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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

C’est parti pour l’édition 2023-2024 de la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine au Niger et au Tchad.

Le coup d’envoi a été donné ce lundi 27 novembre 2023, à LIWA, province du LAC, localité tchadienne frontalière du Niger par les Ministres de l’Élevage et des Productions Animales du Tchad, Pr ABDERAHIM AWAT ATTEIB et son homologue le Colonel MAHAMAN ELHADJI OUSMANE, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger.

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la province du Lac, son homologue de Diffa ; des représentants des Organisations internationales, régionales et sous régionales ; du Président du Conseil Régional de Diffa ; des Responsables des Forces de Défense et de Sécurité du Tchad et du Niger ; des Coordonnateurs du PRAPS 2 du Tchad et du Niger ; du préfet du département de Fouli ; du sous-préfet du Liwa Rural ; du maire de la commune de Liwa ; des autorités traditionnelles et coutumières et une importante communauté d’éleveurs et agro éleveurs.

 Cette campagne traduit la concrétisation de la recommandation relative au recours d’une approche transfrontalière en matière de contrôle et d’éradication des maladies animales. Elle répond également à une directive de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA), qui a préconisé la mise en place d’une Stratégie Mondiale pour le contrôle et l’éradication de la Peste des Petits Ruminants, d’ici 2030 à laquelle, les deux pays ont adhéré.

Donnant le coup d’envoi, le professeur Abderahim Awat Atteib a évoqué les conséquences qu’engendrent ces deux maladies sur l’économie à l’échelle mondiale avec des pertes dues à la peste des petits ruminants estimées entre 725 milliards et 1000 milliards de F CFA par an. Pour le ministre tchadien de l’Élevage et des Productions Animales, la vaccination de masse des petits ruminants est la solution idoine pour protéger les animaux tout en affirmant que son gouvernement a rendu gratuit la prise en charge et la vaccination contre la Pneumonie des Petits Ruminants.

Évoquant la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB), Pr Atteib de souligner qu’elle est une maladie principalement présente en Afrique et considérée comme l’une des maladies transfrontalières les plus redoutables.

Tout comme pour les petits ruminants, le ministre Abderahim s’est dit persuadé que seule la vaccination régulière et systématique des bovins permettra de contrôler la maladie, d’où, son appel à l’endroit de tous les pasteurs et agro pasteurs de conduire leur bétail sur les sites de vaccination les plus proches pour recevoir des doses vaccinales, afin de protéger leurs animaux. Il a par la même occasion exhorté les équipes de vaccination de faire preuve d’un travail bien accompli avec beaucoup de professionnalisme.

 

Ministre Ousmane

Côté Niger, les consignes ont été les mêmes en matière de vaccination. « La présente campagne de vaccination du cheptel 2023-2024 contre la PPCB au Niger sera gratuite et exécutée par les services vétérinaires publics et privés, notre objectif est de vacciner au moins 80% des effectifs éligibles (animaux âgés d’un an à plus), a laissé entendre le Colonel Mahaman Elhadji Ousmane.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage de la république du Niger a mis en évidence les statistiques dans le secteur de l’élevage : « Notre cheptel évalué à près de 55 millions de têtes toutes espèces confondues est l’une des ressources les plus importantes du secteur rural, avec une contribution au PIB de 11 % et 40 % du PIB agricole », a-t-il affirmé avant de mettre en exergue les conséquences liées aux maladies animales sur le plan économique.

« Selon l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA), les maladies animales sont à l’origine de 15 à 20% de pertes de production. Elles constituent aussi un obstacle majeur au commerce et un risque permanent pour la santé publique car 60% des maladies humaines ont une origine animale ».

Pour le Colonel Mahaman Elhadji Ousmane, la protection du cheptel devrait se traduire par la construction des infrastructures vétérinaires pour faire bénéficier les éleveurs et en particulier les nomades et les transhumants des autres services de base : santé humaine, audiences foraines, état civile … Il est convaincu que la présente campagne conjointe de vaccination ouvrira une nouvelle ère dans les relations entre le Tchad et le Niger et donnera un nouveau souffle au secteur de l’élevage. « Ainsi, la graine que nous venons de semer avec le lancement conjoint de la campagne de vaccination conjointe 2023-2024 ouvre de nouvelles pages mémorables pour le renforcement de la coopération entre nos deux départements ministériels et qu’elle marque le point de départ d’une nouvelle ère dans les relations entre nos deux pays en général et dans le domaine de l’élevage en particulier. », s’est félicité le Colonel Mahamane Elhadji Ousmane.

Directeur Nguigmi

Il a par la suite appelé au sens de responsabilité de tous les acteurs de l’élevage pour faire de la protection sanitaire du cheptel nigérien à travers la vaccination « un devoir patriotique » dans le souci de protéger une richesse privée certes mais aussi un patrimoine national.

