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La Rédaction

La Rédaction

Abidjan, le 30 juillet 2021 : Les possibilités de transactions transfrontalières d’une bourse africaine à une autre franchissent un nouveau pas, après que l’Association africaine des bourses de valeurs (ASEA) ait signé ce jour un contrat pour se doter d’une plateforme de cotation. Sept places boursières africaines travaillent ensemble dans la mise en œuvre du projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) pour stimuler les flux d’investissement et apporter plus de liquidités aux marchés africains.

Le contrat porte sur la conception et le déploiement de la plateforme technologique AELP Link pour le routage des ordres de bourses et les confirmations de transactions entre les courtiers des sept bourses participant à la phase pilote de l’AELP.

Le fournisseur retenu est DirectFN, une société informatique de renommée mondiale expérimentée dans les solutions de marchés financiers à travers le Moyen-Orient et de nombreux marchés émergents et frontières, qui a été retenu à l’issue d’un processus d’appel d’offres concurrentiel qui a attiré les candidatures de fournisseurs internationaux de premier plan de 18 pays.

L’AELP est une initiative conjointe de l’ASEA et de la Banque Africaine de Développement (BAD) visant à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés. Il est financé grâce à une subvention du Fonds Fiduciaire de la Coopération Économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque Africaine de Développement.

Les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché. Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers.

Les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées. Les investisseurs achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les bourses membres du projet AELP sont : la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

Le Dr Félix Edoh Kossi AMENOUNVE, Président de l’ASEA et Directeur Général de la BRVM, a déclaré : « Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements

à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique. Les bourses continuent d’aider les entreprises et les gouvernements africains à lever des capitaux à long terme pour la création d’emplois, la croissance des entreprises, les infrastructures et le développement".

Dr Walid Al BALLAA, Directeur général de DirectFN, a déclaré: «Avec une technologie innovante et un accent pour apporter la maturité numérique dans l’établissement de relations numériques grâce à la création de la plate-forme technologique AELP-Link, DirectFN se sent tout aussi enthousiaste à l’idée d’aider concrètement à atteindre les objectifs des bourses africaines participantes et de permettre à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un impact positif sur l’économie globale».

À propos de l’Association africaine des bourses de valeurs mobilières (ASEA) : L’Association africaine des bourses de valeurs (www.african-exchanges.org) est la première association des bourses de valeurs en Afrique qui se sont réunies dans le but de développer les bourses membres et de fournir une plate-forme de mise en réseau. L’ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres pour libérer le potentiel du marché africain des capitaux.

À propos de DirectFN : DirectFN (www.directfn.com), est une société innovante de fournisseurs de technologie financière, fondée sur l’innovation révolutionnaire et passionnée par la création de nouvelle valeur pour l’écosystème des marchés de capitaux. Depuis plus de 20 ans, elle s’est spécialisée dans l’apport de la maturité numérique avec des solutions FinTech et FinCON aux sociétés de courtage, aux banques, aux chambres de compensation et aux sociétés de gestion d’actifs du Maroc à l’Indonésie. Elle possède cinq bureaux aux Émirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite, au Koweït, au Sri Lanka et au Pakistan et se développe sur les marchés émergents et les marchés frontières.

Pour plus d’informations, contactez :

Furaha Karba, Chef du Secrétariat de l’ASEA
Tél : +254 20 283 1246, email :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
ou
Tom Minney, Gestionnaire de projet, AELP c/o Secrétariat de l’ASEA
www.africanexchangeslink.com
Tél : +44 7768 318 738, email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Parler de hospitalité du Sultanat du Damagaram à un étranger qui manque d’endroit ou passer la nuit, renvoi automatiquement au ‘’Sarkin Baki’’, ou le Roi des étrangers. Ce titre de notable très proche du sultan est aujourd’hui assuré par Monsieur Mahaman Lawan Salé. Intronisé très jeune après la mort de son père, le quinquagénaire assure avec brio son travail. Celui, d’héberger les étrangers pour le compte du Sultan.  

« Le Sarkin Baki s’occupe des étrangers. Son travail consiste à s’occuper des personnes en difficulté qui entrent et sortent du territoire du sultanat », a expliqué l’intéressé. D’un travail ancestral pratiqué dans la pure tradition de l’hospitalité légendaire du Damagaram, le ‘’Sarkin Baki’’ pivote aujourd’hui entre tradition et exigence moderne, grâce à l’alliance tissée entre ce dernier et les services déconcentrés de l’Etat.  

La prise en charge des enfants en difficulté dans la région de Zinder, c’est aussi l’affaire des familles d’accueil. La région compte aujourd’hui 35 familles d’accueil fonctionnelles dont 13 pour la ville de Zinder. Tout comme le ‘’Sarkin Baki’’, ce mécanisme communautaire de prise en charge des enfants en difficulté fonctionne en synergie avec les services techniques en charge de la protection.

La Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et la police nationale sont les deux entités de l’Etat qui sollicitent le plus, les services du ‘’Sarkin Baki’’ et les familles d’accueil dans le cadre de la protection des enfants en mobilité.

‘’De Janvier à Juillet 2021, la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a mis à notre disposition 200 enfants ressortissants de Kantché, refoulés d’Algérie via Agadez.  

A ceux-là, s’ajoute une quarantaine d’enfants venus des régions de Maradi, Tahoua et Diffa. « Au mois de mai, nous avons reçus des enfants filles et garçons venus du Cameroun, qui ont séjourné chez nous pendant au moins 27 jour ». Ces chiffres avancés par Sarkin Baki témoignent de l’ampleur du phénomène de la mobilité des enfants dans la région de Zinder. 

Enfants égarés, non accompagnés ou malades mentaux ou abandonnés, ils sont pris en charge par le ‘’Sarkin Baki’’ sur instruction du Sultan du Damagaram Aboubacar Sanda Oumarou, en attendant le retracement de leurs familles respectives par les services techniques compétents.

Le sultan de Zinder Aboubacar Sanda Oumarou

Le sultan de Zinder Aboubacar Sanda Oumarou

Grand dépositaire de la tradition, le Sultan rappelle le fondement et fonctionnement du « SARKI BAKI ». « Depuis la nuit des temps, le sultanat dispose d’un Sarkin Baki ou le roi des étrangers car bien avant les mécanismes modernes de prise en charge des étrangers, nos grands-parents offraient de l’hospitalité à tous ceux qui sont  de passage à Damagaram. Ce travail continue d’être assuré par le Sarkin Baki, de génération en génération », a indiqué le Sultan Aboubacar Sanda Oumarou.

« Nous hébergeons les enfants, les nourrir, les soigner et même les inscrire dans les écoles et les centres d’apprentissages. Nous donnons même en mariage les filles dont les familles n’ont pu être retracées. Beaucoup d’entre elles que nous avons donnés en mariage sont devenues mères et mêmes grands-mères aujourd’hui», a ajouté le Sultan de Zinder.

A Kwana Rahama, un quartier de la ville de Zinder, la maison de ‘’Sarkin Baki’’ est connue de tous. Un tour dans la résidence a permis à notre équipe de reportage de s’entretenir  avec les locataires. 

Trois enfants dont deux venus d’Agadez et le 3ème le plus âgé arrivé de Kano au Nigeria, 72 heures avant notre passage.

