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La Rédaction

La Rédaction

Tout porte à croire que la lune de miel tissée à la veille des élections à travers un regroupement des partis politiques dits de l’opposition qui aspirait conquérir le pouvoir n’a été que de courte durée.

Au départ, c’était la Coalition pour une alternance politique CAP-20-21 dont les chefs de file étaient Mahamane Ousmane du RDR Tachanji, l’autorité morale du MODEN FA-LUMANA AFRICA Hama Amadou et le leader du MPN KISHIN KASSA Ibrahim Yacouba.

Au lancement de cette coalition, beaucoup d’observateurs ne lui prêtaient pas une longue vie tant les intérêts des différents leaders qui l’animent étaient profondément divergents. C’est dans ce contexte que Mahamane Ousmane du RDR Tchanji arriva au 2ème tour des élections présidentielles affrontant le candidat de la coalition Bazoum 20-21.

En cette circonstance, les alliés de la CAP 20-21 ont assuré le service minimum en appelant à voter pour leur candidat et en même temps en battant campagne pour lui. Mais déjà au cours du de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, des larges fissures apparaissent au sein de la CAP 20-21. Tandis que certains membres de cette coalition battaient campagne avec un langage de haine et de violence, d’autres s’inscrivaient dans les stratégies de contestation et d’autres encore, légalistes attendaient les résultats des urnes pour se plier.

La déclaration de la CAP 20-21 du 27 juillet 2021 semble sonner le glas de cette coalition de circonstance que tout opposait dans le fond. A l’occasion de cette déclaration qui a regroupé les membres de la CAP 20-21, ceux de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC) et du Front Républicain pour le Changement (FRC), le MODEN FA-LUMANA AFRICA a brillé par son absence. Aucun représentant du parti de Hama Amadou. A une question posée au secrétaire à la communication du MODEN FA-LUMANA M. Bana Ibrahim sur leur absence à cette déclaration, celui-ci a répondu sèchement, qu’ils ne se sentent nullement concernés par cette déclaration. M. Bana Ibrahim prend même le contre-pied du contenu de la déclaration en insistant sur le fait qu’on le veuille ou non, le président Mohamed Bazoum est le président de la République alors que la déclaration de la CAP 20-21 et alliés continue toujours à contester la victoire de celui-ci. Mieux à entendre Bana Ibrahim, les préoccupations du MODEN FA-LUMANA ne sont plus les mêmes que celles des autres alliés. Les élections sont derrière nous, semble dire Bana Ibrahim qui insiste plutôt sur la libération de leurs camarades.

Autant dire que le candidat au second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, Mahamane Ousmane est esseulé. Son principal soutien qui dispose de 19 sièges à l’Assemblée nationale contre 7 pour le RDR Tchanji de Mahamane Ousmane l’a complètement lâché.

Et manifestement, le MODEN FA-LUMANA entend jouer pleinement son rôle de l’opposition qui semble avoir été usurpé par Mahamane Ousmane.

Larouedelhistoire.com

Entamées le mercredi 4 août 2021, les épreuves écrites du 1er groupe des examens du baccalauréat ont pris fin ce samedi 7 Août 2021.

Malgré les appels lancés par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et son partenaire la HALCIA, certains candidats indélicats ont tenté la fraude. Malheureusement pour eux, ils sont tombés dans les mailles des surveillants de salle qui ont vite fait appel aux éléments de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).

En ce dimanche 8 Août 2021, quatre-vingt (80) candidats tous des centres de Niamey sont gardés à vue pour fraude par voie électronique. L’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication a poussé ces candidats fraudeurs à s’entraider à travers les réseaux sociaux tels que Facebook et Watsapp.

Selon des sources bien informées tout est parti de la prise en flagrant délit d’un candidat qui s’est retrouvé dans des toilettes pour utiliser son téléphone par le biais duquel il recevait visiblement de l’aide d’une personne extérieure.

Après avoir découvert que tout se jouait dans un groupe watsapp, les commissaires de la HALCIA ont fait appel à des experts en la matière pour remonter la chaine afin de mettre la main sur toutes les personnes trempées dans cette tricherie des temps modernes.

Au niveau du jury n°26, une candidate a été prise aussi en flagrant délit de tricherie. Selon le président du jury dudit centre, la candidate portait son téléphone dans son voile et était en train de recevoir des explications d’une personne extérieure sur le sujet qu’elle traitait.

Elle a été localisée par des experts qui ont suivi sa localisation jusqu’à sur sa table d’examen.

Dans une déclaration qu’ils ont rendue publique, les membres de l’Union des Scolaires Nigériens qui ont visité leurs camarades candidats auteurs de fraude à l’école de police, où ils sont gardés à vue, ont indiqué que ces derniers sont dans des bonnes conditions. L’USN de porter à la connaissance du public que leurs camarades sont accusés de fraude par voie électronique contrairement aux rumeurs qui inondent les réseaux sociaux avec des images qui  ne collent pas à la réalité.

Et pourtant jusqu’au jour-J, c’est-à-dire pendant le démarrage des épreuves écrites du Baccalauréat, la HALCIA n’a cessé de rappeler aux candidats de ne compter que sur leurs propres efforts.

Quelques jours avant le démarrage, la même autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), a adressé un message à l’endroit de toutes les parties prenantes pour ne pas céder à toute idée de tentative de fraude.

L’ordonnance n°96-27 du 06 juin 1996 déterminant et réprimant les fraudes aux examens et concours au Niger stipule que «toute fraude commise aux examens et concours qui ont pour objet l’accès à un emploi public ou un établissement public de formation ou l’obtention d’un diplôme délivré par l’Etat constitue un délit».

L’article de la même ordonnance dispose : «sera puni d’un emprisonnement de un (1) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) francs ou l’une de ces peines seulement, tout individu qui sera auteur ou complice de l’un des actes énoncés à l’article 3 de l’Ordonnance, la tentative de fraude sera punie comme le délit lui-même.

Ibrahim Moussa

Apres vingt un (21)  ans avec le FC Barcelone, le club a annoncé officiellement le jeudi 8 Aout 2021, le départ de l’Argentin Lionel Messi. La surprise totale au sein des supporteurs Barcelonais qui ne s’attendaient pas à cette nouvelle, que la star argentine ne signera pas un nouveau contrat avec le FC  Barcelone.

