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La Rédaction

La Rédaction

Il y a quelques jours, il a été mis fins aux fonctions de l’ancienne équipe des Inspecteurs Généraux d’Etat. Cette mesure relève du reste d’une simple routine administrative normale, un acte classique, apprend-on. Mais cela traduit la ferme volonté du Président de la République de mener une lutte âpre contre le détournement des deniers publics en renforçant les structures dédiées à cette opération. En ce qui concerne l’Inspection Générale d’Etat (IGE), des réflexions ont été faites par les services techniques à la demande du Président de la République lui-même en vue de sa restructuration afin de la rendre plus efficace. L’objectif ici est d’apporter quelques corrections à cet organe pour le rendre plus opérant. Dans sa forme actuelle, l’IGE est constituée par exemple des personnalités issues de plusieurs domaines qui n’ont pas forcément des compétences en matière des finances ou de contrôle de fonctionnement de l’administration.

A une certaine époque l’IGE était perçue par le citoyen lambda comme un organe qui sert à opérer des règlements de comptes politiques. Selon cette opinion chaque fois qu’une inspection générale d’Etat est déployée dans une institution, c’est pour en découdre avec certaines personnalités politiques ou administratives.

Toutefois, l’Inspection Générale d’Etat en tant que service de contrôle demeure et garde la plénitude de ses attributions.

Au-delà de l’IGE, les réflexions visent à harmoniser et à renforcer le dispositif de la lutte contre le détournement des deniers publics. Il s’agit de trouver une formule pour permettre à la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), à la Cour des Comptes et à l’Inspection Générale d’Etat et à la Justice de jouer chacune son rôle et de travailler dans la plus grande harmonie et dans l’efficacité, sans chevauchement.

L’on se rappelle que quelques jours après son investiture, le Président de la République a reçu les membres de la HALCIA pour échanger avec eux sur les voies et moyens nécessaires pour la rendre plus dynamique. A l’issue de cette rencontre, il a demandé à la HALCIA de jouer pleinement son rôle.

Pratiquement le même signal a été envoyé à la Justice pour traiter sans complaisance tous les dossiers de détournement des ressources publiques.

«Quiconque a une responsabilité dans l’administration répondra désormais tout seul de ses actes» a martelé le Président de la République.

Depuis son investiture à la tête du pays, le président Bazoum Mohamed ne rate aucune occasion pour rappeler son engagement à combattre la corruption et le détournement des biens publics.

Toutefois il est conscient du défi et du sacerdoce lié à une telle volonté dans un contexte où la corruption s’est répandue dans l’administration publique à une proportion inquiétante. Cette tare a suffisamment duré qu’elle s’est incrustée dans les mentalités.

C’est pourquoi il a dit qu’il va se donner les moyens d’être efficace dans la lutte contre la corruption pour qu’il ne soit pas réduit à une simple incantation.

Au-delà des réformes que le Chef de l’Etat entend imprimer à l’IGE c’est, toutes chaines de contrôle qui sont visées afin de les rendre plus efficaces dans le suivi des missions qui leur sont assignées.

Tout récemment, lorsque les contrôleurs financiers des différents ministères, institutions et démembrements de l’Etat avaient été nommés, une rencontre avec les autorités en charge des finances avait insisté sur les aspects des contrôles qui doivent se faire sans complaisance afin de préserver l’intérêt de l’Etat. C’est cela qui sous-tend la politique du Président de la République Mohamed Bazoum qui ne veut pas se limiter à la simple incantation mais qui met l’accent sur une justice indépendante et libre, et des chaines de contrôle préventives afin de préserver les maigres ressources de l’Etat.

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C’est ainsi que qualifie l’un des protagonistes du rebondissement de crise qui affecte la section du Mouvement national pour la Société du Développement (MNSD-Nassara) en l’occurrence Moussa Maman Doutchi après la dernière assemblée régionale de ladite section.

Après lesdites assises, il est apparu sous les antennes des médias pour exprimer sa colère et son rejet des résultats de cette assemblée générale.

