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La Rédaction

La Rédaction

Le président de la République Mohamed Bazoum entamera, à partir de ce mercredi 19 juillet 2023, une visite de travail de 72 heures dans la région de Tahoua. Au cours de son séjour dans l'Ader, il inaugurera, tour à tour, l'usine de production de ciment de Badaguichiri, l’inauguration des tronçons Yaya-Dan Gona, Tabalak-Tahoua (50 km) avant de le chantier de la Route Kao-Tchintabaraden.

Installée sur 189 hectares de terre, l'usine de Badaguichiri a une capacité de production de 3.000 tonnes de ciment par jour soit 1.000.000 de tonnes par an. Elle emploie jusqu'à 680 jeunes nigériens qui y travaillent en toute convivialité aux côtés de leurs homologues chinois.

L'usine de Badaguichiri est mise en exploitation par la China-Africa Building Material Niger (CBM-Niger).

La CBM dont le siège est en Chine, est une société présente dans plusieurs pays africains avec comme spécialité, l'exploitation et la commercialisation des matériaux de construction. Ce qui, du coup, va accroître la capacité du Niger en termes de production du ciment.

Après la mise en service de l'usine de Badaguichiri, le président de la République Mohamed Bazoum présidera, dans la même journée, la cérémonie de réception de la route Yaya-Dangona (67 km), cérémonie qui aura lieu à Dangona, une localité située dans le département d’Illela.

Les jours d'après, c'est au tour du tronçon de route Tabalak-Tahoua (50 km) d'être inauguré par le Chef de l'État.

En route pour Tchintabaraden où il se rendra le 21 juillet 2023, le président Bazoum visitera le chantier de la Route Kao-Tchintabaraden.

Au cours de son séjour dans la région de Tahoua, il y aura aussi sur l’agenda du Chef de l’Etat, le lancement des travaux de nouvelles routes.

En effet, après les inaugurations, le Chef de l'État présidera la cérémonie de lancement de construction et de réhabilitation de la route Tabalak-Tamaya

Bref, la présence du Chef de l'État dans la région de Tahoua revêt un double objectif : désenclaver la région par la construction des routes et accroître son tissu industriel par l'inauguration officielle et la mise en exploitation de l'usine de fabrication de ciment de Badaguichiri.

Bassirou Baki, envoyé spécial.

Depuis plus de 10 ans, Bond’innov participe à la structuration d’écosystèmes d’innovation et à l’accompagnement d’entrepreneurs africains et européens, en favorisant les liens entre les différents acteurs (startups, experts, incubateurs, investisseurs, chercheurs, étudiants…).

Parmi ses initiatives, Bond’innov a lancé à partir de 2013 au Campus de l’Innovation de Bondy (France), Les Rencontres de l’Innovation, un événement annuel convivial et festif organisé qui rassemble et fédère les acteurs des écosystèmes de l’entrepreneuriat et de l’innovation africain et européen autour de thématiques clés et d’enjeux stratégiques.

À l’occasion du lancement officiel de Bond’innov Afrique au Sénégal, la 9ème édition des Rencontres de l’Innovation se déplace à Dakar et évolue pour devenir le Festival Bond’innov !

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Le programme du Festival

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Pourquoi y participer ?

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Des intervenants expérimentés des écosystèmes africains et européens participeront à des tables-rondes et partageront également leurs expériences en lien avec nos thématiques clés

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La Cour des comptes, haute juridiction de contrôle des finances publique ayant une compétence juridictionnelle, une compétence de contrôle et une compétence consultative entend exercer la plénitude de ses fonctions. Elle ne cesse à travers des messages de sensibilisation et des communiqués de presse de rappeler les personnalités assujettis à la déclaration des biens et le champ de ses compétences.

Cette semaine, elle s’est directement adressée aux partis politiques. Du moins ceux qui ne sont pas en règle vis-à-vis du dépôt du bilan annuel que la Charte des partis politiques leur impose. En effet, chaque parti politique, de par la loi, doit déposer chaque année un bilan annuel comportant une comptabilité analytique. Un exercice auquel peu de partis politiques s’y consacraient malgré les multiples rappels de la Cour des Comptes qui a eu à organiser une formation aux représentants des structures politiques pour leur apprendre comment le bilan annuel doit être présenté et quels sont les éléments qu’il doit comporter.

