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De mon adhésion au PNDS TARAYYA

octobre 06, 2022 0 776

Depuis hier un écrit anonyme, l’œuvre certainement d’un farfelu, sur ma personne circule sur la toile. N’eût été les noms de certaines personnalités qui ont été citées dans ce tract, je n’allais pas m’attarder sur le contenu. D’abord par rapport à ma démission du PNA AL’OUMMA : Je me suis posé mille et une questions pour savoir pourquoi l’auteur de ce papier ou ses commanditaires estiment que je n’ai pas le droit de prendre une telle décision. Certes, J’ai fait partie du comité technique qui a rédigé les premiers textes fondamentaux  dudit parti en 1999 et j’ai milité durant 23 ans sans discontinuer dans le parti. A la date du décès de son père fondateur Elh Sanoussi Tambari Jackou, nous étions trois membres fondateurs seulement qui étaient encore dans le parti. Il s’agit de lui-même STJ, un certain Issa Alkassoum et moi-même. Mais aujourd’hui j’ai décidé de partir pour des raisons strictement personnelles que je ne vais pas étaler ici. Et J’ai voulu partir dans la plus grande élégance. Je n’ai fait aucune déclaration et encore moins une quelconque publication. J’ai préféré déposer ma démission dans la plus grande discrétion tout en annonçant mon adhésion au PNDS TARAYYA. (Par ricochet je rappelle que c’était mon premier parti politique avant l’avènement du PNA AL’OUMMA).

De même je n’ai consulté aucun responsable du PNDS TARAYYA ou un autre parti avant de prendre ma décision. A la date d’aujourd’hui aucune structure du PNDS TARAYYA n’a enregistré ma demande d’adhésion. Pour le moment, je n’ai pas demandé à un seul militant de mon ancien parti de venir avec moi, encore moins la pauvre Secrétaire Générale de la CARENI, contre laquelle on veut dresser la Ministre de la fonction publique. Tous ont découvert ma démission sur la toile. Je n’ai jamais eu la prétention de drainer un monde au PNDS TARAYYA, ma préoccupation était de partir tout simplement.

A dessein, les auteurs du tract ont laissé entendre que ce sont l’honorable Kalla Moutari et l’honorable Chef de canton de kornaka qui sont à la base de ma démission. Alors que la dernière fois qu’on s’est vu avec le député Kalla Moutari remonte de plus de trois mois. C’était au palais des congrès à l’occasion de la présentation de la revue annuelle de l’action gouvernementale où on s’est furtivement salué. Quid du chef de canton ? En quoi mon parti politique peut-il l’intéresser ?

Par contre, il est de notoriété publique que j’ai de très bons rapports avec lui. Le vieux lui-même de son vivant savait que j’entretiens de bonnes relations avec le chef de canton et il ne m’en a jamais voulu pour ça. De son côté, ce dernier sait également que j’ai été le directeur de campagne du vieux lors des élections de la chefferie et cela n’a rien changé dans la qualité de nos rapports. Du reste comment peut-il en être autrement, dès lors que moi-même je suis un chef de village en exercice, c’est à dire un collaborateur du chef de canton. Et puis en quelle qualité devrais-je rentrer en conflit avec le chef de canton ?

En réalité l’objectif des commanditaires de cet écrit est de ternir mon image en parlant d’un rapprochement que j’ai avec les «adversaires» du défunt. Mais j’avoue que par rapport à ma démission, je suis en parfaite harmonie avec ma conscience et je ne ressens aucune once de remords. Le vieux a été un père pour moi et jusqu’à sa disparition j’ai été son meilleur confident sur terre. J’étais le dernier à le voir sur son lit d’hôpital.  Ma prière est que Dieu l’accueille dans son paradis éternel.

José

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Ibrahim Moussa Illagamo

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