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La Rédaction

La Rédaction

Les autorités sanitaires du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’ivoire, d’un cas POSITIF de Maladie à Virus EBOLA après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody, sur une jeune fille âgée de 18 ans, de nationalité Guinéenne.

Cette jeune fille a quitté Labé en Guinée à destination d'Abidjan par voie routière. Elle est arrivée en Côte d’ivoire le 11 août et a été diagnostiqué et prise en charge immédiatement par nos services sanitaires, le 12 août 2021 à 20 heures.

Il s'agit d’un cas isolé et importé.

La patiente est actuellement en isolement et prise en charge au centre de traitement des Maladies Hautement Épidémiques du CHU de Treichville.

La Côte d’ivoire dispose des vaccins contre Ebola. Le Gouvernement procédera à la vaccination des groupes cibles (personnel de santé de première ligne, contacts immédiats de la patiente, les forces de sécurité aux points d’entrée...).

A la réception des résultats des analyses ce jour à 7 heures, une réunion d’urgence du comité de veille sanitaire s’est tenue ce jour, à 10 heures, sous la présidence de M. le Ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique.

Ce même jour, à 18 heures, vient de se tenir, sous la présidence de Monsieur le Premier Ministre, une réunion interministérielle d’urgence à la Primature.

Au terme de cette séance de travail, les mesures suivantes ont été arrêtées :

Réactivation de la surveillance communautaire de la riposte à Ebola ;

Organisation du suivi de tous les contacts identifiés ;

Sensibilisation, prévention, diagnostic et prise en charge des cas confirmés ;

Vaccination immédiate des groupes cibles ;

Respect des directives pour le diagnostic et la prise en charge des fièvres hémorragiques ;

Poursuite du strict respect des mesures barrières édictées contre le COVID-19 qui restent valables pour la Maladie à virus Ebola ;

Collaboration transfrontalière intense avec la Guinée ;

Mise en oeuvre des procédures standards du Règlement Sanitaires Internationale (RSI).

Le Gouvernement remercie les partenaires techniques et financiers qui se sont rapidement manifestés pour exprimer leur soutien dans la riposte sanitaire.

Il rassure la population et les invite à la sérénité. Toutes les dispositions sont prises pour faire face à la situation. Le dispositif sanitaire pour le contrôle de la maladie existe et a été éprouvé avec succès par le passé. Le Gouvernement invite les populations au respect des mesures d'hygiène et de prévention.

Fait à Abidjan le 14 Août 2021

Pour le Gouvernement, le Ministre de

Ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle

Pierre DIMBA

Les accidents de la circulation routière se multiplient et se succèdent ces derniers mois avec leur cortège de drame et semant tristesse, désolation et deuil dans de nombreux foyers. Rien qu’au cours des mois de juillet et août 2021, quatre accidents ont été enregistrés pour la compagnie des transports STM. Ce dimanche 15 Août c’est un bus de la compagnie Salim Transport reliant Niamey-Maradi qui déraille du goudron pour finir sa course dans des cailloux et arbustes. La semaine passée, un bus de la compagnie de transport Al ‘Izza s’est renversé entre Abalak et Agadez.

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Entre résignation et impuissance, les autorités en charge des transports ne prennent malheureusement que des mesures ponctuelles qui du reste ne connaissent qu’un suivi éphémère avant qu’un autre drame ne se produise. Et dire dans tout cela qu’il y’a une Autorité de Régulation du Secteur des Transports (ARST) qui au-delà de la concurrence doit veiller sur le respect des textes législatifs et règlementaires en vigueur et proposer au besoin des sanctions.

Dans le souci de contrôler la conduite des différents secteurs socioéconomiques stratégiques du pays, les autorités de la République du Niger ont mis en place plusieurs institutions. C’est le cas de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSE), l’Autorité de Régulation du Secteur des Postes et de la Télécommunication (ARCEP), l’Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaire et l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports (ARST).

De toutes ces structures, s’il y a une qui brille par son inefficacité, c’est visiblement l’Agence de Régulation du Secteur des Transports.

Du 26 juillet 2019, date à laquelle les membres du Conseil National de Régulation du Secteur des Transports, organe délibérant de l’ARST ont officiellement prêté serment, les Nigériens se souviennent juste de quelques rares activités menées par le conseil dirigée par Mme Yahaya Baré Haoua Abdou, qui se limitent d’ailleurs à la sensibilisation et aux activités de routine comme les sessions que tient l’institution.

Et pourtant l’ARST a pour champ de compétence les sous-secteurs des transports routier, ferroviaire, fluvial et maritime.

La mission de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports, c’est aussi de vérifier le respect des lois dans ce secteur et en cas de violation d’interpeller et même de proposer des sanctions d’amende ou encore des sanctions administratives au ministère en charge des transports.

Au moment où les dérives se multiplient au niveau des compagnies de transport interurbain, l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports semble rester de marbre fermant les yeux sur les agissements de ces sociétés de transports.

Etant le surveillant, le gendarme, le juge, le régulateur, entre l’Etat et les opérateurs privés de transport d’une part et entre les opérateurs de transport eux-mêmes d’autre part, l’on se demande si l’ARST fait convenablement son travail.

Ce n’est pourtant pas faute de manquements des textes règlementaires par les compagnies de transports. Ces dernières qui au départ utilisaient deux chauffeurs sur les longs courriers ont abandonné au fil du temps ces pratiques. Des chauffeurs surexploités, des excès de vitesse sur des routes complètement dégradées, sont en grande partie à l’origine des drames qui se produisent sur nos routes.

Et pourtant, après deux (2) ans d’activités, les citoyens n’ont eu vent d’aucune sanction proposée par l’ARST qui est censée réguler le secteur des transports et Dieu seul sait à quel point les Nigériens en ont ras-le-bol des dérives des compagnies de transport interurbain.

De tout ceci, l’Agence donne l’impression qu’elle ne voit rien ou qu’elle ne veut rien prendre comme sanction.

Ibrahim Moussa

Le Directeur Général des Impôts M. Mahamane Mal Ousmane s’est entretenu avec la presse ce samedi 14 août 2021. L’objectif de cet échange avec la presse est de porter à la connaissance de l’opinion publique nationale, les réformes entreprises par son institution dans le cadre de la mobilisation des ressources internes.

