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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Dans le cadre d’une tournée sous-régionale qu’il a entamée par le Mali, le président de la République du Ghana, M. John Dramani Mahama, a atterri le dimanche 9 mars 2025 au Niger. Arrivé à Niamey à la tête d'une forte délégation, M. John Dramani Mahama a été accueilli au pavillon présidentiel de l'aéroport international Diori Hamani par le chef d'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani qu'accompagnent le Premier ministre, ministre de l'économie et des finances, les membres du gouvernement, du corps diplomatique et consulaire, les leaders religieux et traditionnels, ainsi la communauté ghanéenne vivant au Niger. Au menu de la visite du Chef de l’Etat Ghanéen au Niger, la coopération bilatérale entre les deux pays, les questions sécuritaires dans l’espace ouest africain. Les aspects économiques ont dominé la visite du Président ghanéen mettant en arrière-plan un éventuel rapprochement entre la CEDEAO et l’AES qui était pourtant au cœur de la visite du Président Ghanéen.

Cette visite, débutée le 08 mars au Mali vise à promouvoir la collaboration entre les pays du Sahel face aux défis communs surtout en matière de sécurité et de développement économique. Elle a pour objectif de renforcer les relations bilatérales entre le Niger et le Ghana. C'est pourquoi, les deux Chefs d'État se sont félicités des relations qui ont toujours prévalues entre les deux pays et ont discuté des voies et moyens leur permettant de dynamiser cette coopération.

‘’Cette visite au Niger s'inscrit dans le cadre de la tradition d'échanges et de consultations, en vue de renforcer davantage les liens d'amitié et de coopération agissante qui unissent les deux pays, depuis leur accession à la souveraineté internationale’’ rapporte un communiqué de presse conjoint ayant sanctionné la visite.

Toujours selon le communiqué final de la visite, les échanges ont permis de faire un examen approfondi sur les défis qui se posent aux deux pays et les sujets majeurs qui font l'actualité, aux plans sous régional et international.

Sur les questions sécuritaires qui ont occupé en place importante au cours des échanges, les deux Chefs d'Etat ont évoqué la menace terroriste au Sahel en particulier et en Afrique de l'Ouest en général. ‘’Ils ont réaffirmé leur engagement à unir leurs forces pour combattre le fléau du terrorisme qui sévit depuis plusieurs années dans la sous-région et qui compromet la mise en œuvre effective de tous les programmes de développement initiés par les gouvernements de leurs pays’’.

Visite John Dramani Mahama Niamey

Les délégations se sont déclarées convaincues de la nécessité de renforcer la coopération au plan politique, économique, scientifique et culturel entre les deux pays et ont convenu d'accroitre les échanges mutuels à tous les niveaux, notamment à travers la tenue régulière des commissions mixtes de coopération.

Silence sur la médiation CEDEAO-AES

Au cours de sa tournée dans les trois pays de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel, nulle part dans les communiqués finaux il n’a été fait cas d’une médiation du Président Ghanéen pour rapprocher les pays de l’AES à la CEDEAO, organisation communautaire qu’ils avaient quittée en janvier 2024. Nulle part, il n’a été fait mention de la CEDEAO et de l’AES. Et pourtant, à en croire certaines officines diplomatiques, le président ghanéen John Dramani Mahama aurait évoqué à Niamey « le besoin de reconnaissance de l’AES par la CEDEAO ». Selon toujours les mêmes sources, l’un des objectifs de sa tournée au Mali, au Niger et au Burkina Faso, était de les convaincre de revenir au sein de l’organisation ouest-africaine.

Selon des sources concordantes, samedi, au Mali, le Président Ghanéen avait abordé la question qui est presque un tabou dans les pays de l’AES, estimant qu’il était encore « possible de trouver un terrain d’entente.», A Niamey, il avait évoqué avec le général Tiani « le besoin de collaboration et de reconnaissance de l’AES par la Cedeao ». et au Burkina Faso, le président ghanéen « a insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts pour combattre ensemble le “cancer” du terrorisme », selon la présidence burkinabée.

Pour rappel, les pays de la confédération de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) avaient claqué la porte de la CEDEAO, l’accusant notamment de ne pas les avoir assez aidés dans la lutte contre les violences des groupes armés terroristes qui les frappent et d’être inféodée à la France, qui leur dicte la conduite à tenir. Leur décision ‘’irrévocable’’ a pris effet le 29 janvier 2025.