A bien comprendre ses explications, il ne s’est agi que d’une parodie d’élection ce jour-là à la grande salle du conseil de ville de Maradi. On retiendra que tout a été bien préparé pour le mettre à l’écart de la course et pour confirmer son challenger, l’ancien député Djadi Adamou, présentement secrétaire général à l’Assemblée nationale. De bout en bout, le processus de renouvellement de la section régionale de Maradi, selon les explications de Moussa Maman Doutchi ont été totalement irrégulières et frauduleuses. La manœuvre a commencé avec la désignation des délégués des différentes sous sections pour assister à la conférence régionale de Maradi. Avec le départ en masse des militants du MNSD Nassara qui ont émigré pour aller grossir les rangs de FALALA, parti de l’actuel ministre porte-parole du gouvernement M. Abdoulkadri Tidjani, il fallait désigner des nouveaux délégués pour combler le vide. En lieu et place d’une démarche collégiale et consensuelle, le clan des anciens députés Djadi Adamou Djaneidou Gado Sabo a opéré le remplacement des militants ayant quittés le MNSD Nassara dans la plus grande clandestinité sans associer M. Moussa Maman Doutchi qui était pourtant le porte flambeau du parti après le départ de plusieurs responsables dont l’ancien secrétaire général en l’occurrence Abdoulkadri Tidjani, accuse Moussa Doutchi. Il faut noter que seul lui était resté garder la maison et gérer le processus électoral à l’occasion des échéances 2020-2021, indique-t-on dans les milieux MNSD. C’est lui qui répondait au nom du MNSD Nassara dans l’alliance des partis ayant accompagné le président Mohamed Bazoum.

Il n’est pas superflu de rappeler qu’à cette époque, le groupe du député Djaneidou Gado Sabo et de Barka Tambari se sont rebellés contre le mot d’ordre du parti demandant de voter pour le candidat. Ils ont préféré violer les consignes du parti pour aller rejoindre le clan de l’opposition dirigée par M. Mahamane Ousmane. Des images de Djaneidou Gado Sabo restent encore vives dans la conscience des observateurs de la scène politique quand il est allé lire une déclaration demandant aux militants du MNSD Nassara de la section de Maradi de rallier et de voter le candidat de l’opposition Mahamane Ousmane. Cette attitude d’insubordination lui a valu son exclusion pure et simple des effectifs du MNSD Nassara. Mais contre toute attente, le clan de Moussa Maman Doutchi resté fidèle aux directives du parti a assisté impuissant à une opération insolite dans laquelle les partisans de ce clan rebelle qui se sont affichés avec l’opposition lors des élections passées ont été ceux-là qui ont bénéficié de nominations dans le cabinet du président de l’Assemblée nationale en même temps président national du MNSD-Nassara. En cette étape déjà, le groupe de Moussa Maman Doutchi a commencé à soupçonner un complot. Pour ainsi dire M. Moussa Maman Doutchi voyait venir cette intrigue à partir de ce retournement de veste de M. Seïni Oumarou qui a semblé porter son choix sur les insurgés au détriment de ses vrais lieutenants qui ont mouillé le maillot et qui ont battu campagne dans les villes et hameaux au profit du candidat de la majorité présidentielle.

Pour revenir à l’assemblée régionale de Maradi, dans son récit, le candidat malheureux a laissé croire qu’il n y a point eu d’assemblée régionale en fait. L’envoyé spécial du bureau politique, le vieux Zeti Maiga n’a pas fait preuve de sagesse et de neutralité dans la conduite des travaux, a-t-il indiqué avant de préciser qu’il a débarqué à Maradi avec un plan bien ficelé dans son sac, celui d’introniser Djadi Adamou à la tête de la section. Selon les dires de Moussa Maman Doutchi, la manoeuvre était flagrante.

A l’entrée des délégués dans la salle, une brève lecture a été donnée du programme sans faire mention de la phase des élections qui est pourtant l’élément principal de l’assemblée régionale. Après quelques remue-ménages, le clan de son challenger s’est retiré sous la conduite de celui-ci pour revenir plusieurs heures après. A la reprise des travaux, une nouvelle stratégie a été brandie par le bureau de séance. Ainsi, il a été annoncé qu’un contrôle de mandat et de validité de candidature sera opéré. A partir de cet instant, M. Moussa Maman Doucthi a fini par se convaincre de la ferme détermination du bureau de séance de l’éliminer de la course. Et c’est ce qui s’est réalisé finalement en déclarant sa candidature invalide pour un argument qu’il juge ridicule, c’est-à-dire le non-paiement de cotisations au niveau de la section.