Parmi ces réformes qui visent à moderniser et à booster les recettes fiscales sans augmenter les impôts figure la facture certifiée qui est une facture émise par un Système Electronique Certifiée de Facturation (SECeF) homologué par la Direction Générale des Impôts.

L’avènement de la facture certifiée a été motivé par la modification du code général des impôts à travers les dispositions de loi de Finances 2020 et 2021 notamment en leurs articles 16.251.368 bis quinquies et 953 a ainsi que l’arrêté N°00473.MF.DI.DL.CFI.DVI.L du 20 novembre 2020 portant modalités d’utilisation du système électronique de facturation au Niger et autres divers notes circulaires prises par le Directeur Général des Impôts, a indiqué M. Zakari Ali Issoufou, Coordonnateur de ladite réforme.

Une facture certifiée est une facture qui comporte, outre les mentions obligatoires classiques, des éléments de sécurité de la DGI à savoir le numéro d’identification de la machine (NIM), la signature et le code électronique (code QR).

Le Directeur Général des Impôts a rassuré les entreprises assujetties que la facture certifiée n’induit en aucun cas un nouvel impôt ou une nouvelle taxe. Il s’agit d’une facture ordinaire à la différence qu’elle intègre certains éléments de sécurité mis en place par la DGI. La TVA reste toujours au taux de 19% et de 10% et 5% aux taux réduits.

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Démarré depuis le 1er octobre 2020 avec un nombre réduit de contribuables pour éprouver le dispositif qui fonctionne parfaitement de la Facture Certifiée, à ce jour, tout le dispositif légal, organisationnel et technique est en place pour entamer la généralisation de l’obligation d’émission de factures certifiées, a annoncé le Directeur Général des Impôts.

Avantages de la Facture certifiée

Si la facture certifiée permet à la Direction Générale des Impôts de maîtriser  l’assiette fiscale, elle offre des avantages pour les entreprises et les consommateurs.

S’agissant des entreprises, la facturation certifiée a pour entre autres avantages:

  • L’absence d’erreurs de calcul pour les contribuables qui utilisent des facturiers ou de cahiers de vente ;
  • L’absence d’erreurs de liquidation des impôts figurant sur les factures ;
  • La modernisation des processus de facturation dans l’entreprise ;
  • La disponibilité des statistiques des ventes réalisées ;
  • L’utilisation de moins de papiers ;
  • Une meilleure transparence avec l’administration fiscale ;
  • Une meilleure équité dans les termes de la concurrence.

Les consommateurs ont quant à eux, l’assurance du reversement de la TVA supportée par le consommateur au trésor public, l’assurance de détenir des preuves d’acquisition licites des biens achetés notamment les biens d’équipement ; la jouissance paisible du droit des consommateurs prévu par les textes et la participation au jeu concours « facture certifiée » avec de nombreux lots à gagner.

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Comment se procurer les Systèmes Electroniques Certifiés de Facturation ((SECeF) ?

Pour la phase 1, l’Etat a mis à la disposition des entreprises identifiées des Modules de Contrôle de Facturation pour ceux d’entre eux qui ont déjà leur logiciel de facturation (Système de Facturation d’Entreprise) et des Unités de Facturation pour ceux qui n’ont pas de logiciel de facturation.

Pour la phase de généralisation, les contribuables devront acquérir lesdites machines auprès de fournisseurs qui ont auparavant fait certifier leurs machines.

Pour cette phase, les fournisseurs de logiciels doivent faire homologuer leur logiciel par la Direction Générale des Impôts.

Une liste des logiciels homologués et des distributeurs agrées de machines (UF ou MCF) pouvant être utilisée par les personnes assujetties est publiée sur le site web de la Direction Générale des Impôts, à l’adresse : www.impots.gouv.ne

L’Unité de facturation (UF) est une machine électronique conçue pour enregistrer les données de facturation, gérer les articles générer des rapports. Collecter des données de facture, traiter les factures, imprimer des factures, fournir des éléments de sécurité pour l’authentification et la vérification des factures et transmettre des données à distance au serveur de l’Administration fiscale.

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Les entreprises assujetties ont jusqu’au 1er septembre 2021 pour se conformer, faute de quoi, elles écoperont des sanctions conformément aux lois et textes en vigueur. Les sanctions sont prévues au niveau de l’article. 953- (nouveau) du CGI qui dispose : « La non délivrance de facture électronique établie dans les conditions définies à l’article 368 quinquies ou la délivrance de facture électronique de valeur ou de quantité minorée est passible d’une amende égale à dix (10) fois le montant de la Taxe sur la Valeur Ajoutée éludée. En cas de récidive, l’amende est portée au double. »

Ibrahim Moussa

Monsieur le Coordonnateur national, présentez-nous brièvement le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II «WADATA TALAKA», notamment la vision qui le sous-tend.

Le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II «WADATA TALAKA» est un programme de protection sociale avec pour objectif de développement d’améliorer la capacité du système de filets sociaux adaptatifs du Niger à répondre aux chocs et à permettre aux populations pauvres et vulnérables d’accéder à des filets sociaux pluriannuels et des mesures d’accompagnement.

Le projet cherchera à renforcer le système national de protection sociale adaptative du Niger et mettra en œuvre des interventions de filets sociaux pluriannuels, des mesures d’accompagnement destinées à appuyer la résilience et les investissements dans le capital humain chez les ménages pauvres ainsi que des programmes d’interventions d’urgence comme des transferts monétaires de réponse ou des programmes temporaires de travail contre rémunération.

Le Projet Filets Sociaux est à sa deuxième phase d’exécution. A quoi renvoie la nouvelle dénomination du Projet qui comprend le rajout : « Adaptatifs II WADATA TALAKA » ?

La protection sociale adaptative est une approche intégrée et flexible qui permet de prendre en compte les défis associés à la gestion des changements climatiques, à l’adaptation et à la gestion des chocs. Quant au terme « WADATA TALAKA » c’est le concept local qui traduit la vision du projet en langues nationales.

Quel est son encrage institutionnel ?

