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La Rédaction

La Rédaction

Le président de la République Mohamed BAZOUM entame une visite officielle du 7 au 9 juillet 2021 en République Fédérale d’Allemagne. Ce déplacement rentre dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos deux pays. L’Allemagne, partenaire de longue date du Niger est impliqué dans tous les secteurs du développement économique et social du Niger. Cette coopération a récemment pris un nouveau départ et s’est beaucoup renforcée en raison des liens entretenus par le président Issoufou MAHAMADOU avec la chancelière Angela MERKEL, en atteste les trois visites effectuées par le chef de l’Etat durant son mandat et en retour les deux voyages effectués par la dirigeante allemande en terres nigériennes.
 
La visite du Président de la République Mohamed BAZOUM revêt un caractère particulier, car elle participe de la vitalité de la coopération entre les deux pays. Entamé par le Président Issoufou MAHAMADOU, le partenariat se poursuivra avec d’autres priorités. A l’orée des 60 ans de relations bilatérales concrétisées depuis 1962, il conviendra de rappeler le volume d’appui allemand à notre pays qui s’élève à 743 milliards de Fcfa. Les prochaines négociations intergouvernementales sur la coopération au développement entre la République du Niger et la République Fédérale d’Allemagne se tiendront en 2023 à Niamey.
 
La coopération entre le Niger et l’Allemagne s’est inscrite sous deux pôles prioritaires à savoir la Décentralisation et Bonne Gouvernance. Cette initiative a été rendue possible grâce à la mise en place des programmes d’Investissement et de Capacitation pour les Collectivités Territoriales (PICCT I et II)
COMMUNIQUE FINAL
 
1 Sur invitation de S.E.M. le Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRIS DEBY ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad, Chef de l’État, Président en exercice du G5 Sahel, les Chefs d’État des pays membres du G5 Sahel se sont réunis ce jour 9 juillet 2021, par visioconférence, en vue d’évaluer la situation sécuritaire au Sahel, de faire un suivi des recommandations du Sommet de N’Djaména de février 2021, et enfin, de désigner le nouveau Secrétaire Exécutif du G5 Sahel
 
2 Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat ci-après :
- S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso
- S.E.M. Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie
- S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger
- S.E.M. le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, de la République du Mali
Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont également invité à participer à leurs travaux :
- S.E.M. Emmanuel MACRON, Président de la République française
 
3 L’urgence de considérer la situation sécuritaire au Sahel a conduit la Présidence du G5 Sahel à organiser une Conférence extraordinaire des Chefs d’Etat.
Le contexte régional est en effet marqué par l’aggravation de l’activisme terroriste au Sahel et les conséquences potentielles du retrait demandé par l’ONU des mercenaires armés étrangers présents sur le territoire libyen qui fait peser une menace sur la stabilité du Sahel et de la sous-région. Il se caractérise également par la perspective de reconfiguration de la force française au Sahel recentrée sur la lutte anti-terroriste et sur une coopération militaire renforcée avec les armées nationales, qui s’appuiera notamment sur une poursuite de la montée en puissance de la task-force Takuba et sur la mission de Formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM).
Sur la situation sécuritaire dans la région :
 
4 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont inquiétés de la recrudescence de l’activisme terroriste au Sahel et des menaces pesant sur les pays du G5 Sahel et de la sous-région.
 
5 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont présenté leurs condoléances au Peuple Tchadien pour la disparition brutale de leur frère, le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, décédé dans des combats contre un groupe mercenaire armé venu de Libye.
Ils ont également présenté leurs condoléances aux familles de toutes les victimes du terrorisme au Sahel, tout particulièrement aux populations de Solhan au Burkina Faso et leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés.
 
6 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont salué l’adoption de la résolution 2570 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 16 avril 2021, demandant à toutes les parties au conflit en Libye de veiller à l’application intégrale de l’accord de cessez-le-feu du 23 octobre 2020 et engageant vivement tous les États Membres à respecter et à appuyer ce processus, notamment en retirant sans tarder l’ensemble des forces étrangères et des mercenaires du territoire libyen.
Ils ont exprimé, néanmoins, leur profonde préoccupation en l’absence d’un plan de retrait des mercenaires étrangers en Libye, estimée à près de 30 000 combattants surarmés, pour la sécurité des pays du G5 Sahel et de la sous-région.
 
7 Ils ont relevé, à cet égard, qu’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les risques d’une dispersion dans les pays de la région des mercenaires présents en Libye s’est tenue le 27 avril 2021 à la demande des membres africains du Conseil de Sécurité (Kenya, Niger et Tunisie).
Ils ont relevé également que dans son communiqué final du 19 juin 2021 à Accra, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a exprimé sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs des opérations des groupes de mercenaires venant de Libye et ont appelé à une action internationale concertée en vue de la résolution urgente de cette question, impliquant le désarmement des groupes de mercenaires.
Ils ont relevé aussi la préoccupation formulée par la République du Soudan le 15 juin 2021 sur la perspective de retour des mercenaires de Libye pour leur pays encore en phase de stabilisation surtout si ces combattants reviennent avec leurs armes et ont appelé à considérer cette question « comme prioritaire pour la sécurité de la région ».
Ils se sont félicités enfin des engagements pris par les parties prenantes à l’occasion de la Conférence sur la Libye, à Berlin, le 23 juin 2021.
 
