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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Depuis l’élection du Secrétaire Général et candidat des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de son pays, sa formation politique continue de faire rêver les jeunes à travers le continent et plus précisément  en Afrique francophone.

Du Sénégal en passant par la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad la Mauritanie et le Cameroun pour ne citer que ceux-là, le duel Sonko/Bassirou et leur formation politique PASTEF continuent d’impressionner la jeunesse au point où l’idée de création des formations politiques inspirées de cette jeune structure politique qui a le vent en poupe au Sénégal émerge dans les esprits et commence à faire son bonhomme de chemin.

En Mauritanie par exemple, le mouvement se poursuit avec la création du PAMTEF (Patriotes Africains de Mauritanie pour le travail, l’Ethique et la Fraternité) par le député Khally Mamadou Diallo, appelant déjà à se préparer pour l’élection présidentielle prévue le 29 juin prochain.

Au Cameroun, c’est le député Narcisse Nganchop qui annonce  la création du PACTEF (Patriotes Africains du Cameroun pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité), s’inspirant du parti politique sénégalais  PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Chez nous aussi au Niger, les jeunes continuent d’apprécier cette jeune formation politique animée par une nouvelle génération des acteurs  qui en une décennie ont pu imposer leur formation politique dans la société sénégalaise qui pourtant regorge plus d’une centaine de partis politiques. Le PASTEF a aujourd’hui gagné les cœurs des sénégalais au point où le parti a enregistré  une victoire éclatante lors de la présidentielle du 24 mars dernier.

Il est très facile de lire sur les réseaux sociaux et autres plateformes des jeunes qui s’interrogent si le Niger pourrait aussi avoir ses Sonko et Bassirou pour les prochaines compétitions électorales.

Ibrahim Moussa   

Addis-Abeba, 28 mars 2024 (CEA) – Selon un rapport sur les développements économiques et sociaux récents en Afrique publié par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), les pays africains devraient dominer le top 10 des économies à plus forte croissance au monde en 2024.

Les moteurs de croissance les plus notables en Afrique en 2024 seront le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la RDC et le Rwanda.

Le Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, à la CEA, Adam Elhiraika, a déclaré que l’Afrique est la région à la croissance la plus rapide parmi les Pays en développement après l’Asie de l’Est et du Sud en 2023, et que celle-ci poursuivrait cette tendance en 2024 et 2025.

Le rapport indique que le Niger et le Sénégal devraient connaître une croissance économique significative en raison de l’augmentation de la production et des exportations d’hydrocarbures.

La croissance au Niger sera alimentée par la relance de la production agricole – bien que vulnérable aux conditions climatiques défavorables – et par une augmentation de la production de pétrole brut, qui aura des conséquences bénéfiques sur le secteur des transports. Cependant, les récents coups d’État militaires, conjugués aux sanctions imposées par les blocs régionaux, ont perturbé l’activité économique et entraîné des coûts sociaux importants.

La croissance au Sénégal sera tirée par des projets privés et d’infrastructures en hausse. Cependant, les résidents de 15 pays africains participent aux élections cette année, y compris les élections présidentielles récemment conclues au Sénégal, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la croissance et le développement à court terme.

« La forte expansion de la Côte d’Ivoire, de la RDC et du Rwanda est attribuée à une augmentation des investissements dans les infrastructures, au développement continu du tourisme, à la bonne performance de l’industrie minière et aux avantages de la diversification économique », a déclaré M. Elhiraika.

La croissance en RDC sera alimentée par le secteur extractif grâce à l’ouverture de nouveaux gisements pétroliers, ainsi que par l’agriculture, les services et les mines, conformément à la stratégie nationale visant à stimuler les dépenses sociales et d’investissement.

La croissance du Rwanda, quant à elle, sera alimentée par la consommation et l’investissement privés, tandis que celle de la Côte d’Ivoire sera tirée par l’augmentation des investissements résultant de réformes de marché favorables à la concurrence et de l’amélioration de l’environnement des affaires dans le cadre du Plan national de développement, ainsi que par la consommation privée influencée par la baisse de l’inflation.

Le rapport montre que le continent devrait connaître une croissance de 2,8 % en 2023 à 3,5 % en 2024 et atteindre 4,1 % en 2025, principalement soutenue par les exportations nettes, la consommation privée et l’investissement fixe brut.

La croissance économique de l’Afrique reste instable et inférieure à son potentiel et au taux requis pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et les cibles de l’Agenda 2063, ce qui nécessite d’importants changements de politique budgétaire et monétaire ainsi que des efforts accrus pour remédier aux équilibres internes et externes, à l’inflation et aux problèmes de la dette.

Le rapport indique qu’en 2023, l’économie mondiale a fait preuve de résilience face à la baisse des prix de l’énergie et des produits alimentaires, à l’augmentation de la consommation en Chine et à l’amélioration de la croissance économique aux États-Unis. Les perspectives restent néanmoins incertaines, avec une dette élevée, des coûts d’emprunt en hausse, un commerce mondial faible et des risques géopolitiques croissants, qui freinent les progrès vers les ODD et les cibles de l’Agenda 2063.

« La région est confrontée à des menaces de conditions monétaires et budgétaires plus strictes et à des risques notables en matière de viabilité de la dette », a noté M. Elhiraika, ajoutant que les catastrophes climatiques en cours et les phénomènes météorologiques extrêmes continueront d’avoir des conséquences négatives sur l’agriculture et le tourisme, tandis que l’instabilité géopolitique continuera d’affecter certaines sous-régions en Afrique.

Le commerce en Afrique continue de faire face à des difficultés qui se traduisent par des sorties nettes de capitaux et des recettes d’exportation modérées, le commerce intra-africain restant relativement faible. Les exportations totales de l’Afrique sont largement concentrées sur les produits extractifs, ce qui a maintenu l’Afrique au plus bas de l’échelle des chaînes de valeur critiques.

Les tendances du développement social en Afrique sont préoccupantes, avec la montée de la pauvreté, des inégalités et du chômage qui exacerbe les défis du continent pour atteindre les ODD.

Le rapport de la CEA note que la capacité des pays africains à lutter efficacement contre la pauvreté et les inégalités est gravement limitée par le faible effet de réduction de la pauvreté de la croissance économique.