Visiblement très inquiets de la situation dans laquelle ils se trouvent, les hôtes de ‘’Sarkin Baki’ relatent les faits et les circonstances dans lesquelles ils ont atterri à Zinder.

«Nous étions en train de jouer dans un camion quand le sommeil nous a emportés. Il a fallu que la faim nous réveille pour que nous nous rendions compte que nous sommes dans un camion qui roule. Lorsque le chauffeur s’est arrêté, nous sommes déjà à Zinder », voilà les conditions dans lesquelles, le jeune Habibou Laminou, âgé de 14 ans et son ami Kabirou Bahari (13 ans)  se sont retrouvés dans la ville de Zinder. Arrivés dans une ville où ils ne connaissent personnes, les deux adolescents n’ont eu d’autre choix que de rejoindre un groupe de toxicomane de leur âge dans les alentours de la gare. C’est sur ce lieu de délinquance juvénile qu’un adulte les a repérés et conduits chez le ‘’Sarkin Baki’’.

Hébergés depuis 14 jours, ces enfants disent être à l’aise dans leur famille provisoire. «Nous nous sentons bien ici car nous mangeons bien et nous faisons même la lessive », s’est réjoui Habibou Laminou, qui manifeste par ailleurs son désir de rentrer chez ses parents à Agadez.

Pour Mahaman Lawan Salé, ‘’Sarkin Baki’’, ces scènes se jouent chez lui au quotidien. L’ange gardien des enfants en difficulté explique le processus d’accueil et d’hébergement d’un enfant.

«Avant, les choses étaient concentrées au niveau du sultanat. Avec l’évolution du monde  et grâce aux formations que nous recevons avec la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, nous avons acquis des connaissances sur les droits des enfants et des femmes.»

La mairie a mis à notre disposition un local au niveau de la gare où nous hébergeons dans un premier temps les étrangers.

Dès que la DRPFPE, la police ou les chefs des quartiers et des villages nous amènent des étrangers, nous faisons un tri pour séparer les adultes des enfants. Nous remplissons une fiche pour chaque personne et nous les répartissons en fonction de l’âge et du sexe. Nous nous occupons d’eux, le temps que la DRPFPE retrace leurs familles », a expliqué Mahaman Lawan Salé.

Dans le cas où les familles des enfants n’arrivent pas à être retracées, ils deviennent d’office des enfants adoptifs du Sultan. Ils sont à la charge du Sultan et le ‘’Sarkin Baki’’ s’occupe d’eux jusqu’à leur majorité », a précisé ce dépositaire de la tradition. .

Le mécanisme traditionnel de prise en charge temporaire des enfants en difficulté, c’est aussi les familles d’accueil. Cette pratique exclusive à la région de Zinder épaule le Sultanat et les services déconcentrés de l’Etat dans leurs efforts d’héberger les enfants en mobilité.  

Contrairement au Sarkin Baki qui a hérité de son titre, les responsables des familles d’accueil sont désignées eu égard à leur statut social (Notables, Commerçants) et aussi remplissent certains critères (L’engagement, Le volontariat, Être de bonne moralité,  Être chef ménage avec femmes et enfants, Avoir assez d’espace pour accueillir des étrangers, Avoir l’amour des enfants…).

La pratique ancienne des familles d’accueil, a été encadrée à partir de 2014 avec l’évolution du travail, des pratiques, des principes, les procédures de prise en charge, les services de protection de la région de Zinder en collaboration avec le juge des mineurs à travers  un processus de sélection et une formalisation des familles d’accueil aptes à recevoir les enfants.

Ali Yaro, chef du quartier Malam Yaro dans la ville de Zinder est issu d’une famille connue  dans la prise en charge des enfants en difficultés. « J’ai hérité de cette pratique de famille d’accueil. Nous ne recevons pas que des enfants égarés, nous recevons aussi des enfants qui fuient leurs familles à cause des conditions de vie. J’accueille actuellement 30 à 35 enfants qui viennent d’horizons divers. Il y a des enfants de Maradi, de Niamey et des natifs de Zinder »,  a souligné le chef de la légendaire famille d’accueil.

Ali Yaro entouré des denfants dans sa famille d acceuil

Ali Yaro, chef du quartier Malam Yaro dans la ville de Zinder entouré des d'enfants dans sa famille d acceuil

Entourés de ses protégés parmi lesquels des refoulés d’Algérie comme  Fatouma Batoula, ressortissante de Matameyé, expulsée d’Algérie au moment où elle servait de guide mendiant pour sa grand-mère.

Ayant séjournée trois fois de suite en Algérie, cette récidiviste donne l’impression d’être lassée par la migration temporaire qu’elle mène depuis quelques années.

«C’est d’Algérie que j’ai été refoulée il y a 1 mois et demi. J’étais partie mendier avec ma grand-mère qui est toujours là-bas. Ici on nous sensibilise sur les conséquences de la migration. Je préfère rentrer chez moi à Matameyé que de continuer », a laissé entendre Fatouma Batoula, âgé de 17 ans.

Fatouma Batoula expulsée dAlgérie

Fatouma Batoula expulsée d'Algérie

Les enfants sont bien intégrés dans la famille d’accueil d’Ali Yaro, où il est difficile de différencier l’étranger des enfants du propriétaire des lieux.

Accueillant des enfants depuis des générations, les moyens de prise en charge des enfants  s’amenuisent avec le temps, d’où le cri de cœur de Ali Yaro envers les bonnes volontés.

«Je lance un appel à l’endroit de l’Etat pour qu’il nous appui. Avec plus de moyens, nous allons mieux nous occuper des enfants. Nous avons deux maisons, celle d’en face héberge des enfants plus âgés », a notifié Ali Yaro avant de remercier l’Unicef pour ses appuis pour les enfants.

« L’Unicef, c’est le leader en matière d’appui pour les  enfants. Nous savons que l’Unicef nous appuis même si c’est par le biais d’autres organisations », a-t-il reconnu.    

Modernité oblige, le ‘’Sarkin Baki’’ et les familles d’accueil travaillent aujourd’hui en étroite collaboration avec les chefs des quartiers, la police, la gendarmerie et surtout la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant. Cette dernière appui d’ailleurs le Sarkin Baki et les familles d’accueil avec des formations et autres activités génératrices de revenus pour les femmes issues de ces familles d’accueil.

Les structures étatiques qui font recours au service de ‘’Sarkin Baki’’ saluent cette mutualisation  des efforts entre les structures traditionnelles et modernes qui concourent au bien-être des enfants.

« Aujourd’hui à Zinder, les familles d’accueil font pleinement parti du système local de protection de l’enfant. Leur apport dans la prise en charge des enfants en mobilité n’est plus à démontré », a indiqué Mme Abdoulaye Rabi, Directrice Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.  

La DRPFPE de Zinder

Mme Abdoulaye Rabi, Directrice Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant

«Nous sommes dans une zone fortement impactée par la migration. En collaboration avec les familles d’accueil, nous gardons les enfants en mobilité le temps de retrouver leurs familles. La DRPFPE finance ces familles grâce à l’appui de l’Unicef », dixit M. Maiga Harouna Issa, travailleur social à la DRPFPE de Zinder.    