8 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont demandé expressément que les Nations-Unies et la Libye communiquent sur le plan de retrait ordonné des milices armées étrangères de Libye et contribuent à la sécurisation des frontières du G5 Sahel durant la phase de retrait.
 
9 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de la menace terroriste dans la sous-région et ont souligné l’importance d’une veille active de l’ensemble des pays de la région et d’une action collective et énergique en vue de la contrer.
A ce titre, ils ont appelé à la poursuite d’un effort commun et ont réaffirmé leur pleine mobilisation dans le cadre de ce combat collectif à travers les négociations actives et participatives avec les partenaires de la Coalition Internationale pour le Sahel à mettre à disposition de la Force conjointe des capacités indispensables aux missions de la Force et dont les pays du G5 Sahel ne disposent pas.
Ils ont exprimé leur volonté d’une montée en puissance et l’autonomisation de la Force conjointe G5 Sahel sous une seule responsabilité opérationnelle, financière et logistique du COMFOR lui permettant de disposer : (i) des renseignements stratégiques et tactiques d’origine satellitaire, technique et en imagerie ; (ii) moyens de frappes ciblées et guidées ; (iii) moyens de transports aériens et logistiques, une chaine de santé opérationnelle et des infrastructures pour le casernement des unités déployées dans les divers pays.
Ils ont appelé à mettre en place un droit de tirage sur le compte fiduciaire de la force en faveur du COMFOR de la FC G5 Sahel qui en rendra compte mensuellement au Secrétariat Exécutif du G5 Sahel.
Ils ont appelé à la mise en place du Centre de Fusion du Renseignement à Niamey et à sa prise en charge par le Secrétariat Exécutif.
 
10 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont insisté sur la nécessité de renforcer la Force conjointe autour du Bassin du Lac-Tchad face à la persistance de la menace Djihadiste. Ils ont constaté en effet une lutte à mort entre les factions de Boko Haram à l’avantage de la fraction de l'État islamique en Afrique de l'Ouest, et un activisme nouveau de factions de Boko Haram dans le sud-ouest du Niger frontalier avec l’Etat nigérian de Sokoto.
 
11 Ils ont également noté, avec préoccupation, l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire suite aux attaques récentes le 12 juin par Engin explosif improvisé, tuant 3 militaires à Togolokaye, le 6 juin à Tougbo, le 19 mai contre 2 postes douaniers ou encore le 29 mars 2021 contre des postes des forces de défense et de sécurité à Kafolo et Tehini et enfin, le 21 avril contre un camp militaire à Abidjan.
 
12 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel, confrontés à un combat de longue haleine contre le terrorisme, ont salué l’adoption à l’unanimité, le 29 juin 2021, de la résolution 2584 renouvelant le mandat de la MINUSMA et maintenant le mécanisme tripartite de soutien à la Force conjointe du G5 Sahel. Ils ont noté avec satisfaction la demande adressée au Secrétariat général des Nations unies de produire i) un rapport d’ici au 15 juillet sur une possible augmentation du plafond de troupes de la mission et ii) un rapport d’ici au 30 septembre sur les options alternatives de soutien au G5-Sahel. Ils ont rappelé leur demande constante pour un financement pérenne et prévisible de la Force conjointe du G5 Sahel, ainsi que l’octroi d’un mandat sous le Chapitre VII de la charte des Nations-Unies.
 
13 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont condamné l’attaque survenue le dimanche 30 mai 2021 à Sourou, village situé en territoire tchadien à la frontière avec la République centrafricaine, et se sont félicités de la mise en place d’une commission d'enquête internationale indépendante et impartiale.
 
14 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont également salué le renouvellement du mandat de la Force conjointe du G5 Sahel par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine lors de sa réunion du 06 juillet 2021.
 
15 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont encouragé la CEDEAO à mettre effectivement en œuvre son plan d’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme dans l’espace CEDEAO et en particulier, la mise à disposition d’un soutien au Burkina Faso, au Mali et au Niger pour participer à la sécurisation des trois frontières de la Zone LIPTAKO GOURMA.
 
16 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont décidé de renforcer la coopération avec les pays du Golfe de Guinée en matière de lutte contre le terrorisme et de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité pour contrer l’expansion du terrorisme vers le Sud.
Sur l’adaptation du dispositif militaire français au Sahel
 
17 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris note de la décision du Président de la République française de transformer le dispositif militaire français déployé au Sahel qui s’inscrit dans le cadre des discussions conduites depuis le Sommet de Pau en janvier 2020 et poursuivies lors du Sommet de N’Djamena en février 2021.
 
18 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont remercié la France pour son soutien indéfectible dans la lutte contre le terrorisme depuis l’apparition dans la région de groupes armés affiliés à Al Qaïda et à l’Etat islamique. Ils ont tenu à rendre hommage aux soldats africains, français et internationaux, qui sont tombés au champ d’honneur pour la stabilité du Sahel.
 
19 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités de la volonté exprimée par la France de poursuivre ses efforts en la matière selon des modalités rénovées définies en concertation avec les Etats concernés. Ils savent pouvoir compter sur la qualité de ce partenariat stratégique élaboré conjointement depuis 2013.
 
