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Coupe du Président de la République: Issaka Issaka réédite son exploit

Pour cette super coupe du Président de la République qui s’est déroulée, les 3, 4 et 5 juin derniers à l’arène des luttes de Niamey, l’équation était : qui pouvait terrasser le colosse Kadri Abdou, c’était la seule incertitude. Sinon, ils étaient quinze (15) lutteurs issus des huit (8) régions du Niger qui s’étaient dressés face au quadripule champion du Niger et champion en titre. Quinze (15) parmi lesquels  les plus en vue tels que Aïbo Hassane de Maradi, Zakirou de Tahoua, Lawali Abdou de Zinder, Saley Daouda d’Agadez et aussi l’ancien champion Yacouba Adamou de Niamey.

REMISE DES PRIX ET DU COUPE 12

Ouverte le vendredi 3 juin dans l’après-midi par le ministre des sports, cette édition a permis au public de la capitale d’avoir des beaux combats très captivants et qui ont tenu en haleine l’arène de lutte de Niamey. Après soixante-douze (72) heures de combats, les derniies finales ont mis aux prises  Yacouba Adamou de Niamey à Noura Hassane de Tahoua et Issaka Issaka de Dosso face au jeune très promoteur lutteur Ibrahim Aminou de Niamey. Et logiquement, Yacouba Adamou et Issaka Issaka se sont défaits respectivement de Noura et Ibrahim.

La finale espérée entre Aïbo terrassé dès le 1er combat n’aura pas lieu, c’est donc le très attendu Issaka Issaka qui était venu à bout de Yacouba après un combat âpre de près de deux (2) heures de temps. Issaka récidive après Maradi l’année passée  et s’affirme comme le grand favori de Diffa qui aura lieu en décembre.

Que peut-on retenir de cette édition de Niamey ?

Il faut dire que outre la défaite prématurée de Aïbo pourtant un des favoris de la compétition, il faut signaler l’insolente suprématie de Kadri Abdou de Dosso. Sûr de lui, calme et technique, Issaka Issaka n’a plus de concurrent dans les arènes du Niger. Tous courbent l’échine devant le ‘’dindien’’. Ni la jeunesse de Aïbo et autres Zakirou, ni l’expérience de Yacouba ou Saley, personne ne parvient, il faut ‘’juste prier Dieu’’ comme disait l’autre devant cette force de la nature.

Autre chose à retenir, l’inconséquence des autorités de la lutte ou des responsables du ministère des sports. Des combats de deux (2) heures de temps pour une coupe alors qu’on peut pour la circonstance corriger le code de la lutte, pourquoi pas le conformer aux exigences du TOLAC  et  mettre les lutteurs dans les conditions leur permettant de mieux appréhender ce qui se fait une fois au TOLAC. Non, aucun travail en amont, on vient pour n’importe quelle compétition et on applique le code quitte à énerver le public présent. La preuve pour la finale, il a fallu que le président de la fédération prenne le micro pour menacer de retirer la voiture offerte pour la circonstance pour que les deux lutteurs s’entendent pour avoir un vainqueur. Pourtant, si on avait toiletté les textes, on n’en serait pas arrivé à ce stade. 

Enfin, Issaka a empoché une coupe, une voiture et une enveloppe de deux (2)  millions de francs avec la promesse de se retrouver pour le sabre national qu’il remettra en jeu, mais avant, il se murmure qu’une compétition nigéro-sénégalaise est en préparation avec des chaudes empoignades en perspectives.

Dandoua Amadou Roufaï

Dernière modification le mercredi, 08 juin 2022 11:55

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