Comment est-ce qu’une ponte du parti à l’image de Moussa Maman Doutchi qui fait partie des principaux bailleurs de fonds va voir sa candidature rejetée pour non versement de cotisations au niveau local ?

Pour le moment, il a saisi la commission d’arbitrage qui a deux semaines pour se prononcer. Toutefois, il récuse la présence de M. Zeti Maiga dans ladite commission car il estime que ce dernier a un parti pris dans cette affaire.

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La session 2021 du Baccalauréat a été particulière tant sur le plan de la réforme qui a concerné la digitalisation du processus de bout en bout, c’est-à-dire de l’inscription des candidats en ligne à la publication des résultats sur le site web de l’Office du Baccalauréat du Niger.

Cette réforme unanimement saluée par tous (candidats, parents d’élèves, enseignants) est à mettre à l’actif du Pr Mounkaila Abdo Serki, Directeur Général de l’Office du Baccalauréat du Niger. Cette modernisation a permis aux candidats de faire l’économie non seulement de leur temps, de leur énergie mais surtout d’éviter des coups d’émotion sur les lieux d’affichage des résultats. L’organisation dans l’ensemble a été positivement appréciée par l’opinion publique nationale du fait que cette année, l’on n’a pas enregistré de fuites des sujets.

Mais les habitudes ont la vie dure, a-t-on coutume de dire. Le BAC 2021, c’est aussi beaucoup de ratés qui ont porté d’abord sur la fraude électronique qui a été décelée dans les rangs de certains candidats malgré l’implication de la Haute Autorité de la Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). Celle-ci a concerné plus de 80 candidats qui se sont mis en réseau pour tricher.

Un autre problème qui a pris racine et auquel il faut s’attaquer, c’est la non-conformité des profils de certains enseignants  à la discipline qu’ils sont appelés à corriger. Dans les milieux des enseignants, certains rapportent qu’on trouve des professeurs qui corrigent des disciplines qu’ils n’ont jamais enseignées ou des enseignants qui n’ont jamais tenu des classes d’examen ou même des étudiants.

Les mêmes correcteurs ajoutent que certains établissements proposent même des professeurs qui ne tiennent pas de classes de terminale.

Résultats, ceci s’est traduit par des nombreuses réclamations des candidats. Dans les témoignages recueillis par certains médias, des candidats brillants en classe dans certaines disciplines se sont retrouvés avec des notes minables. Et vérifications faites, leurs copies ont été à peine parcourues par les correcteurs qui attribuent des notes arbitraires.

Certains présidents de jury avaient été submergés de réclamations et certains candidats avaient même déposé des plaintes au niveau de la HALCIA. Celle-ci a adressé une correspondance à l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN), afin qu’il donne suite à leurs requêtes conformément aux textes.

Dans un 1er temps, le lundi 16 août 2021, neuf (9) plaintes ont été enregistrées par la HALCIA et le mardi 17 août, 17 plaintes ont été déposées toujours auprès de la Haute Autorité de la Lutte Contre la corruption et les Infractions Assimilées.

Il faut souligner qu’au vu de ces enjeux, il y a lieu peut être d’auditer l’ensemble du processus de l’organisation du Baccalauréat afin de poursuivre dans la lancée impulsée par Pr Mounkaila Abdo Serki.

Ibrahim Moussa

C’est avec consternation que la Commission de la CEDEAO a été informée de l’attaque terroriste récente dans le village de Darey-deye, région de Tillabéri ayant occasionné la mort de 37 personnes dont 13 mineurs et 04 femmes. Elle condamne fermement ces actes de barbarie.

En cette douloureuse circonstance, le Président de la Commission de la CEDEAO présente au Gouvernement, au peuple nigérien ainsi qu’aux familles endeuillées ses condoléances et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

La Commission de la CEDEAO réitère sa ferme volonté à accompagner le gouvernement nigérien dans ses efforts de lutte contre le terrorisme et l’extrémiste violent.

La Commission

Abuja, le 20 Août 2021

C'est avec une profonde indignation que la Commission de la CEDEAO a appris la mort de 30 civils, de 14 éléments des forces de défense et de 03 volontaires pour la défense de la Patrie, à la suite d'une attaque terroriste sur un convoi mixte, qui a aussi fait 19 blessés, le 18 août 2021, dans la Région du Sahel.