Maiga Harouna Issa travailleur social à la DRPFPE

Maiga Harouna Issa, travailleur social à la DRPFPE

Le juge des mineurs Boubacar Abarchi Abdoulkader de saluer la mutualisation des efforts entre les familles d’accueil et les services techniques surtout que l’Etat n’a pas créé suffisamment du mécanisme de la prise en charge, a martelé l’homme de droit.

Boubacar Abarchi Abdoulkader juge des mineurs au tribunal de Zinder

Boubacar Abarchi Abdoulkader, juge des mineurs au tribunal de Zinder

Intervenant dans la protection des enfants, l’ONG nationale CONAF par la voix de Salissou Zakari, responsable du projet enfants talibés et retournés du Nigeria Zinder-Maradi financé par Unicef, salue le partenariat avec les familles d’accueil car selon lui, elles permettent  aux enfants en situation de vulnérabilité d’être fixés et d’avoir une régularité sociale et  la chaleur familiale.

Salissou Zakaria responsable projet retournés du Nigeria

Salissou Zakaria, responsable projet retournés du Nigeria

Compte tenu de leur importance sociale et face à l’insuffisance des infrastructures de prise en charge des enfants en mobilité, les services de ‘’Sarkin Baki’’ et des familles d’accueil ont encore des beaux jours devant eux.

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

Au Niger, on estime que plus de 1,6 million d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement.

NIAMEY (Niger), 29 juillet 2021 - L'UNICEF a reçu un soutien financier supplémentaire de 2,7 millions d'euros de l'aide humanitaire de l'Union Européenne (ECHO) pour garantir que les enfants souffrant d'émaciation sévère à travers le pays reçoivent des soins et un traitement de qualité.

Ce soutien arrive à un moment critique pour le Niger, où 2,2 millions de personnes ont besoin d'une assistance nutritionnelle et où plus de 1,6 million d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement, les exposant à un risque accru de décès.

"La malnutrition est une menace majeure pour la santé et le développement des enfants au Niger. Les taux d'émaciation sévère au niveau national dépassent régulièrement le seuil d'urgence," déclare le nouveau Représentant de l'UNICEF au Niger, M. Stefano Savi.

Une enquête nutritionnelle nationale soutenue par l'UNICEF et basée sur la méthodologie SMART (Standard Monitoring and Assessment of Relief and Transition) conduite en 2020 a montré une prévalence de l'émaciation sévère de 2,6%, dépassant le seuil d'urgence de l'OMS de 2%. La situation était particulièrement grave dans les régions de Diffa, Agadez, Maradi, Zinder et Tahoua avec une prévalence d'émaciation sévère proche ou supérieure à 3%.

"La tendance de la malnutrition aiguë est restée inchangée au cours des dernières années, indiquant les défis continus auxquels sont confrontés les enfants du Niger pour accéder aux droits à une nutrition, une santé, des soins et une stimulation adéquats," explique M. Savi. "Pour lutter contre la malnutrition infantile, nous devons nous concentrer et investir dans la prévention en tant que solution durable, tout en répondant aux urgences aiguës. Ce soutien financier nous aidera à accélérer les efforts à la fois en matière de prévention et de traitement."

Cette généreuse contribution permettra à l'UNICEF d'augmenter la couverture efficace de la prévention, du dépistage précoce et de la gestion de la malnutrition aiguë par le biais des systèmes nationaux et des plateformes communautaires ; (ii) renforcer les capacités nationales sur la gestion de la chaîne d'approvisionnement, y compris le suivi, l'intégration et l'identification des approches de cofinancement pour les aliments thérapeutiques prêts à l'emploi (ATPE) ; et (iii) renforcer les systèmes d'information nutritionnelle régionaux et nationaux et les capacités sur la préparation et la réponse aux situations d'urgence, ainsi que les mécanismes de coordination pour une meilleure programmation et une alerte précoce en nutrition.

Le financement contribuera également au renforcement des capacités en ressources humaines pour la nutrition, un domaine qu'ECHO a déjà été soutenu par le biais de partenariats avec des ONG.

En 2020, grâce à un réseau de 1 162 établissements de santé, environ 420 029 enfants atteints de malnutrition aiguë sévère, dont 46 567 enfants souffrant de complications médicales, ont reçu un traitement et des soins de qualité grâce en partie à la contribution d'ECHO.

"Le soutien d'ECHO a été déterminant pour renforcer les capacités nationales de prévention et de traitement de la malnutrition dans le pays. Nous sommes profondément reconnaissants que l'aide humanitaire de l'UE se soit à nouveau engagée en faveur des enfants du Niger," conclut M. Savi.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action au Niger, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, +227 80 06 60 18, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

Binta Saley Souley, +227 90 39 19 28, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

S’il y a un secteur dans lequel le Niger a enregistré des progrès ces dernières années, c’est sûrement celui des transports. A l’espace d’une décennie, plusieurs compagnies de transport ont fait leur apparition, facilitant du coup le déplacement d’une localité à une autre et  d’un pays à un autre.  

Pour booster ce secteur, le gouvernement accorde aux compagnies des transports une subvention de centaines de millions de FCFA dans le but de faciliter la mobilité des citoyens et de leurs biens.   

L’avènement de ces moyens des transports modernes pour un pays aussi vaste que le Niger est à saluer tant sur la commodité qu’offrent ces bus aux passagers que la possibilité de voyager avec des départs à des heures un peu plus flexibles.

Néanmoins, l’engouement  tant suscité par le voyage par bus est en train de s’émietter à cause  de l’orgueil de certains agents qui opèrent au niveau de ces compagnies de transport. Parmi les  actes qui révoltent plus d’un voyageur, figurent le non-respect des passagers, la mauvaise conduite et plus grave, les accidents tragiques de la circulation qui entrainent des morts et des blessés.

Après les épisodes des accidents récurrents de la compagnie Rimbo Transport Voyageurs, c’est STM qui endeuille aujourd’hui des familles avec des accidents à répétition. Ces derniers jours, la compagnie a enregistré trois accidents en l’espace de trois (3) semaines, soit une moyenne d’un accident par semaine.

Même si les résultats des enquêtes sur les causes des accidents des bus n’ont jamais été portés à la connaissance de l’opinion publique, l’excès de vitesse et la mauvaise conduite sont pointés du doigt par les passagers eux-mêmes.

S’agissant de l’excès de vitesse, il est indéniable que les chauffeurs de toutes les compagnies en ont fait leur principale ligne de conduite. L’intolérance entre les chauffeurs qui engagent des courses poursuites sur des axes dangereux en très mauvais état est de tout temps décriée par les passagers.

Certes les responsables de ces compagnies sensibilisent leurs employés mais visiblement tout laisse à croire que les  consignes reçues restent juste dans les gares.

Quelles soient d’envergure ou pas, les compagnies des transports nationales font du respect des passagers le cadet de leurs soucis.

Samedi 11 juillet 2021, les passagers du bus spécial Niamey-Agadez ont eu pour leur compte. Ces derniers ont qualifié leur voyage d’un ‘’vol non-stop’’ et l’expérience avec la compagnie SONITRAV qui pour certains est  la première risque d’être  la dernière.