Les principales recommandations du rapport comprennent :

Pour revitaliser le commerce en Afrique, il est nécessaire de réduire les coûts du commerce en Afrique. La mise en œuvre de la ZLECAf est essentielle pour stimuler le commerce, éliminer les obstacles et promouvoir d’autres stratégies de libération du commerce.

Pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), il est nécessaire de mobiliser davantage de ressources nationales et d’introduire des mécanismes de financement innovants par le biais du renforcement des capacités, du renforcement institutionnel et de la promotion de réformes (fiscales) ; d’utiliser le numérique ; d’introduire une fiscalité environnementale ; de mettre en œuvre des mécanismes de financement innovants, tels que les échanges de dettes.

Compte tenu du nombre croissant de pays en situation de surendettement ou risquant de l’être, des mesures durables d’allègement de la dette et de restructuration sont nécessaires.

Les pays devraient mettre en œuvre des réformes structurelles visant à relancer la croissance, à renforcer la résilience et à améliorer l’efficacité des politiques budgétaires et monétaires pour contenir l’inflation.

Les pays africains devraient également tirer parti des évolutions actuelles dans le monde, notamment la transition vers les énergies renouvelables et la revitalisation de l’importance des minéraux essentiels.

 

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
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Addis-Abeba (Éthiopie) 
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Mali, Guinée, Burkina Faso et Niger voilà quatre (4) pays tous francophones de l’Afrique de l’Ouest dirigés par des juntes militaires censées remettre le pouvoir aux civils après des transitions qui en principe ne devraient pas excéder deux (2) ou tout au plus trois (3) ans conformément aux professions de foi des responsables de ces différents régimes militaires.

Plus le temps passe, plus les peuples voient l’horizon s’éloigner pour le retour des civils au pouvoir. Un constat qui commence d’ailleurs à agacer les citoyens surtout dans les pays où les militaires sont dans leur 3ème voire 4ème année de gestion des affaires publiques. C’est le cas du Mali où la boulimie du pouvoir des colonels  conduit le pays vers un vide institutionnel.   En se référant au décret pris par le Colonel Assimi Goïta en personne et sans pression aucune, la transition militaire dans ce pays devrait prendre fin le 26 mars 2024 avec l’organisation d’une élection présidentielle.

A la grande surprise des maliens, l’élection présidentielle n’a pas eu lieu et plus grave aucun décret n’a été pris par Assimi Goïta pour proroger  la durée de la transition à la même date du 26 mars 2024. Du coup, le pays tombe désormais dans un vide institutionnel selon plusieurs responsables politiques. Partant de ce constat, les partis politiques et les structures de la société civile se sont exprimés à travers une déclaration en date du 31 mars 2024 pour exiger du gouvernement de la transition l’organisation d’une élection présidentielle qui remettra le pouvoir aux civils dans un meilleur délai. Ils ont annoncé par la même occasion qu’ils feront recours à toutes les voies légales et légitimes pour le retour du pays à  l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des nations, gage de la stabilité politique et du développement durable du Mali.

Une transition sans fin, c’est ce à quoi, le général de corps d’armées Mamadou Doumbouya  veut plonger la Guinée.  Au pouvoir depuis septembre 2021, le tombeur du Pr Alpha Condé ne s’apprête pas à lâcher le pouvoir après presque trois (3) ans de magistère. Le 27 mars dernier, il a démis de leurs fonctions les présidents des conseils municipaux et des villes en autorisant les secrétaires généraux de gérer les affaires courantes en attendant la nomination des administrateurs délégués.

Le lendemain de cette décision, le nouveau Premier Ministre de la transition nommé tout récemment annonçait le 28 mars 2024, la prolongation de la transition sans pour autant préciser cette fois-ci sa durée pour motif que le temps n’a jusque-là pas permis d’achever toutes les réformes nécessaires avant la remise du pouvoir aux civils.

Les signes avant-coureurs au Sahel

La création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) le 16 septembre 2023 et la sortie de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 31 janvier 2024 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger  ont constitué des signes annonciateurs pour les militaires de rester au pouvoir.  

Si au Mali, la volonté des colonels de s’incruster au pouvoir ne souffre d’aucune ambiguïté, chez les deux autres membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à savoir : le Burkina et le Niger les signes avant-coureurs  sont aussi là. On entend çà et là et surtout sur les réseaux sociaux, pas d’élections avant le retour de la sécurité dans ces pays ; ce même argument développé par Assimi Goïta et ses amis colonels juchés sur la colline de  koulouba.

Le capitaine Ibrahim Traoré n’entend même pas parler d’un quelconque retour à l’ordre constitutionnel normal au Burkina Faso. Au pays des hommes intègres critiqué la transition est synonyme d’un crime de lèse-majesté. Tous se qui se sont hasardés à dénoncer les insuffisances ou la mauvaise conduite de la transition sont convoyés manu-militari sur les théâtres des opérations avec  statuts des Volontaires de la Patrie (VDP), cette milice créée localement par les populations elles-mêmes pour organiser leur défense face aux terroristes.

Au Niger, dernier pays à rejoindre le club, le retour à l’ordre constitutionnel normal semble être renvoyé aux calendes grecques. Lors de ces deux (2) premières sorties médiatiques, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a laissé entendre que la transition n’excédera pas trois (3) ans. Sauf que ces deux adresses du président Tiani à ses concitoyens étaient intervenues pour la première avant l’avènement de l’AES et pour la seconde avant le retrait du Niger de la CEDEAO.

Sa toute dernière sortie médiatique en date du 13 février 2024, l’homme fort de Niamey n’a même daigné prononcer un mot sur la durée de la transition. Aborder cette question permettra aux nigériens  de savoir s’il campait toujours sur la durée ne dépassant pas les trois (3) ans ou s’il envisage une durée un peu plus longue. Le black-out total sur cette question commence à semer de doute au niveau de l’opinion publique sur la possibilité d’un éventuel retour à l’ordre constitutionnel.  La situation politique qui prévaut actuellement dans le pays où malgré la levée des sanctions économiques de la CEDEAO, aucune avancée n’a été enregistrée dans la mise en place des autres institutions de la transition tels que le Conseil National de Transition ou parlement de la transition, l’Observatoire Nationale de la Communication voire même les assises nationales dont la tenue a été annoncée aux premières heures de l’avènement du CNSP commence à interpeller la conscience de certains citoyens. C’est le cas de Transparency international section du Niger qui dans une déclaration a lancé un appel aux citoyens pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel.  