Les raisons données par le club, ils ne  peuvent pas permettre  d’inscrire Messi dans l’effectif du Barca en raison du plafond salarial imposé par la Liga cette saison et que le club catalan peine déjà à respecter actuellement.

Le Président de l’équipe du Barca LOAN  LAPORTA n’était pas d’humeur du départ de la légende. Difficile pour le Président du Barca pour le départ d’un joueur qui a gagné tout avec le FC Barcelone .Du côté des supporteurs, c’est la tristesse et ils ont du mal à digérer  ce  départ de Lionel Messi.

 Agé de 34 ans, la star du ballon rond  a remporté plusieurs coupes notamment dix (10) Liga, quatre (4) Ligues des Champions, sept(7) Coupes de Roi, huit (8) super coupes d’Espagne, trois (3) Coupes du Monde des Clubs et trois (3) Super coupes UEFA et 6 Ballons d’or. La légende du Barca ne poursuivra pas l’aventure avec le club en raison des obstacles structurels confirmés par les dirigeants de cette équipe.

Lionel Messi est le seul joueur du monde à gagner  six (6) fois ballon d’or et il est le premier buteur de l’Argentine. Il parvient à mener son équipe en finale de la coupe du monde 2014 face à l’équipe de l’Allemagne.

Lors d’une conférence de presse devant ses anciens coéquipiers, l’argentin a donné les raisons de son départ du FC Barcelone.  Très ému, il n’a pas pu retenir ses larmes  face à la Presse, le dimanche 08 Aout 2021. Le premier  souhait de Lionel Messi était de poursuivre l’aventure avec les Catalans. Les négociations avec la direction du club cette semaine n’ont pas pu aboutir à une solution pour maintenir la légende du Barca.

Selon les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et dans les médias  depuis le départ du Lionel Messi beaucoup de spéculations autour de sa prochaine destination. Le Paris Saint Germain  serait-il son nouveau club ?

Mahamat Moussa

L’arrivée du président Mohamed Bazoum à la tête du pays suscite espoir et enthousiasme chez les Nigériens de tous bord à l’intérieur du pays comme à l’extérieur.

A l’occasion des cent (100) premiers jours de son régime  et avant même cette étape test, les observateurs de la scène politique sont allés chacun de son bilan  pour évaluer ses premières actions. Dans les milieux politiques toutes tendances confondues, dans la société civile, dans le monde de la presse, dans les villes et les campagnes, chez le nigérien lambda tout court, l’unanimité est faite sur la réussite de son début. On a entendu des commentaires très élogieux en sa faveur venant y compris de ses adversaires les plus farouches. Il est soudainement adulé dans tous les milieux.

Il faut dire que pour gagner cette confiance générale à l’entame de son premier mandat, le président Mohamed Bazoum a posé des actes courageux qui tranchent radicalement d’avec les mauvaises mœurs politiques qui se sont incrustées au fil des régimes  et au fil du temps.

La réduction de la taille du Gouvernement, la suppression des postes de directeurs de cabinets et des ministres conseillers tant décriés déjà par le grand public, la réduction drastique du train de vie de l’Etat, l’allègement du cortège présidentiel sont autant d’actes qui lui ont attiré la sympathie des nigériens.

Bien plus, le président Mohamed Bazoum a pris l’engagement de mettre fin à l’impunité et à combattre la corruption sans faille et le détournement des biens publics. Il l’a invariablement martelé dans ses différents discours. Et pour donner le ton, il n’a pas hésité à envoyer une inspection générale d’Etat à la présidence de la République pour aller fouiller dans la gestion d’un grand militant du PNDS-Tarraya, le nommé Ibrahim Amadou Moussa dont le dossier défraie la chronique aujourd’hui. Plusieurs responsables du Ministère des Finances et du Trésor gardent prison présentement dans le cadre de cette affaire.

Sur le plan sécuritaire, en dehors des moyens conséquents mis à la disposition des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et la réinstallation des populations déplacées dans leurs villages respectifs, le président Mohamed Bazoum s’est rendu sur le terrain pour s’imprégner de la situation mais aussi encourager et booster le moral des troupes. Parallèlement ces visites sont mises à profit pour échanger avec les populations et l’administration locales en vue de trouver des solutions durables à cette situation afin que les activités socioéconomiques classiques reprennent. Après la région de Diffa, le président de la République est allé à Maradi où des bandits armés écument la zone frontalière avec le Nigeria en commettant des crimes et en spoliant les biens des populations.

Il faut ajouter dans le bilan des cent (100) jours la série des rencontres organisées avec les différentes couches sociales. Tour à tour, il a reçu au palais présidentiel les acteurs de la société civile, les étudiants et scolaires, les centrales syndicales, le patronat et les femmes entrepreneurs, les commissaires de la HALCIA, les représentants des populations déplacées d’Anzourou, entre autres. Toutes ces rencontres procèdent de la décrispation du climat social, nécessaire pour une synergie d’actions de tous les citoyens au profit de la nation.

Pour l’heure les premiers pas du président de la République suscitent beaucoup d’espoir pour l’avènement d’un Niger émergent. Il reste que pour bien mener sa baraque le président de la République a besoin du soutien permanent des nigériens, mais aussi de leur patience parce qu’il n’a pas de baguette magique pour transformer les choses du jour au lendemain.  

Après le passage de Issoufou Mahamadou qui a su remettre le pays sur les rails du développement à travers des réalisations importantes dans tous les secteurs de la vie socioéconomique et le renforcement de la Démocratie, il revient ainsi à son successeur l’exaltante mission de consolider, de corriger les lacunes et continuer ce travail d’édification de la nation avec son style comme il l’a souligné lui-même.

Yahaya Garba

                                                                               

C’est le moins que l’on puisse dire ! L’affaire Ibrahim Amadou Moussa alias Ibou Karagué commence à livrer ses secrets.

Soupçonné d’avoir frauduleusement soustrait du trésor public plus de 10 milliards de FCFA, l’ancien chef service transport de la présidence de la République était au centre d’une investigation de l’Inspection générale d’Etat qui a bouclé récemment ses enquêtes. Le dossier étant transmis à la justice, des interpellations et auditions se sont succédé depuis la semaine dernière entrainant la mise sous mandat dépôt de plusieurs agents du Ministère des Finances, de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique et certaines agences de transports soupçonnés de complicité dans ce dossier de malversations financières.