Sur les 1000 kilomètres du trajet qui sépare Niamey d’Agadez, une seule escale a été opérée par le chauffeur, celle du poste de police à la sortie d’Abalak, soit les ¾ du trajet. C’était une journée pénible pour les passagers.  Ces derniers ont manqués toutes les  prières de la journée ainsi que les pauses santé et déjeuner.

Un voyage qui dure une journée et demie avec nuitée à Amatatal compte tenu de la dégradation avancée d’une majeure partie du tronçon, ‘’le vol spécial’’ du bus de la compagnie SONITRAV qui a quitté le poste de police de Niamey à 5H du matin était arrivé à 20H à Agadez, le même jour.

Un véritable exploit pour le chauffeur, mais un calvaire pour les passagers qui étaient rentrés épuisés et stressés du fait qu’ils ont raté les prières de la journée et la faim terrible avec laquelle ils étaient arrivé à destination.

Le chauffeur du bus spécial Niamey-Agadez n’est pas un cas isolé. Tout laisse croire que la compagnie SONITRAV est réputée pour son manque de considération envers les passagers.

Le 19 juillet dernier sur l’axe Zinder-Niamey, les passagers étaient désagréablement surpris des conditions du voyage. C’est un bus en surcharge avec des personnes et des bagages dans les allées qui a quitté la gare.

Loin des annonces publicitaires qu’elles passent dans les médias, les compagnies de transport interurbain sont loin d’offrir aux passagers la moindre considération encore moins le confort qu’il chante en longueur de journées. Aujourd’hui, ils sont nombreux les nigériens qui  non aucune  envie de voyager à bord de ces tombeaux roulants.

Ibrahim Moussa

Les experts de l’équipe Sauvegarde Environnementale et Sociale du projet 330KV Dorsale Nord regroupant  le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria  et le Togo sont en conclave ce lundi 26 juillet 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey.  

Les assises vont porter exclusivement sur  l’actualisation des inventaires et du recensement  des personnes qui seront affectées par le projet.

La dorsale Nord qui sera opérationnelle à l’horizon 2024 consiste en la construction d’une ligne 330 KV reliant Birni Kebbi au Nigeria à Ouagadougou au Burkina Faso et une ligne 225 KV reliant le poste de Ouaga Sud-Est au pylône PAS de la ligne interconnexion Ghana-Burkina.

Ce projet rentre dans le cadre du système d’échange d’énergie électrique Ouest Africain qui consiste à construire une ligne à 300 kilo watt haute tension qui va transporter environ 600 méga watt qui seront partagés entre ces pays. Le fournisseur sera le Nigeria sur une longueur de 870 kilomètre dont 400 Kilomètre sur le sol Nigérien.

C’est les propriétés situées le long de la distance à parcourir sur le territoire nigérien qui seront impactées que les experts sont venus actualiser évaluer. A cet effet, un bureau d’étude nigérien a été sélectionné  à partir d’un processus d’appel de transparence pour procéder  à l’actualisation  des biens et également le recensement des personnes affectés au niveau du Niger.

«C’est un jalon important pour le projet  de lancer le processus d’actualisation des biens,  qui est une grosse attente des populations. A la fin, les populations devraient être rassurées qu’elles seront indemnisées et dédommagées pour toutes les pertes qui ont occasionnées dans le cadre de mise en œuvre de ce projet », a signalé  Mme Niambé Marie Chantal, spécialiste en sauvegarde sociale Projet WAPP Dorsale Nord. 

Pour joindre l’acte à la parole, les participants de l’atelier seront sur le terrain, notamment dans la commune rurale de Youri pour le balisage du couloir de la ligne et  collecte de données de terrain.

Une campagne de sensibilisation qui prendra en compte tous les paramètres de la question des dédommagements des personnes affectées, le long du couloir de passage de la ligne sur le territoire nigérien sera menée par un consultant.

D’une longueur de 870 kilomètres, la dorsale nord qui rentre dans le cadre du système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain qui sera fournie par le Nigeria, fait partie d’un vaste projet de mutualisation d’énergie électrique  au niveau des 15 pays de la CEDEAO. Les autres pays appartiennent à d’autres zones. La Côte d’ivoire, la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia d’un côté et de l’autre,  le Sénégal, le  Mali, la Guinée Bissau et la Gambie.

Projet 330 KV Dorsale Nord de lEEEOA 2

« L’impact  du projet, sera de sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique qui est  le plus important, pour qu’on finisse avec les coupures. Aujourd’hui, on est dans un déficit et les pays veulent mutualiser leurs efforts avec  ce projet  pour satisfaire la demande », a laissé entendre M. Gado Salifou, directeur national d’électricité au Ministère de pétrole de l’énergie et des énergies renouvelables. 

Le Projet est financé par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’Agence Française du Développement et le Nigeria.  Une fois concrétisé, il va doter les pays d’un système d’Echanges, d’Energie Ouest Africaine (EEEOA) et d’établir un marché régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest. Il permettra également le développement judicieux et la réalisation d’infrastructures essentielles permettant à tous les pays membres de la CEDEAO d’avoir accès à des ressources énergétiques économiquement attractives.

Projet 330 KV Dorsale Nord de lEEEOA

Mahamat Moussa

Ils sont actuellement 334 enfants parmi lesquels, 100 filles et 134 ENA (Enfants non Accompagnés) qui ont déposés leurs bagages dans la ville d’Agadez après avoir été expulsés pour la plupart d’entre eux de la Libye, en 2018.

Le rêve  de gagner l’Europe via la méditerranée par ces enfants soudanais, camerounais, centrafricains, guinéens et Sierra Léonais s’estompe à Agadez, ville nigérienne, porte de la méditerranée  mais aussi de l’Europe.

Traumatisés par les conflits dans leurs pays d’origine et les conditions dans lesquelles ils ont été acheminés jusqu’à Agadez, demander l’asile est le dernier recours pour ces migrants épuisés par leur parcours d’exil.

Face à leur vulnérabilité et conformément à sa mission de protéger les enfants en tout lieu et en toutes circonstances, l’UNICEF  avec l’appui de ses partenaires (Union Européenne, UK AID, Ministère de l’intérieur italien et gouvernement du Niger) a porté secours aux enfants réfugiés mais aussi à ceux de la communauté hôte, à travers le projet « renforcement de la protection et de l’éducation pour les réfugiés et les demandeurs d’asile du centre humanitaire et des cases de passages d’Agadez»  exécuté par l’ONG INTERSOS.

L’éducation et la protection des enfants demandeurs d’asile et ceux de la communauté hôte ont été véritablement renforcées grâce au partenariat  Unicef-PTF-Etat du Niger.

Activités psychosociales et éveil de conscience

Quand il s’agit de protéger les enfants, l’Unicef ne badine pas. L’organisation  est toujours sur ses gardes. En plein centre-ville d’Agadez, l’institution onusienne intervient au niveau de deux cases de passage pour la prise en charge psychosociale des enfants et à l’espace ami d’enfants au centre humanitaire. Ce dernier situé à 5 kilomètres de la ville sert de quartier général aux demandeurs d’asile. A cet endroit, les tous petits sont initiés à l’alphabet français et aux activités récréatives avec des jouets, éveil par graphisme et des exercices en mathématiques. La séance conduite par des animateurs parmi lesquels des mamans demandeurs d’asile dure chaque jour de 8h à 13 heures. 