Selon certaines indiscrétions, la délégation américaine de haut niveau qui a  séjourné tout récemment dans notre pays aurait demandé un calendrier pour un retour à l’ordre constitutionnel, une demande qui n’a pas plus au pouvoir de Niamey et aurait accélérer d’ailleurs la dénonciation des accords militaires avec le pays de l’oncle Sam. 

Vers la fin des transitions militaires en Afrique Centrale  

Lorsqu’en Afrique de l’Ouest les régimes militaires veulent s’éterniser au pouvoir, les lignes semblent bouger en Afrique Centrale.

Après trois (3) ans de transition suite au décès de son défunt père et son arrivée au pouvoir qui a été assimilée à un coup d’Etat au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby organisera l’élection présidentielle à laquelle il est d’ailleurs candidat pour le 6 mai prochain.  

Au Gabon, un autre pays du bloc Afrique Centrale qui a enregistré un coup d’Etat en Août 2023, deux semaines seulement après celui intervenu au Niger, le tombeur de Ali Bongo Odimba est dans une logique d’organiser des élections et remettre le pouvoir aux civilx après une transition qui ne durera pas plus d’un an.

Ibrahim Moussa  

En mission de travail dans la région de Diffa, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane elhadji Ousmane était ce samedi 30 mars 2024, l’hôte des exploitants de la filière poisson des marchés demi-gros et celui du quartier Sabon Carré. Il était accompagné dans ce déplacement de la Présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) Mme Brah Réki Hassan Moussa, du gouverneur de la région, le général Ibrahim Bagadoma, du Maire président du Conseil de ville M. Dala Korodji et plusieurs responsables administratifs et coutumiers.

La pêche dans la région de Diffa, c’est une production annuelle allant de 6.000 à 20.000 voire 80.000 tonnes en période de forte crue avec des recettes avoisinant les 70 milliards F CFA a indiqué le Directeur Régional de l’Elevage de Diffa Boureima Sekou Halidou. Mais ce tableau allait être plus reluisant n’eut été les difficultés de plusieurs ordres auxquelles est confrontée la filière. Parmi ces difficultés figurent entre autres : le problème d’organisation des producteurs eux-mêmes, problème de commercialisation sur toute la chaine allant de la collecte en passant par la conservation et l’écoulement sur les marchés. S’agissant de ce dernier aspect, c’est au moins 70% de la production du poisson qui vendus de l’autre de la frontière chez le grand voisin, le Nigeria, ce qui du coût prive bon nombre de consommateurs nigériens de ce produit halieutique local bon marché pourtant très prisé par les consommateurs.

Face à ces difficultés majeures, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et la délégation qui l’accompagne ont pris bonne note. Mahamane Elhadi Ousmane d’annoncer séance tenante aux producteurs les travaux entrepris au niveau de son département ministériel pour rendre opérationnel le marché demi-gros, cette infrastructure construite conjointement par le PRODAF, le PRSA et le PESLPAT sur un périmètre de trois (3) hectares.

Dans sa politique de redynamiser et sauvegarder la filière poisson, le Ministre Mahamane elhadji Ousmane a annoncé dans la foulé l’achat des camions frigorifiques et le parachèvement des comptoirs de stockage sur l’ensemble du pays. 1 milliards 250 millions F CFA dont 700 millions venant du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP et 400 millions F CFA du PRSA seront injectés dans les différentes réalisations a laissé entendre le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

Signalons que la pêche constitue une activité économique importante qui fait vivre de milliers de personnes dans cette région située à l’extrême Sud Est du pays et qui dispose de deux (2) importants cours d’eau à savoir : la Komadougou Yobé et le Lac Tchad.

Investir dans la pêche c’est aussi contribué à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, deux fléaux que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition veulent coûte que coûte bouter hors Niger conformément au programme de résilience adopté par le gouvernement.

La relance de cette activité à travers la construction de plusieurs infrastructures modernes va permettre aux exploitants de la filière poisson d’accroitre leurs revenus dans ce contexte de retour progressif des populations dans leurs terroirs avec l’amélioration de la situation sécuritaire.

 

 

Ibrahim Moussa

Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars 2024, une attaque terroriste a eu lieu dans le village de Kirtachi dans le département de Kollo, région de Tillabéri ont rapporté des sources non officielles.

L’attaque qui serait l’œuvre du groupe terroriste JNIM-AQMI qui opère dans la zone dite des trois (3) frontières (Burkina-Mali-Niger) a occasionné un (1) blessé par balle parmi les éléments de la Garde Nationale du Niger, la destruction de deux (2) véhicules, six(6) armes emportées, (une 12,7, deux M80, deux FM, un AK 47). La radio a aussi été saccagée, une moto emportée

Des sources dignes de foi indiquent que c’est vers 0OH34 minutes du matin que des éléments terroristes ont fait irruption dans les locaux de la Garde Nationale avant d’enlever un des leurs arrêté pour complicité terroristes qui était en garde à vue.

Jadis épargné par les incursions terroristes, le département de Kollo situé à une trentaine de kilomètres de Niamey est désormais rentré dans la danse.

Cette attaque intervient quelques jours seulement après une autre intervenue à Taguey dans le département de Bankilaré, région de Tillabéri qui a coûté la vie à 23 de nos vaillants Forces de Défense et de Sécurité.

Face à cette nouvelle donne, la présence d’un camp militaire dans cette zone est nécessaire pour contrecarrer les velléités de ces forces du mal qui veulent coûte que coûte semer la terreur au sein des populations.

La rédaction

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Colonel Mahamane Elhadji Ousmane a lancé ce samedi 30 mars 2024, les travaux de réhabilitation des périmètres irrigués de LADA et CDA dans la région de Diffa. Une initiative qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Grande Irrigation (PGI).

L’évènement s’est déroulé en présence de la présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) Mme Brah Réki Hassan Moussa, partenaire de taille du Ministère, du gouverneur de la région de Diffa, Général Ibrahim Bagadoma, du Président du Conseil Régional M. Dala Korodji, de Mme Barmou Ramou Kanta, Maire de la ville de Diffa, du Directeur Général de l’ONAHA, Lieutenant-Colonel Bilaly Gambobo et plusieurs autres invités.