Point de concession pour les prédateurs des deniers publics. C’est en tout cas ce que laisse entendre le président de la République Mohamed Bazoum. On sait que depuis son investiture le 02 Avril dernier, il a sonné l’alerte en indiquant qu’il mènera une lutte implacable contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Récemment encore à l’occasion de l’entretien qu’il a accordé dans le cadre de ses 100 jours à la magistrature suprême, le président Mohamed Bazoum a réitéré cette ferme volonté de ne point laisser les agents de l’Etat détourner les maigres ressources du pays.

A ce sujet, certains de nos compatriotes avaient cru que l’affaire de malversation financière au centre de laquelle se trouve Ibou Karadjé allait être un simple feu de paille. Erreur ! Ils se sont trompés. Le Chef de l’Etat n’entend aucunement  faire obstacle aux procédures administratives et judiciaires. Le dossier portant sur une malversation de plus de dix (10) milliards est désormais entre les mains de la justice. Pour le moment plusieurs personnes ont été auditionnées  dans le cadre de ladite affaire et mis sous mandat dépôt.

-Deux directeurs généraux adjoints du budget à savoir MM. Mohamed Abdoulaye et Mani Kaché, tous les deux à la retraite actuellement sont sous mandat dépôt. De même, un ancien directeur général du budget, M. Hamza Mayata est aussi écroué.

Au niveau du trésor et de la comptabilité publique, madame Effaret Zeinabou payeur général du trésor par intérim et première fondée des pouvoirs ainsi que M. Mahamane Lawal Paul, ancien PGT sont également aux arrêts.

Toujours dans la vague d’interpellations relativement au dossier Ibou Karagué, plusieurs agents de l’Etat dont des plantons, des gardes, des policiers et des secrétaires ont été auditionnés par le juge.

Par ailleurs, deux responsables d’agences de transport, notamment Satguru et Croix du Sud ont été auditionnés et mis sous mandat dépôt.

Pour l’instant les investigations se poursuivent et visiblement nul ne sera épargné dans ce dossier, si jamais sa culpabilité est établie.

Pour rappel, l’Affaire dite Ibou Karadjé est une grosse malversation financière tissée autour du faux et usage du faux qui ont permis à l’ancien chef service transport de la présidence de soutirer plus de 10 milliards de Francs CFA au Trésor national à travers des lettres d’autorisation de paiement. Les premières investigations menées indiquent que Ibrahim Amadou Moussa dit Ibou Karadjé avait bénéficié de certaines complicités au ministère des finances et du trésor public.

Maintenant que le dossier est entre les mains de la justice, les nombreux observateurs de la scène nationale attendent toute la lumière dans cette affaire qui met encore à nu de graves insuffisances dans la chaine de contrôle et surtout la persistance de pratiques mafieuses.

Larouedelhistoire.com  

En marge de la visite officielle qu’il a effectuée à Londres dans le cadre du forum sur l’éducation, le Président de la République Mohamed Bazoum a accordé une interview à la radio BBC, plus précisément à sa section Haoussa. 

Dans l’interview, le Chef de l’Etat a abordé plusieurs questions notamment celle des relations qui le lient avec son prédécesseur, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou.

Ne voulant pas se contenter des informations qui circulent sur les réseaux sociaux et sur les médias traditionnels au Niger, le journaliste de la BBC a profité de la présence du président de la République dans la capitale britannique pour évoquer ces sujets qui constituent le menu des échanges dans les lieux de causeries tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays. 

Interrogé sur les rapports qu’il entretient avec l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou, l’actuel Chef de l’Etat de répondre que ses rapports avec son prédécesseurs restent et demeurent les mêmes depuis toujours contrairement aux rumeurs distillées çà et là, dans certains milieux politiques et même auprès des citoyens lambda à travers le pays. « Issoufou Mahamadou était le président de notre formation politique, c’est lui notre leader pendant les 20 ans que nous avions passés dans l’opposition. Il a été président de la République pendant dix (10) ans et moi j’étais ministre sous son magistère. Je lui ai succédé à la tête de notre parti le PNDS-Tarraya. Parmi les militants du PNDS-Tarraya, c’est moi qu’il a choisi pour être candidat, il a fait la proposition au parti ; le parti a accepté », dixit le président de la République Mohamed Bazoum. Le successeur de Issoufou Mahamadou à la présidence de la République du Niger et du PNDS-Tarraya d’expliquer les raisons qui ont conduit son ami politique à lui passer le témoin. « Il a opéré ce choix du fait des bonnes relations qui nous lient et surtout qu’il est convaincu de ma capacité à gérer le pays. Il a fini ses deux mandats à la tête du Niger et moi je pris la relève conformément à notre ligne de conduite des affaires de la cité au PNDS-Tarraya », a ajouté S.E.M Mohamed Bazoum, qui rejette toutes les rumeurs et allégations faisant cas d’immixtion de son prédécesseur dans la conduite des affaires de la cité. 

Le président Issoufou Mahamadou n’est pas de la catégorie de ces gens, a indiqué le chef de l’Etat. 

« Si Issoufou Mahamdou a cette prétention de s’interférer dans ma gestion, il n’allait même pas quitter le pouvoir. Il est respectueux, il me considère depuis 30 ans que nous sommes ensemble, il ne s’est jamais interféré dans ce que je fais à plus forte raison maintenant que je suis président de la République », a soutenu Mohamed Bazoum. 

Le chef de l’Etat de dire par ailleurs, qu’il lui arrive d’informer l’ancien président de la République de certaines choses, si cela est nécessaire tout en insistant sur les qualités d’homme d’Etat qu’incarne Issoufou Mahamadou ; qui est loin d’être ce que certaines personnes pensent de lui sur la gestion actuelle du pouvoir. 

La nomination de celui qui a assuré la lourde tâche de directeur de campagne du candidat Mohamed Bazoum au poste stratégique de ministre du pétrole de l’énergie et des énergies renouvelables a aussi été évoquée par le président de la République et son interlocuteur. A ce niveau aussi, le chef de l’Etat, a fait savoir que c’est le mérite qui a primé sur toute autre considération. 

« Ça n’a rien à voir avec les relations que j’ai avec Issoufou ; Abba a été mon directeur de campagne et il a assuré bien son travail. C’est un garçon intelligent qui a étudié dans les grandes écoles en Angleterre et aux Etats-Unis, il a étudié même à l’Université Harvard. Il a les capacités et les compétences requises pour mener à bien la mission que nous lui avions confiée. Il n’a pas été nommé parce qu’il est le fils de Issoufou Mahamadou tout comme, il ne peut être nommé, parce qu’il est le fils de Issoufou Mahamadou », a expliqué le chef de l’Etat à son interlocuteur. 

