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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 1er juin 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

 

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

 

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

 

 

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

 

1.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement public à caractère Scientifique, Culturel et Technique, dénommé « Centre de Formation aux Métiers Agricoles et d’Apprentissage», en abrégé : CFMAA.

 

1.2. Projet de décret portant approbation des Statuts du Centre de Formation aux Métiers Agricoles et d’Apprentissage (CFMAA).

 

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet la création d’un Etablissement public à caractère Scientifique, Culturel et Technique, dénommé « Centre de Formation aux Métiers Agricoles et d’Apprentissage » et la détermination des règles d’organisation et de fonctionnement dudit établissement.

 

Le centre de formation aux métiers agricoles et d’apprentissage a pour mission la mise en place de dispositifs de formation, de production, de transformation, de commercialisation, d’incubation et d’accompagnement à l’insertion des jeunes.

 

Le CFMAA remplace désormais la Délégation Générale au Service National de Participation (DG/SNP) dont le patrimoine lui est dévolu.

 

Les présents projets de décrets sont pris conformément aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

 

 

 

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT.

 

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

 

2.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère professionnel dénommé «Agence de promotion des Entreprises et Industries Culturelles», en abrégé : APEIC.

 

2.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles (APEIC).

 

L’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles (APEIC) est un établissement public à caractère professionnel créé depuis 2009 par ordonnance n° 2009-24 du 03 novembre 2009, portant loi d’orientation relative à la culture.

 

Elle pour mission la promotion des entreprises et industries culturelles du Niger et le développement des potentialités économiques du secteur culturel au Niger.

 

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes de création, d’organisation et de fonctionnement de l’APEIC, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

 

2.3. Projet de décret portant création d’un établissement public à caractère professionnel dénommé «Agence du Salon International de l’Artisanat pour la Femme», en abrégé : Agence SAFEM.

 

2.4. Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (Agence SAFEM).

 

L’Agence du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (Agence SAFEM), est un établissement public à caractère professionnel créé par loi n° 2013-17 du 19 avril 2013.

 

Elle a pour mission principale de doter le Niger d’un cadre professionnel et pérenne de promotion de l’artisanat féminin en général et de contribuer à l’autonomisation socio-économique des femmes artisanes en particulier.

 

Elle vise également à promouvoir et renforcer les contacts et les échanges entre les productrices africaines et les professionnels du commerce de l’artisanat.

 

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes de création, organisation et fonctionnement de l’Agence SAFEM, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

 

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPREUNARIAT DES JEUNES.

 

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

 

2.4. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Administratif dénommé «Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification» en abrégé : ANMC.

 

2.4. Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC).

 

L’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) est un établissement public à caractère administratif créé par décret n° 2019-409/PRN/MI du 26 juillet 2019, avec pour mission principale l’élaboration des normes, le suivi des mesures, le contrôle des instruments règlementés de mesures et l’évaluation de la conformité des produits.

 

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes de création, organisation et fonctionnement de l’ANMC, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

 

2.4. Projet de décret portant création d’un établissement public à caractère Professionnel dénommé «Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation» en abrégé : AN2PI.

 

2.4. Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation (AN2PI).

 

L’Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation (AN2PI) a été créée par loi n° 2012-25 du 02 mai 2012.

 

Elle a pour mission principale la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de propriété industrielle et de promotion de l’innovation et sert de relais de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle au Niger.

 

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes de création, d’organisation et de fonctionnement de l’AN2PI, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application.

 

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

 

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) 2024-2026.

 

Le document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) est élaboré en application des dispositions de l’article 52 de la loi organique n° 2012-09 du 26 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances.

 

Il présente les orientations économiques et financières du Gouvernement pour une période de trois (03) ans.

 

Le DPBEP est élaboré, en cohérence avec le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre et les axes stratégiques du Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026. Il reflète ainsi les choix stratégiques du Gouvernement en matière de gestion des finances publiques.

 

Il est articulé autour des cinq (05) grandes parties ci-après :

 

le contexte macroéconomique ;

l’évolution des finances publiques ;

le cadrage macroéconomique et budgétaire 2024-2026 ;

la situation financière des organismes publics et des collectivités territoriales ;

l’analyse des risques budgétaires.

 

MESURES NOMINATIVES.

 

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

 

5.1. Au titre DU Ministère DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

 

Général de Corps d’Armée Mody Salifou, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès des Emirats Arabes Unis.

 

5.2. Au titre DU Ministère DE LA DEFENSE NATIONALE

 

Colonel major à la retraite Fodé Camara, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Colonel major Maman Ousmane Amadou, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Colonel major Zeidi Harouna, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Younoussa Abdoulaye, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Abdou Miko, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Idé Abdou Kambèye, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Adamou Abdou, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Aboubacar Mounkaïla, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Fodo Kalakoye, est nommé inspecteur des services.

 

Colonel major Chaïbou Issa, est nommé directeur des relations publiques, de l’information et des sports.

 

Colonel major Abou Yahaya, est nommé directeur de la santé et de l’action sociale.

 

Colonel major Souleymane Moussa, est nommé directeur des recherches et des sauvegardes.

 

Colonel major Djibo Bartié, est nommé directeur des relations extérieures et de la coopération militaire.

 

Colonel Ibrahim Moussa, est nommé directeur des affaires judiciaires et du contentieux.

 

 

 

5.3. Au titre DU Ministère DES MINES

 

Monsieur Oumarou Massalabi ingénieur général des mines, Mle 63766/F, est nommé conseiller technique de la Ministre des Mines, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Ahmed.

 

Monsieur Ahmoudou Ibrahim Ousmane, inspecteur principal du trésor, Mle 116511/E, est nommé directeur des ressources financières, du matériel et des marchés publics.

 

5.4. Au titre DU Ministère DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

Monsieur Rabo Awali, ingénieur principal des travaux publics et mines, Mle 82894/B, est nommé secrétaire général.

 

Monsieur Amadou Issa Ali, ingénieur en génie civil, Mle 71172/C, est nommé inspecteur général des services.

 

Monsieur Labo Madougou inspecteur de la promotion humaine, Mle 68807/P, est nommé directeur de la promotion de l’hygiène et des services d’assainissement.

 

5.5. Au titre DU Ministère DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE.

 

Monsieur Madougou Ibrahim est nommé deuxième vice-président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

 

5.6. Au titre DU Ministère de l’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPREUNARIAT des jeunes

 

Monsieur Ibrahima YAMBEYE, ingénieur statisticien économiste, Mle 70133/L, est nommé directeur général de l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation (AN2PI).

 

 

 

5.7. Au titre DU Ministère DE LA COMMUNICATION

 

Monsieur Loïc Crespin, ingénieur en technique de radio et télévision, est nommé directeur général de la Télédiffusion du Niger (TDN).

 

Monsieur Tini Idrissa, chargé d’enseignement, Mle 70045/L, est nommé président du conseil d’administration de la Télédiffusion du Niger (TDN).

 

COMMUNICATIONS.

 

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications relatives aux marchés publics :

 

Une communication de la Présidence de la République relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres international pour la mise en œuvre du plan d’action de réinstallation de la vague 2A (PAR-2A) du projet de barrage de Kandadji.

 

Ce marché d’un montant de douze milliards neuf cent soixante-trois millions neuf cent quarante-trois mille cent quatre-vingt-dix-sept (12 963 943 197) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire SOFRECO, pour un délai d’exécution de quarante-sept (47) mois.

 

Une communication du Cabinet du Premier Ministre relative à l’attribution d’un marché public par entente directe pour l’acquisition et l’implémentation des stations fixes de contrôle du spectre au profit de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).

