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Sortie de Salou Djibo : Inconstance ou calculs vicieux ?

décembre 13, 2021 0 735

Dans la foulée des débats sur l’insécurité et sur les évènements de Téra l’ancien putschiste Salou Djibo a livré un message, il y a quelques jours pour se prononcer sur la tragédie qui a endeuillée la ville et de Téra et sur le climat d’insécurité qui prévaut dans notre pays. Comme, la majorité des nigériens, il a fermement condamné la barbarie avec laquelle les manifestants ont été violentés.

Mais au lieu de s’en tenir à cette condamnation il s’est versé dans la diatribe. Il affirmait ainsi que la «la sortie de Monsieur Bazoum Mohamed, le vendredi 26 novembre 2021, la vieille même du drame n’a pas contribué à apaiser les tensions». Ici on sent une volonté de sa part de s’en prendre au régime en place et monter l’opinion contre le président de la République

République par rapport à la gestion de la question de l’insécurité.

Sinon en quoi l’interview que le président a accordée sur des relations de coopération que le Niger entretient avec la communauté internationale dans plusieurs domaines peut-elle influer sur les évènements de Téra ?

En Plus, Salou Djibo est allé dans la critique sur l’appui qu’apportent d’autres pays à nos forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. «Au lieu de présenter notre pays comme un pauvre patient qui ne doit sa survie qu’à l’aide des autres il aurait fallu expliquer quelle politique propre est entreprise pour nous sortir de la dépendance extérieur», a souligné Salou Djibo feignant d’oublier que c’est son Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie  (CSRD) qui a été le premier à autoriser l’installation d’un détachement militaire français dans notre pays dans des conditions troubles. A en croire les informations livrées par le journaliste Sidick Abba dans son livre «la Junte militaire et ses dix affaires», c’est bien le départ de l’installation de l’armée française sur le sol nigérien. Qu’il vienne aujourd’hui se donner des beaux habits et s’ériger en donneur de leçons sur cette question relève tout simplement de la mauvaise foi d’un opposant politique.

Salou Djibo va encore plus loin, «Ce qui ne va pas, c’est une politique sécuritaire dans la corruption, l’opacité et l’exclusion de nos populations, à l’instar de l’affaire encore non résolue de nos jours dite «affaire du ministère de la défense » a-t-il ajouté. Cette fois ci il sort clairement son jeu qui est identique à celui de l’opposition et d’une société civile qui n’est rien d’autre que de créer les conditions de déstabilisation du régime en place. Cette sortie ratée de Salou Djibo, rappelle une autre, celle de la veille des élections présidentielles 1er tour dans laquelle il a dénié maladroitement le droit de candidater au président Mohamed Bazoum.

Dans tous les cas, son dernier message n’a rien de surprenant.

Salou Djibo n’a pas fini certainement de ruminer sa déculottée, liée aux dernières élections à la suite desquelles il a récolté misérablement 2% des suffrages, alors que ses partisans et lui ont raconté partout qu’il allait gagner les élections, confondant bien sûr les urnes et la gâchette.

Adoum Boulkassoum

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