La mise en œuvre du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II « WADATA TALAKA » se conforme aux orientations techniques définies par la Cellule Filets Sociaux (CFS). Cette cellule est rattachée au Cabinet du Premier Ministre. Elle a été mise en place par le Gouvernement du Niger avec l’appui technique des partenaires suite à l’insécurité alimentaire consécutive aux crises alimentaires de 2001, 2005, 2008 et 2010.

La CFS a pour mission de concevoir et de mettre en œuvre les programmes de filets sociaux, mais aussi de formuler des recommandations, des stratégies et propositions de politiques en vue d’instaurer et de coordonner tous les programmes permanents de filets sociaux au Niger.

En octobre 2017, la CFS a intégré le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA) en tant qu’une Cellule au statut identique aux autres Cellules existantes notamment la Cellule Crise Alimentaire (CCA) et le Système d’Alerte Précoce (SAP). Il a été créé au sein de la CFS, une Unité de Gestion Technique (UGT) des filets sociaux qui constitue son bras technique.

Quelle est l’enveloppe globale du projet et quelles sont les régions dans lesquelles il intervient ?

L’enveloppe globale de la deuxième phase du projet y compris le financement additionnel s’élève à 210 millions de dollars US soit environ 105 milliards FCFA sur la période 2019-2026. Ce financement est constitué de 160 millions dollars US sous forme de don et 50 millions dollars US sous forme de crédit.

Le projet intervient dans les huit régions du pays.

En termes de résultats que peut-on retenir à ce stade de mise en œuvre ?

A date le projet a distribué aux ménages vulnérables un montant global de 18 771 067 800 FCFA sous forme de transferts monétaires inconditionnels et rémunération contre travail. Ce montant est réparti entre les huit (8) régions comme suit :

tableau filets sociaux 

Ces transferts ont été réalisés au profit de 367 808 ménages dont 27 781 ménages pour les transferts pluriannuels, 333 427 ménages dans le cadre de la réponse aux conséquences économiques de la COVID 19 et 6 600 ménages dans le cadre du cash For Work pour la résilience. 

Monsieur le Coordonnateur National peut-on parler d’une recette magique qui explique le succès du projet en dépit d’innombrables défis à relever notamment dans le cadre du transfert d’importantes sommes d’argent en faveur des ménages vulnérables bénéficiaires ?

Nous confirmons qu’effectivement le projet transfère d’importantes sommes d’argent au profit des populations vulnérables. En effet d’un financement initial du gouvernement du Niger d’un montant de 750 millions de FCFA en 2010, l’enveloppe budgétaire gérée par l’Unité de Gestion Technique du Projet a atteint 166 milliards FCFA en 2021. Cet important résultat obtenu est à mettre à l’actif du professionnalisme de l’équipe du projet et à la qualité du travail accompli qui ont fait du Niger une référence en matière d’implémentation des filets sociaux dans la sous-région.

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Distribution de petits ruminants dans la commune rurale de Sharkin Haoussa

Le projet Filets sociaux doit également ce succès grâce à l’appui technique du comité de pilotage et de l’équipe chargée du projet au niveau de la Banque Mondiale. 

Comment gérez-vous les impondérables d’insécurité qui sévit au niveau de certaines communes d’intervention du Projet ?

Le projet a fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique qui a abouti à l’élaboration d’un Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale. Ce plan prend en compte tous les risques probables et leurs mesures d’atténuation. A titre illustratif dans le cadre des transferts monétaires des mesures d’atténuation des risques ont été prises notamment les escortes militaires, les reports des paiements, la délocalisation des sites de paiement dans une zone sécurisée. En plus dans le cadre du financement additionnel un Plan de Gestion de Sécurité est en cours d’élaboration.

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Visite du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre au Niger, Commune rurale de Karma

Comment se traduit la contribution du PFSA II au septième axe d’orientation de l’action gouvernementale, à savoir la solidarité et l’inclusion socioéconomique ?

Le programme intervient dans le cadre de l’axe stratégique 4 : « Action spécifique des groupes vulnérables, notamment des services spéciaux et des prestations adéquates aux personnes les plus vulnérables afin d’assurer leur droit à la protection sociale »

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Le Coordonnateur national du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II M. Moussa Bouda en compagnie de la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger et du Gouverneur de Zinder en contact avec les populations bénéficiaires dans la région de Zinder

Lors de sa visite de travail au Niger, le Vice- président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a bien apprécié la mise en œuvre du projet. Un financement additionnel pour le projet a même été obtenu. Cela s’inscrit-il dans les perspectives du Projet ?

Effectivement un financement additionnel d’un montant de 130 millions de dollars US a été signé entre le Gouvernement du Niger et la Banque Mondiale lors du séjour au Niger du Vice- président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Pendant son séjour ce dernier a visité les réalisations du Projet dans la commune rurale de Karma. A l’issue de cette visite, il a accordé une interview dans laquelle il a exprimé toute sa satisfaction par rapport aux impacts socio-économiques positifs encore visibles sur le terrain. 

Projet Filets Sociaux Adaptatifs II «WADATA TALAKA»: Ensemble protégeons les populations vulnérables !

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 12 août 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement, composé du crédit N°6839-NE d’un montant de cinquante-sept millions cent mille Euros (57 100 000 €), signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet d’amélioration de la Connectivité dans le Nord-Est du Niger ;

L’Accord objet du présent projet d’ordonnance poursuit les deux (02) objectifs suivants :

  • améliorer la connectivité et la sécurité routière le long de la section de route Agadez-Zinder dans le nord-est du Niger par la réhabilitation du segment de route Tanout-Tiguidit et l’entretien complet de la section complète Agadez-Zinder ;
  • améliorer l’accès aux infrastructures socio-économiques de base pour certaines communautés locales le long de la section de route Agadez-Zinder .

 

Le présent projet d’ordonnance est pris conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution et à celles de la loi n°2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  • projet de décret portant abrogation du décret n° 2006-287/PRN/MAE/C/IA du 26 septembre 2006, portant création d’un comité ad’hoc d’appui à l’équipe des conseils/avocats du Niger en l’affaire frontalière Niger/Burkina Faso ;

Le Comité ad’hoc d’appui à l’équipe des conseils/avocats du Niger a été créé par décret n° 2006-287 du 26 septembre 2006. Il avait pour missions d’appuyer l’équipe des Conseils et avocats de l’Etat du Niger dans l’affaire frontalière qui l’opposait à l’Etat du Burkina Faso.