 

Ce marché d’un montant d’un milliard cinq cent vingt millions deux cent vingt-huit mille huit cent quatre-vingt-huit (1 520 228 888) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire RHODE & SCHWARZ GmbH & Co.KG, pour un délai de livraison de douze (12) mois.

 

Trois (03) Communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :

 

La première est relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national, pour les travaux de constructions des murs de clôture de certaines Universités publiques du Niger.

 

Les attributaires provisoires des différents lots, pour un délai d’exécution de six (06) mois, se présentent comme suit :

 

lot 1 Université d’Agadez : Entreprise HAMDI BOUBACAR
1 529 225 681 francs CFA ;

 

lot 2 Université de Diffa 1 : Entreprise BAANA
495 685 063 francs CFA ;

 

lot 3 Université de Diffa 2 : Entreprise HAROUNA KANE
319 352 351 francs CFA ;

 

lot 4 Université Djibo Hamani de Tahoua : Entreprise ISSOUFOU ABDOU 398 053 197 francs CFA ;

 

lot 5 Université Boubacar Ba de Tillabéri : Entreprise CHAIBOU ADOUM 869 574 181 francs CFA ;

 

lot 6 Université André Salifou de Zinder : Entreprise ENAC
352 021 855 francs CFA.

 

La deuxième est relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert national, pour l’acquisition de chaises pour amphithéâtres et salles de cours des Universités publiques du Niger.

 

Ce marché d’un montant de quatre cent quarante-sept millions cent quarante-deux mille cinq cents (447 142 500) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire l’Etablissement BASSIROU ADAMOU (EBA), pour un délai d’exécution de soixante (60) jours.

 

La troisième est relative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres restreint, pour les travaux de construction d’infrastructures universitaires à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

 

Ce marché d’un montant de trente-six milliards huit cent soixante-dix millions sept cent trente-sept mille deux cent sept (36 870 737 207) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’Entreprise BUILDERS S.A, pour un délai d’exécution de trente-six (36) mois.

 

Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique.

 

La première est relative à l’attribution d’un marché public négocié par entente directe pour l’acquisition de médicaments antipaludéens au profit du programme national de lutte contre le paludisme.

 

Ce marché d’un montant de trois cent vingt millions (320 000 000) de francs CFA hors taxes a pour attributaire provisoire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) pour un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.

 

La deuxième est relative à l’attribution d’un marché public négocié par entente directe pour l’acquisition de médicaments antituberculeux au profit du programme national de lutte contre la tuberculose.

 

Ce marché d’un montant de trois cent vingt millions (320 000 000) de francs CFA hors taxes a pour attributaire provisoire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) pour un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.

 

Ces communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

 

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 

 

Fait à Niamey, le 1er juin 2023.

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ont initialement formé le bloc en 2009 après une série de réunions et d'accords. Le premier sommet du BRIC s'est tenu à Ekaterinbourg, en Russie, le 16 juin de la même année, où les chefs d'État en question ont convenu de renforcer le dialogue et la coopération entre eux.

L'année suivante, à Brasilia, au Brésil, en avril 2010, s'est tenu le deuxième Sommet, où les dirigeants de ces pays ont souligné la nécessité d'un système intergouvernemental mondial multidimensionnel.

Puis, lors de leur troisième réunion à New York en septembre 2010, les BRIC se sont mis d'accord sur l'entrée de l'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud a réussi à adhérer après un effort soutenu du fait de sa politique étrangère active, cette coalition d'Etats la faisant passer de "BRIC" à "BRICS".

Lors du quatrième sommet en mars 2012 à New Delhi, en Inde, une première annonce a été faite de la création d'une nouvelle banque de développement (NDB), qui a été officialisée lors de leur cinquième sommet à Durban, en Afrique du Sud, en 2013, avec l'intention claire de l'indépendance des BRICS par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, les États-Unis et l'Union européenne. L'accord pour sa création, après avoir résolu des différends sur des questions d'organisation, a finalement été conclu en 2014, lors de la sixième réunion des BRICS à Fortaleza, au Brésil.

Les pays BRICS représentent 40 % de la population mondiale, soit plus de 3,1 milliards de personnes. Les BRICS font coexister des pays avec différents degrés de développement et différentes stratégies.

Le Brésil est le plus grand pays d'Amérique du Sud, tant en population (environ 213 millions) qu'en superficie, puisqu'il occupe à lui seul 1/3 de l'Amérique du Sud. C'est aussi le quatrième pays le plus riche des Amériques en termes de PIB. Cependant, il ne dispose pas d'infrastructures appropriées (réseau routier et ferroviaire insuffisant, infrastructures portuaires insuffisantes, etc.) et en combinaison avec des inégalités économiques extrêmes (1 citoyen sur 4 vit dans la pauvreté absolue) ne lui permettent pas d'émerger comme une superpuissance économique. Selon l'indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial, le Brésil se classait au 108e rang sur 137 économies en 2017 en termes de qualité générale de ses infrastructures. Des scandales de corruption sont également présents dans le pays. Le Brésil traite des questions régionales.

La Russie, qui est le plus grand pays transcontinental d'influence mondiale et une grande économie, possède également le plus grand arsenal nucléaire de la planète et une énorme puissance militaire, qu'elle a utilisée en Syrie et maintenant en Ukraine. La Russie offre le meilleur niveau de vie à ses résidents, par rapport au reste des pays BRICS, avec 3,5 % du PIB consacré à l'éducation et 3,1 % à la santé publique. Le nombre d'habitants vivant sous le seuil de pauvreté ne représente que 0,2 % de sa population. L'économie russe souffre cependant du problème critique de la corruption - qui existe dans tous les pays à un degré plus ou moins important - ainsi que du manque important d'infrastructures bancaires, en raison de marchés financiers insuffisamment développés, de la difficulté à obtenir des prêts et d'une possibilités d'investissement.

L'Inde est une puissance mondiale émergente avec une économie en croissance constante. C'est actuellement la cinquième plus grande économie du monde en fonction de son PIB, tandis que son territoire abrite la deuxième plus grande population du monde, après celle de la Chine, atteignant près de 1,4 milliard de personnes. La croissance du PIB du pays a été parmi les plus élevées au monde au cours de la dernière décennie, atteignant une croissance annuelle comprise entre 6 et 7 %. Cependant, l'Inde a l'un des revenus par habitant les plus bas au monde, tout en faisant face à d'énormes problèmes sociaux à cause de la pauvreté. L'Inde a les pourcentages les plus faibles du PIB consacrés à l'éducation et à la santé parmi les BRICS, à 2,7 % et 1,2 % respectivement. L'Inde est a une orientation régionale.

La Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants, se développe rapidement avec une pénétration économique en Asie, en Amérique latine, en Afrique et dans d'autres régions du monde. C'est le géant économique de l'Est avec un taux de croissance annuel de 6,6%, menaçant ainsi la primauté économique des USA. La Chine est le premier exportateur mondial depuis 2014. Dans le même temps, la Chine, bien qu'elle soit la deuxième plus grande économie du monde, reste un pays à revenu intermédiaire puisque son revenu par habitant n'est encore qu'environ un quart de celui des pays avec revenu élevé et environ 375 millions de Chinois vivent en dessous du seuil de pauvreté de 5,50 dollars par jour. Enfin, la corruption apparaît à des taux particulièrement élevés.

