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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Abdoul Kader Hassane Hamadou est un entrepreneur nigérien. Né le 10 décembre 1998 à Niamey au Niger, il a poursuivi ses études en Relation Internationale et en marketing à l’université Pandit Deendayal Energy Universityen inde, dirigée par Mukesh Ambani l’un des hommes les plus riches d’Inde. il a suivi des formations en marketing digital chez Google et en infographie chez LinkedIn
Il est le fondateur de Kasuwa Niger Pvt Ltd (digital.kasuwaniger.com), une agence de communication, aussi de NigerZik (nigerzik.com), la première maison de distribution et de marketing musical au niger.
Il a créé il ya 2 ans L’application mobile et le site Web Kasuwa Niger (kasuwaniger.com) tous disponibles sur IPhone et Android

Il est également important de noter qu’Abdoul Kader a obtenu plusieurs certifications importantes https://digital.kasuwaniger.com/staff/abdoul-kader-hassane-hamadou/ (https://digital.kasuwaniger.com/staff/abdoul-kader-hassane-hamadou/). Il est certifié par Google en marketing numérique, certifié par LinkedIn en développement marketing et en design graphique. Il a également obtenu une certification de l’UNICEF en protection de la marque numérique et en gestion des conflits en milieu de travail.

Ces certifications témoignent du fait qu’Abdoul Kader est un professionnel compétent et qualifié dans le domaine du marketing numérique, capable de fournir des services de qualité à ses clients. Fort de ses connaissances et compétences acquises au cours de ses études et de ses formations, il a fondé Kasuwa Niger Pvt Ltd en 2021, une entreprise spécialisée dans la communication des enterprises.

Par ailleurs, Abdoul Kader a également créé trois applications de commerce électronique, son premier projet entrepreneurial. Les trois applications sont l’application Kasuwa Niger pour les achats des clients, l’application Kasuwa Seller pour permettre aux vendeurs de proposer leurs produits sur Kasuwa Niger, et l’application Kasuwa Livreur pour les livreurs travaillant au sein de l’entreprise.

L’application Kasuwa Niger destinée aux clients est conçue pour offrir une expérience de shopping en ligne facile et agréable. Les clients peuvent parcourir l’application, rechercher des produits à l’aide de filtres de recherche, ajouter des articles à leur panier et passer des commandes. Ils peuvent également suivre leurs commandes et recevoir des notifications de livraison.

L’application Kasuwa Seller destinée aux vendeurs est une plateforme en ligne qui leur permet de proposer leurs produits à la vente. Les vendeurs peuvent télécharger des photos et des descriptions de leurs produits, fixer des prix, gérer les stocks et recevoir des paiements en ligne.

L’application Kasuwa Livreur est conçue pour les livreurs travaillant pour l’entreprise. Les chauffeurs peuvent facilement accéder aux commandes de livraison, suivre leur itinéraire et fournir des mises à jour de livraison en temps réel.

Ces applications de commerce électronique reflètent l’expertise d’Abdoul Kader en marketing numérique et sa capacité à innover dans le domaine du commerce électronique. Ces applications ont le potentiel de faciliter le commerce électronique au Niger et de stimuler l’économie locale en offrant des solutions efficaces aux acheteurs et aux vendeurs.

Toutes ces applications sont disponibles en téléchargement sur Google Play et le Play Store, et peuvent également être consultées sur le site web de Kasuwa Niger pour offrir plus de fonctionnalités aux clients. Ces applications ont été saluées pour leur innovation et leur contribution au développement du commerce électronique au Niger.

Cependant, Abdoul Kader a commencé sa carrière en tant qu’artiste rap en 2016 et a continué jusqu’en 2020, année où il a dû mettre fin à sa carrière musicale en raison de ses études. Grâce à sa connaissance du monde de la musique et à son réseau de contacts, il a également décidé de créer la première maison de distribution et de marketing musical pour son pays, le Niger, en plus de fonder Kasuwa Niger Pvt Ltd et d’offrir de la qualité aux artistes nigériens. Il a nommé sa société « NigerZik ».

Avec NigerZik, Abdoul Kader a créé une plateforme pour aider les artistes nigériens à distribuer et promouvoir leur musique localement et internationalement. Il a travaillé dur pour développer des partenariats avec des maisons de disques et des platformes de streaming legal comme YouTube Spotify Apple Music Boomplay et TikTok etc, ce qui a permis aux artistes nigériens de gagner en reconnaissance en distribution numérique.

Sous la direction d’Abdoul Kader, NigerZik est devenu une référence dans l’industrie musicale nigérienne et a permis à de nombreux artistes locaux de réussir dans le domaine de la musique. Sa société a également contribué à promouvoir la culture musicale du Niger dans le monde entier.

En effet, grâce à sa plateforme NigerZik, Abdoul Kader a aidé plusieurs artistes nigériens à distribuer leur musique et à promouvoir leur travail à travers divers canaux de communication, notamment les réseaux sociaux. Il a également proposé des services de monétisation pour aider les artistes à générer des revenus grâce à leur musique.

Ses efforts ont permis à plusieurs artistes nigériens, tels que Barakina, MDM Crew, Akeem, Force Morale, El damsero, Mr Kal, et d’autres, de devenir connus nationalement et internationalement. Ces collaborations ont également contribué à promouvoir la culture musicale nigérienne dans le monde entier.

Grâce à ses réalisations, Abdoul Kader est devenu une figure respectée de l’industrie musicale nigérienne et a inspiré de nombreux jeunes entrepreneurs à suivre son exemple. Sa détermination et sa vision ont permis à NigerZik de devenir une référence dans le monde de la musique au Niger.

Il est donc clair qu’Abdoul Kader et sa plateforme NigerZik ont joué un rôle important dans la promotion de la musique nigérienne en aidant plusieurs artistes à distribuer leurs albums, dont le dernier album de l’artiste Akeem intitulé « Nouveau Départ », celui de MDM Crew intitulé « Ying Yang », ainsi que les dernières sorties de l’artiste Barakina.

