Imprimer cette page

AN I DU PRESIDENT MOHAMED BAZOUM: Un mandat sous de bons auspices

avril 22, 2022 0 508

S’il y’a des domaines qui ont marqué l’opinion publique nationale et internationale au cours de cette première année du mandat du Président de la République Mohamed Bazoum, c’est bien le dialogue permanent avec les différentes couches sociales qu’il a institué, son approche sécuritaire et le volet éducation, entre autres.

«Il faut éradiquer l’insécurité. En attendant, il faut sauver la scolarité des enfants dont les écoles ont été fermées par la force grâce à la création de centres de regroupement des écoles des villages touchés, à la réconciliation des communautés entre elles, au retour des villageois déplacés…» a déclaré le Chef de l’Etat dans l’interview qu’il a accordée à TV5 Monde et au journal Le Monde le 2 avril dernier. Témoignage de sa forte volonté d’en finir avec une situation qui, il l’a dit, l’empêche de dormir. Il s’y emploie sans répit depuis sa prestation de serment à faire en sorte que la paix revienne dans notre pays. Son approche, à ce sujet, il l’assume avec beaucoup de responsabilité et avec l’espoir que les forces de défense et de sécurité prennent le dessus sur les forces du mal.

Les actes posés par le Président de la République au cours de cette première année se passent de tout commentaire.

Sur le plan du dialogue social et de la redevabilité, il a initié des rencontres tout azimuts avec les forces vives de la Nation sur toutes les préoccupations majeures de l’heure. Il a réservé sa première rencontre sur le redressement du système éducatif où il a décliné sa vision devant tous les acteurs de l’école nigérienne. Parents d’élèves, structures syndicales des enseignants comme des élèves et étudiants, ONGs œuvrant dans le secteur, Partenaires techniques et financiers pour partager avec eux la réforme qu’il entend mener dans ce secteur où l’unanimité est faite que le mal est profond. Renforcement des capacités d’accueil et disponibilité d’enseignants, adoption d’un modèle alternatif de construction à grande échelle des salles de classe, internats de jeunes filles, recrutement de 500 enseignants contractuels dans les collèges ruraux des régions et 200 professeurs de CEG franco- arabe en cours de formation, recrutement de 2.150 enseignants jugés performants suite à l’évaluation, 344 professeurs des disciplines scientifiques sortant de l’ENS et 6.381 enseignants contractuels âgés de 45 ans et plus dont 5.267 contractuels volet primaire et 1.114 enseignants du secondaire «auxiliarisés» ; campagnes d’alphabétisation et d’éducation non formelle au profit de 23.100 adultes et 11.263 jeunes respectivement, ont été les principales actions menées au cours de cette première année du mandat du Président Mohamed Bazoum.

D’autres actions et non des moindres rentrant dans le cadre du redressement de la qualité de l’enseignement est le relèvement du niveau d’entrée dans les écoles normales d’instituteurs du niveau BEPC au niveau BAC ainsi que la formation des formateurs et les fournitures scolaires en quantité.

Sur le plan de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de nouveaux centres de formation ont vu le jour ainsi que la réhabilitation de beaucoup d’autres.

Au niveau de l’enseignement supérieur, dans le domaine académique, les capacités d’accueil ont été renforcées.

Il s’agit de la réhabilitation de 2 amphithéâtres de 1.000 places au profit des Facultés des Sciences Juridiques et Politiques et des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.

De même, en plus de la réhabilitation de l’Amphithéâtre Bazoum à l’université de Zinder, les universités de Diffa et Tahoua ont bénéficié, chacune de la construction d’un amphithéâtre de 500 places.

A cela il faut ajouter le recrutement de 171 Enseignants Chercheurs au profit des universités publiques du Niger et de nombreux projets d’infrastructures en cours d’exécution.

Sur le plan de la Sécurité, priorité des priorités du Président de la République, l’approche de terrain privilégiéepar Mohamed Bazoum a surpris plus d’un observateur. Il s’est quelques mois seulement après sa prestation de serment transporté sur tous les fronts chauds de l’insécurité donnant ainsi le bel exemple aux forces de défense et de sécurité ainsi que les populations éprouvés afin qu’elles ne cèdent ni à la peur, ni au découragement.

On l’a vu à Diffa avec les Forces de défense et de sécurité qu’il encourageait et à qui il exprimait les reconnaissances de la République pour les efforts inestimables fournis dans la lutte contre le terrorisme et à Baroua où il rassurait les populations retournés sur leurs terres de la volonté de l’Etat d’assurer leur sécurité et de créer les conditions de la reprise de leurs activités sociales et économiques.

Ce fut le même exercice à Maradi, à Tillabéry particulièrement à Anzourou et à Ouallam ai si que dans la région de Tahoua. Le langage était le même : l’Etat assurera la sécurité des populations et les forces de défense et de sécurité seront dotés de tous les moyens pour le faire.

Mieux, le Président Mohamed Bazoum a brisé l’omerta qui entoure les questions sécuritaire en plaçant sur la place publique le débat sur les enjeux sécuritaires, les efforts fournis par le Gouvernement et les alternatives auxquelles il entend recourir. Recrutement supplémentaire de soldats, formation et équipement militaires de pointe, renforcement des alliances aux niveaux africain et international, mutualisation des moyens opérationnels de nos armées, sont, entre autres les différentes actions menées au cours de cette première année qui a vu aussi une commande de matériels militaires de dernière génération de l’ordre de 200 milliards de FCFA.

Au-delà des questions cruciales de sécurité et de l’école, le Président de la République Mohamed Bazoum a significativement fait bouger également les lignes dans les secteurs de la santé, de l’hydraulique, des infrastructures routières et de l’économie qui sont tout aussi névralgiques.

Malgré les défis en tout genre et le contexte sécuritaire des pays du Sahel auxquels s’ajoutent la pandémie de la COVID-19 et la crise économique mondiale, le Niger progresse et les signaux sont promoteurs et positifs dans l’espace UEMOA où notre pays garde la draguée haute.

Autant dire qu’à cette allure, avec cette détermination inébranlable du Chef de l’Etat de satisfaire à ses engagements et les jalons posés au cours la première année, le mandat du Président Mohamed Bazoum s’annonce sous de bons auspices.

Adoum Boulkassoum

Évaluer cet élément
(0 Votes)
Ibrahim Moussa Illagamo

Dernier de Ibrahim Moussa Illagamo