20 Les Chefs d’Etat ont pris note de la concertation engagée avec la France et tous les autres partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ils ont exprimé leur gratitude à l’égard des efforts de ces partenaires qui interviennent en appui aux armées nationales, en appui à la force conjointe du G5 Sahel, en appui à Barkhane, dans le cadre de la MINUSMA, des opérations européennes EUTM Mali, EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger et de la task-force Takuba.
Sur le suivi des engagements de N’Djamena
 
21 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont souligné l’importance de poursuivre les efforts collectifs engagés dans le cadre de la Coalition pour le Sahel, conformément à la feuille de route adoptée le 19 mars 2021, notamment en matière de déploiement des services de l’Etat sur l’ensemble des territoires nationaux.
 
22 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel, considérant la question de la mise en œuvre de la feuille de route de la Coalition pour le Sahel, ont réaffirmé leur attachement à cette feuille de route et salué la constitution, dans chacun des Etats, d’un dispositif de pilotage interministériel au plus haut niveau, destiné à mettre en place un plan national de déploiement de l’Etat et des services aux populations.
 
23 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont réaffirmé l’urgence de la mise en œuvre effective des actions au niveau des quatre piliers de la feuille de route et escomptent des résultats probants à l’occasion du prochain sommet de la Coalition pour le Sahel, qui pourrait se tenir en septembre 2021.
 
24 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont par ailleurs invité les acteurs concernés à poursuivre diligemment la mise en œuvre des actions de la feuille de route de la Présidence tchadienne du G5 Sahel validée par le feu Maréchal Idriss DEBY ITNO et dont les objectifs stratégiques sont concourants avec ceux de la Coalition pour le Sahel.
 
25 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités de la volonté de la Présidence tchadienne de conduire les chantiers majeurs du G5 Sahel et ont réitéré au Secrétaire exécutif leurs instructions et l’urgence d’aboutir sur la révision de la Convention portant création du G5 Sahel, sur l’actualisation de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité du G5 Sahel, de la révision du Plan d’Investissements Prioritaires (PIP) 2019-2021 et l’élaboration du PIP 2022-24 et l’achèvement de la réforme institutionnelle du Secrétariat exécutif du G5 Sahel.
Sur la situation au Mali et au Tchad
 
26 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris acte de la volonté du Conseil Militaire de Transition de respecter ses engagements internationaux en matière de lutte contre le terrorisme et de son engagement à tenir dans la période de Transition de 18 mois, de nouvelles élections démocratiques, libres et transparentes.
 
27 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris acte des communiqués du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali, le 30 mai 2021, et de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine sur le Mali, le 1er juin 2021. Ils ont également pris acte de la volonté des autorités de la Transition du Mali à respecter les engagements pris pour l’organisation des élections générales libres, crédibles, transparentes et inclusives aux échéances prévues.
 
28 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont appelé la communauté internationale à soutenir et à accompagner les régimes de Transition au Mali et au Tchad pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et l’instauration de la paix et de la stabilité, gage d’un développement durable.
Sur la situation sanitaire et économique
 
29 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont appelé les Partenaires du G5 Sahel à soutenir la Déclaration des Chefs d’Etat du G5 Sahel pour une restructuration de la dette des pays du G5 Sahel, adoptée à l’occasion du Sommet de N’Djamena le 15 février 2021 et à mieux informer les populations.
 
30 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont également appelé les Partenaires du G5 Sahel à considérer le contexte sanitaire lié à la pandémie de COVID-19 et les conséquences socio-économiques qui auront encore appauvri les populations les plus fragiles. A ce sujet, ils demandent que soient pris toute mesure permettant d’entreprendre dans le même temps des campagnes de vaccination et alertent la Communauté internationale sur le besoin de disposer de vaccins contre le COVID-19. Sur ce sujet, ils saluent ainsi les initiatives pour la levée des Brevets sur les vaccins contre le COVID-19.
 
31 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités des conclusions du Sommet sur les économies africaines le 18 mai 2021 à Paris.
 
32 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont rappelé l’importance de considérer les questions de développement comme une priorité entrant dans le cadre de la stabilisation de la région. Ils ont, à cet effet, invité l’ensemble des acteurs à travailler à la mise en œuvre effective des projets et programmes du PIP et du Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (CAPI).
Ils ont, dans cette dynamique, reconnu que l’Initiative « Desert to Power » portée par la Banque Africaine de Développement (BAD) est une priorité pour les pays du G5 Sahel au regard de l’importance de l’énergie pour le développement économique et social, essentiel pour relever les défis de sécurité. Ils ont appelé à l’accélération de sa mise en œuvre et exprimé leur soutien à la demande soumise par la BAD au Fonds Vert pour le Climat (FVC) pour le financement de l’Initiative « Desert to power ».
Désignation du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel
 
33 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont salué l’important travail accompli par SEM Maman Sambo SIDIKOU en qualité de Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, notamment le positionnement stratégique du G5 Sahel dans l’environnement régional et international et les avancées majeures dans la réforme institutionnelle de l’organisation.
Ils lui ont souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions de Haut représentant du Président de la Commission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, tout en lui assurant leur soutien.
 
34 Ils ont entériné la nomination de M. TIARE Yemdaogo Eric comme Secrétaire Exécutif du G5 Sahel.
 
35 Ils ont adopté le principe de mandat unique et de rotation entre les pays pour le poste de Secrétaire Exécutif du G5 Sahel.
 
36 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont remercié S.E.M. le Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO d’avoir réuni en urgence la Conférence des Chefs d’Etat sur la stabilité régionale.
 