L'Afrique du Sud, de par sa position géographique à la pointe sud du continent, qui lui donne accès à deux océans, est un pays hub. L'Afrique du Sud est le plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique. Dans le même temps, des centaines d'entreprises chinoises, publiques et privées, sont actuellement actives dans le pays. L'économie sud-africaine est la deuxième du continent africain derrière celle du Nigeria. Il possède des richesses naturelles en or, en argent et en charbon, mais aussi l'un des taux d'inégalité les plus élevés au monde. Les 10 % les plus riches de la population possèdent environ 71 % de la richesse nette, tandis que les 60 % les plus pauvres possèdent 7 % de la richesse nette. C'est un pays qui a un poids politique particulier en Afrique en tant que seul État africain membre du groupe du G20, qui a cependant besoin d'un effort de réforme pour poursuivre son développement économique.

Les BRICS sont donc le camp opposé de l'Occident, que cela s'exprime politiquement, par l'alliance États-Unis-pays anglo-saxons-Union européenne, ou militairement, avec l'OTAN, ou économiquement, avec les organisations économiques internationales d'origine américaine, comme le FMI, la Banque mondiale ou l'Organisation mondiale du commerce. L'orientation stratégique du bloc est une coopération étroite pour contrer efficacement et avec succès l'architecture financière internationale dominée par les États-Unis.

Après quinze ans, au cours desquels beaucoup s'interrogeaient sur la viabilité du dispositif, les équilibres mondiaux existants conduisent à l'élargissement du bloc. De nombreux pays ont exprimé leur désir de devenir membres des BRICS, comme l'Argentine, l'Égypte, le Venezuela, le Mexique, l'Iran, le Vietnam, le Bangladesh et d'autres.

En conclusion, je voudrais souligner que l'agenda des BRICS, qui ont réussi à consolider leur position sur la scène politique et économique mondiale, conduit à la réduction de la domination des États-Unis et du monde occidental en général et à l'établissement d'une nouvelle réalité multipolaire.

 

Curriculum vitae

 

Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est romancier, poète et journaliste. Il a étudié l'économie et a terminé des études de troisième cycle en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français et espagnol et publiés dans des anthologies poétiques, des magazines littéraires et des chroniques de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.

 

A l’instar de la communauté internationale le Niger, célèbre demain 31 mai 2023, la Journée Mondiale Sans tabac. Cette journée a été institutionnalisée en 1987 et est célébrée le 31 mai de chaque année.
Mesdames, Messieurs,
Comme vous le savez, il est scientifiquement démontré que l’usage du tabac est à l’origine de nombreuses maladies débilitantes et mortelles comme les maladies respiratoires, cardiovasculaires et les cancers. En effet, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publiées sur son site à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale Sans tabac (2022), le tabac tue jusqu’à la moitié de ceux qui le consomment.
Actuellement, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Plus de 7 millions d’entre eux sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Parmi le 1,3 milliard de fumeurs que compte le monde, plus de 80 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire comme le Niger.
La célébration de la Journée Mondiale Sans Tabac constitue une occasion privilégiée de rappeler à l’opinion publique nationale et internationale, aux dirigeants, aux fumeurs et non-fumeurs, aux producteurs du tabac, aux firmes du tabac, les problèmes sanitaires, économiques, sociaux et environnementaux liés à la culture, à la fabrication, à la distribution, à la commercialisation et à l’usage du tabac ainsi que la responsabilité qui incombe à chaque acteur dans la lutte contre le tabagisme.
Le phénomène du tabagisme est malheureusement une réalité dans notre pays, comme en témoigne les chiffres révélés par la dernière enquête STEPS menée en 2021 par le Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles. Les résultats de cette enquête révèlent que 6,2% des nigériens fument avec un taux de 11,5 % chez les hommes et 0,2 % chez les femmes.
En dépit de tous les efforts consentis par l’Etat dans le cadre de la lutte antitabac, d’autres phénomènes nouveaux comme celui de la consommation de la chicha, de la cigarette électronique et des produits chauffés sont venus s’ajouter à la cigarette classique connue. Cette tendance à la consommation effrénée de la chicha, particulièrement par notre jeunesse constitue un sujet de réelles préoccupations au niveau des individus, des familles, de la société et de l’Etat au Niger.
La célébration, chaque année, de la Journée Mondiale Sans Tabac est une occasion de jeter un regard critique sur un des maillons de la chaine de l’usage des produits de tabac. Ainsi, pour l’édition 2023, il a été retenu comme thème : « Cultivons des aliments : pas du tabac ».
Le choix de ce thème vient opportunément nous rappeler à tous que notre monde est en train de vivre une des crises alimentaires la plus grave de son histoire, à cause des conflits, du changement climatique, des impacts de la pandémie de la COVID-19 ainsi que les effets de la guerre en Ukraine qui ont pour corollaire une hausse des prix des aliments, du carburant et des engrais.
En effet, le tabac est actuellement cultivé, sur une superficie estimée à 4 millions d’hectares (ha), répartie dans plus de 125 pays dans le monde. Cette superficie, dis-je, devrait servir à la culture vivrière, pas celle du tabac qui est un produit nocif pour la santé et l’environnement.
Hélas, notre pays participe aussi à cette production avec une superficie de 525,87 ha et une production totale de 12 018,16 tonnes particulièrement dans les régions de Maradi, de Tillabéri et de Zinder, selon le rapport définitif de l’enquête sur les productions irriguées 2020-2021 du Ministère de l’Agriculture.
Le thème de cette année, « Cultivons des aliments : pas du tabac », vise aussi à rappeler les dommages écologiques mondiaux à long terme qu’engendrent la culture et la production de tabac et le rôle préjudiciable qu’elles peuvent jouer pour l’avenir de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.
Les agriculteurs de tabac sont souvent sous contrat avec l’industrie du tabac et sont piégés dans un cercle vicieux d’endettement.
C’est pourquoi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a choisi, cette année, de mettre l’accent sur la promotion des cultures vivrières durables au lieu du tabac à l’occasion de cette Journée Mondiale Sans Tabac. Nous devons, donc, protéger la santé et le bien-être des agriculteurs et de leurs familles contre les méfaits de la culture de tabac.
C’est dans cette optique que la campagne 2023 vise les objectifs suivants :
– Encourager les gouvernements à mettre fin aux subventions à la culture du tabac et à utiliser les économies réalisées pour des programmes de substitution des cultures qui améliorent la sécurité alimentaire et la nutrition ;
– Sensibiliser sur la manière dont l’industrie du tabac interfère avec les tentatives de substitution de la culture du tabac par des cultures durables, contribuant ainsi à la crise alimentaire mondiale ;
– Aider les agriculteurs à passer à des cultures durables en créant des écosystèmes de marché pour des cultures alternatives et encourager au moins 10 000 agriculteurs dans le monde à s’engager à abandonner la culture du tabac.
Mesdames et Messieurs,
Même si notre pays n’est pas un grand producteur du tabac, le gouvernement, avec à sa tête SON EXCELLENCE M. MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat, fait siens les objectifs de cette campagne et, ne ménagera aucun effort à promouvoir la substitution des cultures vivrières au détriment de la culture du tabac là où elle se pratique.
Cette volonté est clairement traduite à travers l’Initiative 3N dont les résultats sont appréciés au-delà de notre pays.
Cet engagement se traduit aussi à travers l’augmentation de la taxe sur les produits de tabac dans la loi des finances 2023 où elle est passée de 50 à 60%.
Comme vous pouvez le constater, la lutte antitabac reste et demeure un pilier important pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux en rapport avec la santé.
Dans cette optique, une politique de promotion des cultures de remplacement de la culture du tabac doit être adoptée et mise en œuvre. Cette option doit être renforcée par un cadre national réglementaire qui découragera toute tentative d’infiltration de l’industrie de tabac.
Pour ce faire, j’en appelle à la mobilisation de l’ensemble des couches sociales de notre pays, particulièrement à nos agriculteurs, aux ONG et associations, ainsi que les Partenaires Techniques et Financiers pour accompagner les nobles objectifs de la présente campagne dont la finalité est la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire.