Séance de prise en charge psychosociale à la case de passage du quartier Taganlafat

Séance de prise en charge psychosociale à la case de passage du quartier Taganlafat

Sefa, l’une des animateurs du jour est réfugiée soudanaise. Avec  ses collègues nigériens, ils encadrent  une trentaine d’enfants. La facilitatrice  communautaire est fière des activités qu’elle mène surtout qu’elle a ses propres enfants qui fréquentent le centre. 

«C’est depuis 2018 que je mène des activités d’éveil de conscience au profit des enfants et je suis très heureuse d’accomplir cette tâche. Je remercie L’Unicef et INTERSOS pour leurs appuis », a-t-elle martelée. La prise en charge psychosociale concerne aussi les enfants refoulés d’Algérie. A la case de passage du quartier Tagalanfat, chaque matin avant le début de l’apprentissage, une troupe culturelle  locale distrait les enfants par ses prestations artistiques. L’exercice consiste d’amener les enfants à se détendre voire s’exprimer, car  suite aux chocs qu’ils ont vécus sur leur chemin d’exil, certains ont perdu l’usage de la parole.

«Nous faisons des activités d’éveil, tels que le chant, la récitation, le graphisme. Nous faisons tout ceci pour que les enfants retrouvent la stabilité », dixit Mariama Idrissa travailleuse sociale à l’ONG INTERSOS.

Ces activités sont très bien accueillies chez les bénéficiaires à l’image de Jasmine Hassane, réfugiée centrafricaine. Prenant la parole  au nom de toutes les mères de la case de passage, du haut de ses 30 ans, elle  fait de sa sécurité et celle de ses enfants sa priorité.  

«Je remercie l’Unicef et INTERSOS pour la prise en charge psychosociale de nos enfants. Mon vœu le plus cher, c’est la sécurité pour moi et mes enfants, que ça soit ici à Agadez ou ailleurs», a affirmé  la jeune maman.

Jasmine Hassane réfugiée centrafricaine

Jasmine Hassane réfugiée centrafricaine

Assurant le lead de la protection des enfants dans la région d’Agadez, la Direction Régionale de Protection de l’Enfant (DRPE), par la voix de madame Ati Tamari, travailleuse sociale et point focal du mécanisme de gestion des plaintes de préciser que les activités de prise en charge psychosociale des enfants ont pour but d’amener ces derniers à s’exprimer avant d’évoquer le mécanisme de plainte qui a été mis en place. Cette trouvaille offre aux enfants la possibilité de dénoncer le traitement dont ils font l’objet sur le plan alimentaire, vestimentaire et sécuritaire ; bref sur leur prise en charge de manière globale.  

Mme Ati Tamari point focal mécanisme de plainte

Mme Ati Tamari point focal mécanisme de plainte

Éducation formelle

L’assistance humanitaire aux enfants, c’est aussi leur éducation. A ce niveau, l’Unicef par le biais d’INTERSOS a mis les bouchées-double en assurant non seulement l’éducation mais aussi en créant les conditions  d’intégration sociale des enfants demandeurs d’asile. Six (6) établissements  accueillent actuellement 70 enfants. Il s’agit de l’école Katanga, l’école Sabon Gari, l’école Mai Adoua, l’école Nassaroua, l’école Tagalanfat et Abzine 2.

A l’école Tagalanfat, les enseignants apprécient les interventions de l’Unicef qui vont de la prise en charge des enfants demandeurs d’asile à la réhabilitation des classes.

Le directeur de cet établissement qui accueille 23 enfants migrants du préscolaire a salué l’intervention de l’Unicef avant d’indiquer que ça n’a pas  du tout été facile au début avec les enfants demandeurs asile.

«Avant l’intervention d’INTERSOS, l’école manquait presque de tout: salles de classe, craie, livre etc.  Mais aujourd’hui, l’école est dotée de tout ce qu’il faut», s’est réjouie Mme Assalama Ibrahim, membre du COGES.

L’école Mai Adoua qui accueille 20 enfants demandeurs d’asile a bénéficié de la réhabilitation de 3 salles de classes et la construction des deux autres à la satisfaction générale des enseignants et du chef du village.

«J’ai créé cette école avec des arbustes, aujourd’hui elle est en matériaux définitifs. Je remercie l’Unicef pour cet appui», a lâché le chef coutumier.

L’éducation et la protection ont donné d’excellents résultats scolaires. A cela s’ajoute le brassage avec les enfants de la communauté hôte. Makboula Youssouf est élève en classe de CE2 à l’école Katanga. Les 15 ans révolus, la jeune soudanaise dont les parents ont été expulsés de la Libye, est première de sa classe.

«J’ai appris le français. Des amis viennent chez moi et vice-versa. Après mes études, je souhaiterai devenir médecin. Je remercie l’Unicef et INTERSOS qui sont à notre écoute », dixit l’adolescente. Fière de la vie qu’elle mène à Agadez, Makboula a véritablement intégrée la communauté en parlant même une des langues locales.

Makboula Youssef élève à lécole Katanga

Makboula Youssef, élève à l'école Katanga

Education non formelle

Les interventions de l’Unicef à travers INTERSOS, c’est aussi la formation des adolescents de 14-17 ans par des écoles passerelles.

Enfants non accompagnés dans une école passerelle au centre humanitaire

Enfants non accompagnés dans une école passerelle au centre humanitaire

Au centre humanitaire, une cinquantaine d’Enfants Non Accompagnés (ENA) exclusivement des garçons  suivent  une formation dans une école passerelle.  Assis sur des tabourets, les regards fixés sur un tableau en chevalier, les adolescents répètent après la formatrice, les noms et mots en français, qu’ils doivent nécessairement apprendre.

«L’objectif de cette formation est de permettre à ces jeunes qui ne comprennent que l’arabe de s’exprimer en français. La formation a débuté en juin et nous leur apprenons juste les mots utiles pour eux », a expliqué Ali Sagé Ibrahim, superviseur éducation à INTERSOS.

Tout comme au centre humanitaire, à la case de protection du quartier Sabon Gari, 14 enfants soudanais non accompagnés de 10 à 13 ans apprennent le français et d’autres activités récréatives.

Trois (3) d’entre eux ont intégrés l’école formelle, à l’instar de Moussa Ousmane Moutassim, jeune soudanais de 11 ans, en classe de CE1 à l’école primaire Sabon Gari.

Moussa Ousmane Moutassim demandeur dasile Soudanais élève à lécole Sabon Gari

Moussa Ousmane Moutassim demandeur d'asile Soudanais élève à l'école Sabon Gari

L’air innocent et dans un français approximatif, l’adolescent s’est dit réjoui d’être en sécurité au Niger, chose qu’il cherchait  depuis sa fuite du Soudan. Visiblement terrorisé, il rejette l’idée de retourner au pays, où sévit encore l’insécurité. Moutassim veut devenir médecin ou juge.

«Nous remercions l’Unicef qui nous appui sur le plan technique et financier. Nous espérons que le partenariat va se poursuivre dans le cadre de la prise en charge d’enfants demandeurs d’asile», a lancé Mme Delphine Essa, cheffe de base et officier de protection à INTERSOS.   