Cela démontre que NigerZik est une plateforme efficace de distribution musicale qui aide les artistes nigériens à atteindre leur public cible. En offrant des services de distribution, de marketing, de monétisation et de gestion des médias sociaux, NigerZik permet aux artistes de se concentrer sur leur musique tout en confiant la promotion de leur travail à des professionnels de l’industrie.

Il est évident que la contribution d’Abdoul Kader à l’industrie musicale nigérienne est significative et a permis à plusieurs artistes de devenir connus au niveau national et international. Abdoul Kader est un exemple de réussite pour les jeunes entrepreneurs au Niger. Grâce à son travail acharné et à sa persévérance, il a créé une entreprise prospère qui a eu un impact positif sur l’industrie musicale nigérienne.

Vous pouvez en savoir plus sur son travail en visitant le site web de Kasuwa Nig
er Pvt Ltd à l’adresse suivante : https://digital.kasuwaniger.com/.

La Fondation Sanoussi Tambari Jackou s’est réunie en session extraordinaire le dimanche 24 Septembre 2023 en vue d’examiner la situation qui prévaut dans notre pays depuis le 26 juillet dernier, suite à la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les évènements subséquents .

Après une analyse approfondie, la Fondation Sanoussi Tambari Jackou rend public le communiqué dont la teneur suit:

Les sanctions infligées à notre pays par la CEDEAO sont lourdes, insoutenables avec des conséquences incalculables sur la vie des populations et le fonctionnement des services sociaux de base. celles-ci sont ressenties comme injustice flagrante, une illégalité manifeste et par-dessus tout, une cruauté inhumaine.

Dans ces moments décisifs de l’histoire de notre nation, la Fondation STJ fidèle au sens élevé de patriotisme et des idéaux défendus par feu Sanoussi Tambary Jackou:

. Salue l’esprit héroïque du peuple Nigérien pour sa résistance et sa résilience face à ces sanctions;

. Consciente des conséquences incalculables qu’une intervention militaire pourrait avoir dans notre pays et au-delà dans la sous région, la FSTJ condamne fermement ces sanctions et s’insurge contre toute éventualité d’intervention militaire de la CEDEAO;

. Lance un appel pressant à toutes les parties prenantes pour qu’elles évitent des souffrances supplémentaires aux populations déjà meurtries par l’insécurité et les sanctions de la CEDEAO;

. Demande avec insistance aux autorités du CNSP, au gouvernement de transition, et à la CEDEAO de privilégier la voie du dialogue en vue de trouver des solutions idoines à même d’alléger les souffrances de la population et mettre fin à l’isolement du Niger sur le plan international;

. La FSTJ affirme sa disponibilité à jouer un rôle important dans toute médiation, pour la gestion de cette situation qui perdure.

 

Fait à Niamey, le 24 Septembre 2023.

La Présidente de la Fondation

Dr Djermakoye Hadiza Jackou

Du 22 au 24 août, le Président chinois Xi Jinping a participé au 15e Sommet des dirigeants des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, et a coprésidé le Dialogue des dirigeants chinois et africains avec le Président sud-africain Ramaphosa. Basées sur l’Afrique du Sud et les BRICS, et avec un regard sur l’Afrique et le monde, ces deux réunions importantes ont permis de dégager un nouveau consensus sur la coopération Sud-Sud et d’écrire un nouveau chapitre de solidarité et de développement.

Le mécanisme de coopération des BRICS: une force importante pour façonner l’échiquier international

Les membres fondateurs du mécanisme de coopération des BRICS (Chine, Brésil, Russie, Inde et Afrique du Sud) représentent 42 % de la population mondiale, 30 % du territoire mondial et un quart de l’économie mondiale. Après 17 ans de développement, les BRICS sont progressivement devenus une force importante et constructive pour la promotion de la croissance économique mondiale, l’amélioration de la gouvernance mondiale et et l’avancement d’une plus grande démocratie dans les relations internationales. En tant que la plus grande économie des pays BRICS, la Chine joue un rôle important dans le mécanisme de coopération des BRICS. L’initiative « la ceinture et la route » proposée par la Chine est profondément en synergie avec sur les stratégies de développement de nombreux pays, protège et promeut fermement les intérêts communs d’un grand nombre de pays émergents et de pays en développement. L’initiative pour le développement mondial, l’initiative pour la sécurité mondiale et l’initiative pour les civilisations mondiale proposés par la Chine ont apporté la sagesse chinoise et démontré le rôle d’un grand pays responsable. La Chine insiste sur le multilatéralisme, la construction en commun d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, adhère au concept de bénéfice mutuel et de coopération gagnant-gagnant, et insuffle de la vitalité à la coopération des BRICS par le biais d’actions pratiques.

Le Président Xi Jinping souligne que nous nous réunissons à un moment où le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformations, marquée par la multiplication des facteurs d’incertitude, d’instabilité et d’imprévisibilité. La Chine et les autres pays des BRICS poursuivront l’esprit BRICS d’ouverture, d’inclusion et de coopération gagnant-gagnant, soutiendront fermement la mondialisation économique et le multilatéralisme authentique, promouvront la réforme pour faire évoluer la gouvernance mondiale dans un sens plus juste et plus équitable et apporteront au monde plus de certitudes, de stabilités et d’énergies positives.