Fait par visioconférence, le 09 juillet 2021
Pour la Conférence, le Président en exercice
Le Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO
L’ambassadeur Éric Tiaré est depuis ce vendredi 9 juillet le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel. C’est l’une des décisions majeures de la session extraordinaire du sommet des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale tenue ce jour même par visioconférence. Mais, qui est le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel ?
 
C’est l’un des monuments encore en fonction de la diplomatie burkinabè qui a été porté ce vendredi 9 juillet 2021 à la tête du secrétariat exécutif du G5 Sahel. La soixantaine bien sonnée, l’ambassadeur Yemdaogo Éric Tiaré qui a passé cinq et demi au poste représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies à New York, sans conteste l’un des doyens de nos ambassadeurs.
 
Titulaire d’un master en administration publique de l’Université du Québec, Éric Tiaré est un diplomate bon teint, respectant scrupuleusement les usages et principes diplomatiques. Il a eu une carrière de diplomate bien remplie.
Du 1er au 3 juillet 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum a effectué une visite officielle dans la région de Diffa. En proie à des attaques terroristes depuis 2015, l’insécurité a anéanti le développement économique de cette région entrainant des déplacements massifs des populations vers des lieux plus sûrs. C’est une population meurtrie par la guerre, six (6) ans durant, que le chef de l’Etat a décidé de rencontrer pour son premier déplacement sur le terrain. Pour le président de la République Mohamed Bazoum, le jeu en vaut la chandelle car la stabilité du Niger est synonyme de son développement. Comme le dit l’adage : gérer, c’est prévoir.
 
Au cours de son déplacement sur le terrain, le Président Mohamed Bazoum a surpris agréablement plus d’un nigérien, faisant preuve d’une témérité hors-pair en allant au cœur des villages considérés par les experts en sécurité comme les plus porteurs de risque, prenant des bains de foule, brisant la peur qui hante beaucoup de nos compatriotes et le mythe des zones infréquentables. Tout un symbole, disons une leçon pour la haute hiérarchie militaire qu’on voit rarement sur le terrain avec les troupes ou qui ne se transporte que quand il y’a des drames pour exprimer sa compassion, alors qu’ailleurs des Chefs d’Etat se déplacent pour passer des fêtes ou des nuits avec les contingents militaires envoyés sur le terrain. Un exemple qui doit inspirer la haute hiérarchie militaire nigérienne qui doit rompre avec la bureaucratie improductive.
 
Pour préparer le développement du Niger sous son magistère, le Chef de l’Etat est convaincu qu’il faut nécessairement pacifier le pays d’Est en Ouest, du Nord au Sud. C’est dans cette logique, qu’il a déposé ses valises aux abords de la Komadougou Yobé pour rehausser le moral des troupes, évaluer leurs besoins en ressources humaines et en matériels.
 
Sans tambour ni trompette, le Chef de l’Etat a pris son courage pour braver la psychose sécuritaire, s’enfonçant dans les dunes de sable du Manga pour aller jusqu’à l’arrière-pays à la rencontre des braves soldats qui se battent nuit et jour pour défendre vaille que vaille la mère patrie et, ce, jusqu’au sacrifice final. Sur le terrain, Mohamed Bazoum a galvanisé les troupes : «Vous faites un travail remarquable. Je suis venu mon capitaine pour saluer le travail que vous faites, vous et vos hommes les militaires, les gendarmes. Je disais hier à vos collègues à Diffa que vous êtes notre fierté. Je le dis à l’endroit de tous ceux qui sont dans la région de Diffa, mais ceux qui jouent un rôle déterminant dans ce dispositif et qui donne ces résultats, ceux qui sont sur le front, ceux qui sont sur la ligne du front lui-même, c’est votre cas. C’est le cas de vos camarades de Bosso, c’est le cas du PMR ici à côté de vous et tout le dispositif mis en place pour la sécurisation de cette opération à laquelle nous venons de procéder qui comporte des grands enjeux vous le savez, parce que nous voulons que cette opération réussisse.
 
Si elle réussit, nous allons vaincre l’ennemi. Nos ennemis vous le savez ce sont des bandits, des hommes sans foi ni loi qui ont conquis l’espace pour criminaliser l’économie et empêcher que les populations continuent leurs activités économiques. Aujourd’hui, ils ne doivent pas être contents que les populations reviennent chez elles, parce que, ça sera à leur détriment. Les populations vont occuper leur espace, vont vivre normalement de leurs activités économiques, cela ne fait pas leur affaire, voilà pourquoi votre mission est noble ! Mais je sais que c’est une mission très difficile et je sais que vous êtes aussi courageux et que je peux compter sur vous mon capitaine.
 
Mon capitaine, je compte sur vous. Je compte sur vos hommes, ici vous représentez pour moi symboliquement l’ensemble des troupes du dispositif mis en place pour sécuriser l’opération du retour des populations dans leurs villages et c’est à ce titre que je m’adresse à vous.
Vous êtes notre honneur, vous êtes notre fierté, je vous encourage et je vous félicite, merci beaucoup», tels sont les propos que le Président de la République a tenu devant les militaires sur le front.
 
Un tel message ne peut qu’encourager tout citoyen conscient du devoir de redevabilité envers sa nation qu’il soit militaire ou civile. Ces propos, les soldats en ont énormément besoin dans leur guerre sans merci contre l’ennemi. Même si le Chef de l’Etat ne s’est pas habillé en treillis militaire pour se rendre sur le front comme l’ont souhaité plusieurs compatriotes, son déplacement à lui seul est un symbole fort pour la grande muette et le discours devant les militaires sur le front tant à Diffa qu’à Baroua n’a laissé aucun citoyen indifférent.
 