La tournée diplomatique du Président du Ghana, John Dramani Mahama, s’inscrivait aussi dans une stratégie plus large visant à réintégrer les trois pays du Sahel dans la CEDEAO. Nommé récemment envoyé spécial pour le Sahel, John Dramani Mahama espère que cette initiative permettra de consolider les liens avec les États concernés et de renforcer la coopération régionale, en particulier face aux menaces sécuritaires croissantes.

Il faut dire que la mission est difficile pour le Président Ghanéen qui intervient après l’échec de la médiation menée par le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue du Togo Faure Gnassingbé Eyadema avant même la sortie définitive des trois Etats de l’organisation communautaire ouest-africaine.

Zakari Tiémogo

La ville de Niamey, capitale de la République du Niger reste confrontée à une pénurie du carburant depuis bientôt deux (2) semaines. Une situation qui crée beaucoup de désagrément chez les consommateurs de ce produit stratégique et indispensable pour faire tourner l’économie.

Cette pénurie devenue de plus en plus récurrente commence à pousser les citoyens à s’interroger sur les véritables raisons de cette rupture. Des questions auxquelles les réponses adéquates tardent à venir. Un manque de communication qui pousse plus d’un spectateur à se demander pourquoi un tel silence surtout que la pénurie perdure et aucune réponse appropriée ne se profile à l’horizon.

En début du weekend passé, le Directeur commercial de la Société Nigérienne de Pétrole a tenté d’apporter des réponses sur les raisons ayant conduit à cette pénurie.

Selon Maazou Oumani Aboubacar, deux raisons principales expliquent cette situation. D’une part, la levée de la subvention sur le carburant au Nigéria a entraîné une flambée des prix dans ce pays voisin, rendant impossible l’importation clandestine de l’essence nigériane vers le Niger. D’autre part, les efforts des Forces de Défense et de Sécurité ont permis, depuis plus d’un an, de stopper efficacement la fraude, qui représentait autrefois 40 à 50 % de la consommation nationale. « Aujourd’hui, toute la consommation repose sur les stations-service officielles », a-t-il précisé, expliquant ainsi la pression accrue sur l’approvisionnement national.

Le responsable commercial de la SONIDEP d’ajouter que la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ) livre 25 citernes de carburant par jour pour le compte de la ville de Niamey. Une quantité qu’il estime insuffisante car selon M. Maâzou Aboubacar Oumani, la consommation de Niamey oscille entre 25 et 26 citernes par jour, là ou celle du pays entier se situe entre 40 et 50 citernes.

Pour résoudre le problème, le directeur commercial de la SONIDEP de porter à la connaissance de l’opinion publique nationale que la société dispose d’un stock de carburant à l’extérieur et que des camions sont en route pour approvisionner le Niger.

Avant que le problème ne soit réglé, l’économie commence déjà à tourner au ralenti. D’où l’urgence pour la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) et son partenaire la Société de Raffinage de Zinder de trouver une solution à cette pénurie.

Avant Niamey, d’autres régions du pays avaient été affectées par la rupture du carburant. C’est le cas des régions d’Agadez et de Diffa tout récemment de manquer de l’essence dans les stations-services officielles.

Une situation inexplicable

 

Selon plusieurs observateurs, cette situation est incompréhensible pour un pays producteur et exportateur du pétrole depuis plus d’une décennie maintenant. Il est écœurant de constater des files d’attente au niveau des stations-services pour pouvoir s’approvisionner en carburant dans un pays où la production journalière est passée de 20.000 barils jours à 10.000 barils depuis bientôt un (1) an. En attendant qu’une solution définitive puisse être trouvée par la Société Nigérienne de Pétrole, le calvaire se poursuit pour les consommateurs.

Ibrahim Moussa

Le Président de la Fédration nigérienne de Football (FENIFOOT), le colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou dit Pelé a été élu, mercredi 12 mars 2025, au Caire en Egypte, représentant de la Confédération Africaine de Football (CAF) au sein du Conseil de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Une consécration pour le candidat du Niger qui, après un brillant parcours se retrouve au summum des instances internationales de Football.

