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Enseignement supérieur: Professeurs André Salifou et Djibo Hamani immortalisés !

avril 07, 2022 0 751
                    Pr André Salifou et Djibo Hamani Pr André Salifou et Djibo Hamani DR

A l’instar des Professeurs Abdou Moumouni Dioffo, Dan Dicko Dan Koulodo, Boubacar Bâ, c’est autour des Pr André Salifou et Djibo Hamani de voir leurs noms portés par deux universités publiques du pays. Il s’agit respectivement de l’Université de Zinder qui devient l’Université André Salifou et celle de Tahoua, l’Université Djibo Hamani.

La décision a été prise à l’issue du conseil des ministres de ce jeudi 7 avril 2022. C’est un hommage mérité que la Nation vient de rendre à ces éminents professeurs surtout que c’est de leur vivant que le pays a décidé de reconnaitre le rôle qu’ils ont joué dans le rayonnement de l’enseignement supérieur au Niger.

Professeurs d’histoire, les deux enseignements chercheurs ont beaucoup contribué dans la formation de plusieurs cadres du pays. Ils ont également produit de la documentation sur l’histoire du Niger de l’époque coloniale au Niger post indépendance.

En rendant cet hommage à ces deux illustres fils du pays, c’est rendre à César ce qui lui appartient comme dit une maxime. En baptisant ces deux universités des noms des Pr Djibo Hamani et André Salifou, l’Etat stimule aussi les jeunes générations futures à chercher à connaitre ces universitaires comme c’est le cas aujourd’hui pour Abdou Moumouni Dioffo, Dan Dicko Dan Koulodo et Boubacar Bâ que la jeune génération cherche à connaitre.

Cette décision qui est bien réfléchie et très bien appréciée doit se poursuivre avec le changement d’appellation des trois (3) autres universités publiques du pays à savoir, Dosso, Agadez et Diffa qui attendent d’être baptisées à leur tour. S’agissant de L’université de Dosso pourquoi ne pas l’a baptisée l’Université Issoufou Mamane, surnommé le fou de labo par les étudiants, cet éminent scientifique qui faisait partie de la première promotion des enseignants de l’Université de Niamey.

Le changement des noms des universités devrait se poursuivre pas non seulement en les renommant avec des scientifiques de renom mais aussi en les relevant au rang des universités nationales comme c’est le cas avec l’université de Niamey.

En entendant l’appellation Centres Régionaux des Œuvres Universitaires s’agissant des universités publiques implantées dans les chefs-lieux des régions, l’on a l’impression qu’ils sont rattachés à des universités à caractère régionale. Et pourtant ces universités sont coiffées par des Recteurs au même titre que l’université de Niamey. Elles disposent des mêmes facultés dirigées par des doyens qui ont les mêmes grades que ceux de l’’université de Niamey.

Mais sauf qu’au niveau des œuvres universitaires l’appellation CROU laisse sous-entendre que les directeurs de ces CROU sont sous la tutelle du Directeur Général du CNOU car lui, gère un Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU).

La réforme doit se poursuivre et de la même manière que l’organisation du Baccalauréat a été arrachée à l’Université de Niamey, les Centres des œuvres universitaires doivent prendre l’appellation Centre National des Œuvres Universitaires suivis des noms des régions où ils se trouvent. Avis !

Ibrahim Moussa

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Dernière modification le vendredi, 08 avril 2022 15:10
Ibrahim Moussa Illagamo

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