 
 
 
 
 
 

C’est à travers son compte tweeter personnel que les Nigériens ont appris la bonne nouvelle. « J’accueille avec immense humilité et fierté  mon entrée en tant que chercheur associé dans le groupe de recherche interdisciplinaire en Histoire de l’Afrique (GIRHA) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sur la base de mes travaux scientifiques et ma production éditoriale), a écrit le journaliste nigérien Seidik Abba.

En si peu de temps, cette annonce a inondé la toile, en émerveillant plus d’un nigérien et plus précisément dans les milieux de la presse, corporation dont relève M. Seidik Abba. Avec cette élévation, c’est tous les confrères et consœurs qui se sont honorés à travers sa modeste personne.

Une promotion bien méritée dit-on dans les milieux de la presse nigérienne, africaine voire internationale car les confrères sont unanimes sur les qualités de l’homme, qui ne cesse de briller, par sa contribution à la compréhension des défis qui minent le continent africain. Ces dernières années, sa contribution est inestimable à la compréhension de la guerre contre le terrorisme au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.

Seidik Abba a su conquérir un auditoire tant en Afrique que dans l’hexagone. Les chaines d’informations C News, France 24, LCI, RFI ainsi que BBC, DW, VOA font appel à son expertise lorsqu’il s’agit, d’expliquer et d’analyser une actualité qui défraie la chronique à travers le monde. Et comme il l’a dit lui-même, cette consécration est le résultat de ses travaux de recherche et sa production éditoriale.

Sa brillante carrière dans le journalisme a fait de Seidik Abba, un habitué des podiums pour recevoir des distinctions comme c’est fut le cas au mois d’Août dernier, à Bruxelles ou, il a été lauréat 2022 de la catégorie « Media Leadership ».

En lui décernant le prix, le jury a notifié ceci : « j’ai l’immense plaisir de vous informer que vous avez été désigné par le jury des Rebranding Africa Award comme lauréat 2022 de la Catégorie « Media Leadership » pour votre brillante carrière de journaliste et votre inestimable contribution à la compréhension de la crise sécuritaire dans le Sahel et le Bassin du Lac Tchad, à travers vos différents ouvrages qui font référence.

Biographie express Seidik ABBA

Universitaire et journaliste, Seidik Abba est spécialiste du Sahel et du bassin du Lac Tchad. Il a été rédacteur en chef de l’hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique et chef du bureau parisien de l’Agence panafricaine d’information (Panapress).

Depuis 2006, Seidik Abba est Chercheur associé à l’université Polytechnique Hauts-de-France (UPHC) où il a soutenu une thèse de doctorat en Sciences de l’Information et la Communication. Ses recherches portent, notamment, sur les mouvements djihadistes et l’extrémisme violent au Sahel et dans le Bassin du Lac. M. Abba est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à ces thématiques : Voyages au cœur de Boko Haram : enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne, paru en 2019 chez l’Harmattan ; Pour comprendre Boko Haram, en 2021 chez l’Harmattan ; Mali/Sahel : notre Afghanistan à nous ? publié en 2022 chez Impacts-Editions.

Seidik Abba a obtenu en octobre 2022 à Bruxelles Le Media Leadership Award lors de la huitième édition du Rebranding Africa Forum (RAF).

Son expertise sur les problématiques et les enjeux sahéliens est régulièrement sollicitée en tant que consultant par de nombreuses organisations internationales parmi lesquelles le Programme des Nations unies pour le développement, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel ainsi que l’Association internationale des Maires francophones (AIMF).

Ibrahim Moussa

Après son élection le 25 février dernier à la tête du géant d’Afrique, Ahmed Bola Tinubu vient d’être investi Président de la République Fédérale du Nigeria ce lundi 29 mai 2023 à Abuja.

La passation des charges entre le président entrant et le sortant Muhamadu Buhari s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements africains parmi lesquels, le Président de la République du Niger SEM Mohamed Bazoum ainsi que plusieurs délégations venues des autres contrées du monde.

Après avoir transmis les charges de l’Etat à Asiwaju Ahmed Bola Tinubu, Muhamadu Buhari a pris la destination de Daoura, sa ville natale, située dans l’Etat de Katsina au Nord-Ouest du Nigeria comme il l’avait annoncé, il y a de cela quelques mois. Après huit (8) années de règne, il cède ainsi sa place à Asiwaju Ahmed Bola Tinubu et son vice-président Kashim Shetima.

Cette investiture intervient dans un contexte où les partis politiques de l’opposition notamment le parti des travailleurs qui a présenté Peter Obi et le Parti démocratique du Peuple (PDP) dont Atiku Abubakar a défendu les couleurs, lors de la dernière présidentielle de février 2023, contestent les résultats du scrutin.

Les défis qui attendent Tinubu et kashim shetima

Parmi les lourds héritages que le Président Buhari a laissé à son successeur figure au premier plan, la question sécuritaire qui est toujours d’actualité malgré les huit (8) années de magistère du Président Buhari dont l’élection avait suscité une lueur d’espoir aux populations pour lutter contre l’insécurité.

D’autres dossiers chauds laissés à son successeur sont la redoutable question du retrait de la subvention du carburant et l’autre patate chaude dans les mains de Tinubu, demeure l’éternel problème de la lutte contre la corruption dont le chantier a commencé avec la réforme des coupures des billets de banques de 1000 et 200 nairas. Conscient des charges héritées, le nouveau président de dire qu’il va s’attaquer à tous ces maux qui plombent aujourd’hui l’économie de la plus grande puissance en Afrique.

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Une investiture qui concerne aussi les gouverneurs

Elus en mars dernier, 25 des 36 gouverneurs que comptent le Nigéria ont aussi prêté serment ce lundi 29 mai 2023. Tout comme le Président de la République fédérale du Nigeria, ces responsables des gouvernements locaux vont présider à la tête de leurs Etats fédérés respectifs pour les quatre (4) prochaines années.

La passation des charges au niveau de l’Etat de Kano, plus grosse agglomération du Nord, attire plus l’attention des observateurs pour deux raisons principales.

Premièrement, la ville de Kano fait partie des rares Etats où l’opposition a pris le pouvoir et deuxièmement, Kano est l’Etat le plus peuplé du Nord et le plus dynamique sur le plan économique.

Après avoir passé huit (8) années à la tête de cet Etat, le gouverneur sortant Dr Abdoulaye Oumar Gandujé du parti APC a passé les charges à son successeur Abba Kabir Youssouf dit Abba Gida Gida de ANPP.

Dans une intervention à la veille de la passation des charges , le désormais ancien gouverneur de kano Dr Abdoulaye Umar Gandujé a dit que tout est fin prêt pour ce cérémonial dont le comité d’organisation a pris toutes les dispositions nécessaires.

A l’instar du gouvernement fédéral, le premier défi auquel feront face les nouveaux gouverneurs surtout ceux du Nord, reste et demeure le sempiternel problème de l’insécurité, qui ces dernières années, a quitté le Nord-Est pour le Nord-Ouest du pays. Les Etats les plus touchés sont Katsina, Zamfara, Sokoto, Kebbi et Kaduna.