Aux termes du processus, le candidat du Niger, le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou a été élu, Représentant de la CAF au Conseil de la FIFA avec quatre (4) autres candidats, dont le Marocain Fouzi Lekjaa; l’Egyptien Hani Abou Rida, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Djiboutien Souleiman Waberi.

Cette élection du Président de la Fenifoot est accueillie avec une immense joie au Niger en général et dans les milieux du football nigérien en particulier où le colonel major Pelé jouit d’une grande popularité en raison de son investissement et de son engagement pour le rayonnement du football.

Né en 1965, le colonel-major Djibrilla Hima Hamidiou, à la tête de la Fédération Nigérienne de Football (Fénifoot) depuis le 25 juillet 2009, est déjà membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) depuis 2021.

Le Colonel Major Hamidou a bénéficié du soutien des plus hautes autorités du CNSP et de la mobilisation du peuple nigérien dans le cadre de la conquête de ce prestigieux poste au sein de la FIFA

Pour cette élection, organisée à l’occasion de la 14ème Assemblée Générale de la CAF, treize (13) candidats étaient en lice dont trois (3) candidatures féminines.

La 14ème Assemblée Générale de la CAF a également réélu, M. Patrice Motsepe à la tête de la CAF, pour un nouveau mandat.

Mato Mani

Au cours de la cérémonie de réception du rapport des assises nationales, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a appelé les nigériennes et nigériens au ‘’pardon‘’ et à la ‘’réconciliation’’ en ce mois béni de ramadan, mois par excellence de repentance et de dévotion. Il a suffi de cet appel plein de responsabilité et de sagesse que commande la situation du Niger en proie à une fracture politique et sociale, pour que les ‘’laboussanistes’’, ces prétendus révolutionnaires et agitateurs qui ont pris en otage le Niger et qui pensaient avoir pris en otage le Président du CNSP, se fondent dans une avalanche de réprobation, témoignant une fois de plus la profondeur du mal qui gangrène le pays. Le degré d’intolérance et de haine atteint dans certains cercles leur a fait perdre le bon sens au point où tout appel à la réconciliation et au pardon est travesti par ces concitoyens qui veulent à tout prix dicter au Chef de l’Etat la conduite à tenir.

‘’J’invite l’ensemble du peule nigérien à apprendre dorénavant à se pardonner et à oublier’’ a déclaré le Général Tiani en recevant le rapport final des assises nationales.

Pour le Général Tiani, le Niger est à un tournant décisif de la transition après 20 mois de résistance, de résilience mais aussi des débats passionnés. Le Chef de l’Etat estime donc que les assises nationales ont été l’occasion pour les nigériens d’exprimer leurs opinions par rapport à la nouvelle ère qui s’ouvre pour le Niger et qu’il est temps de fermer la page de l’intolérance et de la haine ayant marqué le début de la transition et qui intoxique dangereusement l’atmosphère sociopolitique donnant l’impression, selon le schéma des laboussanistes qu’il y’a deux catégories de nigériens : ‘’les patriotes’’ qui ont le droit à tout et les ‘’apatrides’’ qui doivent être portés à la potence ou tout au moins chassés du pays.

C’est à la profondeur de ce mal qui s’aggrave de jour en jour que le Président du CNSP a voulu certainement toucher en lançant son invite.

«Gardons à l’esprit que ce n’est plus le moment des rancœurs, des divisions, d’adversités stériles. Tout ce que nous devons faire doit s’inscrire dans la défense et dans la préservation des intérêts du Niger, le Niger sans lequel nous n’aurons pas de raison d’être, ce Niger que nous avons le devoir de défendre au prix de nos vies…», a plaidé le Général Tiani.

Un appel qui témoigne que le Chef de l’Etat suit avec une grande attention la situation d’intolérance et de haine entretenue par certains cercles politiques et de la société civile.

Convaincu qu’aucun pays ne se développe dans la division, dans un esprit de clan, et sans cohésion sociale ni esprit de construction collective, le Génral Tiani a indiqué que ‘’Les intérêts du Niger sont au-dessus de tout regroupement, de tout individualisme et de tout clanisme. Il faut que le Niger existe pour que des intérêts particuliers subsistent’’.