L’élargissement des BRICS:une nouvelle étape importante dans la solidarité et la coopération entre les pays en développement

Lors du Sommet des dirigeants des BRICS à Xiamen en 2017, la Chine a proposé de manière innovante le modèle de coopération BRICS+, qui a mis en place une nouvelle plate-forme permettant aux pays en développement de s’unir et de coopérer pour un développement commun, et de plus en plus de pays veulent frapper à la porte des BRICS. Ce Sommet des dirigeants des BRICS a été décidé d’inviter l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Argentine, l’Iran et l’Éthiopie à rejoindre les BRICS en tant que nouveaux membres, et d’accueillir d’autres pays en développement qui le souhaitent et qui remplissent les conditions pour devenir des pays partenaires des BRICS. Il s’agit là du point le plus important de ce Sommet des dirigeants des BRICS et d’un moment historique majeur dans le processus de développement des BRICS. L’élargissement continu du mécanisme de coopération des BRICS contribuera à consolider la position unie et autonome des pays en développement et à promouvoir la gouvernance commune des affaires mondiales et le partage des fruits du développement entre tous les pays, ce qui est l’attente générale des pays en développement et l’orientation inévitable du développement de l’époque.

Le Président Xi Jinping souligne que le développement porte l’aspiration de nos peuples à une vie meilleure. C’est la première priorité des pays en développement et un thème éternel de toute l’humanité. La Chine et les autres pays en développement sont unis par le même idéal et le même destin. Elle a été un membre des pays en développement, et elle l’est encore aujourd’hui et le sera pour toujours. La Chine s’engagera à sauvegarder fermement les intérêts communs des pays en développement, à accroître la représentation et la voix des pays en développement dans la gouvernance mondiale et à les aider à atteindre un meilleur développement.

Coopération Chine–Afrique : un modèle pour la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité

Ce Dialogue des dirigeants chinois et africains a permis aux deux parties de se retrouver face à face 5 ans après pour discuter de l’amitié et de la coopération. L’Afrique est un foyer d’espoir au 21e siècle, et la Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Afrique et l’ami le plus fiable des frères africains. Lors de ce Dialogue, le Président Xi Jinping a avancé trois propositions pour renforcer la coopération pragmatique sino-africaine et contribuer à l’intégration et à la modernisation de l’Afrique dans la prochaine étape: premièrement, la Chine lancera l’Initiative pour le soutien à l’industrialisation de l’Afrique. Elle mobilisera des ressources de sa coopération avec l’Afrique et l’initiative des entreprises chinoises pour soutenir le développement du secteur manufacturier et la réalisation de l’industrialisation et de la diversification économique du continent. Deuxièmement, la Chine lancera le Programme d’assistance à la modernisation de l’agriculture de l’Afrique. Elle accompagnera l’Afrique dans l’extension de ses cultures céréalières, encouragera les entreprises chinoises à accroître leurs investissements dans l’agriculture en Afrique et renforcera la coopération sur les technologies agricoles, dont celles liées aux semences, en vue de contribuer à la transformation et à la montée en gamme de l’agriculture en Afrique. Troisièmement, la Chine lancera le Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents. Elle envisage de former chaque année pour l’Afrique 500 directeurs et enseignants performants des écoles professionnelles, ainsi que 10 000 talents qui maîtrisent la langue chinoise et les compétences professionnelles. La Chine entend inviter 20 000 officiels gouvernementaux et professionnels techniques des pays africains à des séminaires ou forums. L’année prochaine, la Chine accueillera la 9e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui est un Forum des dirigeants sino-africains face à face en Chine après 2018, et qui sera certainement un grand événement d’unité, d’amitié et de victoire entre la Chine et l’Afrique.

Le Président Xi Jinping souligne que le Parti communiste chinois (PCC) a conduit avec succès le peuple sur la voie du socialisme à la chinoise, et la Chine espère également que les pays africains parviendront au développement et à la prospérité avec la Chine. La Chine est prête à partager ses expériences et opportunités de développement avec ses frères africains et à promouvoir avec eux la création d’une communauté de destin Chine-Afrique dans la nouvelle ère, en défendant continuellement les principes de « sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi » et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés. Le modèle de coopération BRICS+ constitue un pont pour la coopération entre la Chine et les pays africains. Alors que davantage de pays s’unissent dans le cadre du mécanisme de coopération des BRICS, les pays africains, dont le Niger, auront davantage d’opportunités de développement dans l’industrie, l’agriculture et d’autres domaines. La Chine et l’Afrique qui s’unissent pour faire avancer la cause de la modernisation créeront certainement un avenir meilleur pour les deux peuples !

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,samedi 09 septembre 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DES SPORTS Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION, DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE L’EQUIPEMENT

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère des Transports et de l’Equipement. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME *

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

IX AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES POSTES ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère du Commerce et de l’Industrie. Ces douze (12) projets de décrets sont pris conformément aux dispositions du décret n° 2023-68/P/CNSP du 08 septembre 2023, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et du Ministre Délégué.Ils ont pour objectifs d’adapter l’organisation de ces départements ministériels à la nouvelle configuration du Gouvernement. L’organisation des différents départements ministériels est orientée vers une administration plus souple, innovante et plus efficace conformément aux orientations du Chef de l’Etat.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création de cent (100) charges d’huissiers de justice, Commissaires-priseurs

.Le présent projet de décret est pris en application de l’article 7 de la loi n° 2020-063 du 03 décembre 2020, portant Statut des Huissiers de justice, Commissaires-priseurs dispose qu’« au siège de chaque juridiction, il peut être créé une ou plusieurs charge(s) d’Huissiers de justice, Commissaires-priseurs par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre de la Justice, après avis consultatif de la Chambre nationale des Huissiers de justice, Commissaires-priseurs ».

Il vise donc à créer cent (100) charges d’huissiers de justice, Commissaires-priseurs afin d’assurer un meilleur fonctionnement du service public de la justice et de promouvoir la création d’environ cinq cents (500) emplois directs.

MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

Au titre DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE le

commandant des FAN Hamidou Soumana est nommé directeur général des ressources.

Le Lieutenant des FAN Harouna Sala Abdoulaye est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

Au titre DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

Le Médecin colonel-major Oumara Mamane, cardiologue, Mle OA/SM, est nommé directeur général de l’Hôpital de Zinder.