 

Dix (10) jours seulement ont suffi pour le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage Mahamane Elhadji Ousmane de joindre l’acte à la parole, lorsque le 20 mars dernier, il annonçait en marge du lancement officiel du Programme Grande Irrigation au siège de l’ONAHA à Niamey que Diffa constituera la prochaine étape. C’est alors chose faite, les populations du Manga retrouveront bientôt les périmètres publics irrigués de LADA et CDA réhabilités grâce à la détermination des responsables du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition qui attachent du prix au retour à la terre avec en toile de fond, l’augmentation des productions agricoles et halieutiques dans notre pays.

L’évènement a été une occasion pour la Maire de la ville de Diffa Mme Barmou Ramou Kanta d’exprimer la joie et la reconnaissance de la population envers le ministère de l’agriculture et de l’’élevage et son principal partenaire le FSSP et surtout les plus hautes autorités du pays qui n’ont ménagé aucun effort pour la réhabilitation de ces deux infrastructures porteurs d’espoir chez les jeunes voire même l’ensemble de la population du Manga.

Réki Djermakoye

Le gouverneur Ibrahim Bagadoma d’apprécier l’évènement à sa juste valeur avant de souligner qu’il s’agit de la concrétisation des engagements pris par le CNSP vis-à-vis des populations.

S’adressant à l’assistance, la Présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Réki Moussa Hassan Djermakoye dont la structure assure le financement des travaux de réhabilitation desdits périmètres irrigués à hauteur de 2.224.172.950 F CFA a mis l’accent sur les avantages de la mise en œuvre des périmètres de LADA et CDA au profit des jeunes et des femmes dans cette zone confrontée à l’insécurité depuis plusieurs années. Parmi les retombées de la mise en valeur de ces deux infrastructures figurent entre autres : l’emploi des jeunes et l’accroissement de la production céréalière, gage de la marche inexorable entamée par le Niger vers la souveraineté alimentaire grâce au Programme Grande irrigation (PGI).

En lançant les travaux de la réhabilitation des périmètres irrigués de LADA et CDA, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a rappelé l’importance du Programme Grande Irrigation (PGI) pour les autorités de la transition avant de faire un état des lieux des deux (2) sites. « A titre illustratif 20,5% de la superficie du CDA et 57% de la superficie de LADA sont seulement mise en valeur en une seule campagne par an au lieu de deux. Quant aux rendements de culture, ils sont de l’ordre de 6,4 tonnes pour le riz et 2,7 tonnes pour le blé soit 307 tonnes de production de riz paddy et 68 tonnes de blé sur les deux (2) périmètres », a indiqué colonel Mahamane elhadji Ousmane.

Logistique Diffa

Une fois réhabilités avec la mise en œuvre de 230 hectares, la production au niveau de ces deux (2) périmètres augmentera de 307 tonnes à 3.328 tonnes de riz et de 68 tonnes à 360 tonnes pour le blé. La mise en valeur de ces infrastructures va engendrer 5672 emplois directs et 6440 emplois indirects pour les jeunes.

Pour l’année 2024, le Programme Grande Irrigation prévoit sur l’ensemble du territoire national, la réalisation de 2000 hectares de nouveaux aménagements et la réhabilitation de 2000 autres hectares de périmètres irrigués existants pour un coût estimé à 40 milliards de F CFA, a rappelé le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage.

Colonel Mahamane elhadji Ousmane d’exhorter la jeunesse de Diffa de s’approprier ce programme qui sera pour elle une bouée de sauvetage contre le chômage et la précarité. « Il est donc temps pour la population et la jeunesse  de Diffa de faire entendre l’écho et de marquer l’histoire que malgré l’insécurité qui a sévi dans la région, vous êtes débout pour nourrir le Niger. Jeunesse de Diffa engagez-vous avec courage et confiance », a-t-il lancé.

Ibrahim Moussa

Après seulement quelques mois de sa nomination à la tête de l’Hôpital Régional de #Zinder, le Colonel-Major Oumara Mamane reçoit un témoignage de satisfaction des mains de son Altesse Elh #Aboubacar_Sanda !Trop tôt pour reconnaître ce mérite ? Non ! Car comme le dit un adage « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » !
C’est bien normal surtout pour une autorité coutumière qui voit tout changer positivement dans le cadre d’une prise en charge efficace et efficiente des conditions sanitaires de ses habitants, qu’elle saisisse toute bonne occasion pour rendre à la personne qui est actrice de ce changement un hommage et une reconnaissance officielle pour le travail abattu !
Satisfaction
 
C’est sûrement les différents échos qui lui sont parvenus au Palais le pousse à agir de la sorte et rapidement ! Ce qu’il faut surtout que le récipiendaire de ce témoignage de satisfaction devrait faire, c’est de continuer et persister dans le travail bien fait ! En le nommant à ce poste, le Gouvernement nigérien de transition du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie Cnsp sait très bien que son engagement à oeuvrer pour une meilleure couverture sanitaire de cet Hôpital Régional est sans faille !
Il ne peut en être autrement puisqu’il a marqué son passage à l’hôpital Général de Référence de Niamey d’abord et ensuite, l’hôpital National de Niamey ! Il faut persévérer dans le travail bien fait ! Il faut surtout être juste ! Et garder une grande considération à l’ensemble de l’équipe de l’hôpital !
 
Ibrahim Amadou

17 sur 19 candidats n’ont pas atteint 5% du suffrage à l’issue de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, exception faite du vainqueur Bassirou Diomaye Faye et Amadou Ba avec respectivement 54% et 35 % des suffrages exprimés valables selon les résultats provisoires proclamés par la Cour d’Appel de Dakar.

Ils ont tous perdu leurs cautions de 30 millions F CFA chacun déposées à la Caisse des Dépôts et de Consignations, soit 510 millions F CFA non remboursable.

Une moisson qui pourrait être inédite pour la Caisse des Dépôts et Consignations car pour la première fois, une élection présidentielle a rassemblé 17 candidats n’ayant pas atteint le score de 5% leur permettant d’être remboursés  conformément aux  textes électoraux du pays de la Teranga.

Ces scores  sonnent à la limite une humiliation chez certains candidats qui par le passé réalisaient pourtant des taux acceptables, ce qui selon plusieurs observateurs devrait interpeller les consciences chez la vieille garde de la classe politique sénégalaise.

