Ce Mardi 17 janvier 2023, l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfaits (ORCTIS) a animé un point de presse dans lequel, il a annoncé le démantèlement d’un réseau transnational de trafic de drogue. En effet, l’office a appréhendé quatre (4) personnes, deux nigériens et deux maliens qui sont actuellement dans ses mains. Ils ont été pris en possession de 335 briques de cannabis d’un poids de 278,01 kg emballées dans dix (10) lits en bois qu’ils transportaient depuis Koumassi en République du Ghana.
C’est le dimanche 15 janvier 2023 que les éléments de l’ORCTIS ont mis hors d’état de nuire ces individus qui transportaient de la drogue dans un bus de transport voyageurs en provenance du Ghana. Les trafiquants sont passés par le Togo, le Bénin, Le Niger et le Mali pour enfin être arrêtés à Niamey. Selon M. Almoctar Abdoulaye Moussa, chargé des relations publiques de la police, l’ORCTIS a été informé que des colis de drogues sont en cours d’acheminement à Niamey et a pris les dispositions qui s’imposent. Le porte-parole de la police nationale d’ ajouter que la drogue saisie a pour destination finale la ville de Gao au Mali.
Dans leur stratégie, les éléments de l’ORCTIS ont mis en place une équipe de surveillance qui a réussie à comprendre que les briques sont intelligemment dissimulées dans des lits en bois. Le premier lit saisi a 84 briques de cannabis à son sein. Ensuite la filature a eu au total dix (lits) dans lesquels se trouve le reste de la commande. Après la saisie, ces 335 briques de cannabis ont été déballées dans leurs différents emballages à l’ORCTIS le même jour.
« Le mode opératoire et l’itinéraire utilisés par les trafiquants démontrent la persistance des défis sécuritaires auxquels font face les pays de la sous-région en général et ceux du Sahel en particulier. Il s’agit principalement du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée dont le trafic de drogue constitue la base architecturale » a expliqué M. Almoctar Abdoulaye Moussa, chargé des relations publiques de la Police Nationale.
Le trafic de drogue est devenu monnaie courante au Sahel, il entrave la sécurité et le développement du pays. Il faut lutter contre ce mal et pour ce faire « Il est plus nécessaire de renforcer la coopération entre les Etats en matière d’échanges d’informations, de redoubler de vigilance au niveau des différents postes de contrôle et la collaboration de la population doit être accrue. C’est pourquoi nous lançons un appel pressent à cet effet », a-t-il conclut.
Ibrahim Chekaraou Zeinabou