Le Colonel Salou Chaibou, pharmacien-biologiste, spécialiste en biologie clinique, Mle OA/SM, est nommé directeur général de l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques du Niger (ONPPC).

Au titre DU MINISTERE de l’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

Docteur Amadou Barthé, cadre supérieur de l’élevage,Mle 85224/A, est nommé directeur général du Centre de Multiplication du Bétail.

Au titre DU Ministère DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Docteur Daou Ibrahim, maître de conférences, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.

Professeur Amadou Oumarou, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, en remplacement de Dr Faran Maïga. Docteur Touré Ousseina Saidou, maître de conférences, est nommée conseillère technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, en remplacement de Monsieur Sita Diabiri.

Professeur Naroua Harouna, est nommé inspecteur général des services du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique.

Docteur Assoumane Aïchatou, Maître de Conférences, est nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation technologique.

Docteur Arouna Saley Hamidou, maître assistant, est nommé directeur de la recherche.

Monsieur Mahamane Galadima Moustapha, PhD., Assistant, est nommé directeur de l’innovation technologique.

Docteur Gréma Moustapha, maître de conférences, est nommé directeur de l’enseignement supérieur privé.

Madame Soumaïla Aïssa, directeur administratif, est nommée directrice des marchés publics et des délégations de service public.

Professeur Rabani Adamou, précédemment vice-recteur élu, est nommé recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

Docteur Zakari Aboubacar, maître de conférences, précédemment vice-recteur élu, est nommé recteur de l’Université André Salifou de Zinder.

Au titre DU Ministère DE LA FONCTION PUBLIQUE, du travail et de l’EMPLOI

Monsieur Assoumane Moussa Attah, directeur administratif, Mle 68547/M, est nommé secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.

Monsieur Dounama Abdou, inspecteur du travail, Mle 68588/X, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.

Monsieur Zakari Yaou Mounkaïla, directeur administratif, Mle 68546/L, est nommé inspecteur général des services du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi.

Monsieur Abdou Laouali, inspecteur central du trésor, Mle 90147/C, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.

Monsieur Ango Daoura, juriste/inspecteur principal du travail, Mle 79428/F, est nommé directeur de la législation. Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques exercées par les personnalités ci-après : Monsieur Ibrahim Souley Tayé, inspecteur du travail à la retraite ;

Monsieur Ibrahima Yacouba, professeur d’enseignement secondaire à la retraite ;

Monsieur Iro Souley, docteur en soins infirmiers, Mle 68502/Y ;

Monsieur Ali Sani, chargé d’enseignement, Mle 67987/E.

Au titre DU MINISTERE DU PETROLE, DES MINES ET DE L’ENERGIE

Monsieur Ali Seibou Hassane, inspecteur principal des douanes, Mle 066778/L, est nommé directeur général de la SONIDEP.

Madame Fati Abarchi est nommée directrice générale de la NIGELEC.

COMMUNICATIONS

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications Une communication du Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports relative à la 44ème édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle qui se tiendra à Agadez du 22 au 31 décembre 2023.

Une communication du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage sur la situation de la campagne agropastorale. La campagne agropastorale au 31 août 2023, se présente comme suit :

Sur le plan Agricole on note :

-une pluviométrie excédentaire dans 64% des postes pluviométriques suivis, contre 46% en 2022 ;

-la maturation du mil relevée dans plusieurs localités des régions de Dosso, Maradi Tillabéri et de Zinder. Pour les cultures de rente (niébé et arachide), le stade de maturité a été relevé dans les régions de Maradi et Zinder ;

-des infestations des cultures par les sauteriaux et les insectes floricoles, maitrisées à plus de 86 % ;

-des dégâts des oiseaux granivores sur les cultures dans le département de Banibangou (région de Tillabéri) ;

-des sècheresses de plus d’une vingtaine de jours observées dans certaines localités des régions de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tillabéri et de Zinder, qui ont eu des conséquences sur le développement des cultures ;

-de fortes précipitations qui ont occasionné des inondations dans certaines localités des régions d’Agadez, de Diffa, de Tahoua, de Tillabéri et de Zinder, avec d’importantes pertes sur les cultures et l’effondrement de puits, des habitations et des digues de protection à koutoukalé et Djambala.

Sur le plan Pastoral on note :

-la situation du pâturage qui s’améliore progressivement avec le retour des précipitations ;

-les inquiétudes qui persistent toujours quant à la disponibilité des pâturages dans certaines zones, particulièrement dans toute la région de Diffa, le département d’Ingal (région d’Agadez), le département de Bermo (région de Maradi), le département de Tillia (région de Tahoua) et les départements de Bankilaré, d’Abala et de Filingué (région de Tillabéri). un déplacement massif des éleveurs transhumants vers les zones frontalières avec Gouré et Tesker.des cas d’attaques acridiennes ont été signalés dans la région de Diffa ;

-la situation sanitaire est relativement calme en dehors de quelques cas de foyers suspects de maladie enregistrée (pasteurellose, clavelée, hémoparasitoses, charbon bactéridien, babésiose, fièvre aphteuse, dermatose nodulaire et maladie de Newcastle) ;la mise en œuvre d’une mini campagne de vaccination contre les maladies telluriques ;

-des mortalités d’animaux enregistrées dans six (6) villages de la commune rurale d’Abalak (région de Tahoua) suite à de fortes précipitations).

Au regard de cette situation, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a élaboré un Plan de campagne agropastorale pluviale et un Programme d’intensification des cultures irriguées pour accroitre l’offre des produits alimentaires du pays (produits végétaux et animaux).

S’agissant du Plan de campagne agropastorale 2023-2024, il a, entre autres, pour objectifs :

-d’accroître les productions céréalières sous pluies et celles des cultures de rente par rapport à l’année 2022 ; d’acquérir 75 000 tonnes d’aliments-bétail ;

-d’atteindre un taux prévisionnel plus élevé de couverture vaccinale. Le financement du Plan et sa mise en œuvre permettront de résorber le déficit céréalier récurrent et le manque des importations des produits alimentaires engendré par la fermeture des frontières.