Des candidats comme Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Idrissa Seick, ancien Premier Ministre pour ne citer que ceux-là doivent regarder dans le rétroviseur voire même faire leur mea culpa face à leur descente aux enfers sur l’arène politique.

Sous d’autres cieux, ces résultats  issus de ce qui est convenu d’appeler un ‘’vote sanction’’ à l’égard de  ces routiniers de la présidentielle, qui à un moment ou à un autre ont composé avec le Président  Macky Sall devait les conduire logiquement à  prendre leur retraite politique. 

Si la tendance se maintient aux législatives, Khalifa Sall, Idrissa Seick et consorts risqueraient tous d’être absents à l’Assemblée nationale, ce qui va sonner du coup leur mort politique. Et comme dit l’adage, ‘’ il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent’’.

Un conseil Constitutionnel vent débout pour la démocratie

Après la publication des résultats provisoires de la présidentielle par la Cour d’Appel de Dakar, le Conseil Constitutionnel a par ailleurs invité les candidats  désirant déposer une requête aux fins de contestation des opérations électorales de la faire parvenir à son greffe, au plus tard le jeudi 28 mars 2024 à minuit.

Cette institution à travers ses sept (7) membres a pesé de tout son poids pour préserver la démocratie et les institutions de la République. Le bras de fer qu’elle a engagé avec le Président sortant Macky Sall a fini par contraindre ce dernier à organiser l’élection présidentielle dans un délai très court et qu’il finira passer le témoin le 02 avril 2024 conformément au délai constitutionnel.

Ce qui frappe dans cette élection sénégalaise du 24 mars 2024, c’est surtout l’absence de contestation, un fait  pourtant récurrent chez les mauvais perdants après un scrutin en Afrique.

L’absence de contestation s’est traduite, cette fois-ci, dès la nuit même du scrutin, c’est-à-dire quelques heures seulement après la fermeture des bureaux de vote, lorsque plusieurs candidats ont accepté leur défaite félicitant au passage le vainqueur Bassirou Diomaye Faye. 

Le principal challenger du nouveau président, le candidat de la Coalition au pouvoir Benno Berk Yakar Amadou Ba, a, à son tour félicité le gagnant avant que le Président sortant Macky Sall lui emboite les pas.

Bref, tous les ingrédients étaient alors réunis pour parler d’une élection sans contestation majeure, preuve de la maturité politique du peuple sénégalais. Mieux, le Président de la République nouvellement élu Bassirou Diomaye Faye a été reçu par le Président Macky Sall à la présidence de la République, ce jeudi 28 mars 2024, une façon pour les deux hommes d’Etat d’entamer la passation des charges en attendant la cérémonie officielle prévue à cet effet.

Ibrahim Moussa

    

Job no: 570702
Contract type: Consultant
Duty Station: Niamey
Level: Consultancy
Location: Niger
Categories: Social and Behavior Change

Objectifs
Sous la supervision générale de la Cheffe de section Changement Social et Comportemental (CSC), en lien programmatique avec les spécialistes SBC et Immunisation de Niamey et, sous la supervision directe des SBC Officers de Bureau de Zone, les consultants assisteront le GPEI (Global Polio Eradication Initiative) dans l’identification, la planification, la mise en oeuvre, le suivi et l’évaluation des interventions SBC en faveur de l’engagement communautaire au bénéfice de la vaccination en général et de le GPEI en particulier. 
 
De manière spécifique, cette consultation vise à :
• Appuyer les équipes de santé dans l’identification, la planification, la mise en oeuvre, le suivi et l’évaluation des interventions CSC en vue de générer la demande de vaccination avec un focus sur les populations à haut risque ;
• Maintenir ou rehausser au moins à 90% le niveau de parents informés avant le passage des équipes de vaccination lors des activités de vaccination supplémentaire contre la Poliomyélite ;
• Assister les équipes de santé pour maintenir la proportion des enfants non vaccinés à moins de 5% à lors des activités de vaccination supplémentaire contre la Poliomyélite ;
• Appuyer les initiatives de dynamisation du partenariat interdisciplinaire et multisectoriel pour encourager le changement collectif favorable aux immunisations ;
• Appuyer la mise en oeuvre de stratégies innovantes pour engager les communautés à faire vacciner leurs enfants contre la Polio et à adhérer aux PEV de routine y compris la vaccination contre la COVID-19, la diphtérie, le paludisme ;
• Appuyer l’élaboration, le prétest et le test des messages destinés à la production et diffusion d’éléments radiophoniques et audio-visuels faisant la promotion des immunisations ;
• Appuyer la révision et l’élaboration de modules de formation des acteurs en communication ainsi que des supports de communication ;
• Renforcer les capacités des acteurs SBC (prestataires de santé, relais communautaires, leaders traditionnels et coutumiers, leaders religieux, médias, services techniques, ONGs, etc.) ;
• Documenter de façon chiffrée et imagée toutes les interventions SBC Immunisation ;
 
Axe/Activités
Les principaux axes qui seront couverts sont ci-dessous décrits :
1. Conceptualisation et mise en oeuvre des activités SBC vaccination ;
2. Appui technique et opérationnel en vue de l’atteinte des résultats en lien avec les ressources mobilisées par le bureau
3. Plaidoyer, réseautage et mise en place de partenariats pour soutenir et renforcer le changement comportemental et social
4. Innovation, gestion des connaissances et renforcement des capacités en lien particulièrement avec les ressources mobilisées par le bureau ;
5. Communication avec les sections et le bureau régional de l’UNICEF afin d’assurer l’alignement et la cohérence avec les priorités organisationnelles.
 