S’agissant de la gouvernance pour les quatre (4) mois qu’il a passé à la tête du Niger, le président de la République Mohamed Bazoum d’indiquer que malgré que l’heure n’est pas encore au bilan, des résultats sont en train d’être enregistrés dans plusieurs secteurs. 

« Quatre (4) mois c’est insuffisant pour que les résultats soient encore satisfaisants mais tout de même, nous allons gouverner de la meilleure des manières pour accroitre la mobilisation des ressources. Une fois les ressources mobilisées, les citoyens le sentiront à travers le travail qui sera accompli », a conclu le président de la République. 

Ibrahim Moussa   

 

Mercredi 4 août 2021, au moment où le pays des hommes intègres commémorait le 61ème anniversaire de son indépendance, des attaques terroristes meurtrières ont été perpétrées dans la province de l’Oudalan, région du Sahel.

C’est aux environs de 12 heures, heure locale, que  les populations des villages situés à environ quelques  kilomètres de la frontière du Niger, ont été attaquées par des  groupes armés non étatiques  engendrant la mort de onze (11) civils.

Dans leur salle besogne les terroristes ont emporté du bétail et incendié des concessions, a indiqué le Ministre délégué auprès du Président du Faso, chargé de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Aimé Barthélemy Simporé.

Cette attaque intervient trois jours après celle de Torodi, localité nigérienne  située non loin de la frontière avec le Burkina Faso, où 15 soldats ont perdu la vie. Cette zone infestée par les terroristes enregistre des attaques récurrentes. 

«COMMUNIQUE DE PRESSE 

Le mercredi 4 août aux environs de 12 heures, les populations des villages de Dambam, Gudba et Tokabangou localités situées à environ 11 km de Markoye (Province de l’Oudalan) proche de la frontière du Niger, ont été la cible d’une attaque de groupes armés terroristes ayant entraîné la mort de onze (11) civils, du bétail emporté et des concessions incendiées. 

Alertée, une unité de détachement militaire de Markoye, avec des VDP, a été immédiatement déployée pour sécuriser lesdites populations.

Au cours des opérations, l’unité a été prise à partie vers 16 heures dans les environs du village de Tokabangou.

communiqué bk

Le bilan de cette attaque est de :

  • 15 militaires et 4 VDP décédés,
  • Un militaire blessé
  • Plus d’une dizaine de terroristes neutralisés.

La zone est actuellement sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres.

larouedelhistoire

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Excellence Monsieur le 1er Vice-Président de l’assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement

Honorables Députés Nationaux,

Excellence Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,

Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatiques et

Représentants des Institutions Internationales,

Monsieur le Gouverneur de la Région de Zinder,

Monsieur le Président du Conseil Régional de Zinder,

Monsieur le Maire Président du Conseil de Ville de Zinder,

Honorables Chefs traditionnels et Oulémas,

Monsieur le PDG de la Société ISTITHMAR,

Mesdames et Messieurs, en vos titres, grades et qualités,

En ce jour 03 août 2021, nous nous retrouvons par la grâce de Dieu, le Clément

le Miséricordieux, sur ce site NIGELEC dit Zinder 2, pour procéder à la pose de

la première pierre de la centrale 22MW de Zinder, cérémonie qui consacrera le

démarrage immédiat des travaux de construction. Les moteurs, l’ensemble des

équipements, toutes les équipes et la logistique nécessaire, étant déjà en place.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Depuis votre accession au pouvoir, vous n’avez ménagé ni votre temps, ni votre

énergie pour résolument engager la mise en œuvre de votre programme de

Renaissance Acte 3, sur la base duquel le peuple nigérien vous a porté à la magistrature suprême, et dont l’un des axes prioritaires est le secteur de l’énergie.

Votre présence à cette cérémonie exprime avec force, devant les nigériennes et

les nigériens, votre détermination à faire du secteur de l’énergie un moteur du

développement économique et social de notre pays à travers la valorisation des

ressources énergétiques nationales.

Excellence Monsieur le Président de la République,

D’importants progrès ont été réalisés au cours des 10 dernières années dans le

cadre de l’électrification de notre pays. Ainsi, sur la période de mise en œuvre

des Programmes de Renaissance I et II, la puissance installée a augmenté de 116%

pour atteindre 320 MW en 2020. Le renforcement du réseau a aussi fait l’objet

d’une attention particulière, à travers la réalisation d’infrastructures de transport

électrique. Le taux d’accès des ménages à l’électricité a quant à lui, été doublé,

passant de 8% en 2011 à un peu moins de 20% en 2021.

La mise en œuvre du volet énergie du Programme de Renaissance III, s’inscrit

dans la continuité des réalisations que je viens de citer et connait, sous votre

impulsion, Excellence Monsieur le Président de la République, des débuts

prometteurs, en atteste le raccordement de près de 30 000 ménages et

l’électrification de 100 localités en 100 jours. Conformément aux objectifs fixés,

nous sommes convaincus qu’avec votre soutien, nous pourrons atteindre la cible

de 30% de taux d’accès des ménages à l’électricité à l’horizon 2026, à travers la

réalisation de plusieurs projets, à l’image de celui dont vous avez bien voulu

lancer les travaux aujourd’hui.

Mesdames et Messieurs,

Cette centrale est la deuxième phase d’une convention de partenariat public-privé

(PPP) que mon Département Ministériel a conclue avec la société mauritanienne

ISTITHMAR WEST AFRICA, pour la construction et l’exploitation de deux

centrales thermiques au pétrole brut de 89MW à Niamey et 22MW à Zinder.

La centrale de Niamey, implantée au site NIGELEC Goudel, a été officiellement

inaugurée le 17 mars 2021, par votre prédécesseur, Excellence Monsieur le

Président de la République.

Depuis lors, elle est pleinement fonctionnelle et contribue à couvrir

quotidiennement 30% de la demande en électricité de la capitale.

