La salle de réunion du grand Hôtel de Niamey a abrité du 27 au 29 juin 2022 un atelier de formation sur le traitement médiatique de la Migration.
Organisé par l’association « Carta di Roma »(CDR) et l’Organisation Internationale de la Migration(OIM) en collaboration avec la maison de la presse, l’atelier a réuni une vingtaine de journalistes de la presse nationale toute catégorie et spécificité confondues.
L’atelier a pour objectif d’outiller les journalistes professionnels et les étudiants en journalisme pour une meilleure couverture médiatique de la migration, l’accès aux sources et aux différents outils qui vont leur permettre de mieux couvrir les sujets sur la migration. Il vise également le changement du narratif sur la migration, qui est souvent perçue comme quelque chose de négative. La formation visera aussi à montrer aux journalistes comment passer de bonnes informations sur la migration, de montrer que la migration bien gérée peut être bénéfique pour le pays d’accueil tout comme le pays d’origine.
Après la présentation sur le contexte migratoire au Niger, la deuxième communication présentée par Mme Laura Silvia Battaglia journaliste à Carta Di Roma a porté sur la stratégie de développement de la connaissance migratoire en mettant l’accent sur la charte de Munich qui consiste de rapporter les faits.
C’était le tour du président de la Maison de la presse M. Ibrahim Haouna de rappeler le rôle social du journaliste, l’utilité de la recherche des sujets pour la narration de la migration et aussi d’expliquer le sens des concepts du journalisme digital
D’autres communications ont été présentées sur les questions du respect de l’éthique, la déontologie et la terminologie de certains concepts considérés péjoratifs.
‘’En effet, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a ouvert son premier bureau au Niger en 2006 et depuis 2015, les programmes ont considérablement grossi. Le Niger, pays d’accueil et de transit, a vu son flux migratoires impacté par la loi 2015-035.
Les expulsions ont débuté en 2016 de l’Algérie vers le Niger avec plus d’une vingtaine de nationalités et l’OIM Niger assure le retour des immigrés’’, a souligné Aissata Sy, responsable de Communication de ladite organisation.
L’organisation intervient sur la protection et l’assistance aux migrants, la lutte contre la traite et assiste moralement et financièrement les migrants ayant exprimés la volonté de revenir dans leur pays d’origine.
Couvrant presque toutes les régions du Niger, l’OIM assiste aussi les populations en détresse notamment celles victimes des inondations.
Balkissa Ahmed Sidi