Malgré tous ces efforts, aujourd’hui sur les 178 partis politiques répertoriés au Niger à peine une dizaine, exactement dix-huit (18) ont présenté leur bilan à la Cour des comptes parmi lesquels moins de dix ont fait le travail conformément au modèle de bilan suggéré par la Cour. Du reste la Cour a notifié à certaines formations politiques qu’elles n’ont pas respectées les normes de présentation de bilan annuel.

A défaut de la production des comptes dans les délais le parti politique défaillant est mis en demeure par la Cour des comptes de produire ses comptes dans le délai d'un (1) mois. C’est ce que la Cour a fait pour interpeller les partis politiques non en règle afin qu’ils se conforment à la loi.

Toutefois, il faut noter que la charte des partis politiques du Niger prévoit également une subvention qui doit être accordée annuellement aux partis politiques au vu du rôle qu’ils jouent dans la formation civique des citoyens.

Les dispositions de la charte des partis politiques y relatives ne sont malheureusement pas respectées. Depuis 2014, en effet, aucune subvention n’a été versée aux partis politiques alors que chaque année, la loi des finances prévoit une enveloppe budgétaire représentant 0,30% des recettes fiscales annuelles de l'État. Le débat est posé au niveau de la classe politique et même au niveau de l’opinion publique nationale. Car, l’une des armes dont dispose la Cour des comptes dans le dispositif de la charte des partis politiques en cas de non-exécution d’une mise en demeure repose sur la suspension ou la perte de la subvention et éventuellement les amendes. Le maillon de la subvention est aujourd’hui de fait rompu.

Ce qui pourrait constituer un handicap pour la Cour et le Ministère de l’intérieur dans la mise en œuvre des d’éventuelles sanctions.

Pour l’instant, c’est environ cent cinquante (150) partis politiques qui sont interpellés à travers le communiqué de la Cour des comptes. Ils doivent instamment se conformer aux dispositions de la charte des partis politiques en transmettant à la Cour leur bilan annuel.

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L’affaire avait été commentée sur les réseaux sociaux particulièrement au cours de la semaine écoulée avec la publication de documents et de pièces donnant l’impression déjà d’une plaidoirie avant l’heure.

Et pourtant on n’en est pas encore là même si, l’affaire du Dépôt à Terme (DAT) de SOPAMIN à TAANADI fait l’objet d’un contentieux depuis plus d’un an. L’affaire en plus d’être depuis le début du mois de novembre 2020 devant la justice sur plainte de la SOPAMIN par le responsable de celle-ci au moment des faits Monsieur Zada Mahamadou , a fait l’objet d’une investigation de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption (HALCIA) qui a produit son rapport.

Il ne reste plus alors qu'à attendre de savoir les conclusions du rapport de cette haute et respectable institution.

Ce que l’on sait, dans ce contentieux qui oppose la SOPAMIN à TAANADI, deux responsables de cette institution de micro finance, à savoir le Directeur Général et le Directeur d’exploitation gardent pour le moment prison et le dossier suit son traitement au niveau des instances judiciaires sur la base du travail effectué par la haute autorité de lutte contre la corruption et les informations assimilées, pendant que les Conseils des deux parties se livrent à une guerre par correspondances interposées.

Pour rappel, ce dossier porte sur une transaction financière entre ces deux sociétés pour un montant de Trois milliards (3.000.000.000) de FCFA au total ayant fait l’objet d’un dépôt à terme (DAT) par la SOPAMIN dans les comptes bancaires de la structure de micro finances dénommée TAANADI assortis d’un contrat en bonne et due forme.

Cette transaction conclue et devenue opérationnelle trois années durant devait permettre à SOPAMIN de continuer à engranger des bénéfices (intérêts) va malheureusement tourner court car au bout de 3 années, TAANADI a cessé d'honorer ses engagements et ne parvenait plus à verser les intérêts et à assurer le remboursement du principal.

Inquiète de la tournure que prend la transaction, la SOPAMIN va adresser formellement une lettre à son partenaire pour relever le non-respect des engagements souscrits. Mais en réalité, sans l’avouer à la SOPAMIN, la structure de micro finances TAANADI faisait face en ce moment à un contentieux qui l’opposait avec une autre institution avec laquelle elle a conclu un contrat de ce genre.