Activités générales
1. Développer et mettre en oeuvre un plan de surveillance à base communautaire, avec accent sur la vulgarisation des définitions communautaires, la reconnaissance et la notification des cas suspects des PFA par la population.
2. Développer des initiatives devant conduire à l’appropriation progressive par les communautés locales, des activités de la vaccination en général et de son adhésion à l’élimination de la polio des activités de la vaccination en général et de l’éradication de la polio par les communautés locales.
3. Mettre en place des stratégies innovantes pour engager les communautés à faire vacciner leurs enfants contre la polio et adhérer aux interventions du PEV de routine y compris la vaccination contre la COVID-19, la diphtérie, le paludisme ;
 
De façon détaillée, les consultants auront pour tâches :
Avant la riposte
1. Elaborer un plan de travail en prenant en compte l’appui à la riposte, aux activités de vaccination supplémentaire contre la polio et à la surveillance communautaire des PFA ;
2. Elaborer les besoins en communication, la cartographie des capacités existantes et à la conduite des enquêtes sociales sur la poliomyélite et les autres épidémies de maladies pouvant être prévenues par la vaccination
3. Appuyer les initiatives d'engagement communautaire des jeunes pour accroître la portée de la SBC dans les communautés mal desservies, afin que chaque enfant ait la chance d'être protégé contre les maladies évitables par la vaccination.
4. Organiser et faciliter des sessions de formation des acteurs au niveau régional et local sur les axes du plan de communication, les outils pour qu’ils soient capables de planifier et mettre en oeuvre des interventions en faveur de la demande des services de vaccination.
5. Contribuer au développement et adaptation des outils et du matériel de communication sur la vaccination pour diverses populations / publics cibles, en se basant sur une évaluation minutieuse des pratiques et des comportements de la communauté.
6. Participer au développement des plans de communication basés sur les évidences et intégrant les activités de routine, supplémentaires et de la surveillance des Maladies évitables par la vaccination ;
7. Contribuer à l’actualisation de la cartographie des résistances et des populations spéciales et s’assurer de la transmission de la compilation au niveau central ;
8. Appuyer les régions et les districts sanitaires dans l’élaboration et la mise en oeuvre des micro plans avec la participation des communautés ;
9. Contribuer au plaidoyer et à la sensibilisation en faveur du PEV, le plaidoyer auprès des groupes réfractaires
 
Pendant la riposte
10. Organiser la supervision de la campagne, en priorité dans les régions et les districts sanitaires à problèmes, avec accent sur les DS avec populations réfractaires, spéciales et d’accès difficiles ;
11. Inciter la participation des acteurs de la communication aux réunions des comités de coordination à tous les niveaux ; des leaders communautaires à la mobilisation de la population en faveur de la campagne ;
12. Participer aux réunions quotidiennes de suivi de la mise en oeuvre de la campagne au niveau régional et dans les districts sanitaires ;
13. Renseigner et transmettre quotidiennement au niveau central l’outil de suivi de la mise en oeuvre de la campagne ;
14. Appuyer le plaidoyer et la sensibilisation en faveur de la vaccination de routine et de la surveillance des maladies ciblées par la vaccination.
 
Après la riposte
15. Appuyer l’évaluation des activités de la campagne au niveau des régions et des districts sanitaires par la collecte des données socio-comportementales et communicationnelles (tant qualitatives que quantitatives) disponibles ;
16. Appuyer le plaidoyer et la sensibilisation en faveur de la vaccination de routine et de la surveillance des maladies ciblées par la vaccination ;
17. Consolider la cartographie des refus et des populations spéciales et transmettre au niveau central ;
18. Documenter les expériences de communication, les bonnes pratiques et les leçons apprises dans le cadre de la lutte contre la polio ;
19. Rédiger des rapports mensuels et un rapport final d’activités comprenant des données quantifiées, expériences originales de mobilisation sociale et les leçons apprises, la gestion des résistances, des rumeurs et des fonds mobilisés localement
 
Méthodologie
• Participation à la planification, à la mise en oeuvre et au suivi des activités au sein de l’Equipe Cadre de District – ECD
• Participation aux rencontres avec les autorités administratives et traditionnelles
• Participation à la mobilisation des organisations de la société civile
• Participation aux réunions de coordination
• Contribution locale au développement et/ou la révision des messages et matériel de communication
• Supervision de terrain des activités de changement social et comportemental en matière d’Immunisation
• Participation à la réalisation de diagnostic communautaire (enquête qualitative +++ et quantitative)
• Documentation des activités.
 
VI. Livrables et indicateurs de performance :
A l’issue de la consultance, les livrables et indicateurs suivants sont attendus :
 

LIVRABLES

INDICATEURS DE PERFORMANCE

DELAIS

Livrable 1 : Des orientations techniques sont fournies pour la conception et la planification de la composante SBC de la réponse polio et vaccination de routine

Un plan intégré de communication (PIC) basé sur les données épidémiologiques et socio-anthropologiques collectées lors des séances de diagnostic communautaire et des analyses comportementales assorti d’un plan de suivi-évaluation de la mise en œuvre (pour les aspects qualité, quantité et résultats des interventions) ;

Avril - Mai 2024

Une cartographie des groupes réfractaires et populations spéciales dans sa zone d’intervention mise à jour

Avril 2024

Livrable 2 : Un appui technique est fourni pour la mise en œuvre des interventions relatives à la génération de la demande pour la vaccination.

La facilitation des sessions de formation/briefing des acteurs sur les axes du plan de communication et sur les outils de gestion des données SBC est assurée au niveau régional, DS et CSI pour qu’ils soient capables de mettre en œuvre des interventions en faveur de la demande des services de vaccination.

Avril -Décembre 2024

Un rapport sur la réduction du nombre des groupes réfractaires dans sa zone d’intervention 

 Juin -Juillet 2024

Au moins 100 leaders locaux de la société civile sont engagés à la promotion de la vaccination pour soutenir les interventions d’engagement communautaire dans les régions ciblées.

Avril -Décembre 2024

Au moins 7 approches et des technologies de pointe innovantes sont utilisées pour diffuser les messages de vaccination à travers des plateformes multimédias et réseaux SBC appropriés pour atteindre les populations

Avril -Décembre 2024

Actualisation et adaptation des outils et du matériel de communication sur la vaccination pour diverses populations / publics cibles

Avril -Décembre 2024

Livrable 3 : Un appui technique est fourni pour la supervision, le suivi et l’évaluation des interventions relatives à la génération de la demande pour la vaccination et la réalisation des droits des enfants.