Concernant le Programme des cultures irriguées 2023-2024, il a pour objectif d’améliorer la souveraineté alimentaire des populations nigériennes en augmentant la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique. Il aidera ainsi le pays à atteindre ses objectifs de production en introduisant une diversification des cultures (productions végétales et animales à cycle court), qui apportera d’importants avantages aux différentes régions.

Ce Programme est axé essentiellement sur deux (02) composantes à savoir l’intensification des productions végétales à cycle court et l’intensification des productions animales à cycle court.

Le Programme permettra d’utiliser de manière productive les investissements déjà réalisés par l’Etat tels que les retenues d’eau, les seuils d’épandage, les puisards, les barrages et les digues de protection.

-Par ailleurs, malgré la fermeture des frontières le Conseil des Ministres, sur instructions du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, a décidé de faciliter l’entrée au Niger des pasteurs des pays limitrophes notamment ceux du Bénin et du Nigéria, en soutien aux populations frontalières de ces pays qui ont manifesté courageusement leur solidarité au peuple frère du Niger malgré la pression de leurs dirigents. Une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique relative à l’attribution d’un marché public pour la location de 200 bus de 70 places destinés au transport aller et retour des étudiants dans les Chefs-lieux des régions pour les grandes vacances de l’année académique 2022-2023

Ce marché, passé par entente directe sans mise en concurrence, a pour attributaire provisoire AL-IZZA Transport Voyageurs SA.

Cette dernière communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 alinéa 1er que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a levé la séance.

Fait à Niamey, le 09 septembre 2023.

Le Secrétaire Général du Gouvernement

MAHAMANE ROUFAI LAOUALI

La Coalition des Acteurs pour le Repositionnement de la Planification Familiale au Niger (CAR/PF-Niger) en partenariat avec ses partenaires traditionnels qui sont : Marie Stopes Niger, OMS, OMS, UNFPA, Girl Not Bride Niger, a organisé ce jeudi 7 Septembre 2023, à Niamey, une journée de réflexions sur l’impact des conséquences des sanctions de la CEDEAO sur la poursuite des activités sur le Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR).

Financée par l’ONG Marie Stopes Internationale Niger, la rencontre de réflexions d’une journée a permis aux participants de discuter des difficultés actuelles et probables nées des sanctions imposées au Niger après les évènements du 26 juillet 2023. La rencontre a également servi de cadre pour proposer des pistes d’actions en faveur de la Santé de la Reproduction.

C’est un panel constitué des représentants des structures de la société civile en faveur de la Santé Sexuelle des Jeunes et Adolescents, des représentants des ONGs nationales et internationales et ceux des agences du système des nations unies, qui de manière interactive avec l’assistance a fait le tour de ce qui peut constituer aujourd’hui un véritable frein à la poursuite des actions en faveur des bénéficiaires des différents projets sur les Droits de la  Santé Sexuelle et Reproductive.

Mme Kadia Idani, Point Focal jeune PO/FP 2030 du Niger, Dr Manzo Adamou, NPO chargé de Programme à UNFPA Niger, Alhadji Boni Syla Abdul Rachid, Directeur des Programmes, Marie Stopes International Niger, Dr Hassane Sanda Maiga, Président du RCPF AS et Hedwige Hounon, Girl Not Bride Niger, tous membres du panel ont mis en évidence la situation telle qu’elle se présente actuellement sur le terrain avant de dégager avec l’ensemble des participants, les actions à mener afin de poursuivre les activités sur le terrain pour le bien-être des populations.

Unanimité autour des impacts des sanctions

Tous les participants ont reconnus de manière unanime que les sanctions infligées au Niger suite aux évènements du 26 juillet dernier ont engendré par endroit et par structure une suspension voire un blocage total des activités dans le cadre des projets sur le Droit de la Santé Sexuelle et Reproductive.

C’est plusieurs activités allant du projet ‘’la famille idéale’’ développé par MSI Niger en passant par celui de mettre fin au mariage des enfants mis en œuvre par Girl Not Bride Niger et les défis sur les engagements FP 20230 du Niger, pour ne citer que ceux-là dont la poursuite risque d’être compromise que les participants à la journée se sont appesantis avant de se focaliser sur d’autres questions aussi cruciales notamment : la suspension des financements, la pénurie des produits pharmaceutiques ; la rupture de la fourniture de l’énergie électrique et la suspension des opérations interbancaires ont constitué des véritables sujets de préoccupation pour lesquels il faut agir et rapidement ont estimé  les participants à la journée de réflexions.

Face à ces préoccupations majeures, la Coalition des Acteurs pour le Repositionnement de la Planification Familiale au Niger (CRAP/PF-Niger) et ses partenaires comptent mener des actions de plaidoyer auprès des nouvelles autorités pour que ce travail important pour la Santé se poursuive malgré les difficultés du moment.

CARPF ok

Pour ce faire, un plan d’actions de contingences est dans le pipeline et une note de plaidoyer sera incessamment élaborée et  transmise bientôt à l’appréciation des autorités de la transition en ce qui concerne le niveau national. Le même plaidoyer sera entrepris au niveau des structures supranationales, à savoir, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) chacun en fonction de ses compétences et de son champ d’intervention.

Pour la CAR/PF et ses partenaires, il faut urgemment trouver des solutions à plusieurs points à savoir :

-L’autorisation de la reprise des activités des ONGs intervenant dans le secteur de la santé dans les zones dites d’opérations militaires ;

-Eviter la rupture totale des produits pharmaceutiques et contraceptifs ;

– Tenir compte des DSSR parmi les priorités nationales dans les consultations nationales à venir ;

-Assurer la fourniture en courant électrique des maternités et des autres formations sanitaires ;

-Pouvoir conserver des médicaments au niveau des maternités et des autres formations sanitaires ;

– Rappeler aux nouvelles autorités tous les engagements du Niger en faveur des DSSR.