Avec la descente du Chef de l’Etat sur le front, les nigériens qui sont de tout temps impressionnés par des visites des dirigeants occidentaux auprès de leurs soldats sur les théâtres des opérations, ils l’ont cette fois-ci vécus grâce à la détermination et au courage du président de la République Mohamed Bazoum, qui vient une fois de plus de tenir une de ses promesses de campagne relative à la lutte contre l’insécurité.
 
Pour l’opinion publique nigérienne, le Chef de l’Etat a donné l’exemple, il a montré la voie à suivre à la haute hiérarchie militaire.
A défaut de leur participation aux combats à côté des soldats comme le font les hauts gradés de l’armée tchadienne, des séjours plus ou moins réguliers sur le front donneront du baume au cœur des subalternes et leur donner un moral très haut pour affronter l’ennemi. Il n’est pas dit pour un chef d’Etat qu’il faut nécessairement disposer d’une formation militaire pour se rendre sur la ligne du front au moment où le Président de la République est le chef suprême des armées.
 
Signalons que le Président de la République Mohamed Bazoum est le deuxième chef de l’Etat à se rendre sur le front Est, c’est-à dire à Diffa après son prédécesseur Issoufou Mahamadou, qui s’était rendu en 2019.

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Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Honorables collègues Députés,
Mesdames et Messieurs, Distingués invités,
 
Par la grâce d’Allah, le Tout puissant, maître du temps et des circonstances, voici que le devoir nous rappelle à nouveau dans l’hémicycle, reportant ainsi nos rendez-vous avec les citoyens de base qui, légitimement, attendaient la restitution des résultats de notre première session ordinaire.
Bien évidemment, chers collègues, c’est fort volontiers que chacun d’entre nous est revenu à Niamey pour prendre part à cette session extraordinaire car, son ordre du jour est de première importance. Il repose principalement sur la rectification de la loi de finances 2021, rectification rendue nécessaire par la configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires.
 
En effet, en dépit de la qualité des prévisions budgétaires arrêtées en décembre 2020, un réajustement est aujourd’hui indispensable pour adapter le budget général à la mandature qui démarre.
Il sera certainement nécessaire de revoir la répartition des précédentes allocations budgétaires consenties aux différentes missions de l’Etat et également tenir compte des contraintes de fonctionnement que connaissent certaines institutions.
Quoi qu’il en soit, il nous faut travailler à plus de rationalité dans l’emploi des ressources publiques par une affectation encore plus judicieuse des crédits budgétaires.
 
A cet égard, chers collègues, je sais pouvoir compter sur votre esprit de discernement et de responsabilité pour que l’examen du projet de loi portant première rectification de la loi de finances 2021 débouche sur des choix pertinents permettant à l’Etat de bien fonctionner tout en mettant en œuvre des mesures incitatives pour l’économie nationale.
 
Il s’agit surtout de créer les meilleures conditions possibles permettant au Gouvernement d’entamer l’exécution des programmes faisant l’objet des sept axes de la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, dès l’exercice budgétaire prochain.
A cet égard, les modifications proposées au titre du présent collectif portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et annulations de crédits.
 
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Honorables collègues Députés,
 
Il est un devoir pour moi de vous rappeler et à travers vous à tous nos compatriotes que la citoyenneté passe par la contribution financière au fonctionnement de l’Etat.
 
Pour sa part, la Représentation nationale ne cessera jamais de le répéter : il est coupable pour tout citoyen de se soustraire à l’impôt.
Mais, il faut cependant le reconnaître dans de nombreux cas, il revient à l’Administration fiscale de créer les conditions d’une meilleure contribution du citoyen. C’est le lieu donc d’en appeler au Gouvernement afin que la restructuration de cette Administration, entamée ces dernières années, se poursuive avec encore plus de fermeté, au besoin en lui octroyant les moyens matériels et financiers à la hauteur des résultats attendus.
 
A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à poursuivre les reformes déjà engagées afin d’accroitre le rendement de la fiscalité interne ainsi que celui de la fiscalité de porte. Aussi, faut-il accorder une attention particulière au contrôle de l’administration fiscale dans tous les segments du tissu national, *la modernisation des procédures de la télé déclaration et la facturation électronique de la T.V.A comme le prévoit le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024.*
 
En outre, il n’y a pas que l’Administration fiscale qui a besoin de restructuration ; tous les autres démembrements de l’Etat ont besoin de s’adapter à la vision du Président de la République S.E.M MOHAMED BAZOUM afin que la prospérité de notre pays que nous appelons de tous nos vœux, devienne une tangible réalité et que nous nous engagions, plus résolument, sur le chemin de l’émergence.
 
Pour l’heure, chers collègues députés, s’agissant de cette session extraordinaire, je sais pouvoir compter sur votre esprit de responsabilité pour que le seul point inscrit à l’ordre du jour soit examiné avec efficacité, dans la sérénité et la bonne humeur. Fort de cette certitude, je déclare ouverte la deuxième session extraordinaire de la 3e législature de la 7e République au titre de l’année 2021.
 
Vive la République,
Vive le Niger
Je vous remercie.
Cette idée a fait son petit bonhomme de chemin à une certaine période. Tout récemment encore, les débats ont eu cours sur la création de cette deuxième chambre parlementaire au Niger. Mais à aucun moment une voix officielle n’est venue confirmer ou infirmer la rumeur circulant à ce sujet. On sait que cette idée a refait surface dans les milieux politiques après les dernières élections.
 
