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La Rédaction

La Rédaction

Après trois mois de gestion des nouvelles autorités, l’angoisse est perceptible chez plusieurs Directeurs de Sociétés d’Etat et responsables d’Etablissements publics. La première raison de cette angoisse réside dans l’incertitude du sort qui leur sera réservé pour leur maintien ou leur promotion.

La seconde tient surtout au discours empreint de fermeté du Président de la République sur la lutte contre les malversations des ressources publiques.

D’un côté, ils n’ont aucune idée sur leur hypothétique reconduction à leurs postes mais ils se posent des questions également sur la sincérité de leur gestion. Cette double angoisse crispe le bon fonctionnement de sociétés et établissements publics dont les premiers responsables ont le moral totalement perturbé.

Ainsi, les sociétés et institutions évacuent tout simplement les affaires courantes en attendant les prochaines nominations à la tête des sociétés et établissements publics.

D’autre part, les critères techniques retardent les nominations des secrétaires généraux des ministères.

Selon plusieurs sources, les nominations aux postes des secrétaires généraux des ministères ne sont pas faites. Il faut encore attendre puisque le Président de la République Mohamed Bazoum est resté intransigeant sur les critères des nominations. Il a exigé les profils requis pour la nomination à ces postes de secrétaires généraux des Ministères. Il a demandé aux partis politiques de se conformer aux dispositions de la loi n°2011-21 du 08 août 2011, déterminant la classification des emplois supérieurs de l’Etat et fixant les conditions de nominations de leurs titulaires On sait que les partis politiques sont habitués aux nominations politiques de complaisance pour récompenser les militants zélés ou des proches parents.

Voilà pourquoi on constate une lenteur dans la nomination de secrétaires généraux des ministères malgré la répartition qui a été faite dans le cadre du partage de postes de responsabilités pour récompenser les alliés. Il semble que le Président Bazoum a dit aux partis politiques alliés qu’il en sera ainsi pour toutes les nominations aux postes techniques où des critères de compétence sont déterminés par la loi pour occuper certains postes.

Larouedelhistoire.com

Ce mardi 20 Juillet 2021, le Président de la transition malienne, le colonel Assimi Goita a échappé à une tentative d’assassinat avec arme blanche.

Le malheureux évènement s’est produit juste à la fin de la prière collective à la grande mosquée de Bamako, en ce jour de fête musulmane de Tabaski, apprend-on des sources concordantes.

Dans un entretien dans le journal de 13H de l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM), le Premier Ministre de la transition, Dr Choguel Kokala Maiga a apporté quelques précisons sur l’incident qui s’est produit au moment où lui et les autres personnalités de la transition étaient à la grande mosquée de Bamako.

«C’est au moment où l’Imam a fini la prière, qu’un homme manifestement mal intentionné, s’est dirigé vers le Président de la transition dans l’intention de le poignarder au coup », a précisé Dr Kokala Maiga.

Selon le Premier Ministre, c’est la réaction du Président de la transition lui-même  et celle des Forces de Défense et de Sécurité qui ont permis d’éviter le pire en maitrisant très vite l’agresseur.

S’agissant des motivations de l’assaillant, Choguel Kokala Maiga d’indiquer pour le moment, qu’il a juste  a été appréhendé et que l’enquête suit son cours. Le Premier Ministre de condamner cet acte, qu’il a qualifié d’ailleurs d’une situation qui aurai conduit à un drame.

Le chef du gouvernement de la transition de demander à ses concitoyens de ne pas baisser la garde compte tenu de la situation sécuritaire du pays. Dr Choguel Kokala Maiga a appelé les maliens à la sérénité et au calme, tout en les exhortant à faire fi de toutes considérations qui divisent le peuple.

Quelques heures auparavant, c’est le président de la transition Assimi Goita, qui s’est adressé aux Maliens pour rassurer  l’opinion publique nationale, qu’il va bien et que le calme et à la sérénité doivent être de mise.  Le président de la transition de dire que, ce qui lui est arrivé ce matin, c’est des situations, qu’on doit faire avec car un leader ne fera l’unanimité.  

Arrivé au pouvoir le 18  Août 2020 à travers un coup d’Etat contre  le Président Ibrahim Boubacar Keita, Assimi Goita qui occupait  jusqu’au 24 mai dernier, le poste du vice-président de la transition, est devenu le président après avoir demis de leurs fonctions le Président de la transition M. Bah N’Daw et le Premier Ministre Moctar Ouane.