Les travaux d’abornement de la frontière Niger-Burkina Faso étant actuellement en cours, le présent projet de décret est pris pour dissoudre le Comité ad’ hoc  et transférer ses missions à la Commission Technique Mixte d’Abornement de la Frontière entre le Niger et le Burkina Faso (CTMA) mise en place à cet effet.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le Projet de décret modifiant le décret n°2012-075/PRN/MH/E du 06 mars 2012, portant classement de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma

Le présent projet de décret est pris pour redéfinir les limites de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma (RNNTT) afin de disposer d’une aire protégée répondant aux enjeux universels de conservation de la biodiversité sahélo-saharienne.

Le réajustement ainsi proposé permet d’intégrer l’ensemble des sites viables aux espèces emblématiques qui y vivent.

 

  • MESURES NOMINATIVES.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

  • Il est mis fin aux fonctions des conseillers techniques du Ministre de la Population exercées par les personnes ci-après :
  • Monsieur Soumana Adamou ;
  • Madame Abdoul Rachid Fatima Moustapha Tahi ;
  • Monsieur Issa Bana Djibrin ;
  • Madame Seyni Aïssa.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

  • Monsieur Issoufou Mamane, ingénieur statisticien économiste, Mle 53736/G, est nommé inspecteur général des finances, à la l’Inspection Générale des Finances, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Moussa Koché, ingénieur statisticien économiste, Mle 135/INS, est nommé directeur des études et des analyses macroéconomiques et financières, à la Direction Générale des Opérations Financières et des Réformes, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Abdoul Karim Moussa Tambari, macroéconomiste, est nommé directeur des réformes financières, à la Direction Générale des Opérations Financières et des Réformes, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Namamou Ajirou, économiste planificateur, Mle 115255/W, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Maï Mamadou Goni, inspecteur principal du trésor, Mle 60147, est nommé directeur du contrôle des marchés publics, à la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Mahamane Ousmane Maïga, inspecteur principal du trésor, Mle 53633, est nommé directeur du contrôle des opérations budgétaires, à la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Adamou Ousseini, directeur administratif, Mle 115193, est nommé directeur des études, de la réglementation et de la formation, à la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Rabé Issoufa, ingénieur statisticien économiste, Mle 115254, est nommé directeur des systèmes d’information, à la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires, au Ministère des Finances.
  • Madame Abdou Aminatou Ali Diadié, inspectrice principale du trésor, Mle 115021, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Conseil Supérieur de la Communication (CSC), à la Médiature, au Conseil Economique, Social et Cultuel (CESOC) et à la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH).
  • Monsieur Haya Ousseini, inspecteur principal du trésor, Mle 66286, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Agriculture et les Structures rattachées.
  • Madame Danté Maïmouna Maman Falissou, inspectrice principale du trésor, Mle 61944, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et les Structures rattachées.
  • Madame Maïmouna Amadou Adamou, inspectrice centrale du trésor, Mle 115055, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Fonds Commun Sectoriel de l’Education.
  • Monsieur Yacouba Malam Sama, inspecteur principal du trésor, Mle 115032, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage.
  1. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications :

  1. deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
  • la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

Au Niger, à la date du 9 août 2021, la situation se présente comme suit :

L’analyse de la tendance épidémiologique hebdomadaire de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

On note une légère augmentation du nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente. Presque tous les cas de la semaine ont été notifiés au niveau de la région de Niamey et le test de séquençage n’a pas encore détecté de variant Delta.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire est en augmentation cette semaine comparativement à la semaine précédente.

A. STRATEGIES DE CONFINEMENT

 

  • total cas confinés 773, soit une augmentation de 0,04% par rapport à la semaine précédente ;

 

  • total cas sortis du confinement 698, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente;

 

  • total cas en cours d’auto confinement 75, soit une diminution de 24% par rapport à la semaine précédente.

 

B. STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE

 

  • cumul cas positifs 687, soit 50 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente ;

 

  • cumul décès enregistrés 196 (Stationnaire) ;

 

  • taux de létalité cumulé 3,4% (Stationnaire);

 

  • cumul des cas guéris enregistrés 401, soit une augmentation de 56 cas par rapport à la semaine précédente ;

 

  • taux de guérison cumulé 94,9% (Stationnaire);
  • taux d’attaque hebdomadaire 0,21 cas/100.000, soit une augmentation de 31%  par rapport à la semaine précédente ;

 

  • patients actifs 90, soit une légère réduction par rapport à la semaine précédente ;

 

  • patients en cours d’hospitalisation 18 cas, soit une augmentation de 15 cas par rapport à la semaine précédente.

 

La vaccination contre la COVID-19 se poursuit et une campagne nationale de masse avec le vaccin JOHNSON and JOHNSON est en cours de préparation.

Le maintien des mesures barrières demeure vivement recommandé.

  • la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation de la gastro entérite (Choléra) au Niger ;

Depuis quelques semaines, notre pays enregistre des cas de diarrhée- vomissements dans les régions de Zinder, de Maradi, de Dosso et de Tahoua.

Après analyse des prélèvements au niveau du Laboratoire National de Référence, le germe du Choléra a été identifié. Les districts sanitaires touchés sont ceux de Tanout, de Magaria, de Damagaram Takaya, de Mirriah, dans la région de Zinder, de Maradi commune, de Madarounfa et de Guidan Roumdji, dans la région de Maradi, de Gaya et de Dogondoutchi dans la région de Dosso, de Konni dans la région de Tahoua.

La plupart des cas sont en lien avec une épidémie qui sévit depuis plusieurs mois au  niveau des régions frontalières d’un pays voisin où on note d’importants brassages des populations. En outre, notre pays enregistre, en cette période, de fortes précipitations ayant occasionné des inondations par endroit qui constituent des facteurs de propagation de cette maladie.

Il faut noter que les quatre (4) régions touchées actuellement enregistrent de façon récurrente des épidémies de choléra dont la dernière remonte à 2018.

A la date du 11 août 2021, la situation se présente comme suit :

  • Région de Zinder : 168 cas dont 10 décès ;
  • Région de Maradi : 243 cas dont 06 décès ;
  • Région de Dosso : 03 cas dont 0 décès ;
  • Région de Tahoua : 5 cas dont 0 décès.