Avec la construction de cette centrale ISTITHMAR, la région de Zinder se verra,

à nouveau, dotée d’une infrastructure structurante ayant trois vocations:

- La première sera de garantir une autonomie suffisante pour couvrir la demande

de la Ville de Zinder ainsi que les chefs-lieux de Département de Mirriah,

Magaria, Matamèye, Tanout, Takiéta, Gouré et Damagaram Takaya ainsi que

les 110 autres localités qui sont raccordées au réseau interconnecté et

alimentées à partir du poste de Zinder, plus celles à venir. En effet, la capacité

de 22MW de la centrale suffira largement, même en l’absence de la ligne

d’interconnexion avec le Nigéria, à couvrir la demande de l’ensemble de la

région de Zinder, dont la pointe cette année a été de 16,22 MW.

- La deuxième vocation de la centrale, sera d’appuyer les régions de Tahoua et

Maradi, à travers les lignes 132kV Zinder-Gazaoua-Maradi-Malbaza,

desservant ainsi l’ensemble du réseau de la zone dite Niger Centre Est (NCE).

- La troisième vocation, enfin, sera de contribuer à améliorer la qualité de la

desserte électrique dans toute la zone Niger Centre Est, en stabilisant la tension qui se caractérise actuellement par de nombreuses fluctuations, en particulier

pendant les périodes de forte demande.

Mesdames et Messieurs,

Il est important de préciser que les centrales ISTITHMAR de Niamey et Zinder

sont conçues pour fonctionner au pétrole brut et permettre ainsi de fournir à la

NIGELEC de l’électricité à des coûts plus abordables que les centrales

thermiques classiques, à travers la mise en valeur du pétrole brut nigérien.

C’est le lieu pour moi de féliciter le Président Directeur Général de la société

ISTITHMAR, ainsi que tous ses partenaires et collaborateurs, pour leur intérêt

pour le Niger. Leur engagement à nos côtés, permet ainsi d’accompagner nos

efforts de développement et d’amélioration des conditions de vie de nos

laborieuses populations, dans un secteur des mieux indiqués à cet effet et faisant

partie de vos principales priorités, Excellence Monsieur le Président de la

République.

Aussi, puis-je vous assurer que mon département ministériel mettra tout en œuvre

pour concrétiser tous les projets contenus dans le programme de Renaissance

Acte 3 et réaliser les objectifs fixés par la Stratégie Nationale d’Accès à

l’Électricité, qui vise à atteindre l’accès universel à l’électricité au Niger à

l’horizon 2035.

Nous le ferons au service d’une politique globale de l’énergie, respectueuse de la

nature, qui accordera une place importante aux énergies renouvelables pour

lesquelles notre pays possède des potentialités majeures.

Enfin, en ce jour du 3 Août, qui marque la 46e fête de l’arbre, nous réaffirmons

notre volonté de répondre aux défis environnementaux auxquels nous devons faire face, comme le prescrit votre programme, le programme de Renaissance

Acte 3, Excellence Monsieur le Président de la République.

Bonne fête de l’arbre à toutes et à tous, je vous remercie de votre aimable attention.

Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,

jeudi 05 août 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance portant ratification de l’Accord de financement, composé du crédit N°6612-NE d’un montant de quarante-neuf millions deux cent mille Euros (49 200 000 €) et de la Subvention n°D 611-NE d’un montant équivalent à dix-neuf millions sept cent mille Droits de Tirage Spéciaux (19 700 000 DTS), signé le 28 juillet 2020 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du « Programme d’Identification Unique en Afrique de l’Ouest pour l’Intégration et l’Inclusion Régionales (WURI)-Projet Niger.

L’objectif de l’accord, objet du présent projet d’ordonnance est d’accroître le nombre de personnes disposant d’une preuve d’identité unique reconnue par le Gouvernement qui facilite leur accès aux services.

Le présent projet d’ordonnance est pris conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution et à celles de la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021 habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

Projet de décret portant fin de l’amodiation du périmètre « Akola » à la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) et faisant retour dudit périmètre à la Concession d’Arlit.

Le présent projet de décret a pour objet de mettre fin à l’amodiation du périmètre « Akola » à la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) et de faire retour dudit périmètre à la Concession d’Arlit en raison de l’épuisement des ressources économiquement exploitables.

Projet de décret portant amodiation du périmètre « GRAND ARTOIS » à la Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR).

Le présent projet de décret consacre le transfert des droits miniers et des résultats de recherche d’uranium attachés au périmètre « GRAND ARTOIS », ainsi que tous les droits et obligations d’Orano Mining à la Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR) à l’exception des droits spécifiques liés à la concession.

Projet de décret portant transfert de la concession d’Arlit pour uranium et substances connexes détenue par la Compagnie Générale des Matières Nucléaires (COGEMA) à la Société Orano Mining.

Le présent projet de décret a pour objet, le transfert de la Concession d’Arlit de la Compagnie Générale des Matières Nucléaires (COGEMA) à la société Orano Mining, suite à la réorganisation interne de la COGEMA.

Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER, pour le permis de recherche « DISSILAK 14 » pour or, dans le département de Bilma, Région d’Agadez.

Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER, pour le permis de recherche « DISSILAK 19 » pour or, dans le département de Bilma, Région d’Agadez.

Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER, pour le permis de recherche « DISSILAK 25 » pour or, dans le département de Bilma, Région d’Agadez.

Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER, pour le permis de recherche « DJADO 21 » pour or, dans le département de Bilma, Région d’Agadez.

La société DJADO GOLD NIGER SA est une société de droit nigérien, avec un capital social de dix millions (10 000 000) de FCFA. 

Elle s’engage à investir dans les trois (3) ans suivant la signature des quatre (04) Conventions Minières, un montant minimum égal à trois millions quatre cent cinquante mille (3 450 000) dollars US, pour la réalisation de ses activités de recherche de l’or.

En cas d’octroi des permis « DISSILAK 14, DISSILAK 19, DISSILAK 25 et DJADO 21 », les retombées immédiates attendues, outre les recettes fiscales, sont les suivantes :

la création de quatre-vingt (80) emplois directs et indirects ;

la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités à hauteur de cent vingt mille 120 000 dollars US, soit 30 000 dollars US par période de validité et par permis.

la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie à hauteur de dix mille (10 000) dollars US par an, pour chacun des permis.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déclarant d’utilité publique les opérations d’installation de la base aérienne BA 501 de Diffa.

Au vu de l’insécurité actuelle qui règne dans la région du sahel, plus particulièrement dans la zone du bassin du Lac Tchad, le Gouvernement envisage l’installation d’une base aérienne dénommée « BA 501 de Diffa » pour augmenter la capacité de riposte des Forces Armées Nigériennes.