‘’Travaillons pour l’existence de notre pays, particulièrement en ce temps difficile où nous faisons face à une insécurité’’ a-t-il lancé le 10 mars 2025 lors de la cérémonie de remise du rapport final des assises nationales.

Pour les colporteurs de la haine, l’appel du Président Tiani, qui, pour une fois s’est mis au-dessus de la mêlée arborant son robe de Président de tous les nigériens est un sacrilège, voire un blasphème.

Les prétendus laboussanistes ont vite fait de dévoyer les propos du Général Tiani établissant un lien avec des affaires dites judiciaires, l’indexant de vouloir consacrer l’impunité ou de vouloir protéger des citoyens trempés dans des affaires de détournements de deniers publics. Une insulte à la limite au Président Tiani dont le premier réflexe à sa prise de pouvoir était de mettre en place une commission chargée de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (COLDEFF), tout en renforçant la justice pour que désormais les biens publics soient considérés comme sacrés.

Nulle part dans le message qu’il a adressé devant les membres de la commission nationale des assises le Général Tiani n’a parlé de ‘’pardon’’ ou de ‘’réconciliation’’ par rapport aux dossiers de détournements de deniers publics. Mais aveuglés par la haine et leur sordide dessein de voir les dignitaires du régime déchu tous envoyés en prison, les prétendus laboussanistes ont crié au scandale. En réalité, les dossiers ou affaires, dont beaucoup d’entre eux parlent n’existent que dans leur imaginaire. C’est des soi-disant affaires concoctées pour le besoin de salir le régime de la renaissance qu’on présente comme des vraies affaires mais qui n’existent devant aucune juridiction. Du reste, le Ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des Sceaux l’a affirmé lors de sa présentation de bilan. Tous les dossiers de détournements sont devant les juridictions compétentes. Aucun dossier n’est détenu ou retenu au Ministère de la justice ou dans une quelconque officine. Il faut donc que les laboussanistes arrêtent de présenter les gens comme des voleurs et des pilleurs là où il n’existe aucun indice de détournement.

Il faut surtout qu’ils se convainquent que l’ancien président Issoufou Mahamadou qui est leur cible principale dans toutes leurs réflexions, qui est au centre de leur haine n’a aucun dossier judiciaire pour que le Général Tinai cherche à le couvrir ou à le protéger.

Le pardon auquel le président Tiani invite tous les nigériens n’a rien à avoir avec les détournements des deniers publics ou des dossiers criminels. Il n’entame en rien le fonctionnement des pouvoirs judiciaires ou de la COLDEFF. Il s’agit pour nous tous de faire notre examen de conscience pour nous pardonner, nous réconcilier et surtout arrêter les calomnies, les diffamations, les méchancetés gratuites en reconnaissant que nous faisons du tort gratuitement aux autres sans aucune preuve, juste parce que nous ne parvenons pas à dominer notre haine.

Le Niger en proie à l’insécurité et à toutes les incertitudes doit être mis à l’abri de la division. 20 mois de haine gratuite, d’insulte, ça suffit! C’est ce que semble dire le Général Tiani qui à la clôture officielle des travaux des assises avait déjà invité les nigériens à reprendre le travail productif.

Son message doit être plutôt perçu comme une alerte pour la fin de la diversion et des intrigues politiciennes.

Adoum Boulkassoum

Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), M. Fouzi Lekjaa a été élu, à une large majorité des voix (49 voix sur 52), Représentant de la Confédération africaine de football (CAF) au sein du Conseil de la FIFA. C’était à l’occasion de la 14ème Assemblée Générale Extraordinaire de l’instance continentale du football qui s’est déroulée, ce jour mercredi 12 mars 2025, au Caire en Egypte.

Au vu du nombre des voix qu’il a recueillies, le Marocain Fouzi Lekjaa se place ainsi en tête de liste des 5 représentants (Hommes) de la CAF à siéger au sein du Conseil de la FIFA pour un mandat de quatre (4) ans.

Il a largement devancé l’Egyptien Hani Abou Rida, le Nigérien Djibrilla Hima Hamidou dit Pélé, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Djiboutien Souleiman Waberi.

Pour le compte du siège destiné aux candidates féminines où trois (3) candidatures étaient en lice, c’est la Comorienne Kanizat Ibrahim qui a été élue.

