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Basses manœuvres de l’opposition : exploitation éhontée de la question d’insécurité

novembre 25, 2021 0 771

Depuis quelques mois, les questions sécuritaires occupent le devant de l’actualité dans notre pays. Chose normale étant entendue que la question d’insécurité constitue depuis un moment, une grande préoccupation au Niger et dans les pays du Sahel particulièrement ce qu’on appelle, la zone dite des trois (3) frontières. Il est aussi normal que les citoyens s’intéressent à ce sujet crucial qui plombe nos différentes économies et qui perturbent la vie sociale dans ces trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) touchés par le phénomène.

Les autorités au plus haut sommet et particulièrement le Président de la République Mohamed Bazoum a fait de la question sécuritaire une de ses priorités. Car sans la paix, aucune grande initiative de développement même dans les secteurs prioritaires notamment la santé, l’éducation, l’hydraulique n’est possible.

Comment dans un tel contexte peut-on imaginer que certains citoyens tentent d’exploiter cette question d’insécurité pour leur petit calcul politique. Pourtant c’est bien à ce jeu que s’adonne l’opposition politique ou disons certains responsables de celle-ci. Les dernières agitations qu’on a observées cette semaine dans le milieu de l’opposition prouvent à suffisance l’insouciance de cette race d’hommes politiques qui s’accrochent à leurs intérêts égoïstes au mépris de ceux de la nation. Beaucoup d’observateurs de la scène politique nationale ont été surpris par la tentative de la coordination LUMANA de Dosso de se saisir d’un supposé projet d’installation de base militaire française dans cette région pour organiser une insurrection dont l’objectif caché était de créer une situation de trouble dans le pays. Profitant des évènements qui ont eu cours au Burkina voisin, certains militants de LUMANA ont estimé que l’occasion était toute trouvée pour dérouler leur plan longtemps mûri et entretenu mais chaque fois déjoué par les autorités en place et les citoyens qui sont dorénavant aguerris sur les tentatives de l’opposition à s’attaquer à la cohésion nationale.

Cette opposition n’a de cesse cherché des alibis pour remettre en cause la stabilité du pays. Elle a procédé par des petits jeux de manipulation et d’intoxication pour semer la chienlit dans le pays. En ce qui concerne le prétendu projet d’installation de base militaire dans la région de Dosso, les instigateurs des agitations qui ont rendu public une déclaration au nom d’une coordination créée pour la circonstance savent très bien qu’il s’agit d’une session de formation au profit de nos vaillantes forces armées pour les rendre plus efficaces et plus au parfum des technologies modernes pour une bonne utilisation des équipements militaires. Ces formations sont similaires à celles qui sont organisées depuis longtempsà Maradi, à Dirkou et à Diffa. Même avec le communiqué officiel du gouvernement pour expliquer les raisons de la présence des militaires française dans la zone, les organisateurs de l’insurrection de Dosso ne voulaient pas abandonner leur projet funeste. Toutefois, ce qui s’est passé à Dosso n’est que le reflet de la démarche globale de l’opposition qui a toujours tenté d’exploiter ces questions d’insécurité à des fins politiques.

On le constate régulièrement dans leurs faits et gestes. Même à la suite des attaques sanglantes, certains militants de l’opposition donnent l’impression de se réjouir et essaient toujours de pointer d’un doigt accusateur le régime en place. Ils font fi du sacrifice ultime consenti par les Forces de Défense et de Sécurité et de toutes les actions des premières autorités avec à leur tête le Président Mohamed Bazoum pour juguler cette question d’insécurité.

Ils refusent de voir les multiples actions que pose le Président de la République depuis quelques mois pour assurer la sécurité des populations.

Il le dit permanemment dans ses discours et se déplace sur le terrain des opérations pour échanger avec les populations mais également pour renforcer le dispositif sécuritaire et booster le moral des FDS. Tout le monde sait qu’il a dit en face d’Emmanuel Macron que le Niger n’a pas besoin des forces militaires françaises pour faire la guerre à notre place. Notre pays a tout simplement besoin de renseignements et de certains appuis technologiques dont nous ne disposons pas pour mener la guerre aux mouvements armés terroristes.

Mais tous ces efforts laissent les responsables de l’opposition indifférents et pire ils espèrent que la situation va aller en s’empirant pour obliger le régime actuel à jeter l’éponge pour qu’eux reviennent aux affaires.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

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