Dans ce cadre, un domaine situé en zone non lotie, d’une superficie de trente-deux (32) kilomètres carrés a été identifié pour accueillir cette infrastructure.

Le présent projet de décret a ainsi pour objet de déclarer d’utilité publique, les opérations d’installation de ladite base aérienne.

MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

Madame Nouhou née Salleye Soumana, ingénieur général des mines, Mle 82692/E, est nommée inspectrice des services, au Ministère des Mines, en remplacement de Monsieur Modi Abdoulkadri.

Monsieur Saley Massahoudou, ingénieur en chef des mines, Mle 85645/Y, est nommé inspecteur des services, au Ministère des Mines, en remplacement de Monsieur Hassane Amadou.

Monsieur Moussa Garba, ingénieur en chef des mines, Mle 85639/A, est nommé directeur de la géologie, au Ministère des Mines.

Monsieur Abdou Ousseini, ingénieur géologue, Mle 85641/U, est nommé directeur du cadastre minier et de la fiscalité minière, au Ministère des Mines.

Monsieur Kaché Mamane, ingénieur général des mines, Mle 85643/W, est nommé directeur des mines et des carrières, au Ministère des Mines.

Monsieur Gabey Attahirou, ingénieur des mines, Mle 85644/X, est nommé directeur de l’environnement minier et des établissements classés, au Ministère des Mines.

Monsieur Saadou Adamou, Mle 111928/N, est nommé directeur des études, de la programmation et des statistiques, au Ministère des Mines.

Madame Sidi Dakigni, journaliste, Mle 534, est nommée directrice des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère des Mines

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

Monsieur Mahamadou Abara, financier comptable, est nommé conseiller technique du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

Monsieur Sidi Mohamed Raliou, directeur administratif, Mle 132396/U, est nommé secrétaire général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.

Monsieur Sombéizé Adamou, inspecteur principal des impôts, Mle 58644/W, est nommé directeur des ressources financières et du matériel, au Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT

Madame Hassane Ali Mazou Maïmouna Souley, est nommée conseillère technique de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, en remplacement de Monsieur Mado Adamou.

Madame Iddé Hadiara Arzika, inspectrice de l’action sociale, Mle 71918/F, est nommée inspectrice générale des services, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, en remplacement de Monsieur Laouali Dango.

Madame Mahaman Sala Tikhamarine Djamila, inspectrice adjointe de promotion humaine, Mle 65067/U, est nommée inspectrice des services, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, en remplacement de Madame Abdoulkarim Adama Kaou.

Monsieur Mahaman Maïga Ali, chargé d’enseignement, Mle 63915/C, est nommé inspecteur des services, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Madame Gabey Hadiza, titulaire d’un diplôme supérieur en sciences et technique de l’information et de la communication, Mle 56296/Z, est nommée directrice de la promotion de la femme et du genre, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Madame Lalo Saratou, inspectrice de jeunesse et sports, Mle 82158/F, est nommée directrice de la protection des droits de la femme, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Madame Maman Sanda Balki, inspectrice de l’action sociale, Mle 71926/F, est nommée directrice de l’autonomisation économique de la femme, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Madame Moussa Amina Amani, directeur administratif, Mle 71917/E, est nommée directrice de la protection des droits de l’enfant, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Madame Mourzanatou Mareini, pédagogue des sciences de la santé, Mle 71927/G, est nommée directrice du renforcement de l’environnement institutionnel de la protection de l’enfant, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Monsieur Moussa Adamou Guetso, titulaire d’un diplôme supérieur en travail social, Mle 58169/J, est nommé directeur de la communication et du plaidoyer sur les droits de l’enfant, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Monsieur Amadou Ouabanaïzé Sidi Ali, ingénieur d’Etat en informatique, Mle 02/011, est nommé directeur des études, de la programmation et des statistiques, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Monsieur Soumaïla Boureïma, titulaire d’un diplôme de gestion des ressources humaines, Mle 73139/U, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Oumarou Boubacar Oldi, inspecteur principal des télécommunications, Mle 61232/F, est nommé secrétaire général du CESOC.

Monsieur Dodo Mano, inspecteur de l’enseignement secondaire, Mle 60408/F, est nommé rapporteur du CESOC.

AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN

Monsieur Bakoye Saâdou, directeur administratif, Mle 62965/E, est nommé secrétaire général du Ministère du Plan.

Monsieur Yakoubou Mahaman Sani, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan.

Monsieur Issa Issoufou, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan.

Monsieur Maïnassara Assouman, macro économiste planificateur, Mle 69936/K, est nommé directeur général de la planification et de la programmation du développement, au Ministère du Plan.

Monsieur Dogari Bassirou, macro économiste, est nommé directeur général de l’économie, au Ministère du Plan.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques du Ministre de la Santé Publique, exercées par :

Pr Madi Nayama ;

Pr Eric Adéhossi ;

Dr Abdou Djibo ;

Dr Salifou Abdramane ;

Maître Karim Souley.

Sont nommées, au titre du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, les personnes dont les noms suivent :

Professeur Illé Salha, enseignant chercheur à la faculté des sciences de la santé, Mle 505-PB, est nommé conseiller technique du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Madame Hassoumi née Aïssa Hamma, inspectrice de l’action sociale, Mle 57846/Y, est nommée conseillère technique du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Madame Djingo Zalika Loumo Cissé, est nommée conseillère technique du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Madame Ganda Mahamadou Oum Ramatou, médecin, Mle 78848/U, est nommée inspectrice des services, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Professeur Sabo Haoua Seini, enseignant-chercheur, est nommée directrice générale du CERMES, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Professeur ADEHOSSI Eric, enseignant-chercheur, est nommé président du conseil d’administration du CERMES, au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique

Monsieur Bilyamini EKADE, ingénieur statisticien économiste, Mle 140243/A, est nommé directeur des études et des statistiques, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Moussa Gado Sabo, ingénieur statisticien économiste, Mle 79468/P, est nommé directeur du matériel et des affaires financières, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Abdou Soumana, inspecteur principal du trésor, Mle 82832/A, est nommé payeur général du trésor, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Ousseini Mali, inspecteur principal du trésor, Mle 71394/T, est nommé trésorier général pour l’étranger, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Madame Tchousso Rahamatou Oumarou Tchiany, inspecteur principal du trésor, Mle 68870/Z, est nommée Premier Fondé de Pouvoirs de l’Agent Comptable Central du Trésor, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Inoussa Gado, inspecteur principal du trésor, Mle 85100/M, est nommé Premier Fondé de Pouvoirs du Payeur Général du Trésor, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Halidou Labo Sandi, inspecteur principal du trésor, Mle 64669/N, est nommé Deuxième Fondé de Pouvoirs du Payeur Général du Trésor, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Madame Djibo Balkissa Djibo Madé, inspecteur principal du trésor, Mle 85243/D, est nommée Fondé de pouvoirs du Receveur Général du Trésor, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Madame Moussa Zeinabou Seyni, inspecteur principal du trésor, Mle 66282/K, est nommée Fondé de pouvoirs de l’Agent Comptable chargé des Dépôts, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Abdou Ibrahim, inspecteur principal du trésor, Mle 59860/N, est nommé trésorier régional de Tahoua, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Monsieur Ousmane Abdoulaye, inspecteur principal du trésor, Mle 115466/H, est nommé trésorier régional de Zinder, à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, au Ministère des Finances.