Condition sine qua none pour le développement de tout pays, la Santé de la population est une affaire de tous ont laissé entendre les organisations de la société civile en faveur de la santé de la reproduction. Ils estiment d’ailleurs disposer de plusieurs atouts pour la réussite de leur plaidoyer car les autorités actuelles font preuve de leur amour pour la patrie. Ils ont joint l’acte à la parole lors de la formation de l’équipe gouvernementale en prenant en compte le critère profile/emploi avec la nomination d’un médecin au département de la santé et d’une humanitaire à la tête du ministère de l’Action humanitaire.

Ibrahim Moussa

 
 

Le 26 juillet 2023, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) annonçait avoir renversé le Président en exercice Mohamed Bazoum et son gouvernement. La réaction d’une partie de la communauté internationale s’est traduite par un certain nombre de sanctions individuelles et collectives : fermeture des frontières terrestres et aériennes, suspension de l’aide au développement, suspension des transactions financières et commerciales et gel des avoirs de la République du Niger et de certains Nigériens. La présente note de plaidoyer suggère trois mesures que les membres de la communauté internationale devraient prendre afin de préserver l’accès des populations nigériennes aux services sociaux de base et à l’assistance humanitaire.

1. Introduire des exemptions humanitaires à l’ensemble des sanctions collectives adoptées à l’encontre du Niger, afin de garantir la continuité de l’accès des populations vulnérables nigériennes aux services d’assistance humanitaire.

Pour rappel, selon le plan de réponse humanitaire 2023, 4,3 millions de personnes sont dans le besoin d’assistance humanitaire au Niger. Plus de 700 000 personnes sont déplacées au Niger dont 400 000 déplacées internes, 251 000 réfugiés et 50 000 demandeurs d’asile1

A l’heure actuelle, de nombreux acteurs humanitaires ne parviennent pas à acheminer les biens nécessaires à l’assistance vitale aux populations nigériennes. À titre d’exemple : les stocks de contingence pour répondre à l’urgence nutritionnelle qui affecte plus de 400 000 enfants au Niger permettent d’assurer une réponse pour trois mois seulement. Selon certaines estimations, au vu des délais d’approvisionnement, si des exemptions humanitaires permettant au fret humanitaire d’entrer sur le territoire nigérien ne sont pas adoptées au 1er septembre 2023, les acteurs humanitaires ne seront plus en mesure de garantir un accès aux intrants nutritionnels aux enfants nigériens souffrant de malnutrition avec un taux de malnutrition aiguë globale (MAG) de 12,2 % et un taux de malnutrition aiguë sévère (MAS) de 2,4 %. En cette période de pluie et d’augmentation des maladies telles que le choléra et le paludisme, le blocage de 10 conteneurs de kits de choléra et de traumatologie, de kits de prévention et diagnostic, de 250 000 moustiquaires imprégnées et d’un million de kits de traitement du paludisme s’apparente à une catastrophe sanitaire qui impactera sévèrement les enfants au Niger.

Les sanctions ont également un impact sur la réponse à l’insécurité alimentaire qui frappe durement les populations nigériennes. 13 % de la population souffre d’insécurité alimentaire sévère (niveaux IPC 3 et 4) en raison de l’insécurité, de la sécheresse de 2021 et de l’inflation à laquelle contribuent les sanctions collectives adoptées à la suite des évènements du 26 juillet au Niger. Les sanctions adoptées à ce jour impactent la capacité des acteurs humanitaires à répondre aux besoins vitaux de 3,3 millions de Nigériens en situation d’insécurité alimentaire. Des plafonds ont été imposés au retrait d’argent en espèces dans les banques, ce qui entraîne des retards dans les transferts monétaires aux populations affectées par la crise alimentaire. Des denrées alimentaires sont également bloquées aux frontières alors que les stocks de contingence disponibles ne pourront assister que 1,2 million de Nigériens pendant une durée d’un mois.

Aussi, si les sanctions perdurent jusqu’à la rentrée scolaire, au mois d’octobre 2023, certains acteurs estiment que les stocks disponibles ne peuvent couvrir que les besoins en matériel scolaire de 36 000 enfants en situation d’urgence, sur un total de 150 000. Cette situation remettrait en cause l’accès et la qualité de l’éducation des enfants entrainant des risques tels que la déscolarisation, l’exploitation par le travail, le mariage d’enfants et l’enrôlement dans des groupes armés.

Par conséquent, soutenant la demande du Secrétaire Général Adjoint aux Affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence adressée à la CEDEAO le 17 août 2023, nous, ONG signataires de la présente note, invitons les auteurs des sanctions collectives déjà adoptées, ainsi que les acteurs considérant des sanctions collectives, d’y apporter les amendements requis afin de :

- Garantir l’acheminement sans entrave et en temps voulu de l’aide et des travailleurs humanitaires, par voie terrestre et aérienne, afin de soutenir les activités répondant aux besoins fondamentaux des populations vulnérables au Niger. Cela se concrétise, par exemple, par la mise en place d’un pont aérien pour les acteurs humanitaires grâce à la délivrance des autorisations nécessaires pour les vols UNHAS vers et en provenance du Burkina Faso et l’accès suffisant au carburant requis pour ces vols et les vols intérieurs.

- Autoriser toutes les transactions commerciales et financières nécessaires à la livraison de l’aide humanitaire au Niger.

-Veiller à ce que les organisations humanitaires et leur personnel impliqué dans ces transactions ne courent aucun risque juridique pour leurs activités strictement liées à la fourniture d’une assistance humanitaire aux populations vulnérables au Niger.

Diffa 1

2.Revoir les sanctions adoptées à ce jour en appliquant le principe de « Ne pas nuire » à toute mesure adoptée à l’encontre du Niger, afin de garantir la protection et de minimiser l’impact négatif sur les conditions de vie des populations.