Au moins 02 districts sanitaires sont visités par mois pour la supervision des acteurs SBC dans les régions prioritaires

Avril -Décembre 2024

Un système de collecte de données SBC est mise en place pour mesurer les changements comportementaux et sociaux, et les perceptions, renforcer les mécanismes d’écoute social et de rétroaction/feedback communautaire afin d’informer et de mettre à jour régulièrement la stratégie de génération de la demande pour la vaccination

La participation est assurée aux réunions de suivi et d’évaluation de la campagne au niveau régional et des districts sanitaires

Livrable 4 :  Appui à la documentation des meilleures pratiques, les connaissances et leçons apprises avec des partenaires et parties prenantes  

Les meilleures pratiques, les connaissances et leçons apprises avec des partenaires et parties prenantes sont documentées et diffusées (Au moins deux histoires d'intérêt humain, un écho journalier de la campagne sont diffusés sur les médias traditionnels et sociaux)

Avril -Décembre 2024

 

 

 

Novembre- Décembre 2024

Les rapports intermédiaires sur les progrès des activités soutenues (toute les deux semaines) ; Le rapport mensuel produit et partage a la coordination SBC

Un rapport final des activités avec une analyse détaillée des forces, défis et opportunités ainsi qu’une analyse rigoureuse et chiffrée de l’évolution des indicateurs de suivi-évaluation dans le domaine de la communication et de la mobilisation sociale;

 

total

09 mois

 
VII. Critères d’évaluation technique (1) et financière (2) :
1) Expérience spécifique professionnelle ; Compétences spécifiques ; Expertises spécifiques ; Connaissances spécifiques ; Autre, si applicable ; Interview. L’offre technique sera notée sur 70 avec un seuil de passage de 50.

La plus basse proposition financière obtient le maximum de note financière. Les autres offres ayant passé le seuil technique requis recevront des notes inversement proportionnelles à l’offre la plus basse.

Dossier de l’offre
Au moment de l'application, le consultant doit soumettre une offre technique comprenant les documents suivants :
• Un curriculum Vitae certifié sincère + le P11 dûment renseigné
• Une copie des diplômes mentionnés dans le CV
• Une lettre de motivation
• Une offre technique et financière
 
De manière spécifique :
• La proposition technique ne devra pas excéder 5 pages décrivant la compréhension de la mission, la méthodologie de travail et un plan de travail détaillé ;
• La proposition financière devra inclure les honoraires journaliers et toute autre dépense requise pour remplir la mission. Les frais de voyage au niveau local sont à la charge de l’UNICEF.

Pour chaque enfant, vous devrez avoir

Education :
• Avoir au minimum un diplôme universitaire (Licence) en Communication sociale, en sciences sociales, santé publique ou dans un domaine connexe
 
Expérience : 
• Avoir au moins deux années d’expérience professionnelle dans la planification et la mise en oeuvre des activités de communication pour le changement social et comportemental ;
• Des compétences avérées en communication numérique, négociation, mise en réseau et plaidoyer sont nécessaire ;
• Des connaissances en mécanismes de suivi et d'évaluation et de gestion des données notamment de programmes de communication ;
• Justifier d'une bonne connaissance du système de santé au Niger et des structures communautaires ; une expérience dans la lutte contre la polio serait un atout majeur ;
• Apte à travailler dans un environnement multiculturel ;
• Habilité à travailler de façon indépendante et en équipe ;
• Maîtrise des logiciels de traitement sous Windows (Word, Excel, PowerPoint ou Publisher) ;
 
Langues requises :
Bonne maîtrise du français et avoir une très bonne connaissance d’au moins 2 langues locales (Haussa, Djerma, Fulfulde, Kanuri ou Tamashek) de la région d’intervention.

Pour chaque enfant, vous démontrez...

Les valeurs de l'UNICEF : Attention, Respect, Intégrité, Confiance, Responsabilité et Durabilité

L'UNICEF s'engage à promouvoir la diversité et l'inclusion au sein de son personnel et encourage tous les candidats, quels que soient leur sexe, leur nationalité, leur religion et leur origine ethnique, y compris les personnes vivant avec un handicap, à postuler pour faire partie de l'organisation.

L'UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et de l'UNICEF, notamment l'exploitation, les abus et harcèlement sexuels, l'abus d'autorité et la discrimination. L'UNICEF adhère également à des principes stricts de protection de l'enfance. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer à ces normes et principes et seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents, des titres universitaires et des antécédents professionnels. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l'étape suivante du processus de sélection.

Remarques :  

Les personnes engagées dans le cadre d'un contrat de consultant ou d'un contrat individuel ne seront pas considérées comme des "membres du personnel" au sens du Statut et du Règlement du personnel des Nations Unies et des politiques et procédures de l'UNICEF, et n'auront pas droit aux avantages qui y sont prévus (tels que les droits à congé et la couverture d'assurance médicale). Leurs conditions de service seront régies par leur contrat et les Conditions générales des contrats de services des consultants et des contractants individuels. Les consultants et les contractants individuels sont responsables de la détermination de leurs obligations fiscales et du paiement de tout impôt et/ou taxe, conformément aux lois locales ou autres lois applicables. 

Le candidat sélectionné est seul responsable de l'assurance maladie nécessaires à l'exécution des tâches prévues par le contrat, et ce pour toute la durée du contrat. Les candidats sélectionnés sont soumis à la confirmation d'une vaccination complète contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19) avec un vaccin approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui doit être satisfaite avant l'entrée en fonction. Elle ne s'applique pas aux consultants qui travailleront à distance et ne sont pas censés travailler ou visiter les locaux de l'UNICEF, les lieux d'exécution des programmes ou interagir directement avec les communautés avec lesquelles l'UNICEF travaille, ni voyager pour exercer des fonctions pour l'UNICEF pendant la durée de leur contrat de consultant.

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Dimanche 24 mars 2024, les sénégalais étaient appelé aux urnes pour élire leur Président de la République. A l’issue du scrutin qui s’est déroulé dans la sérénité et sans grande perturbation, c’est le candidat du PASTEF, Bassirou Diamoye Faye, compagnon d’Ousmane Sonko qui ravi la vedette à la vingtaine de candidats parmi lesquels, l’ancien Premier Ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Beno Ben Yakar du président sortant Macky Sall et devient ainsi le 5ème Président du Sénégal.

Une victoire dès le 1er tour qui a remis chacun des 19 candidats  au fauteuil présidentiel à sa place. Avec un score non encore officiel de 57% des voix exprimées, le candidat Faye qui venait de sortir de prison à moins d’une dizaine du scrutin a prouvé aux yeux du monde qu’il est le choix des sénégalais tout bord confondu et tout âge compris.

