Selon le site d’information Aïr Info, trois (3) journalistes de la radio Sahara FM d’Agadez sont interpellés par des éléments de la gendarmerie nationale. Il s’agit de : Hamid Mahmoud, Maman Sani et Massaouda Jaharou. Interpellés le 10 mai 2025, les trois journalistes ont été acheminés sur Niamey le mercredi 14 mai après 3 jours de détention dans le camp de la gendarmerie d’Agadez. Les trois (3) journalistes avaient été déjà été brièvement interpellés et libérés après avoir été auditionné par un juge du tribunal d’Agadez. Il leur est d’ailleurs reproché d’avoir relayé une information d’un site évoquant une rupture de relation entre le Niger et la Russie en matière de renseignement.
Il faut dire qu’au cours de cette période de refondation où information, propagande, rumeurs et désinformation se côtoient les journalistes paient le plus souvent un lourd tribut en relayant des informations publiées par les réseaux sociaux et qui se sont avérées par la suite fausses. En pareille circonstance, un simple démenti ou un rectificatif aurait suffi pour régler le contentieux. En attendant de savoir exactement ce qui s’est passé, dans les milieux de la presse, une quasi-unanimité se dégage, la place du journaliste n’est pas en prison surtout quand il s’agit d’information facilement rectifiable.
Mato Mani