Direction Générale des Impôts

Monsieur Guimba Daouré, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 59993, est nommé directeur de la législation et de la coopération fiscale internationale, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Aboubacar Kano, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 66270, est nommé directeur de l’audit et du contrôle interne, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Ali Gazibo Moussa, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 74876, est nommé directeur du contentieux, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Mahamane Garba, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 57019, est nommé directeur des enquêtes et du contrôle fiscal, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Mahamane Balarabé, ingénieur statisticien économiste, Mle 69912, est nommé directeur des études, de la planification et des statistiques fiscales, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Madame Abdourahmane Haoua Kaza, inspecteur principal des domaines, Mle 64138, est nommée directrice de la comptabilité, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Hassimi Harouna, ingénieur statisticien économiste, Mle 55830, est nommé directeur des systèmes d’information, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Mahamadou Harouna, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 71937, est nommé directeur du matériel et des affaires financières, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

Monsieur Harouna Fodi, ingénieur géomètre principal, Mle 60890, est nommé directeur de la fiscalité foncière et cadastrale à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Dan Inga Alzouma, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 66265, est nommé directeur des grandes entreprises, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Monsieur Zabeirou Louché Djibo, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 74878, est nommé directeur des moyennes entreprises, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

Madame Abdoulaye Mariama Yaya, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 58649, est nommée directrice des ressources humaines et de la formation, à la Direction Générale des Impôts, au Ministère des Finances.

 

COMMUNICATION.

 

Le Conseil des Ministres a entendu une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la pandémie de la COVID-19.

 

La situation épidémiologique actuelle de la COVID-19 à travers l’humanité fait ressortir une recrudescence de nouveaux cas. De nombreux variants circulent à travers le monde dont le plus préoccupant est le variant delta qui est présent dans certains pays limitrophes. Cette situation risque de provoquer une 3e vague dans les pays où l’immunité collective n’est pas encore atteinte due au faible taux de couverture vaccinale contre la COVID-19 parmi lesquels le Niger avec une couverture de 4%. 

 

Face à cette situation, le Niger a réactualisé ses directives en vue de renforcer la surveillance. 

 

Directives sanitaires pour les transports aériens

 

Les directives ci-après sont applicables pour les aéroports internationaux de Niamey, de Zinder et d’Agadez à compter du 1er août 2021 :

 

a. A l’arrivée des voyageurs

 

Tout voyageur entrant au Niger est soumis : 

 

à un contrôle de la température ;

à la vérification du bulletin test PCR COVID-19 négatif datant de moins de 72 heures à partir de la date de prélèvement. Ce délai est de 5 jours pour les voyageurs provenant de la zone UEMOA ;

à la désinfection des mains au gel hydroalcoolique ;

au respect des mesures barrières édictées ;

à la désinfection systématique des bagages.

 

La présentation d’une carte de vaccination contre la COVID-19 est vivement recommandée.

 

Lorsque le voyageur présente une température supérieure ou égale à 38° ou des symptômes évoquant la COVID-19, il est soumis à un prélèvement sur place à l’aéroport pour le TDR antigénique non payant :

 

si le TDR antigénique est positif, le voyageur est transféré dans un centre de prise en charge dédié et ses contacts pris en charge ;

 

si le TDR antigénique est négatif, le voyageur est soumis au test PCR de contrôle ; si le test PCR est positif le voyageur est référé au service de prise en charge dédié ; si le test PCR est négatif, il est conseillé au voyageur d’aller se faire consulter dans un service de santé, en raison de sa température élevée.

 

Tout voyageur (vacciné contre la COVID-19 ou non) résident au Niger, de retour au pays par voie aérienne, doit respecter un auto isolement à domicile pendant 7 jours avec respect strict des mesures barrières. Il doit effectuer un test rapide antigénique gratuit de la COVID-19 au 7e jour dans une structure agréée par le Ministère en charge de la Santé Publique. Cette disposition s’applique également aux voyageurs venant au Niger pour un séjour de plus de 7 jours.

 

Pour le voyageur non résident venant au Niger (vacciné contre la COVID-19 ou non) pour un séjour de moins de 7 jours, l’auto isolement n’est pas exigé, mais il doit respecter strictement les mesures barrières édictées. Il reprend le test PCR à la COVID-19 au départ à ses frais.

 

Au départ des voyageurs

 

Avant de prendre son vol, tout voyageur (vacciné contre la COVID-19 ou non) doit disposer d’un test PCR COVID-19 négatif datant de moins de 72 heures à partir de la date du prélèvement. Le test PCR COVID-19 négatif effectué dans la zone UEMOA a une validité de 5 jours à compter de la date du prélèvement.

 

En cas de report de la date du voyage invalidant le test PCR (plus de 72 heures), le voyageur doit reprendre le test à ses frais.

 

Les points de contrôle voyageur à l’aérogare sont : à l’entrée, à l’enregistrement, à l’immigration et à l’embarquement. 

 

Les voyageurs au départ qui présentent des signes suspects de COVID- 19 sont conduits au poste de dépistage pour un test rapide antigénique COVID-19 non payant.

 

Les tests PCR COVID-19 effectués au départ du Niger sont payants à l’exception des évacuations sanitaires décidées par le conseil de santé. Cette disposition concerne le malade et un (01) accompagnant.

 

Les frais du test PCR COVID-19 sont fixés à vingt cinq mille (25.000) F CFA. Le test est gratuit pour les enfants de 0 à 5 ans.