En ces circonstances douloureuses, le Président de la Commission de la CEDEAO présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement du Burkina Faso et aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le Président de la Commission de la CEDEAO, condamne fermement ces attaques barbares et exprime au Gouvernement et au Peuple burkinabé, sa compassion et sa solidarité.

La Commission de la CEDEAO se tient aux côtés du Gouvernement du Burkina dans cette guerre qui lui est imposée et réaffirme son engagement pour l'accompagner dans cette lutte, notamment à travers la mise en oeuvre diligente du Plan d'actions régional de lutte contre le terrorisme.

La Commission Abuja, le 19 août 2021

C’est ce jour 19 août 2021, journée dédiée aux humanitaires que le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a choisi pour présenter le bilan des dégâts causés par les inondations sur le plan national.

Cette première sortie médiatique du Ministre Laouan Magagi depuis l’installation de la saison des pluies 2021,  vient mettre à jour les statistiques sur les dégâts causés par les inondations qui touchent l’ensemble des huit régions du pays.

Installée tardivement comme annoncée par les services de la météorologie nationale, la saison des pluies a occasionné à la date du 16 août 2021, d’immenses dégâts avec 57 pertes en vies humaines, 11.428 ménages sinistrés, 97.573 personnes sinistrées, 6.827 maisons effondrées. Les inondations cette année, c’est aussi la perte du bétail (1211 petits ruminants, 155 gros ruminants). A cela, s’ajoutent 2958 hectares d’aires de cultures englouties et 120 greniers détruits.  

stats août 2021

S’agissant des infrastructures, les dégâts sont aussi énormes, (20 mosquées effondrées, 30 classes effondrées, 6 infrastructures routières détruites, 4 forages endommagés, 60 puits effondrés/ensevelis et 139 latrines).

Au Niger, 52  communes sur les 266 sont à risque d’inondation a précisé le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, qui a rappelé d’ailleurs que le gouvernement  fait de son mieux pour minimiser les dégâts mais aussi  dans la prise en charge des sinistrés. C’est ainsi que le ministère en charge de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes, sensibilise les populations sur des comportements et attitudes à adopter pendant la saison des pluies. Des messages attirant l’attention des citoyens sont chaque année conçus et adressés aux populations a indiqué le ministre Laouan Magagi. Dans ces messages, des attitudes  tels que : éviter de rester sous un arbre, cesser de dormir dans des cases en banco  et éviter la traversée des koris pendant la pluie sont véhiculés par le biais des médias et autres canaux de transmission.

Malheureusement, le nombre de décès enregistrés à la date du 16 août 2021 suite aux inondations dépasse celui de l’année dernière à la même date, a déploré le ministre Laouan Magagi.

Les interventions du gouvernement et ses partenaires

‘’Nous sommes en train de donner la réponse qu’il faut’’, dixit le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes. Laouan Magagi de rappeler la particularité de la situation à Niamey qui selon lui, est compliquée par rapport à celle des autres régions du pays, où la gestion des sinistrés 2020 a été réglée.  A Niamey, des difficultés persistent car 940 ménages sinistrés de l’année 2020 sont toujours sur le site du camp Gamou et 700 autres logent à l’hippodrome de Niamey, depuis bientôt un an, a-t-il souligné.

Pour recaser définitivement ces sinistrés, l’Etat va leur offrir gracieusement 1754 parcelles d’une superficie allant de 200 à 250 m2, a annoncé Laouan Magagi avant d’attirer l’attention des bénéficiaires sur les dispositions prises par le gouvernement. ‘’Cette fois-ci, le gouvernement compte transformer ces maisons pour d’autres exploitations, une fois qu’il remet des nouveaux actes de session aux propriétaires’’, a laissé entendre le ministre de l’action humanitaire. L’attribution des nouvelles parcelles va concerner les locataires et les propriétaires des maisons. Ces mesures ont été prises pour éviter le syndrome de Seno en 2012, quand des titres fonciers ont été remis aux sinistrés, qui les ont vendus par la suite pour revenir dans leurs habitations aux abords du fleuve, a averti Laouan Magagi.

Par rapport aux sinistrés de 2021 qui sont pour le moment au nombre de 97.573, ils sont en train d’être pris en charge dans le cadre du Mécanisme de Réponses Immédiates (MRI) financé par la Banque Mondiale.  