Qu’il s’agisse des gouverneurs qui entament leur 2ème mandat ou ceux nouvellement élus, ils sont  désormais à l’œuvre à partir de ce lundi 29 mai 2023 et les électeurs vont les observer pour les quatre (4) prochaines années.

Ibrahim Moussa

Le Ministre du pétrole Mahamane Sani Mahamadou a présidé ce vendredi 26 mai 2023 à Niamey la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre l’Etat du Niger et le groupe chinois SINOPEC. La cérémonie a enregistré la présence du vice-président de SINOPEC INTERNATIONAL M. Xue Weisong, de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger Son Excellence M. Jiang Feng ainsi que plusieurs cadres du Ministère du pétrole.

Le groupe SINOPEC est une société spécialisée dans la production du pétrole avec une grande capacité de production. En 2022, elle a produit près de 489 millions de barils de pétrole et d'équivalent en gain. En cette année 2023, cette société s'est classée dans le classement Fortune Global 500 avec des revenus de 401 milliards de dollars et des bénéfices de 8,3 milliards de dollars. Cela marque la 24e année consécutive ou SINOPEC figure sur cette liste témoignant de sa stabilité et de sa performance soutenue dans l'industrie pétrolière mondiale.

C’est cette société très expérimentée qui a approché le Niger, pays qui dispose d’énormes potentialités en ressources minières dont l’or pour lui apporter son expertise surtout que le pays va commencer à partir de l’année 2024 à exporter une quantité importante du brut avec la finalisation très prochaine du pipeline Niger-Bénin long de 2000 km.

Le Ministre du pétrole Mahaman Sani Mahamadou d’annoncer que le partenariat avec SINOPEC sera bénéfique pour notre pays « Pour le Niger, ce partenariat avec SINOPEC et une opportunité de développer notre secteur pétrolier, de créer des emplois pour nos concitoyens, d'accroître notre sécurité énergétique et de promouvoir le développement économique. Ce partenariat nous aidera donc à poursuivre la transformation de notre vaste potentiel pétrolier conformément aux objectifs fixés par son Excellence Mohamed Bazoum, président de la République qui a décidé de faire de ce secteur le moteur de notre économie. », a indiqué le ministre du pétrole.

Pour Mahaman Sani Mahamadou, cet accord est un engagement de plus envers le renforcement de la coopération entre le Niger et la République populaire de Chine, et ce pour le bien-être des populations nigérienne a-t-il a affirmé.

Le ministre du pétrole est persuadé de l’avenir du secteur pétrolier au Niger avec le partenariat qui vient d’être signé avec SINOPEC « Nous sommes convaincus qu'ensemble, nous construirons un avenir dans lequel le Niger est un leader dans le domaine de l'énergie, un avenir dans lequel le Niger est fier de sa place sur la scène pétrolière mondiale. », a rassuré Mahaman Sani Mahamadou.

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En procédant à la signature du mémorandum d’entente, M. Xue Weisong vice-président de la SINOPEC INTERNATIONAL s’est dit très honoré de participer au développement durable et énergétique du Niger. ‘’Nous ferons tous nos efforts possibles pour approfondir notre coopération dans le secteur pétrolier avec le Niger. Aujourd'hui, c'est juste un commencement, le futur sera encore mieux pour nous.’’, a-t-il alerté, tout en précisant que la société SINOPEC est une industrie polyvalente qui opère dans les secteurs du pétrole, la chimie, la raffinerie etc.... L’entreprise SINOPEC possède actuellement des techniciens et aussi des moyens suffisants, a précisé son vice-président.

A travers ce partenariat, le Niger va amorcer une étape clé dans le développement de son potentiel pétrolier.

Ibrahim Moussa

La date du samedi 27 mai 2023, restera à jamais gravée dans les mémoires des militantes et militants du Mouvement Démocratique pour l’Emergence du Niger (MDEN) FALALA et aussi de la classe politique nigérienne tout entière. Car c’est jour-là que le parti présidé par M.  Albdoulkadri Tidjani a tenu les assises de son 1er congrès ordinaire réussi dans l’arène de lutte Yacouba Ango dit Kantou de Maradi. Un congrès dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence d’une forte délégation du Principal parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarraya) conduite par le Président National M. Foumakoye Gado accompagné pour la circonstance du Secrétaire Général de ladite formation politique Kalla Hankourao ainsi que Kalla Moutari et Zakari Oumarou, tous les deux, membres du bureau politique national. 

Toujours côté officiel, on notait la présence des représentants des regroupements politiques de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN), de l’Alliance pour la République (APR), de l’opposition et les non affiliés. C’est premier congrès va servir de tremplin pour doter le parti des structures performantes en vue de renforcer son maillage territorial. 

 

Placé sous le thème « Unité, solidarité, engagement pour un Niger de paix démocratique et prospère », ce 1er congrès du MDEN FALALA intervient à un moment où le Ministère de l’Intérieur veille au grain sur le respect de la Charte des partis politiques, qui exige la tenue régulière des congrès. Et le choix du thème vaut son pesant d’or, car aujourd’hui, la recherche de la paix est un combat au quotidien non seulement au Niger mais dans la sous-région.

Dans son mot de bienvenue, le Président de la Fédération Régionale du MDEN FALALA de Maradi M. Sani Balla a salué tous les invités qui ont effectué le déplacement de l’arène de lutte de Maradi. Il s’est réjoui de la présence massive des militantes et militants du parti, venus de toutes les régions du pays avant de souhaiter à tous les congressistes, un retour en paix dans leurs foyers respectifs.  

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1er congrès, première démonstration de force

Pour une formation politique qui a deux (2) ans d’existence seulement, le pari est gagné et le défi relevé par le Président Abdoulkadri Tidjani et ses camarades. L’arène de lutte Kantou de Maradi a refusé du monde, preuve que la mobilisation a été à la hauteur de l’évènement, ce qui confirme la capacité du leader de cette jeune formation politique, à unir autour de lui, des hommes et des femmes dynamiques, qui ont conduit le MDEN FALALA a s’adjuger deux (2) sièges de députés nationaux et 40 conseillers municipaux et régionaux, alors que le parti n’avait que 2 mois d’existence, et là aussi, sans tenir compte des ses listes qui ont été rejetées par le Conseil Constitutionnel lors des dernières élections générales de l’année 2020-2021.

Plus aucun doute maintenant, la classe politique nigérienne est persuadée que le Mouvement Démocratique pour l’Emergence du Niger (MDEN FALALA) est né avec ses 32 dents comme l’a souligné, le Président National du PNDS-Tarraya M. Foumakoye Gado.

« Votre parti est né à deux mois des élections générales de l’année 2020-2021. En regardant de près, on a l’impression qu’il est né, il y a 30 ans. Le bébé est venu avec ses 32 dents, une barbe touffue et des cheveux blancs », s’est exclamé le président du PNDS Tarraya.

Il a saisi cette occasion pour féliciter le président du MDEN FALALA pour trois (3) raisons qu’il a d’ailleurs énumérées. La 1ère est relative à la contribution apportée par M. Abdoulkadri Tidjani dans la mise en œuvre du programme de la Renaissance actes 1&2, la seconde est liée à sa participation dans la réussite du processus électoral 2020-2021 et la 3ème est sa participation dans la mise en œuvre de l’actuel programme de la Renaissance acte 3, depuis deux (2) ans et demi.

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Foumakoye Gado d’apprécier par la suite la tenue du 1er congrès du parti FALALA car pour lui, ceci témoigne de la volonté de la jeune formation politique de satisfaire aux exigences de la loi qui demande aux partis politiques de respecter la tenue de leurs congrès.