Malgré tout, TAANADI, à travers son Directeur Général, prendra des engagements fermes à l’endroit de SOPAMIN pour honorer ses contrats. Au bout du compte, les choses s’accumulaient et finalement c’est 3 183 000 000 FCFA (principal plus intérêts) que TAANADI devrait rembourser à la SOPAMIN soit le principal c’est-à-dire le fonds versé et ensuite les intérêts. Alors est né le contentieux entre les deux structures, la SOPAMIN s'étant donc résolue à s’adresser à la justice le 3 novembre 2020, après épuisement de toutes les voies légales et conventionnelles de recours pour une exécution correcte des accords contractuels entre les deux parties.

On est à ce stade quand la semaine passée, nous avons pris connaissance d'une lettre en date du 9 août 2021 adressée à la SOPAMIN dans laquelle l’administrateur provisoire de TAANADI, Abdoulaye Djadah dit n’avoir trouvé aucune trace de la transaction financière dont il est question. L'administrateur provisoire de TAANADI semblait rejeter tout engagement de Taanadi envers son créancier.

La réponse de la SOPAMIN ne va pas tarder à tomber. Celle-ci de rappeler que le 6 avril 2021, M. Tahirou Salifou, agissant en sa qualité de Directeur Général de TAANADI, adressait une correspondance au Directeur Général de la SOPAMIN, avec pour objet «proposition de règlement des DAT». Dans cette correspondance il reconnaissait l’existence des fonds de la SOPAMIN et propose, après de multiples et infructueuses démarches par voie judiciaire soit pour un report des échéances, soit pour assouplissement des conditions de remboursement, un échéancier d’apurement des créances.

SOPAMIN à travers son conseil d’invoquer toutes les étapes parcourues jusqu'à celle du recours les ayant conduits devant les tribunaux compétents en la matière, les prescriptions des articles 487 et 488 de l’Acte uniforme relatif aux sociétés commerciales. Le premier énonce que «le directeur général assure la direction générale de la société. Il la représente dans ses rapports avec les tiers». Le second mentionne que «dans ses rapports avec les tiers, la société est engagée, même par les actes du directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social». A lire les échanges de ces correspondances par Conseils interposés, on a l’impression que les débats qui doivent se faire au tribunal sont désormais transportés sur un autre terrain.

Le deuxième événement nouveau est l’implication de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) qui s’est penchée sur le dossier. Celle-ci a auditionné les différentes parties prenantes au contentieux. Selon les informations en notre possession, la HALCIA a mené ses investigations conformément à ses prérogatives et a produit et déposé un rapport auquel certainement suite sera donnée sur la base de ses conclusions à l'issue d'investigations soigneusement menées.

Au stade où on en est, tout porte à croire que les responsabilités ont été établies et le dossier sera correctement traité par les instances compétentes.

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La moisson est impressionnante et inspire respect. La contribution de la HALCIA à la mobilisation des ressources internes et son rôle dans la prévention de la corruption et des infractions assimilées conforte plus d’un nigérien sur l’importance de cette institution dans notre pays gangréné par des pratiques malsaines qui sapent les fondements moraux de la société.

En effet, depuis fin novembre 2020, dans le cadre de ses attributions, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a déployé des missions de contrôles sur la chaîne des recettes de l’Etat tant à Niamey que dans les sept autres régions du Niger. Ces missions avaient pour objectif de mobiliser les ressources internes de l’Etat notamment les recettes fiscales, non fiscales et douanières.

A la date du 18 Août 2021, la situation des montants versés par la HALCIA au trésor suite à ces missions des contrôles se présente comme suit :

  • Recettes fiscales 329.613.955 FCFA ;
  • Recettes non fiscales 1.306.665.079FCFA ;
  • Droits recouvrés (R.A.R) 8.775.541.638 FCFA.

Soit un total de Dix milliards Quatre Cent Onze millions Huit Cent Vingt mille Six Cent Soixante Douze (10.411.820.672) francs CFA cash.

Pour rappel, en juillet 2020, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et la Représentation de l’Union Européenne au Niger ont signé, un contrat de subvention pour mener des activités de prévention et de lutte contre la corruption durant la période 2020-2021. Cette subvention vise notamment à soutenir la stratégie de lutte contre la corruption afin de participer davantage aux actions de mobilisation et d’assainissement des ressources de l’Etat engagées par la HALCIA.