Signalons que les inondations dans le 5ème arrondissement de Niamey sont surtout les conséquences du débordement du fleuve Niger qui l’année dernière a atteint la côte de 700 cm, qui est son niveau le plus élevé par rapport à la côte 613 cm qui était jusque-là le record.

Ibrahim Moussa

Le Premier Ministre par intérim M. Massaoudou Hassoumi vient de prendre un arrêté mettant fin aux fonctions d’ordonnateur exercées par les présidents des comités d’organisation des fêtes du 18 décembre à savoir les présidents des comités d’organisation des fêtes du 18 décembre de Dosso Soga, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua sakolla, Tillabéri Tchandalo, et Zinder Saboua. Seul le président du comité de Diffa N’Gla n’a pas été touché par cette mesure certainement pour le besoin d’évacuer certaines instances avant de connaitre le même sort.

S’il faut se féliciter de la dotation de nos différentes villes de plusieurs infrastructures routières, sportives et hôtelières à l’occasion de ces fêtes tournantes, il faut également poser le débat sur la gestion rationnelle des ressources qui ont été injectées. On peut citer plusieurs ouvrages qui se sont effondrés au premier coup de vent ou des ouvrages qui sont restés en chantier pour toujours alors que les entrepreneurs ayant bénéficiés des marchés liés à ces travaux ont disparu dans la nature.

A cette période où on parle de la lutte contre le détournement des biens publics, il serait important de jeter un coup d’œil dans la gestion de ces comités de fête surtout que c’est des grosses sommes qui ont été dégagées dans l’organisation desdites fêtes tournantes.

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NIAMEY/DAKAR/GENÈVE/NEW YORK, 18 août 2021 – "L'UNICEF est profondément choqué et indigné par les terribles attaques contre des enfants et des familles par des groupes armés non identifiés dans le village de Darey-dey, dans la commune rurale de Banibangou, région de Tillabery, dans l'ouest du Niger, qui ont eu lieu le 16 août 2021.

"Nous sommes attristés de confirmer qu'au moins 37 civils – dont treize enfants âgés de 15 à 17 ans et quatre femmes – ont été tués et plusieurs autres blessés.

"Nous exprimons notre plus profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par ces attaques brutales.

"C'est la troisième attaque qui a eu lieu dans ce village cette année. Les conditions sur le terrain restent extrêmement dangereuses pour les enfants.

"L'insécurité se propage à un rythme rapide au Niger. Les attaques dans la région de Tillabery et le long des frontières avec le Burkina Faso, le Mali et le Nigeria ont entraîné d'importants déplacements et continuent de faire des ravages dans la vie de centaines de milliers d'enfants.

"Dans les zones touchées par les conflits, les lieux sur lesquels les enfants comptent pour leur protection et leur soutien – notamment les écoles, les établissements de santé et les services de protection – ont également été attaqués.

"L'UNICEF et d'autres partenaires ont appelé à maintes reprises à la protection des enfants et au respect du droit international humanitaire. Tuer des enfants est une grave violation des droits humains.

"Le conflit continu, les attaques répétées et les restrictions d'accès dues à l'insécurité et à la violence entravent aussi notre capacité à atteindre ceux qui en ont le plus besoin.

" L'UNICEF reste déterminé à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité des enfants et de leurs familles et réduire les souffrances des victimes.

"L'UNICEF exhorte toutes les parties à mettre fin aux attaques contre les enfants et leurs familles et à les maintenir hors de danger."

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Note pour les éditeurs

A propos de la situation humanitaire au Niger

Les conflits, les déplacements, l'insécurité alimentaire, la malnutrition, les épidémies et les flambées de maladies récurrentes, les inondations et les sécheresses cycliques ont fait que plus de 3,8 millions de personnes, dont 2,1 millions d'enfants, ont besoin d'une aide humanitaire au Niger. En savoir plus, cliquer ici

A propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger  

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, UNICEF Niger, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sandra Bisin, UNICEF Afrique de l’Ouest et du Centre, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

James Elder, UNICEF Geneve, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Christopher Tidey, UNICEF New York, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des affaires Sociales informe la population que notre pays continue à notifier des cas de choléra. A la date du 15 août 2021, en plus des 3 premières Régions (Maradi, Zinder, Dosso), les régions de Niamey, Tahoua, Tillabéri ont enregistré des cas confirmés. Le choléra est une maladie très contagieuse qui se propage vite si les mesures de prévention ne sont pas respectées.