Le représentant du regroupement des non affiliés a salué à son tour, la tenue de ce 1er congrès dont il qu’il a qualifié les travaux des assises qui se déroulent dans la légalité et la légitimité.

S’adressant à l’assistance, le Président national du MDEN FALALA M. Abdoulkadri Tidjani a d’entrée de jeu souligné que ce 1er congrès constitue une rencontre historique et pleine de symbole pour la jeune formation politique. Il a commencé par rendre un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité dont le travail de ces derniers a permis d’être sur ce lieu de congrès, a-t-il mentionné.

Malgré son jeune âge, le parti a perdu plusieurs membres fondateurs auxquels aujourd’hui, Abdoulkadri Tidjani a rendu un hommage. Il s’agit entre autres de : honorable Maman Ibrahim, Moussa Kalla, Zabeirou Dagué, Miko de Mayahi et l’ancien maire de Tessaoua.

Dressant les résultats des dernières élections générales, le président du MDEN FALALA s’est félicité des  2 sièges de députés et 40 conseillers régionaux et municipaux glanés par le parti à seulement deux 2 mois de la tenue de ces consultations, et ce, malgré le rejet de plusieurs autres listes du parti. Il a mis ces résultats à l’actif des militantes et militants du parti, qu’ il a invité par la suite  de s’engager davantage pour faire rayonner le parti.

Le congrès qui se tient un peu plus de deux (2) ans de la mise en œuvre du programme de la Renaissance acte 3 a été une occasion pour Abdoulkadri Tidjani d’apprécier les résultats jusque-là obtenus par le tandem Bazoum-Ouhoumoudou.

« Ce congrès se tient 2 ans après l’accession du Président de la République et la gestion du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Après 24 mois, les résultats ont répondu à l’engagement du Président de la République.  

Le MDEN FALALA se félicite des résultats atteints dans les secteurs de la sécurité, gouvernance, infrastructures… Notre parti continuera à soutenir sans relâche et en toute loyauté le Président de la République Mohamed Bazoum et les actions du gouvernement. » a-t-il martelé.

Le Président national du MDEN FALALA d’exhorter les Nigériens à cultiver l’unité et la cohésion sociale tout en insistant sur le travail pour faire du MDEN FALALA un parti émergent sur l’échiquier politique national.

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A l’issue de ce 1er congrès, un bureau exécutif national sera mis en place et l’actuel président du parti de faire le pari de réussir cet exercice dans la paix et la cohésion, deux mots qui lui tiennent à cœur. « Nous allons donner la preuve que la politique est un art et nous devons nous convaincre et convaincre le monde entier de la nécessité d’œuvrer au renforcement du processus démocratique engagé par le Niger depuis 32 ans. Nous devons éviter l’effondrement du processus démocratique. », a conclu le Président du MEDEN FALALA.

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

 

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 25 mai 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.             AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret modifiant la loi n° 97-20 du 20 juin 1997, instituant des Fêtes Légales.

La loi n° 59-22 du 24 décembre 1959 a fixé pour la première fois la liste des Fêtes légales devant être observées en République du Niger.

Après l’accession du pays à l’Indépendance le 03 août 1960, cette loi a été complétée par la loi n° 60-048 du 22 octobre 1960, pour marquer cet évènement déterminant de la vie nationale, en instituant le 03 août : « Fête Nationale».

Cependant, la loi n° 74-11 du 4 mars 1974 va consacrer le 18 décembre, date de la proclamation de la République, comme fête nationale en lieu et place du 3 août.

L’Indépendance constituant l’évènement majeur de la vie d’un Etat, le présent projet de décret a pour objet de rétablir le 03 août, date de la proclamation de l’indépendance comme fête nationale.

Il est pris en application de l’article 103 de la Constitution du 25 novembre 2010 qui dispose que : «les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.

Les textes de forme législative intervenus, en ces matières, antérieurement à l’entrée en vigueur de la présente Constitution peuvent être modifiés par décret pris après avis de la Cour Constitutionnelle».

Ainsi, le 03 août est désormais célébrée «Fête Nationale».

II.            AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant création de l’Ordre National des Zootechniciens et Pastoralistes (ONZP).

Le présent projet de décret a pour objet d’instituer un ordre national des zootechniciens et pastoralistes.

Il fixe les missions de l’Ordre et règlemente les conditions d’exercice de la profession de zootechnicien et de pastoraliste.

L’Ordre National des Zootechniciens et Pastoralistes (ONZP) a pour missions d’assurer l’indépendance et la défense de la profession de zootechnicien et pastoraliste ainsi que la défense du praticien dans l’exercice de sa profession.

III.          AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

3.1.        Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique, dénommé «Institut National de la Recherche Agronomique du Niger», en abrégé : INRAN.

 

3.2.        Projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN).

L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger est un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique créé par ordonnance n° 2010-12 du 1er avril 2010.

Il a pour mission principale d’assurer la recherche agronomique au Niger.

Les deux (2) projets de décrets ont été pris pour mettre en conformité, les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’INRAN, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

3.3.        Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère administratif dénommé «Agence de Promotion du Conseil Agricole», en abrégé : APCA.

 

3.4.        Projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA).

L’Agence de Promotion du Conseil Agricole est un établissement public à caractère administratif créé par décret n° 2017-667/PRN/MAG/EL du 02 août 2017.

Il a pour mission principale la coordination opérationnelle du Conseil Agricole.

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’APCA, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

IV.          AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :

4.1.        Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique dénommé «Centre Culturel Oumarou Ganda», en abrégé : CCOG.

 

4.2.        Projet de décret portant approbation des statuts du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG).

Le Centre Culturel Oumarou Ganda est un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique créé par ordonnance n° 2011-23 du 23 février 2011.

Il poursuit une mission de service public de création, de diffusion et de valorisation du patrimoine culturel national.

Les deux (2) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité, les textes portant création, organisation et fonctionnement du CCOG, aux dispositions de la loi n° 2020-20 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics  et du décret pris pour son application.

V.           AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant le taux des cotisations sociales du régime général de prévoyance sociale géré par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ainsi que sa répartition.

 

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale assure la gestion des trois (3) branches de sécurité sociale à savoir:

  •  la branche des prestations familiales ;
  • la branche de prévention et de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles ;
  •  la branche des pensions.

Une évaluation actuarielle réalisée sur le régime général de prévoyance sociale a révélé que la répartition des cotisations sociales n’est pas en adéquation avec la réalité des coûts de chacune des trois branches gérées.

Le présent projet de décret  a pour objet de réajuster la répartition du taux des cotisations pour une meilleure prise en charge des différentes branches de sécurité sociale notamment la branche des pensions. Il convient de noter que le taux global des cotisations demeure inchangé.

VI.          AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le Projet de décret portant approbation du Rapport combiné valant 3ème  à 8ème rapports périodiques du Niger sur la mise en œuvre de la Charte Africaine des droits et du Bien-être de l’Enfant.

Le Niger a ratifié la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE), le 11 décembre 1996. Cet instrument fait obligation à tous les Etats parties de soumettre au Comité Africain des Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE), des rapports sur les mesures qu'ils auront adoptées pour donner effet à ses dispositions ainsi que sur les progrès réalisés dans l'exercice de ces droits.

Pour satisfaire cette obligation, le Niger a présenté son rapport initial lors de la 18ème réunion du Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant à Alger en 2011. Il a ensuite présenté son deuxième rapport à Bamako lors de la 31ème session ordinaire, tenue en avril et mai 2018.