Il se racontait d’ailleurs que le poste du Président dudit sénat était réservé à Monsieur Albadé Abouba, président du MPR-Jamhuriya dans le cadre du partage des postes.
Cette hypothèse paraissait plausible pour deux raisons : Albadé Abouba lui-même a prévu la création d’un sénat au cours de sa campagne électorale et aussi est arrivé en deuxième position à la suite des élections législatives avec 14 députés. Les tenants de la création du sénat ont laissé entendre que cette institution allait naître sur les cendres du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) qui sera transformé.
Mais depuis lors, les débats se sont émoussés et beaucoup de nigériens s’interrogent sur le sort de cette information qui a été suffisamment véhiculée à un certain moment. Il reste que pour créer le sénat qui n’existe pas encore dans le paysage institutionnel de la République du Niger, il faut procéder à la modification de la Constitution.
Le Comité Exécutif National du PNDS-TARAYYA, réuni ce jour 11 juillet 2021, saisi l’occasion des 100 premiers jours de l’accession du Président Mohamed Bazoum à la magistrature suprême de notre pays, pour faire la déclaration suivante : Les 100 premiers jours d’une gouvernance, considérés comme une période de grâce pour un dirigeant pour prendre ses marques et élaborer ses stratégies, ont été, pour le Président de la République Mohamed Bazoum, pour le Gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou et pour les dirigeants de notre Parti, une période d’activités intenses, au sortir de scrutins multiples, marqués par une campagne électorale jamais connue dans l’histoire démocratique du Niger, du fait du climat malsain et malpropre entretenu par les partis de l’opposition politique.
 
Rappelant les deux mandats couronnés de succès du Président Issoufou Mahamadou et le passage de témoin historique, le Président de la République Mohamed Bazoum avait, lors de son discours d’investiture du 2 avril 2021, déclaré (je cite) : « le programme électoral que j’ai soumis au peuple nigérien, sur la base duquel j’ai été élu le 21 février 2021, s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par le Président Issoufou Mahamadou. Il en consolidera les acquis en les approfondissant et il apportera les améliorations partout où cela s’avèrera nécessaire » (fin de citation).
 
En analysant les réalisations de ses 100 premiers jours, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya salue l’adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et la pertinence des actes posés, qui présagent de lendemains meilleurs.
 
Ainsi, sur le plan sécuritaire, nos forces de défense et de sécurité et leurs alliés ont remporté des victoires importantes et infligé de lourdes pertes aux groupes armés terroristes au cours de cette période, sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et dans le Bassin du Lac Tchad. Ces succès ont permis le retour progressif des populations déplacées notamment à Diffa et Tillabéri. La poursuite du maillage et des patrouilles sécuritaires a redonné confiance aux populations et a facilité ces retours volontaires. De même, comme programmé depuis fin 2020, d’importants recrutements sont opérés ou en cours pour renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité. C’est le lieu de féliciter et d’encourager nos Forces de Défense et de Sécurité et de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Toutefois, le Comité Exécutif National condamne le lâche assassinat de populations civiles perpétré par ces groupes armés terroristes dans le nord Tillabéri et nord Tahoua qui n’est qu’une manifestation de désespoir d’un ennemi en désarroi.
 
Sur le plan éducatif, force est de constater la priorité accordée, à juste titre, au secteur de l’éducation. C’est ainsi que des rencontres de haut niveau ont été tenues avec les acteurs et partenaires du secteur afin d’obtenir leur adhésion et accompagnement pour la réussite de ce chantier. La construction et l’équipement de 2 centres de regroupement des élèves du primaire en zone nomade à Diffa et Zinder, la finition de 2 internats pour filles à Tahoua et Zinder, ainsi que la poursuite du processus d’évaluation des enseignants constituent une autre preuve de cette priorité.
 
Au-delà du secteur de l’éducation, c’est un large dialogue social qui est ouvert pour s’assurer de la participation et de l’inclusivité afin d’imprimer un nouvel élan pour la consolidation et la continuité du programme de renaissance, démarche que tous les acteurs, associations, société civile et centrales syndicales notamment, ont saluée et encouragée.
 
Sur le plan sanitaire, l’accessibilité aux services et soins de santé continue son amélioration avec l’opérationnalisation de l’Hôpital de référence de Maradi qui a bénéficié de l’arrivée de spécialistes cubains, du centre national de lutte contre le cancer ainsi que du programme de transformation des cases de santé. Par ailleurs, d’importantes doses de vaccins contre la COVID-19 sont mises à la disposition des formations sanitaires pour poursuivre l’effort de vaccination des populations. Il y a lieu de se féliciter ici que la situation demeure sous contrôle avec un RO faible d’environ 0,200 au 23 juin 2021, toutes choses ayant permis la réouverture des frontières terrestres.
 
Dans le secteur rural, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya a été attentif, en ce début d’hivernage, aux efforts du Gouvernement pour accompagner le monde rural. Aussi, se félicite-t-il des quantités de semences commandées et en cours de distribution. Les stocks de l’OPVN et de la Réserve Alimentaire Stratégique sont renfloués afin de poursuivre les opérations de soutiens aux populations rurales, avec la distribution gratuite des vivres et la vente à prix modérés. Des avancées significatives sont constatées au niveau de la maîtrise de l’eau, avec la finalisation de la construction de 38 seuils d’épandage, l’aménagement de 600 ha pour la petite irrigation et la réhabilitation des digues de protection dont celle de la ville de Niamey.
 