A noter par ailleurs que la 14ème Assemblée Générale Extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a consacré la réélection pour un nouveau mandat, de M. Patrice Motsepe à la tête de la Confédération africaine de football (CAF).

Sahirou Youssoufou

 

L’une des recommandations fortes faites par les assises nationales dans le cadre de la réconciliation des nigériens, de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, est la libération de tous les prisonniers politiques. Il s’agit pour l’essentiel des personnes arrêtées au lendemain des événements du 26 Juillet 2023 qui subissent, selon plusieurs observateurs, sans avoir été jugées, une double peine en raison des accusations multiples qui pèsent sur eux.

Le seul tort de ces personnalités, faut-il le rappeler, est d’avoir pris une position de principe condamnant dans le cadre de leur structure politique, les événements du 26 juillet 2023. Elles se sont par la suite, par le même canal, opposées à toute intervention militaire dans notre pays pour rétablir les autorités déchues.

Aujourd’hui, d’un côté, ces personnalités qui sont à leur 19ème mois de détention pour certains sont accusées de soutenir le coup d’État pour s’être opposées à l’intervention militaire de la France et de la CEDEAO et de l’autre, elles sont accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat dans le cadre de la même affaire.

Du coup, elles sont accusées d’avoir accompli une chose et son contraire. Un véritable paradoxe qui interpelle le CNSP à examiner avec bienveillance dans ce mois béni de Ramadan le cas de ces prisonniers d’opinion afin qu’ils retrouvent leur liberté. C’est le souhait aussi de beaucoup de nigériens.

Mato Mani

Dans quelques jours, la commission nationale chargée de l’organisation et de la conduite des assises nationales tenues du 15 au 19 février 2025 rendra son rapport final au Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani. A la clôture des assises, la commission a livré quelques recommandations provisoires qui ont relancé de grands débats dans tous les milieux socioprofessionnels au vu de leur légèreté, de leur esprit partisan et des risques potentiels de fragilisation de la cohésion sociale qu’elles comportent.

Les propositions de dissolution des partis politiques, de l’interdiction aux fonctionnaires de faire de la politique, de la durée de la transition, de certaines questions judiciaires sensibles, entre autres, ont attisé à nouveau les débats, dévoilant une grande fracture entre l’écrasante majorité des nigériens et la poignée des membres de la commission qui ont fortement influé sur ces questions cruciales.

C’est là un grand défi pour le Général Tiani qui décidera en dernier ressort des recommandations de ses assises. Le Président du CNSP se trouve face à un choix cornélien entre les souhaits des populations qui accompagnent la présente refondation et les conclusions irréalistes de ces assises nationales qui ont été en partie entachées par l’esprit de revanche, de haine et de règlement de compte qui habitait certains délégués.

Le Général Tiani l’a certainement compris et a laissé encore les débats ouverts pour permettre au maximum de nigériens d’apporter leurs contributions dans ce débat déterminant pour l’avenir du pays tout entier.

 

Les débats font rage depuis la clôture des travaux des assises nationales tenues du 15 au 19 février 2025. Certaines recommandations issues de ce forum provoquent, en effet, des polémiques dans les fadas et cercles de réflexion. Règlement de compte pour certains, mesures difficiles à appliquer pour d’autres, un recul pour certains autres, les commentaires s’alignent et témoignent des profondes divergences autour de certaines recommandations des assises.

Le Président du CNSP, Chef de l’Etat l’a peut-être perçu, en laissant grandement ouverte la fenêtre des contributions, lors de la clôture des travaux, invitant les citoyens qui n’ont pas eu la chance d’être dans la salle des assises de faire parvenir leurs contributions.

Aussitôt les assises clôturées, profitant de l’opportunité offerte par le Chef de l’Etat, beaucoup de langues se sont déliées. Acteurs politiques, universitaires, experts, acteurs de la société civile, citoyens lamda, qui n’ont pas pris part aux assises et qui se sont réservés de se prononcer sur la marche du pays depuis les évènements du 26 juillet 2023 ont brisé le silence.

Beaucoup dénoncent des recommandations proposées à la hâte, dans un esprit de revanche, des propositions de mesures inapplicables pour certaines. Toujours est-il que l’on est encore au stade de propositions.