La tentative d’agression du colonel Assimi Goita ramène le débat sur la sécurité des personnalités qui conduisent la transition au Mali. L’on se rappelle de l’agression physique de l’ancien  président de la transition de 2012, Pr Dioncounda Traoré.

Ibrahim Moussa

Le Mardi 13 juillet 2021, le Premier Ministre Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé à l’Hôtel Radisson Blu de Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 14ème revue sectorielle annuelle du secteur de l’eau et assainissement 2021. Au cours des trois jours que dureront les travaux de cette instance, les participants vont évaluer l’état de mise en œuvre des recommandations et des engagements du dialogue politique, de la revue précédente et de la cohérence des démarches par rapport aux objectifs poursuivis sur la question de l’eau et l’assainissement. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement M. Adamou Mahaman, du Gouverneur la région de Niamey M. Oudou Ambouka, des membres du gouvernement, du Chef de File des Partenaires Techniques et Financiers et plusieurs autres personnalités.
‘’Gestion intégrée des ressources en eau’’ (GIRE) : Facteur de développement local et de prévention des conflits tel est le thème choisi par cette 14ème revue sectorielle annuelle de l’eau et l’assainissement 2021.

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L’occasion était bonne pour les parties prenantes à cette rencontre de prendre la parole chacun à son tour pour exprimer ses attentes sur la question de l’eau et de l’assainissement.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, a souligné que le programme de la Renaissance Acte 3 dont les orientations sont déclinées à travers la Déclaration de la Politique Générale présentée par S.E.M Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, devant l’Assemblée Nationale, le 26 mai 2021, prévoit à l’Horizon 2025, les réalisations suivantes: 30 000 équivalents points d’eau modernes en milieu villageois et 5000 points d’eau pastoraux ; l’optimisation des centres urbains existants et l’intégration des nouveaux dans le périmètre concédé à la société du patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), avec comme objectifs la réalisation de 460.000 branchements particuliers et 10.000 bornes fontaines ; l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement pour assurer un accès à tous aux latrines et aux urinoirs publics décents ;et l’opérationnalisation du Plan d’Actions National de Gestion Intégrée des ressources en Eau par la mise en place des agences de l’eau dans les huit(8) sous bassins’’.
Le Ministre Adamou Mahaman de rappeler qu’au cours de la dernière décennie, le Niger a connu des progrès indéniables dans l’amélioration de la gouvernance de ses ressources en eau suivant l’approche GIRE. Sans être exhaustif, le Ministre en charge de l’Hydraulique et de l’assainissement a rappelé entre autres ‘’le transfert des compétences de la gestion de l’eau aux collectivités territoriales région et communes, l’élaboration et l’adoption en mai 2017 du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources Eau (PANGIRE), la mise en œuvre du cadre institutionnel et des organes GIRE au niveau national et la mise en place et l’accompagnement des organes GIRE de gouvernance de l’eau à l’échelle des villages, des communes et des sous bassins hydrologiques’’.