Delphine Essa cheffe protection intersos

Delphine Essa cheffe protection intersos

 Formation professionnelle

En plus de l’école passerelle qu’ils fréquentent, 45 enfants demandeurs d’asile suivent une  formation professionnelle au Centre de Formation aux Métiers (CFM) d’Agadez avec leurs condisciples de la communauté hôte. Mécanique auto et moto, électricité bâtiment, couture, informatique, restauration,  telles sont les filières choisies par ces jeunes qui envisagent d’avoir un métier et se prendre en charge, un jour.

Actuellement,  c’est la 3ème  vague avec 80 apprenants parmi lesquels des enfants issus de la communauté hôte, qui sont en formation au CFM.

Boubacar Diakité est arrivé à Agadez en janvier 2020.  A 17 ans, cet originaire de la Guinée Conakry apprend la mécanique auto. Dans sa tenue d’apprenti mécanicien, le jeune montait et démontait les pièces d’un moteur de voiture avec aisance, sous l’œil vigilant de son formateur. 

«J’apprends la mécanique auto, une fois que je termine ma formation, je veux rester et travailler sur place car je ne souhaite pas retourner chez moi à cause de l’insécurité », souligne Boubacar.

Boubacar Dikiate en plein activité au centre de formation aux metiers

Boubacar Dikiate en plein activité au centre de formation aux métiers

La détermination d’apprendre de Boubacar Diakité impressionne son encadreur. « C’est une personne brave, il  assimile tout que ce qu’on lui apprend. Il est déjà inséré dans un garage, il sert de modèle pour les autres enfants », témoigne M. Illo Djibo Mahaman, enseignant au centre de formation aux métiers d’Agadez.

Les enfants de la communauté hôte bénéficient également du soutien de l’Unicef avec la réhabilitation de leurs écoles et leur formation professionnelle.

Native d’Agadez, à 17 ans, Zaliha Ibrahim étudie l’électricité bâtiment. L’adolescente qui est la seule fille dans cette filière  explique son choix par son souhait de travailler un jour sur les chantiers de construction des bâtiments.

Zaliha Ibrahim

Zaliha Ibrahim

Mohamed Abeid, jeune soudanais de 17 ans a opté lui aussi pour l’électricité bâtiment. Une fois son attestation de fin de formation en poche, il souhaite quitter  Agadez pour d’autres horizons.

«Grâce à ces formations, ces jeunes vont découvrir la vie pratique quand ils seront en stage au niveau des garages de la place », mentionne M. Amani Abdoulaye, directeur du Centre de Formation aux Métiers d’Agadez.

Le projet  renforcement  de l’éducation et de la protection des enfants demandeurs d’asile et ceux de la communauté hôte prendra fin le 31 juillet 2021. Après 11 mois de mise en œuvre, il a permis de renforcer la résilience de  2577 personnes dont 115 femmes et 2366 enfants et jeunes bénéficiaires directs. Avant l’évaluation finale, les résultats sont là, palpables, probants, en matière d’éducation, de la protection et de l’intégration.  

«Nous sommes satisfaits des résultats.  Dans le temps, il n’y avait aucun enfant demandeur d’asile dans les écoles mais aujourd’hui la situation est gérée et ces enfants n’ont pas été marginalisés. L’aspect protection a été très bien suivi, les enfants se côtoient et ils sont intégrés », s’est réjoui Ahmed Mahfouz Abdoulbari, responsable volet éducation au niveau de l’ONG INTERSOS.

Côté gouvernement, le projet a répondu aux attentes du fait que les enfants demandeurs d’asile ont eu l’assistance nécessaire dont ils ont besoin. L’éducation et la protection dont tout enfant à droit du fait tout simplement de son statut d’être humain fragile et vulnérable ont été assurées »,  s’est félicité M. Abdoulrazak Mamane Issaka, chef service communal du développement communautaire et de l’Aménagement du territoire d’Agadez. 

Grâce à ce projet, ce sont 72 encadreurs dont 58 enseignants du primaire et préscolaire incluant 50 femmes, 9 encadreurs communautaires et 5 enseignants de langue qui ont été formés. Ces renforcements des capacités ont été appréciés par M. Ali Mahaman, l’inspecteur de l’enseignement primaire de la commune I d’Agadez, assurant l’intérim du Directeur Régional de l’Education Nationale (DREN).

Ali Mahaman inspecteur de lenseignement primaire

Ali Mahaman, Inspecteur de l'enseignement primaire

Tout en sachant que le Niger n’est pas leur destination de choix, la majorité des réfugiés résidents à Agadez font de leur sécurité, la condition sine qua none pour rester dans un pays.

 

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 23 juillet 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Le présent projet de décret a pour objectif d’adapter l’organisation dudit Ministère à la nouvelle configuration du Gouvernement, conformément aux dispositions du décret n° 2021-289/PRN du 04 mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et à celles du décret n° 2021-319/PM du 11 mai 2021, précisant les attributions des membres du Gouvernement.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale de Couverture Sanitaire Universelle (SNCSU 2021-2030).

L’objectif général de la stratégie objet du présent projet de décret est d’améliorer l’accessibilité physique et financière aux services et soins de santé de qualité.

La Stratégie Nationale de Couverture Sanitaire universelle au Niger s’articule autour de quatre (04) orientations stratégiques qui sont :

  • l’amélioration de l’offre de soins de santé ;
  • l’amélioration de la protection financière des usagers ;
  • l’amélioration des déterminants de la santé ;
  • la rationalisation du système de financement de la santé.

III. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

    Monsieur Tahir Aït Awari, Mle 163455/Z, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS).

    Monsieur Zakaria Abdourahaman, est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI).

    Monsieur Maï Moussa Basshir, magistrat est nommé membre de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).

    Monsieur Maï Moussa Basshir, magistrat est nommé président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Monsieur Sabo Hassan Adamou, docteur en soins infirmiers, Mle 61988/D, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

    Monsieur Abdou Hama, ingénieur général des travaux publics et mines, Mle 72109/D, est nommé secrétaire général du Ministère des Mines.

    Madame Yaou Korgom Fatimata, ingénieur principal des mines, Mle 87335/A, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère des Mines.

    Monsieur Ayouba Dari, ingénieur en chef des mines, Mle 82694/G, est nommé inspecteur général des services en remplacement de Monsieur Hama Abdou, Mle 72109/D appelé à d’autres fonctions.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT

    Monsieur Hachimou Abdoulkarim, planificateur aménagiste, Mle 71699/L, est nommé secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

    Madame Sidikou Aïssatou Alassane Moulaye, spécialiste du développement local, Mle 67712/A, est nommée secrétaire générale Adjointe du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

    Madame Haoukoye Sadi, inspectrice principale du trésor, Mle 43896/X, est nommée conseillère technique de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

    Madame Salamatou Idrissa, inspectrice centrale du trésor, Mle 82970/L, est nommée Directrice des Ressources Financières, du Matériel, des Marchés Publics et des Délégations de Service Public,au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

ADMINISTRATION CENTRALE

    Monsieur Moumouni Hamidou, magistrat du grade exceptionnnel, 2èmeéchelon, Mle 63473/S, est nommé conseiller technique du Ministre de la Justice, en remplacement de Monsieur Issa Wassey.