C’est pourquoi, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des affaires Sociales attire l’attention de tous afin de renforcer les règles d’hygiène à tous les niveaux et en toute circonstance. Certaines de ces mesures doivent être strictement respectées au cours des cérémonies de mariage, de baptême, au cours des rassemblements dus aux décès et au cours des voyages. Ces mesures sont entre autres :

  • Recourir urgemment aux services de santé devant tous cas présentant les signes de suspicion de choléra à savoir : la diarrhée, les vomissements, la déshydratation ;
  • Utiliser les toilettes et à défaut procéder à l’enfouissement des selles ;
  • Consommer l’eau potable ou l’eau traitée avec des désinfectants (eau de javel, aquatab, comprimé de PUR );
  • Laver régulièrement les mains à l’eau et au savon surtout avant et après les repas ;
  • Laver régulièrement les mains après les toilettes ;
  • Consommer les aliments suffisamment cuits ;
  • Conserver les denrées alimentaires dans des récipients à couvercle ;
  • Désinfecter les aliments crus avant leur consommation.

Fait à Niamey, le 16 aout 2021

LE MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Dr IDI ILLIASSOU MAINASSARA

MES CHERS FRÈRES ET SŒURS,

Je suis heureux de vous présenter mes vœux de nouvel an de l’Hégire ; ce voyage de la Mecque à Médine, qui représente un tournant dans la création « d’un empire immense et riche, à partir d’une petite cité paisible et d’une poignée de fidèles » ; ce qui fit écrire à Lamartine dans son "Histoire de la Turquie " : «Jamais homme ne se proposa un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la Divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie. (...) Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde, puisque moins de deux siècles après sa prédication, l’islamisme régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu la Perse, le Khorassan, la Transoxiane, l’inde Occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Ethiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule...

Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad ?

Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad. A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? ». Quoi que fondamentalement attaché à la laïcité, je considère qu’il s’agit là d’une source d’inspiration permanente. J’espère qu’elle inspirera nos échanges.

Après dix ( 10 ans) d’exercice du pouvoir en tant que Président de la République du Niger, de 201 I à 2021, et après avoir réussi la première transition démocratique de notre histoire, le 2 Avril dernier, j'ai décidé d’entamer une nouvelle vie, dédiée à une nouvelle mission, celle d’aider à promouvoir la paix, la démocratie, le panafricanisme, le capital humain et le climat. 

Il s’agit-là de grands défis sur lesquels j’ai eu à travailler pendant mes deux mandats à la tête du Niger. C’est ainsi que mon gouvernement a dû faire face au défi du terrorisme sur plusieurs fronts, a mis tout en oeuvre pour consolider les institutions démocratiques, réaliser des infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques, aéroportuaires et urbaines, multiplier par 1,8 la richesse du pays à travers une croissance économique annuelle moyenne de 6%, nourrir les nigériens avec l’initiative 3N, les « nigériens nourrissent les nigériens », réduire la pauvreté et renforcer la classe moyenne, promouvoir le capital humain à travers l’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, enfin créer des centaines de milliers d’emplois, notamment pour les jeunes.

Avec toutes ces réalisations, nous avons amorcé une transformation de notre pays avec la conscience que cette transformation ne pourra s’amplifier et se pérenniser que dans un cadre plus vaste, celui de l’intégration de notre continent. Cette dernière préoccupation m’a amené à m’engager fortement dans la promotion des projets d’intégration notamment, s’agissant de la monnaie unique au niveau de la CEDEAO et de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) au niveau de l’Union Africaine. A cela vient s’ajouter la question de la renaissance culturelle comme instrument de modernisation politique, économique et sociale. Par exemple l’alternance réalisée le 2 Avril constitue un pas important vers la modernisation de la politique, notamment vers sa détribalisation.