Le Ministre Adamou Mahaman de relever que conformément à la feuille de route pour les 100 jours du Président de la République, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a entrepris des actions qui ont conduit d’une au parachèvement des chantiers de réalisation d’ouvrages d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement et d’autre part l’engagement de nouveaux travaux sur l’ensemble des régions.
Pour sa part, le Représentant du chef de file des Partenaires Techniques et Financiers a précisé que l’accès à l’eau potable pour tous constitue clairement une des priorités d’investissement du gouvernement dans le développement du capital humain tel qu’exprimé dans la Déclaration du Politique Générale du Gouvernement.
‘’Le choix de la thématique de l’année 2021 constitue aussi l’expression de la volonté du gouvernement et de ses partenaires de mettre en œuvre de manière holistique le principe du droit fondamental d’accès à l’eau pour tous citoyens nigériens. La gestion intégrée des ressources en eau est une priorité pour tous les partenaires techniques et financiers du secteur. Sa mise en œuvre est un indicateur des Objectifs de Développement Durable et aussi une condition sine qua none pour assurer un partage équitable et durable des ressources en eau’’ a martelé le Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers.
En ouvrant les travaux, le Premier Ministre Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a adressé ses sincères remerciements et reconnaissances à l’endroit des participants pour leur présence effective à cette 14ème revue sectorielle de l’eau et de l’assainissement. Il a saisi l’occasion pour témoigner toute la gratitude du gouvernement aux partenaires au développement qui œuvrent inlassablement aux côtés du Niger dans la lutte contre la pauvreté en général et pour l’amélioration de service d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement.
Le Premier Ministre d’indiquer que la présente rencontre représente un événement majeur, au cours duquel, l’Etat et les partenaires au développement se penchent sur l’état d’avancement du secteur de l’eau et de l’assainissement en mesurant ensemble les progrès réalisés afin de proposer des voies d’amélioration en vue d’atteindre et les objectifs fixés.
M. Ouhoumoudou Mahamadou de faire comprendre aux participants que ‘’le Niger est confronté ces dernières années à des problèmes d’insécurité avec des pertes en vies humaines, des personnes déplacées, des refugiés internes et externes. Il fait également face à des conflits intercommunautaires dont certains ont pour cause l’accès à l’eau.
‘’Vous comprenez donc l’importance du thème central retenu pour cette année. En effet, dans le cadre de l’agenda 2030, la communauté internationale s’est engagé à ce que personne ne soit en marge du processus de développement et que les personnes les plus vulnérables seront priorisées dans les actions à entreprendre’’ a laissé entendre le Premier Ministre.


Mahamat Moussa

Le film documentaire ‘’Zinder’’ de la réalisatrice Aicha Macky a été projeté au public le vendredi 16 et Samedi 17 juillet 2021 au Centre Culturel Franco Nigérien (CCFN) de la même ville en présence des autorités administratives et coutumières. 

D’une durée de 90 minutes, le film retrace l’histoire des jeunes de ‘’Karakara’’, un quartier périphérique de la ville de Zinder habité essentiellement par des personnes vulnérables visiblement à cause de leur handicap physique. 

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Projeté pour la première fois depuis sa sortie dans la ville où le film a été tourné, ‘’Zinder’’ a été apprécié par les spectateurs qui se retrouvent à travers les faits relatés dans le film, c’est-à-dire, l’histoire des jeunes du palais, un mouvement des hors la loi, qui ont semé la pagaille et la panique dans la ville de Zinder, avant que le phénomène s’estompe. 

C’est un public majoritairement jeune qui a répondu à l’invitation de la réalisatrice Aicha Macky qui a jugé opportun de projeter le film aux premiers concernés de l’histoire, à savoir les habitants de Zinder en général et ceux du quartier ‘’Karakara’’ en particulier. 

90 minutes durant, les spectateurs ont suivi avec intérêt un film qui a mis en évidence les réalités sociales du terroir notamment: la stigmatisation des jeunes du quartier ‘’Karakara, le chômage, la migration, la contrebande du carburant et la prostitution des mineures. 

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Pour les spectateurs, le film documentaire ‘’Zinder’’, est le condensé de la vie d’une jeunesse ignorante, désœuvrée et surtout sans repère qui a été retracée par une native de la ville.

Après avoir mis à nues les tares de cette jeunesse native du quartier périphérique ‘’Karakara’’, à travers des comédiens qui ont joué le rôle des jeunes du palais, le film documentaire a montré aux jeunes zinderois, la voie à suivre en adoptant de comportement responsable qui consiste à mettre en avant le travail, qui est la seule arme contre l’oisiveté et la pauvreté. 

Très réjouis du film, les jeunes se sont adressés à la réalisatrice qui pour l’encourager, qui pour poser des questions sur le choix du quartier ‘’karakara’’ et surtout les jeunes du palais. D’autres spectateurs d’aller plus loin en demandant à la réalisatrice qu’à travers le film, si c’est son intérêt particulier, qu’elle a mise en avant au détriment de l’intérêt général. 

A chacune des questions, Aicha Macky d’apporter les réponses claires, précises et concises qui ont permis à l’assistance de mieux comprendre les raisons qui l’ont poussé non seulement à réaliser le film mais également le message qu’il porte. 

Après sa projection le 18 juin dernier à Niamey, de la population de Zinder de découvrir ce chef-d’œuvre qui va accroître certainement la visibilité de la capitale du Damagaram à travers le monde. 