On dénombre un total de 419 cas, avec 16 décès, 307 guéris et 96 sous traitement.

Face à cette situation, des dispositions ont déjà été prises, à savoir :

  • échanges réguliers avec les Directions régionales de la santé publique, de la population et des Affaires Sociales (DRSP/P/ AS) sur la situation du choléra dans la sous-région ;
  • pré-positionnement des Kits choléra, des tests de dépistage rapide et renforcement des stocks au niveau des régions ;
  • missions d’investigation au niveau de tous les foyers dès la détection des premiers cas par les équipes des districts sanitaires et des Directions régionales, appuyées par les partenaires techniques se trouvant dans les régions concernées ;
  • mise en place des sites d’isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers ;
  • traitement régulier des points d’eau et distribution des comprimés d’aquatab ;
  • sensibilisation de la population et des leaders, en continu, sur les mesures de prévention à travers les radios communautaires ;
  • désinfection des domiciles et des sites de prise en charge ;
  • suivi journalier de l’évolution de la maladie à tous les niveaux.

Le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales recommande :

  • le recours urgent aux services de santé devant tout cas présentant les signes de suspicion de choléra à savoir : la diarrhée, les vomissements, la déshydratation ;
  • l’utilisation des latrines et à défaut l’enfouissement des selles ;
  • la consommation d’une eau potable, de l’eau bouillie ou de l’eau traitée avec les désinfectants (eau de javel, aquatab) ;
  • le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ;
  • le lavage soigneux des mains avant la préparation et la consommation des aliments ;
  • la salubrité des lieux ;
  • la protection des denrées alimentaires et la désinfection des aliments crus avant leur consommation ;
  • le respect strict des conseils donnés par les professionnels de la santé.

Dans l’ensemble la situation est sous contrôle grâce à la mobilisation des acteurs à différents niveaux avec l’appui de l’Etat et de ses partenaires.

Par ailleurs, le Gouvernement rend un hommage mérité à l’ensemble du personnel de la santé pour le dévouement et l’efficacité avec lesquels il est entrain de gérer la situation des maladies en général et du choléra en particulier.

Le Gouvernement adresse également ses remerciements et ses encouragements à tous les partenaires techniques et financiers qui l’ont toujours accompagné en pareille circonstance.

  1. Une (01) communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux résultats provisoires du Baccalauréat session 2021.
  1. une communication du Ministre de l’Equipement relative à l’attribution d’un marché public par demande de propositions pour études d’exécution, d’impact environnemental et social, le contrôle et la surveillance des travaux de réhabilitation, d’aménagement et de bitumage de la route Niamey-Kollo-Kirtachi-Boumba (163 km).

Le marché, d’un montant d’un milliard sept cent soixante-neuf millions cinq cent quatre-vingt-neuf mille cinq cents (1 769 589 500) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire provisoire GERMS CONSULTING, avec un délai d’exécution de 41 mois.

  1. une communication du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire sur le processus de fusion du service civique national et du volontariat national pour le développement.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 12 août 2021

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré la Journée Internationale de la Jeunesse, ce  jeudi 12 Août 2021. La cérémonie a enregistré la présence du Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa, de la Directrice du Mouvement Associatif et des Collectivités Educatives du Ministère de la Jeunesse et du Sport Madame Maikassoua Halima Garba, du Représentant Adjoint de l’UNICEF M. Amadou Alassane Cissé et plusieurs autres personnalités.

‘’Transformons les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ‘’, tel est le thème choisi au niveau mondial pour cette édition 2021. Cette journée est un cadre idéal pour amener les jeunes à réaliser un travail de réflexion poussée.

L’évènement a pour but de mettre en valeur la jeunesse et son rôle dans la construction du développement lors de la célébration de la journée internationale de la jeunesse.

En s’adressant aux jeunes, le Représentant Adjoint de l’UNICEF M. Amadou Alassane Cissé a laissé entendre les potentialités que constituent les jeunes au Niger.  « Le Niger est une terre de perspectives où les mêmes épaules qui portent les défis d’aujourd’hui sont pressenties pour porter l’éducation et la préparation de la relève de demain. Et, ce sont les vôtres ! Elles sont solides ; ce panaché de fougue, de force, d’audace et de rêve est un pouvoir .Exploitez-le au maximum », a affirmé  M. Cissé.

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Pour le Représentant Adjoint de l’UNICEF ‘’Cette journée s’inscrit dans la dynamique de produire des solutions qui nous conviennent. Parce qu’il n’y a de réelles barrières que celles que notre esprit construit et de solutions plus adaptées et plus faciles à assumer que celle que l’on conçoit’’ a précisé le  responsable onusien.

M. Amadou Alassane Cissé d’ajouter que l’engagement sans faille de la jeunesse pour apporter des solutions à des difficultés est un facteur majeur et incontournable. Tous les jeunes d’ici et d’ailleurs, des zones urbains, rurales, tous sans exception sont attendus. C’est ce que la Génération Sans Limites  (GENU)) propose, une jeunesse unie, compétente, consciente, ambitieuse, dévouée à la cause de la nation travaillant avec son gouvernement et les partenaires, parce qu’entreprendre ne lui fait plus peur, dixit le représentant de l’Unicef.

La Directrice du Mouvement Associatif et des Collectifs Educatifs du Ministère de la Jeunesse et du Sport a rappelé que depuis 2001, la Communauté Internationale se fait le devoir de commémorer avec la plus  grande solennité la journée internationale de la jeunesse afin d’attirer la communauté internationale sur les problématiques liées à la jeunesse et de mettre en avant le potentiel des jeunes en tant que partenaire de la société.

« J’en appelle  la jeunesse nigérienne à l’unité, à sa mobilisation à travers les associations autorisées à exercer au vu du rôle important et positif que joue la jeunesse dans la réalisation du développement socioéconomique ,politique et culturel de notre pays. C’est dans cette optique que cette journée permettra aux jeunes à travers plusieurs activités qui seront au programme notamment la sélection des projets novateurs par les jeunes nigériens sur les questions d’innovation écologique et du bien être humain » a déclaré Madame Maikassoua Halima Garba.