Dans le secteur des infrastructures, plusieurs tronçons routiers lancés en 2020 – début 2021 sont en cours d’exécution. On peut citer notamment les routes : Loga-Doutchi ; Doutchi - Bagaroua ; Doutchi-Konni-Tsernaoua ; Dosso – Bella ; Sanam-Tébaram ; Margou-Gaya ; la voie d’accès à l’hôpital de référence de Niamey, etc.
Dans le domaine des industries extractives, les secteurs minier et pétrolier ont connu un regain d’activités au cours de la période des 100 jours. Le démarrage prochain de l’exploitation de l’uranium par de nouvelles sociétés, le dynamisme observé et l’encadrement assuré dans la filière aurifère, le démarrage de la construction du pipeline export, l’adoption et la bonification du fonds de développement de l’inclusion financière ainsi que du fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises et industries, entre autres, l’accent mis sur la gouvernance des différents secteurs, permettent d’envisager de belles perspectives de croissance économique pour notre pays.
 
Sur le plan de la décentralisation, tous les conseils régionaux, de villes et communaux ont été renouvelés et installés au cours de cette période de 100 jours, marquant ainsi le dynamisme et la vivacité de notre démocratie.
 
Ce début très élogieux du quinquennat a plongé l’opposition dans une certaine torpeur, la conduisant à adopter une nouvelle stratégie de communication à travers certains médias et réseaux sociaux. Cette stratégie consiste, de façon hypocrite, à encenser le Président de la République Mohamed Bazoum et à dénigrer l’ancien Président ISSOUFOU Mahamadou. Pourtant, il n’y a pas si longtemps l’opposition avait usé de tous les moyens pour dénigrer le candidat du PNDS Mohamed Bazoum et contester sa victoire en le trainant impitoyablement dans la boue. C’est ainsi que :
 
  • Ils ont commencé par le présenter comme le candidat imposé par Issoufou Mahamadou et non démocratiquement désigné par le parti ;
  • Ils ont poursuivi leur campagne en le présentant comme un étranger ;
  • Ils ont contesté ses pièces d’état civil ;
  • Ils ont intenté plusieurs procès en vue de l’invalidation de sa candidature ;
  • Ils ont noué une alliance contre nature Hama - Ousmane ;
  • Ils ont introduit plusieurs recours fantaisistes auprès de la cour constitutionnelle pour invalider les résultats des élections Présidentielles ;
  • Ils ont enclenché des manifestations violentes le jour de la proclamation de la victoire de Mohamed Bazoum et après, pour en définitive déclarer ne pas le reconnaitre comme Président de la République et mettre tout en œuvre pour qu’il ne puisse diriger le Niger.
 
Après l’échec de toutes ces manœuvres, nous assistons aujourd’hui à un revirement spectaculaire et forcément suspect de cette opposition. Cette nouvelle posture de l’opposition, qui porte la marque d’acteurs politiques bien connus, procède de la farouche volonté de déstabiliser le PNDS-Tarayya en espérant diviser les dirigeants du parti, ses structures et ses militants.
 
Il vous souviendra en effet que l’opposition avait usé de tous les moyens pour déstabiliser le régime Président Issoufou Mahamadou tout au long de ses deux mandats, par le biais des déclarations, dénigrements, propagations des fausses informations de bas étages, meetings, marches violentes, insurrections, etc…. Ces moments marquants, qui ont endeuillé plusieurs familles, resteront pendant longtemps le triste palmarès d’une opposition aveuglée par la soif du pouvoir et ayant perdu toute éthique politique.
Parce que toutes les tentatives de déstabilisation du régime du Président Issoufou ont échoué, les opposants lui vouaient et lui vouent encore aujourd’hui une haine viscérale au point de l’opposer à son Camarade de toujours le Président Mohamed Bazoum.
 
Il est du devoir du Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya, d’expliquer à ses militantes et militants que cette entreprise, qui consiste à diaboliser le Camarade Issoufou Mahamadou, tout en faisant du Camarade Mohamed Bazoum un ange, n’a d’autres objectifs que de diviser le PNDS-Tarayya et fragiliser le régime. Peine perdue, car l’opposition ne peut, par ce tour de passe-passe, effacer le bilan élogieux et historique des programmes de la Renaissance Acte 1 et 2 sous la direction de l’ancien Président Issoufou Mahamadou. Tout comme elle ne peut effacer la reconnaissance des nigériens par rapport à toutes les réalisations administratives, physiques, politiques et sociales dont ils ont bénéficié ces dix dernières années ; elle ne peut non plus effacer la reconnaissance de l’Afrique eu égard à la contribution du Président Issoufou Mahamadou pour l’atteinte des objectifs d’unité et d’intégration du continent; elle ne peut enfin effacer la reconnaissance internationale du mérite, du leadership et de la gouvernance du Président Issoufou à travers l’attribution du prestigieux prix Mo Ibrahim.
 