Après Encounters South African international Documentary festival, où il a eu le prix de la meilleure réalisatrice, le film ‘’Zinder’’ de Aicha Macky est en compétition internationale à MOM aux USA. Il sera projeté le 24 juillet 2021 au Museum of the moving image à New York. 

Ibrahim Moussa 

 

Doter les jeunes de compétences pour l'emploi, le travail décent et l'entrepreneuriat.

A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le  jeudi 15 juillet 2021 au palais des congrès de Niamey, la journée mondiale des compétences des jeunes. La célébration de cette journée a été organisée par l’Unicef à travers des panels.

Célébrée pour la 1ère  fois au Niger, la journée a suscité un engouement au niveau des jeunes, qui voient en cette journée une opportunité pour eux d’acquérir des compétences pour gagner leur vie.

 Pour les organisateurs, l’idée était de mettre en lumière l’importance de la transmission aux jeunes générations des compétences nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat.

L’édition 2021 a été Placée sous le thème « Le futur de l’emploi au Niger et les compétences claires pour se distinguer ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par la cheffe de la section entrepreneuriale de l’Unicef, Madame Himou en présence des jeunes entrepreneures et plusieurs autres invités.

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 La journée mondiale des compétences des jeunes,  édition 2021, souligne l’importance de l’enseignement  et de la formation technique et  professionnelle. Les panels animés par d’éminentes personnalités ont  donné  la possibilité aux jeunes d’apprendre beaucoup de choses sur comment accélérer la transition dans le monde de travail.

Dans une brève présentation, la cheffe de section entrepreneuriale à  l’Unicef Niger Madame Salamatou Himou a salué la présence massive des jeunes en cette journée commémorative.

‘’L’initiative de commémorer pour la première fois la journée mondiale des compétences des jeunes au Niger, qui ne sera pas la dernière met en lumière la volonté des jeunes à être les acteurs du changement que nous rêvons. Dans un pays comme le Niger, où la majorité de la population est composé à 60% des jeunes, la célébration d’une telle journée à toute sa raison d’être. Depuis 2014, le 15 juillet de chaque année  donne la possibilité aux jeunes de développer leurs compétences requises  à travers  la formation technique et professionnelle qui vise à promouvoir l’acquisition des compétences par les jeunes’’ a déclaré Madame Salamtou Himou.

Il faut rappeler  que la journée mondiale des compétences des jeunes  a été proclamée  depuis le 15 juillet 2014 par l’assemblée générale des Nations Unies. Depuis lors, les manifestations de la journée mondiale des compétences des jeunes permettent à ces derniers  de dialoguer entre les jeunes pour bien mûrir leur réflexion sur leur avenir professionnel.

Au Niger, plus de 500 000 jeunes entrent sur le marché de l’emploi chaque année. Le temps est à la réinvention des métiers. Aujourd’hui plus que jamais, la diversification des compétences, l’éducation informelle et le concept du soft power constituent une facette du visage de l’avenir au Niger. Et comme au Niger, plus de la moitié de la population a moins de 18 ans (58%) et la plupart de ses citoyens ont moins de 24 ans, la formation de la jeunesse est un des éléments incontournables du développement de la nation.  Former les jeunes, leur donner le goût de l’excellence et la vision  des métiers d’avenir est un défi à relever.

Mahamat Moussa

L’institution de M. Gousmane Abdourahamane est sur deux mini chantiers importants qui sont la traque des fonctionnaires fictifs dans l’administration publique et l’organisation du BEPC 2021.
 
Sur le premier dossier la HALCIA a découvert tout récemment une pratique malsaine dans l’administration publique. Suite à une enquête de routine, la HALCIA a décelé l’existence de fonctionnaires fictifs dans un ministère de la place. De quoi s’agit-il ?
 
Dans ledit ministère il y’a plusieurs fonctionnaires qui ont quitté après avoir pris une disponibilité ou après avoir quitté pour des projets ou autres institutions mais dont les noms figurent sur l’effectif du ministère et qui continuent à percevoir des salaires à la fin de chaque mois. Le cas le plus ahurissant est celui d’une femme qui a quitté le ministère durant plus de dix ans pour s’envoler vers un autre continent pour ne pas préciser le pays mais qui a continué à toucher son salaire durant toute cette période.
 