Dans son dernier point de presse organisé en mars 2021, la HALCIA avait rappelé qu’elle est engagée, en relation avec les autres corps de contrôle à savoir, l’Inspection Générale d’État, l’Inspection Générale des Finances, la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Impôts et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique sur les opérations de contrôle des recettes internes de l’Etat .

Ces actions de contrôle menées en synergie ont permis à l’Etat de rentrer dans ses droits, et à en croire les responsables de la HALCIA, l’institution entend combattre sans faiblesse la corruption et les infractions assimilées  tels que le trafic d’influence, le favoritisme, les pots-de-vin, l’extorsion, le détournement des deniers publics, la concussion et la fraude, y compris la fraude fiscale et douanière, tendant à compromettre la mobilisation des ressources internes.

Toujours au cours d’un deuxième point de presse organisé en juin 2021, la HALCIA avait annoncé que c’est plus 234 milliards de francs CFA de droits qui n’ont pas été versés à l’État par des personnes physiques ou morales. Certaines sociétés totalisent à elles seules, plus de quarante (40) milliards de droits non versés.

Ces opérations de mobilisation des ressources internes sont nécessaires pour la réalisation du développement économique et social de notre pays. Elles sont menées par la HALCIA avec l’appui total du Président de la République Monsieur BAZOUM Mohamed qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille et qui leur a donné les coudées franches quelques semaines après son investiture à la magistrature suprême.

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Au cours du dernier conseil extraordinaire des ministres, le délai des délégations spéciales des communes de Chétimari, N’Gourti (région de Diffa) et Kanembakaché (région de Maradi) a été prorogé de six (6) mois. En réalité au niveau de ces trois communes, les élections municipales passées n’ont pas eu lieu à certains endroits où ont été carrément annulées pour irrégularités graves. Dans le cas d’espèce, le code électoral prévoit la reprise des élections dans les deux mois qui suivent la proclamation des résultats pour les autres communes. Toutefois, le même code électoral et le code général des collectivités territoriales prévoient la désignation des délégations spéciales au cas où ces élections ne parviendraient pas à se tenir. Le Conseil des Ministres a fait certainement recours à cette disposition légale.

En même temps, cette prorogation du délai de ces délégations spéciales peut signifier que la reprise des élections n’est pas pour demain. Il est vrai que le gouvernement a d’autres priorités comme celles liées à la sécurité, à l’éducation et à tous les services sociaux de base. Mais il faut signaler qu’un autre chantier des élections reste en suspens pour boucler le processus électoral 2020-2021. En effet, en dehors de ces trois communes qui ne disposent pas de conseils municipaux, les élections législatives ne se sont pas encore tenues au niveau de la diaspora.

Pour les parents et les élèves partout au Niger, c’est le temps de l’inscription scolaire pour la prochaine année. Les études supérieures sont la base de notre avenir d’adultes.  Selon Impact(ed) International’s Discovery Learning Alliance basée au Maryland, États-Unis, chaque dollar investi dans l’éducation et les compétences, génère 10 $ de croissance économique. De plus, 12 % de la population des pays en développement, soit 171 millions de personnes, pourrait sortir de la pauvreté si tous les élèves avaient des compétences de base en lecture. Bien que je mette l’accent sur l’importance pour les filles de fréquenter l’école, ces statistiques démontrent qu’il est essentiel que tous les enfants en âge d’être scolarisés fréquentent l’école.

Aucune fille ou aucune femme ne devrait se voir refuser une opportunité en raison de son genre. Particulièrement dans le domaine de l’accès à l’éducation. Ceci est très important car les femmes et les filles représentent un peu plus de la moitié de la population du pays, et les contributions des femmes instruites peuvent aider à construire un Niger sûr et prospère. En effet, un monde où les filles sont éduquées pourrait être plus sain, plus riche et plus harmonieux. Pour preuve, selon Discovery Learning Alliance, un enfant dont la mère sait lire, a 50 % plus de chance de vivre au-delà de 5 ans, et une année scolaire supplémentaire peut augmenter de 20 % le revenu d’une femme, et l’égalité dans l’éducation pourrait augmenter le revenu par habitant de 23% d’un pays en 40 ans !