Chers amis,

Comme on le voit, nous avons eu à travailler sur une chaîne de défis. Il est donc naturel de se demander quel est, de tous ces défis, celui qui est le plus décisif ; celui qui, une fois en main, permet de tenir toute la chaîne. Sur la base de mon expérience, j’ai tendance à croire qu’il s’agit du défi institutionnel. Des institutions démocratiques fortes et stables, voilà la solution. Ce n’est que mon point de vue. Il mérite d’être discuté, comme méritent d’être discutées toutes les questions que j’ai soulevées dans mon discours prononcé le 12 juin 2021, à l’occasion de la première Assemblée Générale de la FIM. Je cite :

• « Pourquoi n’arrivons-nous pas à instaurer la paix sur le continent ?

Pourquoi n’arrivons-nous pas à faire taire les armes ? Pourquoi tant de violence ?

Comment promouvoir des institutions démocratiques fortes et stables ?

Le panafricanisme a-t-il besoin de renouveler ses valeurs ?

Quelles valeurs pour une mobilisation collective ?

Que faire pour moderniser nos sociétés notamment pour réaliser les conditions de leur transition démographique ?

Que faire pour moderniser la politique ?

Comment diffuser et faire connaître le modèle politique nigérien ?

Quelles valeurs pour la renaissance du Continent ?

Comment contribuer à l’accélération de la mise en oeuvre de l’agenda 2063 notamment celle de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) et des plans de développement de l’agriculture, des infrastructures et des industries en Afrique ?

Quelle contribution au débat sur la gouvernance mondiale post-covid ? »

La Fondation Issoufou Mahamadou dont la devise est « penser pour agir » peut et doit apporter sa contribution à la recherche des réponses à ces questions.

Ainsi, la FIM :

Mènera, dans son axe « Penser », des réflexions, des études et des recherches dans les domaines de la paix, de la démocratie, du panafricanisme et en diffusera les résultats ;

Au terme de l’axe « Agir », la FIM entreprendra des actions en vue de la promotion du capital humain et du climat, et ce, à travers l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et à l’assainissement, ainsi que la préservation de la biodiversité, la protection des écosystèmes, la lutte contre la désertification et contre la dégradation des sols ; 

• Envisage la mise en place des « Capacités » permettant de perfectionner la qualité de ses propres services et d’aider les bénéficiaires desdits services à développer leurs capacités de réflexion et d’action.

Cette vision - la nôtre à ce stade - reste à affiner, à enrichir, en un mot à parfaire. D’où la raison de votre présence, aujourd’hui, parmi nous, physiquement ou par visioconférence, présence pour laquelle je vous remercie, et dont nous attendons beaucoup en termes d’apport au déploiement et au développement du contenu des trois axes que j’ai déclinés tantôt.

Chers amis,

Je vous promets de pratiquer une écoute attentive, et de prendre en compte vos conseils, suggestions et conclusions, d’adapter la vision et la mission de la Fondation en conséquence, et de faire adopter à mon équipe les meilleures pratiques en termes de gestion.

J’attends de vous des analyses et des propositions concernant tous les domaines potentiels d’intervention de la FIM, c’est-à-dire : les deux volets de son intervention ; « penser » et « agir ».

Notre ambition est d’ancrer l’innovation et l’originalité dans les interventions de notre fondation. Dans cette perspective, les jeunes ont un rôle déterminant à jouer. Nous sommes fiers de leur capacité à apporter des réponses adaptées et innovantes aux problèmes socio-économiques de notre Continent.

C’est notamment à eux que je pensais lorsque je disais, le 27 Mars 2021, à l’occasion de la réunion annonçant la création de la FIM : « « La Fondation Issoufou Mahamadou sera une institution non partisane. Elle tentera, sur tous les secteurs que je viens d’évoquer, d’apporter sa modeste contribution dans le combat pour l’émergence de notre continent. Ce combat sera long et prendra plusieurs décennies. Notre continent le gagnera si ses enfants sont unis. « Si tous les enfants du pays venaient, par leurs mains assemblées, boucher les trous de la jarre percée, le pays sera sauvé », disait le roi Ghézo. Avec l’Agenda 2063, l’Afrique a bien assimilé le message de ce sage roi du Bénin.

Pour ma part, je tiens à réaffirmer ici ma foi en cette Afrique maîtresse de son destin, en cette Afrique qui gagne, en cette Afrique qui émerge, une Afrique prospère, en paix, une Afrique débarrassée du terrorisme et du crime organisé. La Fondation Issoufou Mahamadou participera à la réalisation de cet idéal par la réflexion et l’action » ».

Que Dieu vous bénisse - JE VOUS REMERCIE


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