La production du présent rapport, qui vaut 3ème à 8ème rapports périodiques cumulés, témoigne de la détermination du Niger à respecter ses obligations en vertu de la Charte. Les données qui y sont contenues couvrent la période 2018-2022 et montrent que malgré un contexte sécuritaire peu favorable, de nombreuses avancées ont été enregistrées dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme en général et de ceux de l’Enfant en particulier.

VII.         MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Monsieur Younsa Djafarou Salatikoye, Ph. D, enseignant-chercheur, est nommé directeur de la législation.

Docteur Harouna Madou, maître-assistant est nommé secrétaire général de l’Université André Salifou de Zinder.

Docteur Gounga Mahamadou Alhadji, maître de conférences est nommé secrétaire général de l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi.

VIII.       COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1. Une Communication du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération relative à la    conclusion d’un Accord de réciprocité de visas de trois (03) ans, entre la République du Niger et les Etats Unis d’Amérique qui entrera en vigueur à compter du 1er juin 2023.

2. Communications relatives aux marchés publics

Quatre (04) communications du Ministre de l’Education Nationale.

la première est relative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour l’acquisition des tablettes numériques spécifiques et paramétrées pour les enseignants de section spéciale, chefs d’établissements du Projet LIRE et les promotions des Ecoles Normales.

Ce marché, d’un montant de six millions deux cent quatre-vingt-seize mille sept cent soixante-quatorze (6 296 774) Dollars US, a pour attributaire provisoire le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux Projets (UNOPS), pour un délai de livraison de quatorze (14) mois calendaires.

la deuxième est relative à l’attribution d’un marché public passé par Appel d’offres ouvert national  pour l’acquisition et l’installation de matériel informatique au profit des Cellules d’Animation Pédagogique (CAPED) et des Unités Pédagogiques (UP) du Ministère de l’Education Nationale.

Ce marché, d’un montant de neuf cent soixante-cinq millions quarante-huit mille trois cent cinquante (965 048 350) Francs CFA Toutes Taxes Comprises, a pour attributaire provisoire KANF ELECTRONICS NIAMEY, pour un délai de livraison de trois (03) mois calendaires.

la troisième est relative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour l’acquisition des manuels scolaires et des guides (mathématiques et français) du niveau secondaire.

Ce marché, d’un montant de sept cent vingt-sept millions quatre cent soixante-trois mille trente-trois (727 463 033) Francs CFA Hors Taxes, a pour attributaire provisoire HACHETTE LIVRE INTERNATIONAL (EDICEF), pour un délai de livraison de cent quatre-vingts (180) jours calendaires.

la quatrième est relative à l’attribution d’un marché public passé par Entente directe pour la reproduction et la distribution des manuels complémentaires dans le cadre de l’initiative lire à la maison (Read @ home).

Ce marché, d’un montant de trois cent soixante-dix-sept millions trois cent soixante mille neuf cent onze (377 360 911) Francs CFA Hors Taxes, a pour attributaire provisoire le Groupement DM et ACM SPA, pour un délai de livraison de cent trente-six (136) jours.

Ces quatre (04) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 25 mai 2023.

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

 

MALAM  KANDINE  ADAM

Dans un remarquable essai, qui vient de paraître chez l’Harmattan à Paris, Adrien Poussou, prend à rebours les nouveaux prophètes qui ont fait du sauvetage de l’Afrique par la Russie leur religion. La force de la démonstration de M. Poussou tient en ce qu’elle s’appuie sur le cas concret de son pays, la Centrafrique. L’auteur rappelle en outre très opportunément à ceux qui l’auraient oublié que la coopération russe en Afrique n’a rien de nouveau.

Il n’est pas de bon ton dans le contexte actuel d’inquisition de critiquer la présence russe en Afrique, sous peine d’être présenté comme un « valet de l’Occident ». L’essai d’Adrien Poussou, intitulé « L’Afrique n’a pas besoin de Poutine : contre le poutinisme un poison pour le continent », paru récemment, échappe à cette caricature. A partir de son expérience au cœur de l’Etat, l’auteur, ancien ministre-conseiller à la Primature et ancien ministre centrafricain de la Communication, déroule une majestueuse démonstration sur le rendez-vous manqué de la coopération russe en Centrafrique. Au mieux, le partenariat entre la RCA et la Russie aura été qu’« un vrai mirage », selon le décryptage d’Adrien Poussou  qui s’appuie exclusivement sur des faits.

« L’action de la Russie en Centrafrique ne s’accompagne pas que de la désinformation, elle génère également des souffrances de toutes sortes au sein de la population », écrit dans son essai, l’ex-ministre centrafricain qui en déduit que la coopération avec la Russie n’a apporté aucune valeur ajoutée en Centrafrique.

Les vautours de Wagner

Mais un des plus grands mérites de « l’Afrique n’a pas besoin de Poutine », c’est l’éclairage inédit voire exclusif qu’il apporte sur la machine Wagner, sur laquelle on pensait, avant la plongée dans cet essai, avoir déjà tout entendu et tout lu. Peu de personnes le savent encore : c’est par un vrai subterfuge que la Russie a pris pied en Centrafrique, comme le raconte Adrien Poussou : « C’est à bord d’un Iliouchine-76 en provenance de Khartoum que Moscou a pénétré la Centrafrique le 28 janvier 2018. L’avion est accueilli sur le tarmac de l’aéroport de Bangui-M’Poko par quelques agents russes, auxquels personnes ne prêtent attention ».

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, venait ainsi d’ouvrir le boulevard, déplore l’auteur, à Wagner au nom de l’impératif de combler « le vide sécuritaire » laissé par le départ de la force française Sangaris (2013-2016). Il vient surtout de permettre au groupe de sécurité russe de faire main basse sur les richesses de son pays.  Wagner, dont la stratégie a toujours été de se nourrir sur la bête, se procure des licences d’extraction des pierres et minerais précieux à travers Lobaye Invest dont la sécurité est assurée par Sewa Security Services, deux sociétés proches d’Evgueni Prigojine, le fondateur de la société russe de sécurité, surnommé « le cuisinier de Poutine ».

 Dans sa stratégie de dissimulation, Wagner change le nom de Lobaye Invest en Midas Resources, mais tout en gardant le même objet social en Centrafrique, comme au Mali et au Mozambique : piller les ressources minières nationales.  Mais ce n’est pas tant cette prédation de la richesse nationale, déjà inacceptable, qui heurte Adrien Poussou que « le visage de bestialité et de cruauté que montrent sur le terrain les mercenaires de Wagner ».

Avec une cruauté et un savoir-faire inégalés, Wagner massacre impunément des Centrafricains, raconte cet essai dont la suite donne froid dans le dos : « le mercredi 21 juillet 2021, une dizaine de jeunes taxi-moto et boubanguérés (vendeurs ambulants) ont été arrêtés à 12 kilomètres de Bossangoa, sur la route de Nana Bakassa. D’après des sources locales crédibles citées par les médias, ces jeunes ont été arrêtés par les hommes de Wagner avant d’être froidement exécutés ; certains ont été égorgés ».

Au final, en cinq années de présence, Wagner n’a pas apporté la garantie sécuritaire que le groupe avait fait miroiter au président centrafricain. Les groupes armés continuent de contrôler une grande partie du territoire national pendant que les mercenaires russes déroulent leur vrai agenda, celui de s’accaparer des richesses nationales.

