de mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes et prévenir d’éventuelles exactions dont ils sont passés maîtres contre les populations civiles. Depuis plus d’une semaine,  »des manœuvres aéro-terrestres sont en cours dans la zone de Dolbel, produisant des résultats significatifs dans la traque des criminels », apprend-on dans le bulletin des FDS. Le massacre qui s’est produit à Darboudji prouve, selon la source sécuritaire, que les groupes terroristes sont dans l’incapacité d’affronter les FDS sur le terrain.

 »Ces groupes armés lâches », indique le bulletin, préfèrent s’en prendre  »aux populations civiles désarmées, révélant ainsi leur véritable nature criminelle ». Le but de l’opération que mènent actuellement les FDS  »avec bravoure et détermination », est, selon notre source, de  »neutraliser les groupes armés qui sèment la terreur » dans la zone.

Suite à l’acte  »odieux et inhumain » qui a coûté la vie à 21 civils à Darboudji et  »plongé la nation entière dans le deuil », les autorités,  »profondément indignées, ont adressé leurs condoléances les plus sincères aux familles des victimes et assurent que justice sera rendue pour ces vies arrachées injustement », rapporte le bulletin.

Le ratissage qui a été engagé contre les assaillants avec des moyens aériens et terrestres a, selon le bulletin, permis aux FDS de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes et de récupérer ou détruire une importante quantité de leurs moyens de communication et de transports. Plusieurs autres dizaines de criminels et leurs complices ont été capturés ou tués pendant les opérations de ratissage 

Le bulletin des activités opérationnelles des FDS souligne, en outre, que des opérations conjointes avec les forces burkinabè et maliennes sont, aussi, en cours pour écraser les groupes criminels opérant dans la zone.

Dans ladite zone, le vendredi 6 décembre 2024 ou 24 heures après le massacre de Darboudji, à Tiawa, une localité située non loin de là,  »un détachement des forces de défense et de sécurité a été ciblé par un Engin Explosif Improvisé (EEI) », apprend-on de sources sécuritaires. Celles-ci indiquent que l’exposition de l’engin a fait 2 morts dans le rang des FDS et 5 blessés  »dont les pronostics vitaux ne sont pas engagés ».

Ces actes criminels rappellent le prix élevé que les forces de défense et de sécurité payent chaque jour pour défendre l’intégrité du territoire nigérien et sécuriser les populations et leurs biens

Relativement aux bilans répandues à dessein sur les réseaux sociaux et certains médias internationaux par rapport à une attaque intervenue à Chatoumane dans le département de Téra, le mercredi 11 décembre 2024, l’état-major des armées a porté un démenti formel. Pour le gouvernement il s’agit ‘’d’une campagne d’intoxication visant à saper le moral de nos troupes et à semer la division entre les populations et nos vaillantes FDS’’ et provenant ‘’des apatrides’’. Le bilan officiel fait état de dix (10) soldats tombés sur le champ d’honneur et huit (8) blessés.

Selon des sources sécuritaires, l’assaut mené par des groupes armés terroristes dans la zone de Muntséka dans le département de Konni a fortement été réprimé mettant hors d’état de nuire les assaillants venus à bord de plusieurs motos.

Ensemble, les nigériens doivent leur rendre hommage et, en même temps, leur témoigner toute leur reconnaissance.

Bassirou Baki

Dernière modification le lundi, 16 décembre 2024 16:03

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