Selon certaines informations filtrant dans les milieux politiques, la première session du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) au titre de l’année 2022 est convoquée pour le 9 septembre avec à l’ordre du jour des questions sécuritaires et les élections de la diaspora.
Cette session démarrera sous de nouveaux auspices et relancera à nouveau les débats au sein de la classe politique dans son ensemble, après une longue interruption de la participation de l’opposition aux travaux du CNDP.
L’on se rappelle que durant la préparation du processus électoral 2020-2021, le dialogue politique était plombé du fait des multiples boycotts de l’opposition politique.
Aujourd’hui que les élections sont loin derrière nous et tous les contentieux pratiquement vidés, il est important que la classe politique, Majorité, opposition comme non affiliés se retrouvent autour de certaines questions d’intérêt général.
La question de l’insécurité qui est un des points inscrits à l’ordre du jour de la session, en effet, demeure une préoccupation nationale qui nécessite le concours de tous. Les acteurs politiques vont certainement discuter des enjeux de cette question sur laquelle beaucoup de responsables politiques avaient souhaité un sursaut national.
D’autres en avaient même appelé à une union sacrée par rapport à la question.
De même la question de l’élection des députés de la diaspora constitue une préoccupation majeure tant pour les acteurs politiques que pour la CENI.
Cette dernière du reste s’active à procéder à l’enrôlement des nigériens de la diaspora.
Espérons que la session prévue le 9 septembre 2022 sera le point de départ d’un dialogue politique franc qui a toujours prévalu au Niger cité en exemple dans la sous-région en matière de dialogue politique.
Cadre de concertation par excellence des partis politiques, toutes tendances confondues, le CNDP, a permis aux acteurs politiques et au gouvernement de trouver des solutions consensuelles par rapport à des préoccupations nationales.
Adoum Boulkassoum