Pour le moment la HALCIA est en train de faire la situation de tous les fonctionnaires fictifs qui grèvent les effectifs de ce ministère important sans être physiquement présent. Le cas de ce ministère a mis la puce à l’oreille de Ghousmane Abdourahamane qui entend étendre l’opération dans toute l’administration publique dans les prochains jours.
 
Le deuxième dossier relatif à l’organisation du BEPC au titre de l’année 2021. La HALCIA entend s’impliquer sur tout le processus. Selon ses responsables le commissaire de la HALCIA seront déployés sur six régions en dehors de Diffa et d’Agadez pour insuffisance de moyens pour surveiller l’organisation des examens du BEPC.
 
A partir de l’ouverture des épreuves jusqu’à la proclamation des résultats. Le président de la HALCIA a averti que tous les récalcitrants seront remis immédiatement dans les mains du procureur de la république. Par ailleurs, la HALCIA entend faire rendre gorge aux auteurs de la fuite des épreuves qui a conduit au report de la tenue des examens. Elle attend juste la fin du processus pour sévir.
Les opérations de vente des céréales à prix modéré dans les communes relèveraient désormais des Préfets. C’est en tout cas la décision du Ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation qui instruisait en urgence, dans un message radio, les gouverneurs des différentes régions du Niger que «Les opérations de vente à prix modéré relève dorénavant de la responsabilité exclusive du préfet du département».
 
Cette décision intervient dans un contexte où les opérations de vente à prix modéré ont été lancées dans la plupart des régions en vue de soulager les paysans au cours de la période de soudure d’intenses travaux champêtres. Il faut rappeler qu’au cours de ces dix dernières années, la vente à prix modéré des céréales était confiée aux maires. Malheureusement, de nombreuses enquêtes administratives menées par l’Inspection Générale de l’Administration Territoriale avaient révélé que non seulement de nombreux maires se répartissaient les stocks entre conseillers mais aussi que les recettes des ventes n’étaient pas reversées à l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN). Du reste, plusieurs maires avaient connu des déboires pour avoir détourné les recettes des ventes à prix modérés.
 
Ils étaient si nombreux que l’Etat avait choisi de les sommer de rembourser l’argent détourné. D’autres qui avaient été plus glouton en avaient même payé à leurs postes puisqu’ils ont été déchus ou par le Conseil ou par le ministère en charge de l’intérieur.
 
L’un dans l’autre, la gestion des vivres destinées à la vente à prix modéré était devenue une affaire exclusive des maires qui détournaient systématiquement les vivres destinés à soulager les souffrances des populations.
 
L’on se rappelle que de nombreuses irrégularités de gestion marquées par une gestion patrimoniale ou mafieuse avaient conduit le ministère de l’intérieur, conformément aux textes en vigueur, à révoquer des maires ou à dissoudre entièrement des conseils. C’est certainement pour prévenir la perpétuation de ces pratiques malsaines que le ministère en charge de l’intérieur a déchargé les maires de cette mission.
 
Désormais il appartient aux préfets de veiller à la vente à prix des céréales à prix modéré. Un véritable test pour les Préfets qui doivent faire preuve de la plus grande transparence et d’équité pour se montrer dignes de la confiance investie en eux.
Arrivé à la magistrature suprême le 2 avril 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum effectue à partir de ce jeudi 1er juillet 2021 sa première sortie sur le terrain. C’est Diffa, chef-lieu de la région du même nom, située à l’extrême sud-est du pays confrontée depuis six ans à l’insécurité que le Président de la République a choisi pour sa première visite sur le terrain.
 
Mohamed Bazoum déposera ses valises dans la capitale du Manga pour discuter avec les responsables locaux et les acteurs affectés par le conflit de la situation sécuritaire de manière générale mais aussi échanger sur l’épineuse question des réfugiés et déplacés internes et la relance des activités économiques. Très symbolique, ce déplacement du Chef de l’Etat sur le terrain, à Diffa, est placé sous le signe de l’espoir et de la résilience.
La décision du gouvernement de ramener les déplacés dans leurs localités d’origines et d’assurer leur protection fait partie des motifs qui ont conduit le Président de la République à Diffa, où, du 1er au 3 juillet, il va prendre langue avec toutes les parties prenantes.
 
