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26ème Conférence des Parties (COP 26) à Glasgow : le Président Mohamed Bazoum plaide pour un fonds spécial pour le Sahel

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum était à Glasgow au Royaume Uni où il a participé du 1er au 02 novembre 2021 à la 26ème  Conférence des Parties (COP 26). 25 000 participants venus de  plus de 200 pays étaient attendus à Glasgow pour se pencher sur la thématique liée aux changements climatiques.

A ce rendez-vous mondial, une forte délégation du Niger, conduite par le Président de la République en personne accompagné du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, du Ministre de l'agriculture, Dr Alambedji Abba Issa, du Ministre du Pétrole et de l'énergie et des énergies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, du Ministre de l'Environnement et de la lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa et enfin du Directeur de Cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Oumar Moussa.

Lundi 1er novembre 2021, à la tribune de la COP 26, dans l’allocution qu’il a prononcée, Mohamed Bazoum avait tiré sur la sonnette d’alarme, établissant  un lien entre le phénomène du terrorisme au Sahel, le changement climatique et la remise en cause du mode de vie pastoral.

«Le phénomène du terrorisme à l'œuvre actuellement au Sahel, loin de relever d'une génération spontanée accidentelle, a partie grandement liée avec le changement climatique, lequel, en appauvrissant la biodiversité, a remis en cause le mode de vie pastoral», a expliqué le Président de la République du Niger.

Mohamed Bazoum de poursuivre, face aux leaders mondiaux, en soutenant que ‘’L'aggravation de ces changements est particulièrement préoccupante pour un pays comme le mien, le Niger, situé au coeur du Sahel et menacé par une désertification implacable qui n'a de cesse de provoquer l'ensevelissement par le sable des espaces agricoles et pastoraux. Ainsi les populations pastorales se voient contraintes de se déplacer toujours vers le sud et de disputer aux communautés du cru des ressources naturelles vouées par ailleurs depuis longtemps à un processus d'amenuisement inexorable, victimes en cela de sécheresses récurrentes et paradoxalement d'épisodes d'inondations particulièrement destructeurs, ces dernières années’’.

Le Chef de l’Etat de lancer à la tribune de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur la lutte contre le Changement Climatique (COP26) «…un appel solennel pour que la communauté internationale se mobilise, à travers un fonds spécial, aux côtés des pays sahéliens menacés par le sable comme elle se mobilise aux côtés des petits pays insulaires envahis par les eaux des océans». Un tel fonds, devait-il soutenir, ‘’doit aider à la reforestation des espaces envahis par le désert’’.

‘’Les pays pauvres comme les nôtres, qui n'ont aucune responsabilité dans le dérèglement climatique sont en effet ceux qui aujourd'hui paient le tribut le plus lourd au consumérisme promue par un modèle de développement qui a fait très peu cas des peuples des pays faibles ainsi que des générations futures’’ a déploré le Président Mohamed Bazoum.

Le Chef de l’Etat nigérien finira par réitérer son soutien à la position commune africaine sur les changements climatiques et lancer un appel aux pays émetteurs à respecter leurs engagements vis-à-vis des pays en développement, et ce par une définition claire des mécanismes de mise en œuvre de l’accord de Paris.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

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