La commission en effet, a élaboré un projet de charte de la transition, proposé une durée pour la transition et surtout les priorités de la transition. Il reste que le dernier mot appartient au Président du CNSP, Chef de l’Etat. Le Général Tiani qui a promis et fait tenir les assises nationales dans la perspective de donner l’occasion aux nigériens de refonder les bases de la République a malgré tout de nouveaux défis à relever. Il doit concilier les impératifs de paix, de sécurité, de justice, d’équité et de souveraineté qu’exigent les circonstances du moment et les agendas de quelques individus qui depuis le 26 juillet 2023 n’ont jamais fait mystère de leur volonté de récupérer l’action salvatrice du CNSP.

C’est dire que ces propositions qui divisent les nigériens doivent être examinées avec la plus grande attention, dans le seul intérêt du Niger et de son peuple.

En attendant le rapport final des membres de la Commission nationale des assises qui disposait de 21 jours pour transmettre leurs conclusions, les contributions des uns et des autres et surtout la lecture objective et scientifique de certaines recommandations fantaisistes ont permis une meilleure compréhension de certaines propositions. Il ne reste qu’au Général Tiani de décider en dernier ressort des bases du Niger dont il ambitionne de laisser aux générations futures

Adoum Boulkassoum

Une vingtaine d’établissements sociaux, dont des orphelinats, des foyers d'accueil, des centres de soins spéciaux et cinq comités des quartiers de l'ancienne Ville d'Al-Qods ont bénéficié, en ce début du mois béni de Ramadan, d’un important soutien humanitaire de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif.

Cette aide, constituée de 22 types de denrées alimentaires les plus consommées, destinée aux familles maqdessies de l'ancienne Ville, s’inscrit dans le cadre du Programme de soutien alimentaire de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, lancé sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods.

L’objectif visé à travers cette action de solidarité est « d’alléger les souffrances des habitants de la Ville Sainte durant le mois sacré de Ramadan ». Comptant dans le cadre des initiatives royales d’aide aux populations vulnérables de la Ville Sainte, cette action hautement humanitaire est largement saluée par les responsables d’établissements de protection sociale à Al-Qods Acharif.

Selon l’Agence Marocaine de Presse (MAP), « tous se sont félicités des efforts déployés par l'Agence en vue de soutenir les catégories vulnérables de la Ville Sainte ».

Au rang des témoignages recueillis, l’on note entre autres, celui du Directeur Exécutif de l’Association caritative Wadi Al Joz, M. Diaa Al Husseini qui, tout en saluant cette initiative de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif à fournir des aides alimentaires aux familles et institutions sociales d’Al Qods, a qualifié l’action de « noble initiative visant à soutenir les habitants d’Al Qods, particulièrement durant ce mois de Ramadan ».

Il a en outre loué « la Haute Bienveillance dont Sa Majesté le Roi ne cesse d'entourer la population maqdessie », mettant ainsi en avant les multiples initiatives généreuses du Souverain au profit des habitants de la ville d’Al Qods Acharif, dont des programmes et des activités sociales variés ou des actions de soutien alimentaire destinées aux catégories démunies à l’occasion du mois sacré de Ramadan.

La coordinatrice du Centre pour femmes "Al-ThawriSilwan", Mme Sara Heidaf a tenu, elle aussi, à exprimer « sa gratitude à Sa Majesté le Roi pour son soutien constant et permanent à la résilience des habitants d’Al Qods », avant de saluer les programmes et initiatives humanitaires "pionniers et louables" menés par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif dans la Ville Sainte.

De son côté, le président de l'Association "Nour" pour les malvoyants, a lui aussi, exprimé ses remerciements à Sa Majesté le Roi, Président du Comité Al Qods, pour « sa Haute Bienveillance en faveur des catégories vulnérables de la Ville d'Al Qods, notamment les personnes à besoin spécifique », soulignant que « les Initiatives Royales participent grandement à alléger les souffrances de cette population ».

L’occasion pour lui de saluer aussi « les efforts généreux de l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, par le biais du dispositif d'aide sociale destinée à la population d'Al Qods, en ce mois sacré du Ramadan ».

A noter que le lancement de cette action de solidarité s’est déroulé en présence du Directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, M. Mohamed Salem Cherkaoui, du président de l'Association marocaine d'appui à la reconstruction en Palestine, M. Mohamed Jamal Bouzidi, ainsi que de plusieurs personnalités religieuses et sociales maqdessies et des représentants d'établissements bénéficiaires.