Le Chef de l’Etat va par la même occasion rencontrer certainement les gouverneurs des Etats fédérés du Nigeria frontaliers avec la région de Diffa, notamment : le Pr Babagana Oumara Zouloum, pour qu’il prenne des mesures nécessaires pour assurer le retour des réfugiés nigérians estimés à plus de 100.000 personnes.
 
Depuis 2015, le gouvernement nigérien a assuré la prise en charge des réfugiés conformément au droit international humanitaire avec ses partenaires.
Avec la question du retour des déplacés et retournés et la relance de l’économie qui est à l’ordre du jour, le Chef de l’Etat entend là aussi, travailler en étroite collaboration avec les partenaires humanitaires.
 
C’est en décembre 2020 en plein campagne pour le 1er tour de l’élection présidentielle et aussi lors de son discours d’investiture, le 2 avril dernier, que le président de la République a clairement affiché sa volonté et son engagement de faire face à la situation sécuritaire et humanitaire qui affecte le Niger depuis 2015.
 
S’agissant du retour des déplacés, le chef de l’Etat a donné le ton avec le retour au bercail de 25.000 ressortissants des 19 villages de la commune rurale de Baroua dans le département de Bosso.
Dès le lendemain du démarrage de cette opération, le Président de la République a rencontré les ambassadeurs et représentants des organisations internationales pour demander leur soutien, leur solidarité et leur mobilisation pour la relance de l’économie dans la région de Diffa.
En prélude au lancement de la reprise des activités économiques dans les zones affectées par le conflit, les autorités locales ont procédé le 28 juin 2021 à l’ouverture du marché vente de poisson de N’Guigmi. Tout un symbole qui montre si besoin est la volonté inébranlable de l’Etat et des populations à reprendre les activités économiques.
 
Pendant son séjour à Diffa, le Président de la République Bazoum Mohamed inaugurera le marché moderne de poisson de Diffa, une infrastructure construite dans le cadre des investissements faits pour la fête tournante du 18 décembre.
Le chef de l’Etat ne manquera pas aussi de voir le nouveau visage de la ville de Diffa qui devait accueillir les festivités de la fête tournante du 18 décembre mais qui pour des raisons de sécurité et d’agenda n’ont pas pu se tenir.
 
L’on se rappelle que dans la même dynamique, les autorités nigériennes, sous l’impulsion du chef de l’Etat, ont procédé à la fermeture du camp des réfugiés d’intikane dans le département de Tillia, région de Tahoua. Ce camp de réfugiés qui compte 20.000 personnes est situé à 60 kilomètres de la frontière malienne.
 
Sa fermeture a indiqué le chef de l’Etat été motivée par le fait qu’aucun de ces réfugiés ne vit exclusivement que de la pension offerte pour son titre de réfugié.
Ces derniers exercent des activités économiques contrairement à leur statut. Une autre raison et non de moindre qui a conduit à la fermeture du camp d’Intikane, ce qu’il aurait a été infiltré par des terroristes, ce qui a accentué des attaques dans la localité. Tillia a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes dont la dernière en date du 21 mars 2021 a coûté la vie à plus de 150 personnes.
Le camp a été relocalisé à Akadani, beaucoup plus au sud dans la partie nord de la région de Maradi à plus de 150 km de la frontière malienne.
Début de ce mois de juin 2021, c’est plus de 12.000 déplacés de la commune rurale d’Anzourou dans la région de Tillabéri chassés par des terroristes, qui ont regagné leurs domiciles après un court séjour dans la capitale régionale, Tillabéri.
La Roue de l’Histoire n°1059 du 1er juillet 2021
Abidjan (Côte d’Ivoire), le 02 juillet, 2021 – Le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a organisé Mardi une conversation avec les jeunes de la Côte d’Ivoire sur leurs contributions à la transformation structurelle de leurs pays.
Cette rencontre qui s’est tenue à Abidjan sous la présidence de la Directrice du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la CEA, Ngone Diop, a réuni une trentaine de représentants de mouvements et associations de jeunesse de la Côte d’Ivoire.
 
Son objectif principal était d’engager la jeunesse ivoirienne à s’approprier l’impératif de transformation structurelle et les stratégies de développement pour y parvenir dans le cas de la sous-region en général, et de la Côte d’Ivoire en particulier, afin qu'ils puissent y contribuer et en bénéficier.
Lors de son intervention, la Directrice du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la CEA a fait comprendre aux jeunes de la Côte d’Ivoire que leurs contributions sont indispensables à la transformation structurelle de leur pays.
 