Selon une enquête rapide menée par le cluster Protection, près de 50 % des acteurs de Protection ne pourront plus assurer pleinement leurs interventions d’assistance en protection au-delà de 3 mois. Plus d’un million de personnes, y compris femmes et enfants, seraient alors privées d’accès aux services de protection.

À moyen terme, non seulement les différentes sanctions limiteront l’accès à l’assistance humanitaire, mais elles pourraient exacerber les problèmes de protection, y compris les violences basées sur le genre, la protection de l’enfance ainsi que les tensions pour l’accès aux ressources déjà limitées, les tensions entre les réfugiés, les personnes déplacées internes et les communautés d’accueil.

Dans le cas où une intervention militaire devait avoir lieu, une augmentation des violations des droits de l’homme est à craindre.

Des mouvements de population internes et vers les pays voisins sont à anticiper, ce qui augmentera les besoins humanitaires et la pression sur les ressources naturelles dans les zones d’accueil.

À terme, cela exacerberait les tensions intercommunautaires. Les populations migrantes et réfugiées pourraient être victimes de violence et de refoulement dans des zones affectées par les conflits et sans accès aux services sociaux de base.

3. Faire preuve de créativité, de flexibilité et d’adaptation des mécanismes de financement afin de maintenir l’accès aux services sociaux de base des populations nigériennes

La suspension de l’aide au développement entraînera des conséquences non négligeables sur l’accès des populations nigériennes aux services sociaux de base tels que l’éducation et la santé. Le gel des avoirs et la suspension de l’aide étrangère destinée au secteur du développement réduiront le budget global du gouvernement et la capacité de ce dernier à assumer le maintien de services sociaux de base, ainsi que sa part de réponse humanitaire, notamment les distributions de nourriture en période de soudure et la réponse aux inondations en cette saison des pluies. Si les sanctions financières se traduisent par une baisse de l’aide humanitaire et au développement essentielle aux populations, elles risquent de mener à une augmentation accélérée des besoins humanitaires et de mettre un frein aux efforts de développement. Dès lors, il est impératif que les bailleurs humanitaires fournissent les financements requis pour répondre à minima aux besoins exprimés dans le plan de réponse humanitaire. Quant aux bailleurs de développement, ils devraient adopter des stratégies de financement priorisant davantage l’accès des populations aux services sociaux de base.

Un engagement adapté des partenaires techniques et financiers de développement, notamment l’identification de nouveaux partenaires locaux, est essentiel pour préserver le fonctionnement des services sociaux de base. Le renforcement des capacités locales doit être privilégié ainsi que les activités de soutien à la résilience des populations pour faire face aux conséquences des sanctions. Là où les services techniques étatiques décentralisés sont encore présents, ils doivent être soutenus afin de maintenir leurs services aux populations. Les ONG humanitaires et de développement peuvent également jouer un rôle dans ce maintien des services sociaux de base si elles obtiennent des financements leur permettant de développer des logiques d’intervention de long terme visant à renforcer les acteurs locaux et les communautés dans la prestation de ces services.

26 juillet 2023- 26 août 2023, le coup d’Etat qui a balayé le régime de la 7ème République a exactement un mois jour pour jour. Les jours passent et les responsables du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) s’activent à mettre en place les Institution devant se charger d’accompagner la transition annoncée.

Après la formation de l’équipe gouvernementale le 9 août dernier suivie des nominations des gouverneurs des régions et tout dernièrement les préfets des départements, les regards sont braqués vers la mise en place d’un Conseil Consultatif National ou Conseil National de Transition, organe prévu par l’ordonnance organisant les pouvoirs de transition.

Pour rappel dans son dernier message à la nation du 19 août dernier, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a annoncé la mise en place d’un Conseil Consultatif National de transition qui aura pour mission de créer les conditions d’un dialogue inclusif. Des assises, selon ses dires, qui, un mois durant, aboutiront à des résultats qui traceront la ligne de conduite de la transition qui n’excèdera pas trois (3) ans, comme annoncée par le chef de la junte.

Depuis lors, plusieurs structures de la société civile sont au four et au moulin dans le but de d’arracher la présidence de cette institution ad ’hoc. Quoi de plus normal pour les structures de la société civile de faire des pieds et des mains pour être les plus en vue auprès des nouvelles autorités du pays afin de pouvoir tirer la couverture de leur côté. A chaque fois qu’une rupture de l’ordre constitutionnel est intervenue au Niger, cette structure qui joue le rôle de parlement de transition a l’habitude d’être présidée par un acteur de la société civile. Le dernier en date est M. Marou Amadou, en 2010 sous le magistère du Général des Corps d’Armées Salou Djibo, président du CSRD.

Beaucoup d’observateurs se demandent ce qu’il en sera au cours de cette transition qui s’annonce. Les acteurs de la société civile sont-ils les seules habilités à diriger cet organe qui a un rôle important à jouer dans la conduite d’une transition ? Non rétorquent certains acteurs qui estiment que les acteurs de la société civile sont tout aussi politisés que les acteurs politiques. Tout nigérien, qu’il soit des rangs de la société civile, des partis politiques et même sans appartenance aucune, pourvu qu’il jouisse de ses droits civiques et d’une certaine intégrité et probité morale, peut prétendre à diriger le Conseil Consultatif National ou le Conseil Nation de Transition.

Pour plusieurs observateurs, le choix d’une personne intègre remplissant les critères et ayant une expérience de diriger une grande institution serait un choix idéal en ce moment où le pays a besoin de l’ensemble de ses filles et fils soucieux de la souveraineté du Niger et du retour à l’ordre démocratique normal.