Une victoire qui fait l’unanimité   

Aussitôt les bureaux de votes fermés que l’annonce de la victoire de Bassirou Diamoye Faye s’est répandue sur les réseaux sociaux avec des images de scènes de joie de ses partisans qui célébraient précocement la victoire de leur candidat.

Dès le 25 mars, lendemain du scrutin, sept des candidats malheureux ont automatiquement adressé leurs messages de félicitations à l’endroit du successeur de Macky Sall, qui a 44 ans devient le plus jeune chef d’Etat démocratiquement élu sur le continent.

Dans la mi-journée, c’était le tour du candidat de la majorité au pouvoir Amadou Bâ d’adresser ses félicitations au vainqueur du scrutin dans un communiqué publié par son équipe de campagne.

« Au regard des tendances des résultats de l’élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour », s’est exprimé Amadou Bâ, qui a souhaité beaucoup de réussite et de succès pour le bien-être du peuple sénégalais.

Un peu plus tard, c’était le tour du président de la république sortant Macky Sall de saluer son successeur. « Je salue le bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et félicite le vainqueur, M. Bassirou Diomaye Faye, que les tendances donnent gagnant. C’est la victoire de la démocratie sénégalaise », dixit Macky Sall.

La maturité démocratique sénégalaise   

Pour plusieurs observateurs le scrutin du 24 mars 2024 a démontré à nouveau la maturité démocratique du peuple sénégalais.

Censée se tenir le 25 février 2024 avant d’être reporté sine die par le Président Sall, l’élection présidentielle du dimanche dernier a confirmé l’exception sénégalaise en matière de démocratie en Afrique de l’Ouest.

Moins de trois (3) semaines ont suffi pour organiser un scrutin dans le calme, la sérénité et à la perfection près car aucun incident majeur n’a été signalé le jour du scrutin. Toutes les tergiversations, rétropédalages et manigances du président sortant n’ont pas empêché aux parties prenantes (Conseil Constitutionnel, Macky Sall, Candidats et électeurs) de tourner cette page et regarder dans la même direction, c’est-à-dire, celle d’aller aux urnes le 24 mars date fixée par le président sortant et confirmée par le Conseil Constitutionnel.

Le fair-play du candidat de la coalition au pouvoir et des autres candidats malheureux a émerveillé le monde au moment où plusieurs observateurs s’attendaient à des élections tropicalisées comme il est de coutume en Afrique.

Dans sa toute première réaction après le scrutin, le vainqueur de la présidentielle a laissé entendre qu’il va travailler avec les sénégalais de tous bords. Des propos qui augurent une gouvernance collégiale, signe d’une autre façon de gouverner au pays de la Terranga.

Ibrahim Moussa

Qui est Bassirou Diomaye Faye ?  

Bassirou Diomaye Diakhar Faye est né le 25 mars 1980 à Ndiaganiao, dans la région de Thiès. Il a fait ses études de droit à l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et réussit à intégrer l'École nationale d'administration du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye est inspecteur des impôts. Militant syndicaliste, il est secrétaire général du syndicat des Impôts et des Domaines.

Il s'engage en politique au sein du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) dès sa création en 20147. Tandis qu'Ousmane Sonko est le dirigeant et la figure principale du parti, Bassirou Diomaye Faye en est l'architecte, s'occupant de la doctrine et l'organisation en interne. En octobre 2022, il devient secrétaire général et gère les cadres du parti.

En octobre 2021, il est nommé candidat à Ndiaganiao, sa commune de naissance, par la coalition de Libérer le peuple et une partie du Parti démocratique sénégalais pour les élections municipales de 2022. À l'issue de l'élection du 23 janvier 2022, il est battu par Tening Sène, candidate de l'Alliance pour la République (APR), le parti du président Macky Sall.

Arrestation et emprisonnement

En avril 2023, Bassirou Diomaye Faye est arrêté et placé en garde à vue pour « diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué ». Il lui est reproché d'avoir critiqué les magistrats qui ont décidé de juger Ousmane Sonko en appel dans le procès en diffamation intenté par le ministre Mame Mbaye Niang. En effet, il estime que le procès en appel a été effectué trop rapidement, avant même la fin du délai pour faire appel du jugement en première instance.

Élection présidentielle de 2024

En novembre 2023, après l'extrême incertitude sur la possibilité pour Ousmane Sonko d'être candidat à l'élection présidentielle, le PASTEF désigne Bassirou Diomaye Faye comme son candidat à l'élection présidentielle de 2024, en dépit de son incarcération depuis avril 2023.

Le 20 janvier 2024, le Conseil constitutionnel sénégalais publie la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle et Sonko n'y figure pas, après de longues et complexes procédures judiciaires. Toutefois, la candidature de Diomaye Faye est validée car, bien qu'emprisonné, il n'a jamais été jugé. Sonko, lui aussi en prison, annonce son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour l'élection. Cheikh Tidiane Dieye, autre candidat à l'élection présidentielle, se désiste en faveur de Bassirou Diomaye Faye.

Début mars 2024, le gouvernement dépose un projet de loi d'amnistie pour apaiser un climat social et politique. Ce projet de loi doit bénéficier à Ousmane Sonko et à Bassirou Diomaye Faye. Le projet est contesté par une partie de l'opposition car il amnistie aussi les auteurs de la répression des manifestations entre 2021 et 2024, mais est toutefois adopté. Le 15 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye et Sonko sont libérés.

Le programme de Bassirou Diomaye Faye s'intitule « Le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère». Selon les premiers résultats, Bassirou Diomaye Faye arrive en tête du scrutin, largement devant Amadou Ba. Sa victoire dès le premier tour semble alors probable, dix candidats, parmi lesquels Anta Babacar Ngom, Papa Djibril Fall, Déthié Fall, El Hadji Mamadou Diao et Mamadou Lamine Diallo, le félicitant avant même l'annonce des résultats officiels. Des journaux sénégalais consacrent leur une à cette victoire présumée. Le lendemain, Bassirou Diomaye Faye est félicité par le ministre de l'Économie et par la vice-présidente du groupe parlementaire de la majorité présidentielle Adji Mbergane Kanouté, puis Amadou Ba reconnaît sa défaite et félicite le vainqueur dans la foulée. Le président sortant Macky Sall en fait de même.

Président de la République

Bassirou Diomaye Faye doit être investi président de la République le 2 avril 2024.


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