Le bureau national de l’ONG SAVE THE CHILDREN a organisé les jeudi 9 et vendredi 10 juin derniers, un atelier de formation au profit des des journalistes de la presse traditionnelle et en ligne dans ses locaux à Niamey.
L’objectif de la rencontre est d’outiller les acteurs des médias sur plusieurs thématiques relatives à la santé, l’éducation et la protection des droits des enfants en cette période d’insécurité qui compromet l’avenir de nombreux enfants au Niger.
Dans son mot introductif, le chargé de communication du bureau national a rappelé la vision de l’ONG, qui est celle d’avoir un monde où chaque enfant a le droit de survivre, apprendre et être protégé.
Lors des échanges, le formateur venu du bureau de Dakar M. Mahamadou Bakary Traoré, d’indiquer que les enfants doivent être impliqués dans toutes les actions les concernant, « tout ce que nous faisons pour l’enfant, si nous ne le faisons pas avec lui, donc nous le faisons contre lui » d’où la nécessité de respecter les droits des enfants, a martelé cet expert en droits des enfants.
Il a ensuite rappelé les ambitions de Save the children qui veut d’ici 2030, d’un monde où les femmes et les enfants affectés par les crises soient mis dans les meilleures conditions de vie
La représentante du bureau du Sénégal s’est longuement appesantie sur les différents droits des enfants particulièrement ceux qui sont vulnérables pendant les couvertures médiatiques ou lors des productions.
Rappelons que cette organisation internationale humanitaire qui est présente au Niger depuis 2005, a été fondée après la première guerre mondiale par deux (2) sœurs Eglantyne Jebb et Dorothy Buxton.
En effet cette organisation non gouvernementale intervient dans plusieurs domaines notamment les programmes de développement, urgences alimentaires, et l’éducation. Elle mène aussi des activités de plaidoyer et de changement social et comportemental.
Avec plusieurs bureaux à travers le pays, Save the Children compte à son actif 410 employés nationaux et expatriés, et c’est plus de 674.000 enfants qui sont pris en charge avec un budget annuel de plus de 26 millions de Dollars.
L’atelier qui a duré 48heures a permis aux acteurs des médias d’être édifiés sur le respect et la promotion des droits des enfants qu’ils appliqueront désormais pendant leurs productions journalistiques.
Ahmed Sidi Balkissa