Dans tous les cas, le CNSP est appelé à faire le bon choix et tout laisse croire qu’il le fera car, il a d’ores et déjà donné l’exemple avec le choix d’un Premier Ministre connu pour son intégrité et son sens élevé du devoir, en la personne de son Excellence Mahamane Ali Lamine Zeine dont l’expérience ne souffre d’aucune contestation.

Ibrahim Moussa

Le pouvoir, dit-on en Afrique, est un don de Dieu. La forme d’y accéder, relève également du divin. Par rapport à la situation actuelle du Niger, il est important pour les Nigériens d’accepter de regarder dans la même direction et d’agir ensemble dans l’intérêt supérieur du pays.

Dans cette crise à Niamey, nous identifions au moins quatre acteurs :

  • Les Nigériens, toutes tendances confondues, véritables victimes de la crise ;
  • Le président déchu, Mohamed Bazoum et ceux qui luttent pour la restauration de son pouvoir. Ils sont dans leur droit parce qu’on leur a arraché de force, un pouvoir qu’ils tenaient et qu’ils ont acquis dans les urnes ;
  • Le Général Abdourahmane Tchiani et ses camarades du Comité National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Le coup d’Etat constitue un crime de haute trahison dans nos pays et, comme nous le savons tous, les militaires jouent ici leur survie et leur vie ;
  • Et les organisations régionales et internationales, avec les pays occidentaux dont le souci demeure ici, le respect des règles de la démocratie et de l’Etat de droit que nous partageons pleinement.

Ces acteurs se doivent de nouer le fil du dialogue. Plus particulièrement, il urge que le nouveau pouvoir avec à sa tête le Général Abdourahmane Tchiani, le pouvoir déchu avec le président Mohamed Bazoum, et leurs soutiens respectifs se parlent pour trouver la meilleure solution afin d’apaiser la tension et alléger les souffrances des Nigériens qui ne demandent qu’à vivre dans la paix, la sécurité, la fraternité et l’unité.

Aux Nigériens, il nous parait important de souligner qu’ils doivent éviter tout extrémisme.

Quant à la Communauté internationale dont la position se doit d’être plus diplomatique qu’une posture de va-t-en guerre, elle devrait être sensible aux préoccupations du peuple nigérien et accepter de l’accompagner pour la stabilisation de la situation et surtout, pour la résolution de la grave crise que traverse le pays depuis le 26 juillet 2023.

Le bras de fer n’a jamais été productif. Il n’a jamais été bénéfique à personne dans une situation telle que nous la connaissons au Niger aujourd’hui.

Seul le dialogue franc et sincère entre tous les acteurs et protagonistes est à même de faciliter une sortie de crise, heureuse et constructive pour le Niger.

Aussi, seuls la concertation et le compromis autour de l’essentiel peuvent, d’une part permettre de minimiser les frais et d’autres dégâts qui pourraient être très préjudiciables au peuple nigérien et d’autre part remettre le pays sur les rails de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de la confiance, conditions sine qua non pour le progrès et le développement économique et social dans ce Niger si grand avec un peuple si chaleureux.

« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »

                         Dr Ablassé Ouédraogo

 Commandeur de l’Ordre National                                                                                                                                                                                                                                                                                   

Ancien Ministre des Affaires Etrangères

Ancien Médiateur sur la crise touareg du Niger en 1994

Ancien Envoyé Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine et  Coordonnateur de la Médiation Internationale sur la Crise de Madagascar en 2009

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’issue de son sommet extraordinaire d’Abuja, dimanche dernier, a donné un délai d’une semaine à la junte militaire au pouvoir à Niamey pour se retirer. Cet ultimatum intervient après le coup d’Etat perpétré le 26 juillet 2023 par les éléments de la garde présidentielle, avec à leur tête, le général Abdourahamane Oumarou Tchiani, contre le régime démocratique du Président Bazoum Mohamed. Si à Niamey, on s’insurge et on met en garde contre cette tentative de réponse armée contre les auteurs du coup d’Etat, au niveau de l’espace communautaire, on continue à dissuader et à intimider. Sur les ondes de RFI, mardi 1er août 2023, le chef d’Etat-major de l’armée nigériane Christopher Musa a indiqué que tout est fin prêt pour dégager les putschistes de Niamey. «Nous attendons juste le feu vert de la CEDEAO. Après le Niger, on va réfléchir sur le cas du Burkina et du Mali», a-t-il déclaré. Cette sortie du responsable militaire nigérian intervient un jour seulement après que le Burkina, le Mali et la Guinée ont exprimé leur intention de soutenir et d’appuyer le Niger, en cas d’une éventuelle intervention militaire contre le nouveau régime militaire de Niamey.

Une réunion des chefs d’états-majors des armées est prévue pour ce mercredi 2 août 2023 à Abuja au Nigeria à cet effet.

Outre la CEDEAO, la France a également prévenu Niamey contre toute attaque à son encontre et contre ses intérêts, menaçant de réagir de façon «intraitable».

Mamane Abdou

Depuis l’avènement de la démocratie multipartite en Afrique, on connait la batterie de sanctions qui s’enchaînent à chaque fois que les militaires usurpent le pouvoir, l’autorité et la légitimité populaire. C’est devenu un principe pour espérer un retour à l’ordre constitutionnel normal. Mais ce qui se passe actuellement après le coup d’état au Niger est presque inédit. Les sanctions économiques et financières qui sonnent comme un embargo total risquent de porter un coup dur aux populations. Les organisations communautaires avec les mécanismes internes durcissent le ton et mettent en oeuvre les décisions de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Dans un communiqué, en date du mardi 1er août 2023, fait à Dakar siège de l’institution, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va vite et durcit le ton à travers la fermeture de ses agences au Niger. «En raison des risques exceptionnels sur la bonne marche des opérations, les agences principales et auxiliaires sur la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Niger resteront fermées jusqu’à nouvel ordre. La décision de la BCEAO intervient quelques jours seulement après les sanctions annoncées de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), espace communautaire dont elle en est la propriété.

Mamane Abdou


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