Les États-Unis sont profondément engagés à soutenir l’éducation des femmes et les filles dans le monde entier. Au Niger, l’éducation est l’un des domaines prioritaires dans lesquels l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) investit au Niger. L’USAID encourage l’alphabétisation des filles en persuadant les parents de faire de l’éducation une priorité pour leurs filles. L’USAID s’emploie également à retarder le mariage précoce des adolescentes afin qu’elles puissent rester à l’école et poursuivre leurs études. L’USAID travaille également avec les jeunes femmes ayant abandonné l’école, en soutenant leur formation professionnelle afin qu’elles puissent intégrer le marché du travail.

Depuis 2018, le Millenium Challenge Corporation (MCC), un partenariat quinquennal de 437 millions de dollars avec le Niger, s’emploie à améliorer les conditions de vie grâce à de meilleures pratiques d’irrigation et à un accès élargi aux marchés. Reconnaissant le rôle important que joue l’éducation dans le développement économique d’un pays, MCC soutient également le renforcement de l’alphabétisation des femmes et des filles, leur permettant d’établir ou de mieux gérer leurs petites entreprises, d’accéder au crédit, d’améliorer leurs techniques d’irrigation et d’agriculture, et aider leurs enfants à apprendre. Depuis 2019, le programme d’alphabétisation du MCC a formé plus de 2 300 femmes en alphabétisation de base, en calcul et en nutrition.

La Section de la Diplomatie Publique de l’Ambassade met l’accent également l’importance de l’éducation. Il gère et supervise des Centres Culturels et d’Information à Agadez, Maradi, Zinder et Niamey, qui donnent accès à l’information sur les études aux États-Unis. Nous disposons d’un Conseiller en Education sur les études aux États-Unis qui peut aider les étudiants à faire des recherches et à postuler aux universités américaines. Nous sommes engagés également avec les clubs de langue anglaise à travers le pays. Nous finançons des programmes d’alphabétisation pour les filles, notamment l’an dernier dans le cadre de notre programme « Pay It Forward », dans le cadre duquel des anciennes boursières de l’Ambassade ont travaillé avec 40 filles en âge d’être scolarisées à Niamey pour améliorer leur niveau d’alphabétisation. Notre programme de diplomatie sportive encourage les élèves à rester à l’école.

Collectivement, nous pouvons contribuer à créer un Niger plus sûr et plus prospère simplement en augmentant l’alphabétisation et l’inscription scolaire dans l’ensemble, et pour les filles en particulier. En ce qui concerne la scolarisation des filles, nous devrions célébrer les réalisations des femmes et des filles, les sensibiliser sur les préjugés et travailler à l’action pour l’égalité. Individuellement, vous pouvez aussi jouer un rôle. Vous pouvez aider en encourageant les femmes et les filles à rester à l’école. Cela vaut aussi pour les sports et les activités parascolaires. En fin de compte, vous pouvez choisir de remettre en question les stéréotypes, d’élargir les perceptions et d’améliorer les situations.

L’éducation ouvre de nombreuses portes et forme les gens à mieux relever les défis complexes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui et ceux de plus en plus complexes de demain. Travaillons donc ensemble pour veiller à ce que le plus grand nombre possible d’élèves – garçons et filles – soient inscrits au cours de la prochaine année scolaire. Après tout, l’éducation des enfants peut maintenant avoir une incidence sur une vie entière de résultats positifs pour chaque enfant individuellement, ainsi que pour l’avenir du Niger.

Plus les élèves nigériens, et en particulier les filles, seront éduqués et responsabilisés, plus le Niger deviendra prospère et sûr. En voyageant à travers le pays et en voyant de plus en plus d’élèves rester à l’école, cela confirmera ma conviction que « Le Niger se lève ! ».

22 août 2019-22 Août 2021, le parti Rassemblement National Africain (RNAA) a deux ans. Vingt et quatre (24 mois), c’est peu pour évaluer une formation politique, mais deux ans, c’est aussi beaucoup surtout pour un parti qui a pris part à toutes les élections organisées courant 2020-2021. 

En deux ans d’existence, les résultats engrangés par le parti RANAA ont été appréciés à leur juste valeur par le président de cette formation politique Dr Hamidou Mamadou Abdou, qui affirmait que la moisson allait être plus abondante, n’eut été que le terrain soit miné par les plus expérimentés de la politique nigérienne à travers des pratiques qu’il juge comme des contre-valeurs. Il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’il a animée dans le cadre de la célébration du 2ème anniversaire du parti, ce dimanche 22 Août 2021. 