 

Les prélèvements se font sur présentation d’une copie du passeport, de la carte d’identité ou de la carte CEDEAO et du billet d’avion. 

 

Pour répondre aux attentes des usagers, les sites de prélèvement retenus sont les suivants : 

 

A Niamey : le CERMES, la Clinique des Nations Unies et le Centre de Santé du Gouvernement.

A Zinder : l’Hôpital National de Zinder.

A Agadez : le Centre Hospitalier Régional.

 

Les résultats sont rendus aux intéressés au plus tard 48 heures après le prélèvement, sur présentation du reçu de paiement.

 

Directives sanitaires pour les voyageurs par voie terrestre 

 

Les directives ci-après sont applicables pour les voyageurs par voie terrestre se rendant dans les pays voisins du Niger à compter du 1er août 2021.

 

Au départ

 

Tout voyageur doit disposer d’un test rapide (TDR) antigénique COVID-19 négatif datant de moins de 5 jours à partir de la date du prélèvement.

 

Les tests rapides antigéniques effectués au départ du Niger sont payants.

 

Les frais du test antigénique sont fixés à cinq mille (5.000) F CFA. Le test est gratuit pour les enfants de 0 à 5 ans.

 

Le voyageur est soumis au contrôle du test antigénique :

 

à la gare, au guichet avant de payer le billet, à l’embarquement ;

au niveau de différents postes de contrôle de la police nationale sur le trajet du voyage ;

 

au niveau des points d’entrée terrestres aux frontières.

 

Ce contrôle est effectué par les agents des compagnies de transport, les Forces de Défense et de Sécurité (Police Nationale, Garde Nationale, Douanes, Gendarmerie Nationale) et les agents de santé aux frontières.

 

Pour répondre aux attentes des usagers, plusieurs sites de prélèvement du test ont été identifiés, à savoir :

 

au niveau des sièges de chaque gare, y compris les gares sur les axes en partance vers l’extérieur du Niger ;

au niveau des points d’entrée terrestres ;

dans les structures agréées par le Ministère en charge de la Santé Publique. 

 

Les résultats sont rendus dans les trente (30) minutes qui suivent le prélèvement aux intéressés, sur présentation du reçu de paiement.

 

Tout voyageur qui présente à l’embarquement des signes suspects de COVID-19 est conduit au poste de dépistage pour un test rapide antigénique COVID-19 non payant.

 

A l’arrivée

 

Chaque voyageur est soumis au contrôle de la température et à la vérification de bulletin test rapide antigénique COVID-19 négatif au niveau du point d’entrée aux frontières.

 

Lorsque le voyageur présente une température supérieure ou égale à 38° ou des symptômes majeurs (maux de tête, difficultés respiratoires, perte du gout et/ou d’odorat, etc) évoquant la COVID-19, il est soumis à un prélèvement sur place au point d’entrée aux frontières pour le TDR antigénique non payant :

 

si le TDR antigénique est positif, le voyageur est transféré dans un centre de prise en charge dédié et ses contacts pris en charge ;

 

si le TDR antigénique est négatif, le voyageur est soumis au test PCR de contrôle ; si le test PCR est positif, le voyageur est référé au service de prise en charge dédié ; si le test PCR est négatif, il est conseillé au voyageur d’aller se faire consulter dans un service de santé, en raison de sa température élevée.

 

Le bulletin TDR antigénique COVID-19 négatif du voyageur doit dater de moins de 5 jours à partir de la date du prélèvement.

 

Si le bulletin ou le certificat de test négatif à la COVID-19 est non valide (test de plus de 5 jours à partir de la date du prélèvement, test provenant d’un laboratoire non agréé dans les pays de la CEDEAO ou bulletin suspect), le voyageur est soumis systématiquement à un test rapide antigénique payant à ses frais.

 

 

 

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 

 

 

 

Fait à Niamey, le 05 août 2021

 

Le Secrétaire Général 

du Gouvernement 

 

 

 

 

 

 

 

 

ABDOU DANGALADIMA

 

En cette période d’examens de fin d’année, notamment le BEPC et le BAC, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) s’acharne à assurer l’organisation desdits examens dans toute la rigueur requise en luttant contre toutes les formes de fraudes et de tricheries. 

Il y a quelques jours finissait l’organisation des examens du BEPC. De l’avis général, ces examens se sont bien déroulés sur toute l’étendue du pays. Il faut dire que cette prouesse a été réalisée grâce justement à l’implication de la HALCIA sur tout le long du processus. Les commissaires de cette institution qui ont été dépêchés au niveau de plusieurs centres d’examen à travers le pays ont fait montre d’un professionnalisme sans faille et d’une certaine rigueur pendant le déroulement des examens, de l’ouverture des épreuves jusqu’à la proclamation des résultats définitifs. Le taux moyen de 20,50% obtenu au niveau national reflète bien le niveau réel des élèves. 

Toutefois, en dépit des mesures de surveillance strictes instituées par les responsables de la HALCIA, il n’a pas manqué quelques cas qui ont tenté l’aventure. Mais mal leur en a pris, ils n’ont eu aucune chance avec les responsables de la HALCIA intrépides et vigilants. Ainsi, à Bouza, un responsable d’établissement et une élève sont tombés dans les mailles de la HALCIA. Ils ont été remis immédiatement aux structures compétentes pour s’occuper de leur sort. 

A Téra également, un agent des Forces de Défense et de Sécurité en mission dans un centre d’examen a eu le culot de tenter la fraude pour aider sa sœur en pleine épreuves. 

Tous les deux ont été remis au tribunal de Téra pour qu’ils répondent de leurs actes. A la fin de l’organisation des examens du BEPC pour cette session 2021, une réunion d’évaluation qui a regroupé les différents acteurs a été tenue la semaine dernière. Il est sorti de cette rencontre un sentiment général de satisfaction sur la réussite de l’organisation. 

Après le BEPC, vient le tour du BAC qui commence ce 4 Août 2021 après un petit report pour des raisons techniques. Là aussi, la HALCIA a été sollicitée par le ministre de l’Enseignement Supérieur pour assurer la supervision. 

Plusieurs réunions ont été tenues avec l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN) pour discuter des mesures à prendre pour une bonne tenue de ces examens. Aux dires des responsables de la HALCIA, la même rigueur sera de mise pour déjouer toute tentative de fraudes. 

Qui plus que la HALCIA a tiré beaucoup de leçons sur les techniques de triches utilisées par certains candidats. 

Larouedelhistoire.com 

 


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