    Monsieur Amadou Morou, magistrat du 2èmegrade, 4èmeéchelon, Mle 77182/G, est nommé directeur de l’entraide pénale et de la coopération judiciaire, au Ministère de la Justice.

    Monsieur Ibrahim Alzouma, magistrat du 2èmegrade, 3èmeéchelon, Mle 78326/R, est nommé directeur des grâces et des requêtes, au Ministère de la Justice.

    Monsieur Issoufou Alkassoum, magistrat du 2èmegrade, 3èmeéchelon, Mle 79410/V, est nommé directeur du suivi de la détention, de la production pénitentiaire et de la réinsertion, au Ministère de la Justice.

    Monsieur Sada Moussa, magistrat du 2èmegrade, 3èmeéchelon, Mle 79392/K, est nommé directeur des affaires administratives, du personnel et de l’équipement, au Ministère de la Justice.

    Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2èmegrade, 2èmeéchelon, Mle 79294/H, est nommé directeur du suivi du fonctionnement des juridictions, au Ministère de la Justice.

    Madame Boubacar Haouaou Dioula, greffière principale, Mle 65805/N, est nommée directrice des greffes, des ordres professionnels et des sceaux, au Ministère de la Justice.

    Commandant Boubacar Hama, officier de la Garde Nationale du Niger (GNN), Mle OA/SM, est nommé directeur de la sécurité et du renseignement pénitentiaires, au Ministère de la Justice.

    Madame Rabiou Assétou Traoré, magistrat du 2èmegrade, 2èmeéchelon, Mle 79293/G, est nommée directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire, au Ministère de la Justice.

Commission Nationale des Droits Humains (CNDH).

    Monsieur Mahamane Harissou Moussa Boubacar, magistrat, Mle 77179/M, est nommé secrétaire général de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH).

    Monsieur Brah Ali Mamadou, Mle 97810/E, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des magistrats ;

    Monsieur Mamadou Fodi Boureima, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des avocats ;

    Monsieur Insa Garba Saidou, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des organisations de défense des droits humains et de la promotion de la démocratie ;

    Madame Kako Fatima, Mle 55601/H, est nommée membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentante des associations féminines de défense des droits de la femme ;

    Monsieur Ali Dodo, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des syndicats des travailleurs ;

    Madame Maïkassoua Rachidatou, est nommée membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentante des Universités des sciences sociales ;

    Monsieur Elhadji Moussa Maty, Mle 54644/L, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant de l’Assemblée Nationale ;

    Monsieur Mahamadou Zéti Maïga, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant de l’Assemblée Nationale ;

    Monsieur Ali Kado, 32926/V, est nommé membre de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), représentant des organisations paysannes.

Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP).

    Monsieur Adamou Mazou Seidou, magistrat à la retraite, est nommé conseiller juridique, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;

    Monsieur Elhadji Sani Lamine, inspecteur principal du trésor, Mle 55230/W, est nommé conseiller en administration, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;

    Monsieur Illi Maïgoro, spécialiste en ingénierie documentaire, Mle 82927/H, est nommé directeur des archives, de la documentation, de la communication et des relations publiques, à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;

    Monsieur Abdourahamane Sani Gonda, Mle 112932/T, est nommé directeur des études, de la programmation et du suivi-évaluation à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) ;

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

    Monsieur Yacouba Niandou, inspecteur principal des impôts, Mle 56028, est nommé directeur général adjoint des impôts (DGAI), au Ministère des Finances.

    Monsieur Madou Yahaya, directeur administratif, Mle 56984/A, est nommé directeur général du patrimoine de l’Etat, au Ministère des Finances.

    Monsieur Oumarou Ibrahim, magistrat de grade exceptionnel, 1eréchelon, Mle 65998/R, est nommé directeur général de l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE), au Ministère des Finances.

    COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications :

1) une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est en augmentation comparativement à la semaine précédente.

La situation se présente comme suit à la semaine 28 :

    STRATEGIES DE LA RIPOSTE (SEMAINE 28)

  • cumul cas confinés 25.659, soit une légère augmentation par rapport à la semaine 27 ;
  • cumul cas sortis du confinement 25.446 ;
  • total cas en cours d’auto confinement 213.

    STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE (SEMAINE 28)

­ cumul cas positifs 5.587, soit 49 nouveaux cas dont 25 importés par rapport à la semaine 27 ;

­ cumul décès enregistrés 195, soit un nouveau cas par rapport à la semaine 27;

­ taux de létalité cumulée 3,4% ;

­ cumul des cas guéris enregistrés 5.277, soit une augmentation de 44 cas par rapport à la semaine 27 ;

­ taux de guérison cumulée 94,4% (stationnaire) ;

­ taux d’attaque hebdomadaire 0,21 cas/100.000 soit une augmentation de 110% par rapport à la semaine 27 ;

­ patients actifs 116, soit une augmentation de 4,5% par rapport à la semaine 27;

­ patients en cours d’hospitalisation 30, soit une augmentation de 25% par rapport à la semaine 27.

Actions menées au cours de cette semaine :

­ renforcement de la surveillance ;

­ poursuite de la vaccination de la Covid-19 dans toutes les régions avec les vaccins sinopharm et Astra Zeneca et bientôt avec le vaccin Johnson and Johnson.

    C) DEFIS MAJEURS

­ la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;

­ le risque de propagation de la maladie du fait du relâchement total dans le respect des mesures barrières ;

­ la notification des cas importés au niveau de la région d’Agadez provenant d’un pays où sévit le variant delta ;

­ le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescence du variant Delta en Europe et dans certains pays africains.

    D) RECOMMANDATIONS

­ respect strict des mesures barrières ;

­ mobilisation de la cible pour la vaccination.

2) une (01) communication du Ministre des Finances sur la table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement du Plan d’actions de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive révisée 2019-2023 ;

3) une (01) communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat sur la situation de l’Hôtel Gaweye ;

4) une (01) communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur les préparatifs de la Fête Nationale de l’arbre, édition 2021.

Enfin, le Conseil des Ministres s’est penché sur le phénomène de la mendicité entretenu par des individus malveillants, qui développent des réseaux qui entrainent des ressortissants nigériens, essentiellement des femmes et des enfants vers les pays voisins.

Ce commerce illicite qui est une forme de trafic illégal de migrants, sous le couvert de la mendicité, prend des proportions inquiétantes.

Les Ministres concernés ont reçu des instructions fermes pour identifier les auteurs et les complices de cette activité malsaine et avilissante afin de leur infliger les sanctions les plus sévères prévues par la loi.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 23 juillet 2021

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

Qu’est ce qui se passe dans la vente des cartes de recharges de la compagnie de téléphonie mobile ‘’Zamani’’ ? La question mérite d’être posée pour tout utilisateur d’une puce zamani qui achète des cartes de recharges s’il est résident ou de passage dans la région de Maradi. 

De la ville de Maradi en passant par les autres localités de la région, le constat se dégage. Une carte de recharge dont la valeur faciale est de 100 F CFA coûte 125 F CFA, une carte de 500F CFA s’achète à 550 F CFA, une carte de 1000F se vend à 1100 F CFA et ainsi de suite. 