Sahirou Youssoufou

Le Ministre de la jeunesse et de sports, Champion du programme Kandadji, le colonel Abdourahamane Amadou a conduit, le mercredi 26 février 2025, une forte délégation sur le site du barrage de Kandadji. L'objectif de cette mission était non seulement de permettre à la délégation ministérielle et aux bailleurs de fonds de visiter les travaux d'urgence sur l'aménagement hydro -agricole de Famelé, de s'assurer de la reprise des travaux du barrage de kandadji, mais aussi de permettre aux différents acteurs clés d'échanger entre eux. Le champion du programme Kandadji était accompagné dans ce déplacement du Ministre Directeur de Cabinet du  Président du CNSP Dr Boubacar. Soumana, du Directeur Général de l'agence du barrage de kandadji, M. Amadou Harouna, du chef de division Afrique de l'ouest de l'agriculture et la co-industrie de la banque africaine de développement au Niger Phd Eklou Attiogberi Somado et de plusieurs partenaires techniques et financiers. La délégation a constaté avec satisfaction, sur le terrain, la reprise effective des travaux du barrage.

Kandadji

 

Après la visite de courtoisie rendue au gouverneur de la région de Tillaberi, Le Colonel Maina Boukar, la délégation s'est rendue sur le site d'aménagement hydro -agricole de Famelé où plus de mille hectares ont mis à la disposition des producteurs suites aux récentes inondations qu'a connues le Niger. La seconde étape a permis à la délégation de visiter les travaux de la voie de contournement qui est en construction. Compte tenu de certaines difficultés liées surtout à l'insécurité surtout, les travaux ont à un moment été suspendus afin de permettre à l'entreprise de prendre des mesures nécessaires pouvant lui faciliter de finaliser cette voie distante de trente kilomètres à partir de Gabou. Après cette étape s'en est suivi la visite terrain sur le site du barrage de kandadji. De la cimenterie au barrage en passant par le pont qui relie les différentes îles existantes sur ce territoire, d'amples explications ont été fournies au ministre champion du programme Kandadji et à sa délégation à chaque étape. C'est pourquoi en s'adressant aux participants à cette occasion, M. Abdourahamane Amadou s'est dit réjoui de cette mission qui lui permet non seulement de se rassurer que les travaux ont réellement démarré, mais aussi de rassurer l'entreprise en charge d'exécution de ces travaux et la population nigérienne en général, que l'Etat du Niger s'engage à s'investir pleinement pour la réussite de ce projet important pour le pays. Le ministre s'est dit également satisfait de constater que l'entreprise chinoise a finalement décidé de reprendre les travaux et souhaite que cet élan soit maintenu jusqu'à la finition du barrage.

Kandadji 1

Afin de permettre à l'entreprise de mener à bien ses activités sur le terrain, le ministre a promis que toutes les dispositions seront prises par l'État du Niger pour sécuriser le site et que des missions de supervisions seront renforcées sur le terrain. Autrement dit, les travaux seront suivis de près et cela permettra sans nul doute l'implication sans faille de tous les acteurs concernés pour la réalisation de ce projet tant attendu au Niger. Pour rappel, ces travaux redémarrés le 26 février, ont connu une avancée avec un taux d'exécution de 5,5%. Auparavant, le représentant des partenaires financiers, PhD Eklou Attiogberi Somado s'est dit réjoui des avancées des travaux de ce barrage qui n'appartient pas seulement aux nigériens, mais également à l'ensemble des partenaires du Niger. C'est pourquoi, il a dans son intervention souligné que les bailleurs de fonds vont continuer à soutenir les efforts louables des autorités nigériennes pour l'achèvement dans les meilleurs délais de cet ouvrage qui permettra de mettre les populations nigériennes à l'abri de l'insécurité alimentaire. Pour rappel, ce barrage est multifonctionnelle car il permet non seulement d'irriguer les champs mais aussi de fournir de l'électricité en quantité. Après les différentes visites sur le site du barrage de kandadji, la fin de la mission a été sanctionnée par une réunion entre le champion du programme Kandadji, les partenaires techniques et financiers et les représentants de l'entreprise chinoise chargée de la construction du barrage.

Zakari Tiémogo


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