Aussi, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya condamne-t-il cette agressivité aveugle vis-à-vis du Camarade Issoufou Mahamadou, tout comme il a eu à condamner la même agressivité dont le Président de la République Mohamed Bazoum a fait l’objet à travers les mêmes médias avant et pendant la dernière campagne électorale.
Le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya :
 
Dénonce les mensonges les plus éhontés distillés à l’endroit de l’un ou de l’autre de ces deux Camarades ;
Appelle les Camarades militantes et militants ainsi que les sympathisantes et sympathisants à la vigilance et à la clairvoyance afin de faire échec et de tuer dans l’œuf cette énième entreprise de déstabilisation de notre Parti ;
Engage les uns et les autres à cultiver l’unité, la cohésion et le triomphe des idéaux de notre grand parti ;
Réaffirme son engagement à consolider l’alliance des partis de la majorité présidentielle ;
Encourage et soutient le Président Mohamed Bazoum dans ses prises d’initiatives visant l’amélioration du dialogue social, l’unité nationale et la bonne gouvernance pour consolider les acquis et avancer vers l’émergence du Niger à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte 3.
 
Vive le PNDS-TARRAYA !!!
Vive le NIGER !!!
Fait à Niamey, le 11 Juillet 2021
Le Comité Exécutif National
Le mardi 6 juillet 2021 ont débuté sur toute l’étendue du territoire les épreuves écrites du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). 150.663 candidats répartis dans 388 centres sont à la quête de ce premier diplôme qui ouvre les portes du lycée et des écoles professionnelles.
 
Ces épreuves qui débutent trois (3) semaines après la date initialement retenue, suite à des fuites de sujets se déroulent dans un contexte particulier avec des mesures draconiennes prises par les organisateurs parmi lesquels figurent la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). 
 
A l’instar de tous les examens et concours, la HALCIA est pleinement impliquée dans l’organisation des examens du BEPC, session 2021. Ce mardi 6 juillet 2021, le président de la HALCIA Gousmane Abdouramane a fait le déplacement du CEG 11 de Niamey, où le ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousmane a lancé officiellement les épreuves écrites du BEPC.
Outre le président Gousmane Abdourahamane, l’on a observé une présence massive des commissaires de la HALCIA grâce à leurs gilets. Ces soldats de lutte contre la corruption et les infractions assimilées qui sont déployés un peu partout dans le pays observent avec un oeil vigilant les faits et gestes des candidats et surveillants dans les différentes salles d’examen.
 
Depuis son implication dans l’organisation des examens et concours au Niger, la HALCIA apporte chaque fois des innovations dans le but d’empêcher les fraudes et crédibiliser les diplômes. «Le but c’est vraiment de sécuriser les examens, d’aboutir à des examens propres. Il y a de nouveauté dans la circulaire car maintenant les épreuves sont sécurisées au niveau des commissariats et gendarmeries.
 
Une fois que les élèves auront composé, les copies vont être rassemblées par les présidents des centres qui vont sceller les enveloppes et les remettre dans les commissariats. Tout cela, c’est dans l’objectif de sécuriser les épreuves et nous HALCIA, on a veillé à ce que la circulaire soit respectée», a précisé la commissaire Mme Amadou Zara Mossi.
 
Partout sur le terrain, les commissaires de la HALCIA mènent leur travail avec expertise et une grande vigilance afin de détecter toute forme de fraude.
 
Le partenariat entre la HALCIA et le Ministère de l’Education nationale a été salué par le premier responsable du Ministère, Dr Rabiou Ousmane, a précisé par la même occasion que la HALCIA est pleinement impliquée dans l’organisation du BEPC du début à la fin du processus.
 
Depuis sa rencontre avec le président de la République le 4 mai dernier, la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées multiplie les investigations conformément à sa mission.
Plusieurs fois annoncée à travers des communiqués intempestifs et abondamment partagés sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication, la déclaration du MODEN FA Lumana Africa a été régulièrement reportée à la veille de la date annoncée, malgré la mobilisation des militants qui piaffent d’impatience de rencontrer leurs leaders pour échanger après la débâcle des dernières élections. Les militants ont pourtant accueilli favorablement ce communiqué qui sonnait comme une relance des activités du parti et au-delà celles de l’opposition pour préparer les prochaines échéances de 2026 parce que comme dit l’adage ‘’qui voyage loin ménage sa monture’’. Mais à la grande déception de ces derniers, la déclaration coince et les reports répétitifs plonge les militants lambda dans l’incertitude et le désespoir.
 
En temps de combat, les chefs rappellent toujours les troupes même après les grandes défaites pour booster leur moral. Beaucoup de spéculations entourent les reports de la déclaration de Lumana. Précisons que cette fois-ci le communiqué ne donne aucune date pour la tenue de ladite déclaration.
Il est dit tout simplement qu’elle aura lieu à une date ultérieure. Ce qui soulève de vives spéculations, y compris dans les milieux de Lumana. Selon certaines sources les responsables du parti ne parviennent pas à s’entendre sur le contenu de la déclaration.
 
D’un côté, il y’a ceux-là qui appellent à l’apaisement et qui pensent qu’il faut aller dans l’ambiance générale faite d’espoir liée aux premiers actes de la gestion du Président Mohamed Bazoum pour espérer des circonstances atténuantes pour l’autorité morale du parti M. Hama Amadou et certains militants qui sont en détention suite aux actes insurrectionnels qui ont suivi la proclamation des résultats des élections et de l’autre côté il y’a des boutefeux qui estiment qu’il faut rester dans l’agitation et qu’il faut emboiter les pas à l’avocat Me Lirwana Abdourahamane et son candidat Mahamane Ousmane pour continuer à épiloguer sur les résultats des dernières élections et sur certaines personnalités du régime.

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