Ce tarif des cartes de recharges que l’on ne trouve que dans la région de Maradi surprend plus d’un abonné du réseau ‘’Zamani’’. Pourquoi ces tarifs au niveau de la seule région de Maradi ? L’opérateur de téléphonie est-il au courant de cette pratique qui fait fuir des clients de cette compagnie de téléphonie à cause d’une augmentation injustifiée qui pourrait porter préjudice à l’agence ? En tout cas des langues commencent à se délier surtout au niveau des non-résidents dans la région qui ne comprennent pas du tout cette cherté des cartes de recharges qui concerne une seule région sur huit que compte le pays. 

Les revendeurs détaillants qui sont à la base de cette situation invoque à tort ou à raison un problème de ravitaillement. D’autres même spéculent sur des prétendues problème au niveau de la compagnie de téléphonie Zamani Télécom. ? 

Toujours est-il que le consommateur juge lamentable cette situation pour le moins révoltante.

Nombreux sont les abonnés de Zamani venus des autres régions du pays pour passer leurs vacances dans la région de Maradi qui ont décidé par rapport à cette spéculation de ne plus recharger leurs téléphones tout le long de la durée de leur séjour. 

En attendant d’être éclairé sur cette pratique malsaine qui sent de l’escroquerie, les abonnés de la compagnie de téléphonie Zamani sont en train d’aller vers d’autres opérateurs de téléphonie dont les prix sont uniformes sur l’ensemble du territoire national. 

Ibrahim Moussa

Dans une lettre en date du 25 mai 2021 signée du délégué du personnel dans laquelle il saisissait son ministère de tutelle, l’intéressé informait les autorités de tutelle des manquements graves qui auraient entaché l’exécution des activités de l’ONEF. Dans cette note, le délégué du personnel signale l’achat de tablettes défectueuses par la Direction Générale pour réaliser l’enquête nationale sur l’insertion des diplômés (ENID 2020), tablettes qui ne seront jamais d’ailleurs utilisés à l’en croire. La note précise qu’une vingtaine de ces tablettes ont été subtilisées à la veille du lancement de l’enquête. Mais le délégué du personnel ajoute que lesdites tablettes ont coûté plus de treize millions prélevés sur la subvention du CAMOS.

Autres irrégularités, selon toujours le délégué du personnel, les honoraires du consultant s’élève à 300.000 FCFA/jour comme c’était un consultant international.

Au vu de tous ces manquements le délégué du personnel souhaite qu’une véritable inspection soit diligentée et que le rapport de la Police Judiciaire sur la disparition de la vingtaine des tablettes soit connu.

Le délégué du personnel espère à travers cette démarche le retour de la sérénité dans son institution qui a à son agenda des activités pour le compte du Ministère en charge de la formation professionnelle et celui en charge de l’enseignement supérieur.

Larouedelhistoire.com

Le nouveau représentant de l’UNICEF, M. Stefano Savi, a officiellement pris fonction au Niger 

NIAMEY (Niger), le 22 Juillet 2021 - Le nouveau Représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi, a présenté la copie de sa lettre d’accréditation ce jour à Son Excellence Monsieur Hassoumi Massoudou, Ministre d'État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération. Il a saisi cette occasion pour réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant au Niger.

"D’importantes avancées ont été enregistrées au cours des dernières années en faveur des droits de l’enfant – malgré les urgences récurrentes et simultanées auxquelles le pays est confronté. L’UNICEF se tient au côté du Gouvernement pour accélérer ces efforts" a déclaré Stefano Savi, au cours de cette rencontre. "L’UNICEF se félicite de l’engagement personnel du Président de la République à placer l’éducation des enfants au premier rang des priorités du Niger."

"Le Niger est un pays plein de potentiel. Le pays possède la population la plus jeune au monde. Il est impératif de maximiser les opportunités pour cette population et d’investir dans le capital humain, composé majoritairement d’enfants et de jeunes. C’est de cette façon que nous pouvons transformer l'avenir du pays, des familles et des générations dont les rêves n’ont d'égal que la volonté qu’elles ont de les réaliser" a-t-il déclaré.

"L’UNICEF continuera en amont à concentrer ses efforts pour appuyer le Gouvernement à créer un environnement politique national et législatif favorisant les droits des enfants, et en aval à prioriser les zones où les populations les plus vulnérables et désavantagées sont moins bien desservies par les services sociaux essentiels".

"La malnutrition continue de représenter une menace majeure pour la santé et le développement des enfants au Niger" a-t-il également déclaré. Malgré les efforts récents, les taux et le fardeau de la malnutrition aiguë sévère restent extrêmement élevés dans le pays. On estime que 2,2 millions de personnes ont besoin d'une assistance nutritionnelle dans le pays et que plus de 1,6 million d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement.

"Pour lutter contre la malnutrition, nous savons qu'il faut investir dans la prévention en premier lieu et être capable de répondre en même temps aux cas de malnutrition aiguë. Nous voulons attirer l'attention sur la nécessité de mettre l'accent et d'investir dans la prévention en tant que solution durable, même au milieu de l'action d'urgence" a-t-il poursuivi.

Au Niger, la vision de l’UNICEF est d’aider le Gouvernement à faire en sorte que tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, jouissent de leurs droits ; les adolescents et les jeunes sont autonomes ; les communautés et les systèmes sont renforcés et résilients ; et l’aide humanitaire et le secteur du développement répondent aux causes structurelles de la fragilité et de la vulnérabilité.

"Tout en étant conscient de l’ampleur des défis auxquels font face les enfants, nous pouvons tirer avantage des acquis de ces dernières années pour avancer ensemble, en faisant preuve de solidarité, d’ambition et de confiance dans l’avenir" a-t-il déclaré.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan, au Bengladesh et en Haïti et a été chef du bureau de zone de Balochistan, au Pakistan. Depuis 2006, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et COOPI en République Démocratique de Congo.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action au Niger, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, +227 80 06 60 18, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

Binta Saley Souley, +227 90 39 19 28, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

 

Biographie de M. Stefano Savi, Représentant de l’UNICEF au Niger

M. Stefano Savi a rejoint le Niger en qualité de Représentant de l’UNICEF en juillet 2021.

M. Savi est un professionnel du développement international et un fervent défenseur des droits des enfants avec plus de 25 années d’expériences avec les agences des Nations Unies et les organisations internationales, avec un accent sur la gestion des programmes de pays et une expérience approfondie dans une variété de domaines dont notamment la réponse aux urgences humanitaires. M. Savi a servi l’UNICEF depuis plus de 19 ans.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan (depuis 2017), au Bengladesh (en 2016) et en Haïti (2012-2015) et a été chef du bureau de zone de Balochistan, Quetta de l’UNICEF au Pakistan (2010-2012). Depuis 2003, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et avec COOPI en République Démocratique de Congo.

M. Savi, titulaire d’un Master en Coopération et Développement de l’Université de Pavia (Italie) a concentré ses études pendant 3 ans en psychomotricité et 3 ans en éducation physique et pédagogie.

De nationalité italienne, M. Savi parle aisément le français, l’anglais, l’italien, est marié et père d’un enfant.  


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