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En lançant les activités, le Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa a salué l’engagement et le courage des jeunes pour leurs idées novatrices dans le cadre du développement de notre pays. Elle a exhorté les jeunes et la génération future de prendre en main et à bras le corps la question de l’environnement afin d’assainir la planète.

La Ministre de l’environnement et de la lutte contre la désertification de dire que les jeunes sont au cœur du combat qui bénéficient  le soutien des plus hautes autorités du pays  avec en tête S.E.M Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et le Premier chef du Gouvernement.

La jeunesse porte l’espoir d’un meilleur avenir de la nation et son engagement dans la lutte contre le changement climatique ici  comme ailleurs est  la voie du salut a indiqué Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa.

‘’Le Niger, pays quasi désertique enclavé dont le principal cours d’eau est menacé par l’ensablement et sévèrement frapper par le changement climatique. Il est grand temps de refléchir sur ces questions et capitaliser les bonnes pratiquent en vue de réussir notre transition écologique et de relever nos ambitions climatique’’ a martelé la Ministre de l’environnement et de la lutte contre la désertification.

Les jeunes profiteront du panel d’experts durant la journée  pour apprendre les techniques relatifs à ce thème notamment  le rôle de la jeunesse dans le développement du pays, l’entreprenariat des jeunes et la création d’emploi, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

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Il faut également noter que l’activité consistera à une compétition de projets innovants sur le thème de l’édition 2021. L’activité s’inscrit dans la démarche de Génération Sans Limite, un programme des jeunes de 15 à 29 ans, dont le but est de promouvoir l’entreprenariat des jeunes .Une vingtaine de projets ont été enregistrés. La sélection a été faite sur la pertinence, le plan de pérennisation et l’impact du projet pour les communautés.

Mahamat Moussa

Douze (12) journalistes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne suivent une formation sur les techniques de productions journalistiques en lien avec l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. 48 heures durant, les participants seront outillés sur les textes permettant de renforcer leurs connaissances sur les procédures et méthodes à suivre afin d’améliorer les productions journalistiques et surtout comment accéder aux informations publiques.

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A travers cette formation, l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) et la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) comptent approfondir les connaissances des acteurs des médias sur la connaissance du contenu de l’ordonnance n°2011-22. Cette dernière, 10 ans après son adoption reste encore méconnue des journalistes et des agents de l’administration publique. A cet effet, les deux organisations ont élaboré et mis à la disposition des participants, un manuel qui contient les éléments essentiels de la Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

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A l’issue de la première journée déjà, les participants affirment être édifiés sur les contours de la loi sur l’accès à l’information et aux documents administratifs (les informations communicables et non-communicables) les pénalités qu’encourent les autorités administratives et tout agent d’un service qui refuse de fournir ou fait obstacle à l’accès à l’information publique.

Pour faciliter le travail des journalistes, un manuel contenant des astuces pratiques d’accès à l’information a été mis à la disposition des journalistes.

L’atelier de Dosso, c’est aussi la pratique avec la réalisation des productions journalistiques de qualité par les participants.

Le représentant de la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) M. Rachad Bani Samari a indiqué que son organisation œuvre pour la promotion de l’accès à l’information publique dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Il a exhorté par ailleurs les participants à suivre avec attention les communications qui leur seront présentées en vue de bien s’outiller pour faire des productions de qualité.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le président de l’Observatoire Indépendant Nigérien des Medias pour l’Ethique et la Déontologie M. Mamane Jaharou a remercié OSIWA à travers la fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest pour son appui dans le cadre de renforcement des capacités des journalistes.

L’atelier de Dosso intervient 24 heures après le forum national tenu le 10 août 2021 à Niamey sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

Ibrahim Moussa

« La DGI a entrepris un grand chantier d’informatisation de tous les processus fonctionnels couvrant l’assiette, la liquidation et le recouvrement de tous les impôts et taxes » a déclaré Mahamane Mal Ousmane

Source de recettes et facteur de développement, l’impôt est au cœur de la mobilisation des ressources internes au Niger. Sa mobilisation suscitant, souvent incompréhension entre contribuables et services des impôts a amené le journal LA ROUE DE L’HISTOIRE à s’entretenir avec le nouveau Directeur Général des Impôts, M. Mahamane Mal Ousmane. Au cours de l’interview que le DGI a bien voulu nous accorder, il a passé en revue les missions de la DGI, son positionnement dans l’espace UEMOA et a surtout décliné le vaste chantier de digitalisation entrepris par la Direction dont il a la charge. 

La Roue de l’Histoire: Vous venez d’être nommé à la tête de la Direction Générale des Impôts Pouvez-vous nous rappelez les missions principales de votre structure ?

Mahamane Mal Ousmane: Merci pour cette opportunité que vous m’offrez de présenter à vos lecteurs les missions principales de la DGI.  

 La Direction Générale des Impôts est chargée, en relation avec les autres structures concernées, de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière fiscale, domaniale, foncière et cadastrale. A cet effet, elle exerce notamment les attributions suivantes :

  • La coordination des études, de la conception, de la préparation de la législation et de la réglementation afférentes à l’assiette, au calcul et au mode de recouvrement des impôts et taxes ;
  • La liquidation des impôts, taxes et redevances ;
  • Le recouvrement de tous les impôts, taxes, redevances, droits, produits domaniaux et autres recettes qui lui sont confiées par les lois et règlements.
  • La gestion des services du cadastre, de la conservation foncière et des droits fonciers, de la curatelle aux successions et biens vacants.

Comment comptez-vous vous-y prendre  pour mobiliser les ressources fiscales à la hauteur du seuil prévu dans la loi de finances 2021 ?

La DGI a entrepris un grand chantier d’informatisation de tous les processus fonctionnels couvrant l’assiette, la liquidation et le recouvrement de tous les impôts et taxes. La DGI est entrain de dématérialiser les procédures, les paiements et les déclarations.

Ces réformes, dès le départ visaient à mieux maitriser l’assiette, le recouvrement et le contrôle de l’impôt. Elles sont aujourd’hui mises en œuvre et permettront d’accroitre le rendement.

