Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai 2022, un groupe des hommes armés non identifiés a attaqué la maison d’arrêt et de correction de Nouna, dans la province de la Kossi, a indiqué un communiqué du Ministère de la Justice et des droits humains chargé des relations avec les Institutions.
Le bilan de l’attaque, aux premières heures, fait état des détenus portés disparus et de dégâts matériels. Aucune perte en vie humaine ni de blessés n’ont été enregistrés, précise le communiqué.
Cette attaque intervient au moment où les autorités de la transition se sont données cinq (5) mois pour combattre les terroristes sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso qui fait face à une insécurité grandissante.
Même si le communiqué a été muet sur le nombre et la provenance des prisonniers qui se sont évadés, tout laisse croire que l’attaque de la maison d’arrêt de Nouna a été menée pour extirper des prisonniers bien identifiés.
Selon un témoin de faits rapportés par des sources non officielles, c’est une cinquantaine des terroristes venus à bord de cinq (5) véhicules qui ont fait irruption dans la maison d’arrêt. La même source indique dès leur arrivée, ils ont appelé à haute voix un des détenus du nom de Diallo Amadou qui du fond de sa cellule aurait répondu à l’appel de ses libérateurs. Ils ont embarqué dans leurs véhicules les nommés Diallo Amadou, Sidibé Adama et Dicko Ali.
Dans son communiqué en date du 8 mai 2022, le Ministère de la Justice et des Droits Humains, Chargé des relations avec les Institutions du Burkina Faso a indiqué que les éléments de la garde de sécurité pénitentiaire, en collaboration avec les autres forces de sécurité, sont à pied d’œuvre pour rechercher les détenus disparus et sécuriser les lieux.
Le Ministre de la Justice et des Droits Humains du Faso, chargé des relations avec les institutions encouragent les éléments à être toujours déterminés et vigilants pour la sécurisation des établissements pénitentiaires et de la lutte contre le terrorisme.
Depuis leur arrivée au pouvoir en janvier dernier, les autorités de la transition se démènent pour anéantir les terroristes. Mais visiblement la situation semble être incontrôlée par le colonel Damiba et ses hommes qui ont promis aux burkinabé cinq (5) mois après leur prise de pouvoir, en découdre avec la nébuleuse terroriste qui sème la terreur et la désolation au pays des hommes intègres.
Ibrahim Moussa