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Editorial : L’Espoir d’une Nation

août 09, 2021 0 895

L’arrivée du président Mohamed Bazoum à la tête du pays suscite espoir et enthousiasme chez les Nigériens de tous bord à l’intérieur du pays comme à l’extérieur.

A l’occasion des cent (100) premiers jours de son régime  et avant même cette étape test, les observateurs de la scène politique sont allés chacun de son bilan  pour évaluer ses premières actions. Dans les milieux politiques toutes tendances confondues, dans la société civile, dans le monde de la presse, dans les villes et les campagnes, chez le nigérien lambda tout court, l’unanimité est faite sur la réussite de son début. On a entendu des commentaires très élogieux en sa faveur venant y compris de ses adversaires les plus farouches. Il est soudainement adulé dans tous les milieux.

Il faut dire que pour gagner cette confiance générale à l’entame de son premier mandat, le président Mohamed Bazoum a posé des actes courageux qui tranchent radicalement d’avec les mauvaises mœurs politiques qui se sont incrustées au fil des régimes  et au fil du temps.

La réduction de la taille du Gouvernement, la suppression des postes de directeurs de cabinets et des ministres conseillers tant décriés déjà par le grand public, la réduction drastique du train de vie de l’Etat, l’allègement du cortège présidentiel sont autant d’actes qui lui ont attiré la sympathie des nigériens.

Bien plus, le président Mohamed Bazoum a pris l’engagement de mettre fin à l’impunité et à combattre la corruption sans faille et le détournement des biens publics. Il l’a invariablement martelé dans ses différents discours. Et pour donner le ton, il n’a pas hésité à envoyer une inspection générale d’Etat à la présidence de la République pour aller fouiller dans la gestion d’un grand militant du PNDS-Tarraya, le nommé Ibrahim Amadou Moussa dont le dossier défraie la chronique aujourd’hui. Plusieurs responsables du Ministère des Finances et du Trésor gardent prison présentement dans le cadre de cette affaire.

Sur le plan sécuritaire, en dehors des moyens conséquents mis à la disposition des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et la réinstallation des populations déplacées dans leurs villages respectifs, le président Mohamed Bazoum s’est rendu sur le terrain pour s’imprégner de la situation mais aussi encourager et booster le moral des troupes. Parallèlement ces visites sont mises à profit pour échanger avec les populations et l’administration locales en vue de trouver des solutions durables à cette situation afin que les activités socioéconomiques classiques reprennent. Après la région de Diffa, le président de la République est allé à Maradi où des bandits armés écument la zone frontalière avec le Nigeria en commettant des crimes et en spoliant les biens des populations.

Il faut ajouter dans le bilan des cent (100) jours la série des rencontres organisées avec les différentes couches sociales. Tour à tour, il a reçu au palais présidentiel les acteurs de la société civile, les étudiants et scolaires, les centrales syndicales, le patronat et les femmes entrepreneurs, les commissaires de la HALCIA, les représentants des populations déplacées d’Anzourou, entre autres. Toutes ces rencontres procèdent de la décrispation du climat social, nécessaire pour une synergie d’actions de tous les citoyens au profit de la nation.

Pour l’heure les premiers pas du président de la République suscitent beaucoup d’espoir pour l’avènement d’un Niger émergent. Il reste que pour bien mener sa baraque le président de la République a besoin du soutien permanent des nigériens, mais aussi de leur patience parce qu’il n’a pas de baguette magique pour transformer les choses du jour au lendemain.  

Après le passage de Issoufou Mahamadou qui a su remettre le pays sur les rails du développement à travers des réalisations importantes dans tous les secteurs de la vie socioéconomique et le renforcement de la Démocratie, il revient ainsi à son successeur l’exaltante mission de consolider, de corriger les lacunes et continuer ce travail d’édification de la nation avec son style comme il l’a souligné lui-même.

Yahaya Garba

                                                                               

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