Face aux journalistes, le Président du Parti RANAA a rappelé les raisons qui ont conduit à la création de cette formation politique. 

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Améliorer la réflexion politique au Niger, venir en aide aux populations et faire sortir ces derniers de la pauvreté sont, entre autres, raisons qui ont conduit Dr Hamidou Mamadou Abdou et ses camarades à créer le parti RANAA. ‘’RANAA est un jeune parti créé juste une année avant les élections générales de 2020-2021, mais aujourd’hui, deux ans seulement après sa création, il est implanté sur l’ensemble du territoire national renforcé de quelques sièges des élus municipaux’’, s’est réjoui le président du RANAA. Un autre motif de satisfaction pour Dr Hamidou Mamadou Abdou, c’est la participation du parti à toutes les élections notamment locales, législatives et présidentielles. ‘’Aujourd’hui nous sommes très satisfaits des résultats du parti et ceci est à mettre à l’actif des militantes et militants qui sont en train de faire un travail remarquable, raison pour laquelle nos conseillers municipaux sont ici présents à côté de leurs militants pour la commémoration du 2ème anniversaire du RANAA’’ a indiqué le Président du Parti.

Pour Dr. Hamidou Mamadou Abdou, sa candidature à l’élection présidentielle, 1er tour lui a été d’une importance capitale car ça lui a permis d’acquérir une certaine expérience qui va certainement lui permettre de corriger les imperfections et autres manquements pour les prochaines consultations électorales. Parmi ces expériences acquises, Dr Hamidou Mamadou Abdou retient l’ampleur de la pratique d’achat de conscience qui continue malheureusement selon lui, jusqu’au 21ème siècle, lors des campagnes électorales. A entendre le président du parti RANAA, si le score enregistré par sa formation politique s’est limité à quelques sièges des élus locaux, c’est visiblement parce que certaines formations politiques ont miné le terrain avec l’achat de conscience. Dans sa stratégie de lutte contre ces mauvaises pratiques, Dr Hamidou Mamadou Abdou veut couper l’arbre à la racine avec la formation civique des militants. 

La question de la corruption et la mauvaise gouvernance ont été largement abordées par le président du parti RANAA. L’homme d’affaire qui embrasse la politique ne comprend pas du tout le classement du Niger sur l’Indice du développement Humain malgré les richesses naturelles dont regorge le pays. ‘’Le Niger est un pays très riche et malgré la richesse, nous sommes classés dernier sur l’indice du développement humain. Le Niger est dernier, parce que cette richesse n’est pas bien partagée pour permettre de relever le niveau de vies des populations’’, a fustigé le président national du parti RANAA. 

RANA’A est un parti libéral qui a pour ambition de bâtir le Niger sur la richesse dont il dispose, et sur le développement des initiatives pour créer des emplois pour les jeunes et promouvoir le développement du secteur privé afin d’améliorer l’économie du pays. 

L’éducation est un pilier central et le programme du parti a pris en compte largement ce volet, a laissé entendre le Président du Parti RANA’A.

La sécurité alimentaire, la santé, l’emploi, la mal gouvernance et l’insécurité constituent une véritable préoccupation pour le président du parti RANAA. Par rapport à la sécurité, Dr Hamidou Mamadou Abdou de réitérer sa disponibilité à apporter sa contribution dans la lutte contre ce fléau qui menace les pays du Sahel en général et le Niger en particulier.  

‘’Ces dernières années, le pays est confronté à des pratiques malsaines au sein des dirigeants politiques notamment l’enrichissement illicite, la corruption et le détournement des deniers publics et il faut que la classe politique prenne conscience de ce phénomène. On est là pour servir le peuple et non pas pour se servir, a lancé Dr Hamidou Mamadou Abdou. Il faut laisser une bonne histoire et un bon exemple aux générations futures pour qu’elles aussi prennent des bons exemples, c’est ça la vision du parti RANA’A’’ a-t-il souligné.  

Mahamat Moussa

 

Le parti MDEN FALALA est une dissidence du parti MNSD qui a vu le jour à quelques mois des élections générales de l’année 2020-2021. La figure de proue de ce mouvement, il faut le reconnaitre, n’est autre que l’actuel ministre de l’élevage, porte-parole du gouvernement M. Abdoulkadri Tidjani. Il a disputé le poste de secrétaire général du MNSD Nassara avec son frère de Dakoro, le nommé Moussa Maman Doutchi. Disons que le nœud de cette contestation interne est parti de cette sous-section de Dakoro qui s’était retrouvée avec deux bureaux localement et avec deux candidats pour le poste de secrétaire général au niveau de la section de Maradi.