La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale sera également un pan entier de notre stratégie. Le recours aux nouvelles technologies et les interfaces avec les autres administrations et structures privées seront privilégiés pour traquer les fraudeurs. Mais la plus importante stratégie est la bonne utilisation des ressources humaines. Avec des travailleurs motivés et compétents le défi de la mobilisation des recettes peut être relevé.

Disposez-vous des ressources humaines compétentes et suffisantes à la DGI pour mener à bien cette mission ?

 Compétentes certes oui, mais suffisantes non !

La DGI du Niger a un effectif à ce jour de 1.107 agents titulaires. Nous sommes en sous-effectif comparés aux effectifs des administrations fiscales sœurs de l’UEMOA. Nous allons grâce au soutien du Ministère des finances bientôt procéder à des recrutements.

 La Direction Générale des Impôts est en train de se digitaliser. A quel niveau se trouve cet important projet dont vous êtes le principal artisan ?

Comme je le disais plus haut, la digitalisation de la DGI est entamée. En effet, avec la mise en service de l’application métier appelée SISIC, nous avons lancé les téléservices fiscaux. L’application dénommée e-SISIC permet la déclaration et le paiement en ligne et aussi, la consultation des dossiers.

Nous avons aussi entamé la digitalisation du cadastre. Tous les dossiers des titres fonciers de 1907 à ce jour ont été scannés et numérisés. Une application de gestion électronique de document permet de faire les recherches. Tous les plans cadastraux disponibles au service du cadastre ont été numérisés ainsi que les dossiers de lotissement etc. Nous sommes bien partis pour moderniser le cadastre et la sécurisation des titres fonciers. 

Une autre réforme majeure est celle de la facture certifiée. C’est une facture émise au moyen d’un procédé électronique agréé par la DGI. Cette réforme qui concerne toutes les entreprises vise une meilleure traçabilité de la TVA.

D’autres chantiers comme le paiement des impôts et taxes par téléphone mobile ainsi que la souscription en ligne des liasses fiscales sont en cours de conception.

Quelles sont les facilités de collaboration avec les contribuables qu’offre la DGI ?

Pour faciliter l’accomplissement de leurs obligations aux contribuables, nous avons déployé les téléservices. Les contribuables peuvent déclarer et payer sans venir au service des impôts.  Cela leur donne des gains en temps considérables. Nous avons mis en place des services d’accueil pour orienter et prendre en charge plus rapidement les besoins de nos usagers. Un chantier de simplification de la règlementation fiscale est en cours. Cela pourrait aboutir à une réduction considérable du nombre d’obligations et ou procédures auxquelles étaient soumis les contribuables. 

Quel est  le taux de pression fiscale au Niger ?  Quel commentaire peut-on faire sur ce taux par rapport aux autres pays de la zone UEMOA ?

Le taux de pression fiscale est le rapport entre le PIB d’un pays et les recettes fiscales mobilisées.

Le taux de pression fiscale au Niger est le plus faible de la zone UEMOA qui est de 9.3% en 2020.

Ce taux comparé aux pays de la sous-région qui est de 9,4% pour le Benin, 15.9% pour le Burkina Faso; 14.5% pour le Mali ; 16.8% pour le Sénégal et 12.1% pour le Togo. Comme vous pouvez le constatez nous avons le taux le plus bas. Cela est dû en particulier au fait que le secteur agricole n’est pas imposé au Niger.

Certains investisseurs estiment que l’impôt est trop élevé au Niger, raisons pour lesquelles, certaines entreprises étrangères quittent pour aller s’installer ailleurs où l’impôt est plus souple quel commentaire ça vous inspire ?

Aucune entreprise n’a quitté le Niger pour des raisons fiscales. Pour la plus part, il s’agit de problème de rentabilité liés à la concurrence de produits importés.

Beaucoup d’entreprises qui ont bénéficié des avantages du code des investissements incluant des exonérations fiscales y compris en matière d’impôt sur le bénéfice, n’ont pas survécu.

Nonobstant cette analyse, le taux d’impôt sur les bénéfices ou la TVA peut être élevé comparés à ceux de la sous-région. L’Etat pourrait être amené à les réviser en fonction de l’amélioration de ses revenus. 

Interview réalisée par Ibrahim Moussa

La Maison de la Presse a servi de cadre ce mardi 10 Août 2021 à la tenue d’un forum national sur l’accès à l’information publique pour une gouvernance transparente et responsable. La cérémonie qui s’est déroulée en deux temps  avec  le lancement d’un guide pour les journalistes et l’animation d’un panel, a permis aux participants de débattre sur tout ce qui  peut constituer un obstacle pour l’accès à l’infirmation publique tant au niveau des détenteurs de l’information que des demandeurs.

Sur la table de séance, on notait la présence de L’inspecteur Général des Services du Ministère de la Communication, chargé des relations avec les institutions M. Ali Seydou, du Directeur de cabinet du médiateur de la République M. Moustapaha Kadi, du Président de l’ONIMED M. Maman Jaharou, du représentant de la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest M. Rachad Bani Samari et M. Chitou Madougou, Secrétaire Général Adjoint du Conseil Supérieur de la Communication. 

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En s’adressant à l’assistance, le président de l’ONIMED M. Mamane Jaharou de rappeler le contexte dans lequel se tient le forum : «cette rencontre se tient à un moment où la question d’accès à l’information publique et aux documents administratifs est plus que d’actualité, en dépit de l’existence de l’ordonnance n° 2011-22 du 23 février 2011, portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs, dont l’adoption  a été perçue comme un signal fort dans la promotion de la liberté d’information publique dont les pouvoirs publics sont dépositaires »,  a relevé le président de l’ONIMED.

Pour sa part, M. Rachad Bani Samari a salué le partenariat exemplaire entre  l’ONIMED et la fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest. L’exemplarité de ce partenariat se matérialise aujourd’hui avec la tenue du présent forum, a souligné M. Samari. 

Le Directeur de Cabinet du Médiateur de la République, M. Moustapha Kadi après avoir félicité l’ONIMED pour avoir organisé la rencontre a  rappelé que le Médiateur de la République a été institué par la loi N°2011-18 du 8 Août 2011, modifiée et complétée par la loi N°2013-30 du 17 juin 2013 en tant qu’Autorité Administrative Indépendante appelée à intervenir en cas de mauvais fonctionnement de l’administration .