« Les jeunes constituent l’avenir de l’Afrique et vous devez être conscients de votre rôle imminemment important dans le développement de votre pays », a dit Ngone Diop aux représentants des mouvements et associations de jeunesse de la Côte d’Ivoire.
« Réussir la transformation structurelle est un chemin parsemé d’embuches et s’il y a embuches, il y a opportunités. Vous avez tout ce qu’il faut pour aller vers la transformation structurelle de votre pays. », a dit la Directrice du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest à l’endroit des jeunes ivoiriens.
 
Ngone Diop a également informé les jeunes de la Côte d’Ivoire de l’existence de plusieurs programmes dédiés à la jeunesse.
Cette conversation a permis d’engager les jeunes de la Côte d’Ivoire sur les problématiques de développement socio-économique de leur pays dans un contexte marqué par le COVID19 et d’échanger avec eux sur les opportunités économiques dont la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest pourront bénéficier pour un développement socio-économique.
 
Outre les différents messages clés relatifs à l’emploi des jeunes, à la formation, à la pandémie de COVID19, aux opportunités offertes par la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), à la paix, à la conscience individuelle et à l’engagement volontaire, une recommandation de création de clusters a été faite lors de cette conversation.
 
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,
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Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest
428 Avenue du Fleuve Niger
B.P. 744
Niamey, Niger
Niamey (Niger), 05 Juillet 2021 – Les acteurs-clés de l'économie du Niger examinent la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) de leur pays. C’est au cours d’un atelier de validation qu’organise la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union Européenne et le Gouvernement du Niger du 1er au 2 Juillet, à Niamey.
Cette rencontre qui durera deux jours entre dans le cadre d’un projet d’assistance technique visant à approfondir l’intégration commerciale grâce à une mise en œuvre efficace de la ZLECAf, conduit par la CEA avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE).
Elle servira de cadre de présentation pour discussions et validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf au Niger qui a pour objectif global de contribuer significativement à la croissance des exportations du Niger en rapport avec l’accélération de la croissance économique déclinée dans le cadre du Plan de Développement Economique et Social et à une augmentation des exportations nigériennes dans le marché africain.
Pour le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Entreprenariat des jeunes, Monsieur Gado Sabo Moctar « La mise en œuvre de la ZLECAf, cadre parfaitement avec les objectifs visés par le Programme de la Renaissance du Niger Acte 3 ».
« Il y a une nécessité de créer les conditions pour l’émergence d’un secteur privé compétitif en posant des actions concrètes visant à favoriser les investissements dans les secteurs productifs », a ajouté le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Entreprenariat des jeunes.
Pour l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, Madame Denisa-Elena IONETE « Le premier motif de satisfaction est de constater que cet atelier national réunit l’ensemble des parties prenantes impliquées dans ce processus, et fait suite aux consultations nationales. Ce qui dénote le caractère participatif et inclusif de l’exercice ».
« Le commerce est l'un des domaines stratégiques et traditionnels d'intérêt mutuel dans la coopération Union européenne-Union africaine et un pilier clé du nouveau partenariat UE-Afrique. L'UE soutient le processus depuis le début de la ZLECAF en 2015 et a jusqu'à présent alloué environ 72 millions d'euros pour soutenir les négociations sur la ZLECAF », a affirmé l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger.
Quant au Représentant du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Amadou Diouf a affirmé que « La ZLECAf offre l’opportunité aux pays africains et au Niger en particulier d’apporter une réponse aux défis de la création d’emploi, de diversification de l’économie, de développement d’un système d’identité numérique pour l’inclusion sociale et une meilleure répartition des bénéfices de la croissance conformément aux Objectifs de Développement Durable ».
Selon Amadou Diouf, « Le présent atelier permettra au Niger de disposer d’un document de stratégie nationale consensuel et enrichi de la contribution de toutes les parties prenantes pour mettre le pays dans la locomotive de la ZLECAf ».
Cet atelier de validation a enregistré la participation du Ministre des Transports, Président du Dispositif Institutionnel ZLECAf du Niger, Monsieur Alma Oumarou, du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, des autres parties prenantes du secteur public et privé au Niger et des experts de la CEA.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,
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Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest
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Niamey, Niger

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