Parallèlement, le MNSD-Nassara dans la même période était secoué par une série de crises au niveau de toutes ses sections régionales. Les sections de Diffa, Tahoua et Niamey ont rejeté les conclusions du congrès de Tahoua qui a réélu Seïni Oumarou à la tête du parti. A Zinder, à Tahoua et à Maradi, le parti était affecté par un bicéphalisme au niveau des sections. Même à Tillabéri, certains responsables du parti rejetaient l’élection de Seïni Oumarou en tant que président du parti. C’est pratiquement le regroupement de tous ces frustrés et contestataires de la légitimité du président Seïni Oumarou qui ont fini par créer leur propre formation politique parce que entretemps, le bureau politique a distribué des actes d’exclusion à tous les mal pensants.

Dans la précipitation, M. Abdoulkadri Tidjani s’est emparé de la tête du parti MDEN FALALA.

Selon la version de certains responsables dudit parti, aucune instance ne s’est réunie pour délibérer sur la présidence du parti. Il fallait parer au plus pressé et c’est pourquoi le parti est allé dans cette cohue-bohu aux élections sans une réelle organisation. Toutefois, ce nouveau parti s’est adjugé deux postes de députés  dans la région de Maradi, ce qui lui a valu un poste de ministre et plusieurs autres strapontins.

C’est justement à ce niveau que les grincements de dents ont commencé. Certains militants du parti reprochent à M. Abdoulkadri Tidjani une gestion opaque des ressources du parti à l’occasion des élections passées mais aussi une répartition inéquitable des postes. Il a fait la part belle        au département de Dakoro  avec un poste de ministre et un poste de député. Ainsi, beaucoup de voix s’élèvent pour demander en sourdine la convocation d’un congrès de vérité à l’issue duquel un bureau politique sera légitimement élu et des discussions seront faites sur la vie du parti.

Pour le moment, ils sont nombreux les militants de FALALA qui dénoncent dans la plus grande discrétion la gestion cavalière du parti par le ministre Abdoulkadri Tidjani. Le dernier acte qui a choqué les membres du bureau politique bien qu’informel est la résiliation du contrat de bail de la maison qui abritait le siège du parti par le ministre, à l’insu de ses collègues. Si bien que certains membres du bureau politique se sont rendus dans le local qui faisait office de siège avant de s’entendre dire qu’ils étaient dans une maison privée et qu’ils étaient sommés de vider les lieux.

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Les agriculteurs nigériens paieront chère la réforme hasardeuse qui a été initiée dans le secteur de l’engrais. En clair, il faut avouer que cette saison risque d’être compromise par cette nouvelle réforme qui exclut la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) du processus des engrais pour le confier aux privés. Cette décision a été imposée à nos autorités par le Millénium Challenge Corporation (MCC) qui conditionnait son appui par la matérialisation de certaines réformes dont celle-là.

En termes d’appui le MCC promettait la reprise du tronçon Gaya- Margou, du tronçon Bella-Dosso et de la reprise de l’aménagement de Konni. Force et de constater qu’au stade actuel, ces promesses sont loin d’être tenues parce que les travaux n’ont pas commencés sur les différents chantiers. On vient d’annoncer certes le démarrage de la route Dosso-Bella et même là, le début n’est pas encore effectif.

Entre-temps, les agriculteurs payent eux les frais de la réforme. Longtemps après le démarrage de la campagne agricole, l’engrais était introuvable sur les marchés ce qui va affecter inévitablement le rendement des champs. Quand cette denrée a été rendue disponible sur les marchés, le prix était hors de portée comparativement à ce qui était appliqué par la CAIMA qui bénéficiait d’une subvention de la coopération allemande. Le prix du sac de l’engrais DAP qui était à 13.000 F CFA a grimpé à 27.000 F CFA aujourd’hui.

Les organisations paysannes et les différentes coopératives agricoles ont suffisamment protesté contre cette réforme mais le gouvernement est resté insensible à leurs cris de détresse.

Espérons que les autorités pourront tirer les leçons de cette décision pour apporter les corrections nécessaires.

Ibrahim Moussa


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