‘’Lorsqu’on est investi de telles tâches, vous conviendrez avec moi que la promotion d’un environnement propice à l’information publique et aux documents administratifs fait partie intégrante de notre mandat, afin de contribuer à l’efficacité de la gouvernance à la lutte contre la corruption et au renforcement de la démocratie’’ a martelé Moustapha Kadi.

En ouvrant les travaux du forum, l’Inspecteur Général des Services du Ministère de la Communication et  des Relations avec les Institutions M. Ali Seydou a réitéré ses encouragements à l’ONIMED qui tant bien que mal, malgré les moyens modestes arrive à jouer sa partition dans le cadre du renforcement des capacités des journalistes.

«La rencontre d’aujourd’hui est sans nul doute une occasion pour les parties prenantes d’échanger sur cette question d’importance capitale pour l’accès à l’information publique surtout pour les hommes et femmes des médias », a laissé entendre le représentant du ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions.

M. Ali Seydou d’ajouter que le gouvernement à travers le ministère de la communication et des relations avec les institutions ne ménagera aucun effort pour créer les conditions de la  mise en œuvre effective de la loi sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs dans le cadre du renforcement d'une gouvernance transparente et responsable au Niger’’.

La  rencontre a été une occasion en or pour l’assistance de débattre sur les obstacles qui empêchent l’application effective de ladite ordonnance. A cet effet, les communications présentées ont permis aux participants d’être édifiés et surtout de cerner les contours de ladite ordonnance qui classifie les documents en deux catégories à savoir les documents communicables et non communicables mais aussi de la démarche à suivre pour les demandeurs des documents publics.

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A l’issue de la rencontre, plusieurs recommandations ont été formulées notamment celle de plaider pour une communication au Conseil des Ministres sur la question de l’accès à l’information publique et aux documents administratifs.  Cette recommandation, une fois mise en œuvre va certainement contribuer de manière significative à l’amélioration des conditions d’accès à l’information publique car la peur des ordres venus de la hiérarchie dans l’administration publique nigérienne est une réalité même si c’est ordre est manifestement illégal.

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Le forum a servi de cadre pour les organisateurs de mettre à la disposition des journalistes un guide qui va leur permettre de mieux comprendre la charte à travers  10 astuces pratiques dont les journalistes peuvent se servir pour accéder aux informations nécessaires.

Pour joindre l’utile à l’agréable, la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest a offert un lot de documents sur le journalisme et la communication à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC).

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En recevant ce don, le Directeur Général de l’IFTIC M. Amadou Sahadou a remercié la Fondation des Média pour l’Afrique de l’Ouest et son partenaire national l’ONIMED pour ce geste magnanime.

Mahamat Moussa

Le  Ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales Dr Illiassou Idi Mainassara a animé un point de presse ce lundi 9 Août 2021. Face aux Hommes des médias, le patron des agents de la santé a brossé la situation de la maladie au Niger dont les signes avant-coureur ont été aperçus depuis quelques semaines, avec l’apparition des cas de diarrhée–vomissements dans les régions de Zinder, Maradi et Dosso.  Les districts sanitaires touchés sont ceux de Tanout, Magaria, Damagaram Takaya, Mirriah, dans la région de Zinder; Maradi commune, Madarounfa et Guigan Roumdji, dans la région de Maradi ; Gaya et Dogondoutchi dans la région de Dosso.

A la date du 06 août 2021, au niveau des 3 Régions, la situation se présente comme suit: Région de Zinder avec 125 cas dont 9 décès ; Maradi: 85 cas dont 3 décès; Dosso: 3 cas dont 0 décès; Soit un total de 213 cas dont 12 décès.

La plupart des cas sont en lien avec une épidémie qui sévit depuis plusieurs mois au niveau des régions voisines transfrontalières où on note d’importants brassages des populations transfrontalières, a indiqué Illiassou Idi Mainassara.

Le Ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales d’assurer la population que la situation est sous contrôle avec la mobilisation locale ainsi que l’appui de l’Etat et de ses partenaires.

La maladie qui est très contagieuse est apparue à un moment de fortes précipitations, période propice à la propagation de cette maladie très contagieuse, d’où l’appel du Ministère de la Santé Publique et des Affaires Sociales envers les populations pour un respect strict des règles d’hygiène.  Il s’agit ici de faire le recours urgent aux services de santé devant tous cas présentant les signes de suspicion de choléra à savoir: la diarrhée, les vomissements, la déshydratation; l’utilisation des toilettes et à défaut l’enfouissement des selles; la consommation d’une eau potable, de l’eau bouillie ou de l’eau traitée avec les désinfectants (eau de javel, aquatab, comprimé de PUR); le lavage régulier des mains à l’eau et au savon; le lavage soigneux des mains avant la préparation et la consommation des repas; la propreté de l’environnement; la protection des denrées alimentaires; la désinfection des aliments crus avant leur consommation; le respect strict des conseils donnés par les professionnels de la santé.

Pour freiner la propagation de la maladie, Dr Illiassou Idi Mainassara et ses collaborateurs ont anticipé  en prenant des dispositions sur le plan administratif notamment: l’Envoi d’une lettre d’information du niveau central vers les régions, depuis le 10 mai 2021 pour le renforcement de la surveillance suite aux informations reçues du Nigéria voisin; Echanges réguliers avec les Directions Régionales de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales (DRSP/P/AS) sur la situation du choléra dans la sous-région ; Pré positionnement des kits choléra, Tests de Dépistage Rapide (TDR) et renforcement des stocks au niveau des régions; Missions d’investigation au niveau de tous les foyers dès la détection des premiers cas par les équipes des districts sanitaires et des Directions Régionales; Mise en place des sites d’isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers; Traitement régulier des points d’eau et distribution des comprimés d’Aquatab; Sensibilisation de la population et des leaders en continu sur les mesures de prévention; Sensibilisation à travers les radios communautaires; Désinfection intra domiciliaire et sur les sites de prise en charge; Suivi journalier de l’évolution de la maladie à tous les niveaux.

Pour rappel, la dernière épidémie de choléra au Niger remonte à 2018, et ce sont les mêmes régions ont été affectées.

Ibrahim Moussa

                                                                           


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