Faire du neuf avec du vieux

L’autre intérêt de l’essai d’Adrien Poussou, c’est de rappeler à ceux qui l’auraient déjà oublié, et à ceux qui ne le savent pas encore, que la présence russe en Afrique n’a de nouveau que ce que certains tentent aujourd’hui de lui prêter. Du Mali de Modibo Keita au Congo révolutionnaire de Marien Ngouabi en passant par la Guinée de Sékou Touré et l’Ethiopie de Mengistu Hailé Mariam, Andrien Poussou dresse un bilan sans complaisance de la coopération avec l’ex Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dont la Russie est héritière. Fait notable souligné par l’auteur, après la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’empire soviétique, la Fédération de la Russie s’était même totalement éloignée de l’Afrique, n’y voyant aucun intérêt stratégique ou économique pour le continent. « Après trente années de désengagement massif consécutif à la dislocation de l’URSS, c’est au Soudan qu’a commencé en 2017 la grande saga du retour de Moscou en Afrique », souligne Adrien Poussou.

Derrière cette volonté de retour, se cache en réalité un opportunisme tous azimuts. Le Soudan d’Omar El-Béchir, la Centrafrique de Faustin-Archange Touadera, le Mali du colonel Assimi Goïta où même le Mozambique confrontée à la menace terroriste, la Russie cible en priorité des régimes fragilisés auxquels elle propose « un package » incluant son parapluie sécuritaire et diplomatique, avec la possibilité de bloquer les résolutions du Conseil de sécurité avec son véto.

Si l’on veut évaluer le bilan de l’efficacité de la coopération russe à l’aune du niveau de développement des pays qui furent ces chasses gardées, notamment la Guinée-Conakry et le Congo-Brazzaville, on peut affirmer, sans hésitation avec Andrien Poussou, qu’elle ne fut pas si brillante.

Les vraies urgences de l’Afrique

Et comme pour achever de convaincre, l’essai d’Adrien Poussou évalue l’adéquation entre l’offre russe de coopération et les vraies urgences actuelles du continent africain. A en juger par trois des plus grandes priorités du continent, les dividendes à escompter des promesses de Poutine à l’Afrique sont bien minces. L’essai souligne à juste titre que le renforcement de la démocratie doit être une préoccupation absolue des dirigeants africains, en particulier pour éviter l’instabilité politique génératrice des coups d’Etats qui retardent le développement des Etats africains. Ce n’est pas de Moscou que viendra l’accompagnement nécessaire à la consolidation de la démocratie en Afrique. Ce n’est pas non plus de la Russie, ajoute-t-il, que viendra le soutien financier et technique pour relever les défis du développement humain en Afrique, particulièrement dans les secteurs clefs de l’Education et de la santé. On comptera encore moins sur la Russie pour relever les défis du changement climatique. Selon une étude de la Banque mondiale, au moins 13 millions de personnes pourraient basculer d’ici à 2040 dans la pauvreté au Sahel, si rien n’est fait pour accompagner les efforts de la région en matière d’adaptation au changement climatique. A ces pays sahéliens, la Russie préfère proposer du matériel militaire ou l’envoi des mercenaires de Wagner.

Ce n’est pas à travers une coopération avec la Russie aux retombées hasardeuses que l’Afrique s’en sortira, mais grâce à une coopération continentale plus renforcée et mieux efficace.

Outre l’unité politique du continent, Adrien Poussou, exhorte les dirigeants africains à accélérer l’intégration économique, notamment en saisissant la grande opportunité que constitue la création de la Zone de libre-échanges continentale africaine (ZLEACAF). « En dépit des contraintes spécifiques de certains Etats, l’Afrique n’a d’autre choix que de mettre en place cette zone de libre-échange », ajoute l’auteur de « l’Afrique n’a pas besoin de Poutine : le poutinisme un poison pour le continent ».

Seidik Abba
Journaliste, Ecrivain
Auteur de « Voyage au cœur de Boko Haram. Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne » (Edit. L’Harmattan, 2019)

Le Ministre d’Etat des Affaires Etrangères et de la Coopération Hassoumi Massaoudou et son homologue danois DAN JORGENSEN ont procédé ce mercredi 24 mai 2023 à la signature des accords de coopération dans le cadre des relations qui unissent les deux (2) pays depuis bientôt 50 ans. La signature des documents s’est déroulée en présence du Président de la République Mohamed Bazoum et le prince héritier Frédéric du Royaume de Danemark,

En un demi (1/2) siècle de coopération, les relations se sont intensifiées entre les deux pays avec des visites des autorités de chaque côté. La preuve de la maturité de cette relation a été matérialisée ce mercredi avec l’annonce par la partie danoise, d’une enveloppe d’aide de 800 millions de couronnes danoises, soit 80 milliards de F CFA en faveur du Niger. Une enveloppe qui a presque triplée a laissé entendre le Ministre d’Etat des Affaires Etrangères et de la Coopération Hassoumi Massaoudou.  

Aussitôt qu’il a foulé le sol nigérien, le prince héritier Frécéric a mis cap sur le palais présidentiel, où, il a eu une séance de travail avec le Président de la République Mohamed Bazoum.

Danois

De leur côté, le ministre danois de la coopération au développement et de la politique climatique mondiale DAN JORGENSEN et le Ministre d’Etat des Affaires Etrangères et de la Coopération Hassoumi Massaoudou ont eu dans un premier temps une entrevue avant d’entamer une séance de travail qui a débuté  avec la signature d’un protocole de coopération d’un montant de 80 milliards de F CFA qui seront  injectés essentiellement dans la lutte contre les effets du changement climatique mais aussi  dans l’éducation, notamment de la jeune fille.

« Ce montant sera affecté à trois programmes majeurs à savoir, le renforcement de la stabilité et la prévention des conflits, le déplacement et la migration irrégulière, l’adaptation aux changements climatiques et le renforcement de la résilience, la promotion de la bonne gouvernance, des droits de l’homme et de l’égalité entre genre’’, a mentionné le Ministre d’Etat Hassoumi Massaoudou.

Les deux personnalités ont par la suite animé une conférence de presse au cours de laquelle, elles ont fait le tour de la coopération entre les deux pays qui se consolide davantage.

Le Ministre d’Etat de rappeler les secteurs dans lesquels le Royaume de Danemark intervient au Niger. Il s’agit de l’hydraulique, l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la bonne gouvernance avant de préciser que le précédent accord signé entre les deux parties pour la période 2017-2021 s’élevait à environ 32 Milliards de Franc CFA.

Le Ministre d’Etat des Affaires Etrangères et de la Coopération de saluer l’exemplarité des relations entre le Niger et le Danemark. « L’amitié entre le Niger et le Danemark se fonde sur des valeurs partagées et tous nos deux pays sont attachés à la démocratie, à l’état de droit, à la défense des libertés ce qui devient de plus en plus une denrée assez rare dans le monde entier en particulier dans notre environnement. » dixit Hassoumi Massaoudou.

Le Ministre de la Coopération au Développement et de la Politique Climatique Mondiale d’évoquer à son tour l’élan pris par la coopération entre son pays le Danemark et le Niger. « Bien que nous soyons en train de travailler depuis très longtemps avec le Niger nos relations n’ont jamais été aussi proches et aussi fructueuses qu’en ce moment et le Niger est un très bon ami du Danemark et nous partageons de bonnes valeurs avec le Niger dont celle de la démocratie » a-t-il affirmé.

Interrogé sur la répartition des fonds alloués à notre pays, le Ministre Hassoumi Massaoudou de dire que ces montants seront investis dans le renforcement de la résilience à travers la mise en œuvre des projets d’adaptation au changement climatique et une partie sera consacrée à l’éducation.  

Ibrahim Moussa


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