Aux agents de terrain, il a demandé d’une part de renforcer la surveillance des maladies prioritaires du bétail et des zoonoses et d’autre part de faire de « la vaccination du cheptel un devoir citoyen ».

Les deux membres des exécutifs nigérien et tchadien ont salué les efforts concertés et l’engagement résolu des deux chefs d’État, SEM Mahamat Idriss Débi Itno, Président de la République du Tchad, Chef de l’Etat et de SEM Abdradramne Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Président de la République du Niger, Chef de l’État, qui n’ont ménagé aucun effort pour la concrétisation de cette campagne de vaccination de masse conjointe au profit du cheptel.

Avant de clore son propos, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a tenu à présenter tous les remerciements du gouvernement et du peuple nigérien pour la prompte intervention du Tchad lors des attaques survenues à Bosso en 2015. Le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane a également rappelé la médiation-la toute première- entreprise par le Président de la transition Tchadienne Ahmat Idriss Deby Itno juste après les événements du 26 juin 2023. Enfin,un autre fait hautement significatif à signaler ,c’est le refus catégorique ( sollicitation de la France) du Tchadj d’attaquer le Niger à la période. Des éléments qui prouvent à suffisance des relations qui unissent les deux États et les deux peuples. Une intervention fortement applaudie par l’assistance.

Témoigane

Réalisée avec l’appui des partenaires, la présente campagne conjointe de vaccination de masse a été une occasion pour le ministre de l’élevage et des productions animales du Tchad et son homologue du Niger de remercier tour à tour, la Banque Mondiale à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), le FIDA à travers le Projet de renforcement de la Productivité des Exploitations agro-pastorales Familiales et Résilience (RepER), la FAO, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) et la Coopération Suisse à travers le Programme de Renforcement de l’Élevage Pastoral ( PREPAS).

La cérémonie a pris fin avec la remise d’un témoignage officiel de satisfaction au chef de service départemental de l’Élevage de N »guigmi Seybou Kimba pour les résultats enregistrés dans le contrôle des denrées animales et d’aliments d’origine animale (SOC)

Ibrahim Moussa

 La Caritas Développement Niger (CADEV Niger)  a organisé ce jeudi 23 Novembre 2023, une séance de sensibilisation des jeunes filles en formation professionnelle des communes II et V de Niamey sur le pluralisme culturel et religieux. La rencontre s’est déroulée à Niamey en présence des responsables des services déconcentrés de l’Etat , des chefs coutumiers et religieux. Cette sensibilisation rentre dans le cadre du projet d’Appui à la Résilience des Communautés d’Ayorou et Niamey (PARCAN/GAKASINEYE).

L'objectif global du programme est de contribuer au développement socio-économique et à l’amélioration de la résilience des ménages vulnérables à Niamey, ainsi que des personnes déplacées à l’intérieur du pays, des réfugiés et des communautés d’accueil dans la région de Tillabéri touchée par la crise multidimensionnelle.

Elles sont 85 filles issues de cinq (5) établissements de formation professionnelle qui ont bénéficié de cette formation qui a porté sur la prévention des intolérances au sein de la jeunesse, à travers la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble.  La séance a été animée par Cheikh Barham Aboubacar et Révérend Baragé Djergou, respectivement président et trésorier du Comité de Dialogue Inter et Intra Religieux (CDIR-Niger).  

Les deux leaders religieux ont chacun en fonction de son expérience et de ses connaissances édifiés l’assistance sur l’importance de la thématique pour un pays comme le Niger qui est en proie à l’insécurité. Les deux (2) facilitateurs ont mis en évidence les recommandations des deux (2) religions à savoir : l’islam et le Christianisme sur la tolérance mais également abordés de long en large ce qui constituent les véritables goulots d’étranglement dans la société nigérienne où cohabitent les adeptes de plusieurs religions.

Le premier intervenant, le révérend Baragé Djergou, a d’entrée de jeu mis l’accent sur l’importance du vivre ensemble dans un contexte caractérisé par l’abandon de nos traditions et cultures  ancestrales entrainant d’office la perte des valeurs sociales avant d’insister sur le dialogue. Il s’est appesanti sur les enseignements de la bible pour attirer l’attention des adolescentes sur le respect de l’être humain que Dieu a crée à son image.

S’agissant de la différence des langues, des races et des ethnies, il a rappelé qu’au début, les humains parlaient une seule langue avant que ces dernières   se multiplient suite aux actes posés par la descendance d’Adam envers Dieu. Il a par la suite fait cas des bons exemples qui sont à multiplier tels que le bon voisinage qui se traduit par le respect mutuel, les échanges cordiaux et les fréquentations qui sont une preuve matérielle de la tolérance religieuse.

« Le dialogue est important même dans un foyer, que ça soit au bureau, au service, au marché, bref partout, où les gens se côtoient », a-t-il indiqué. Pour lutter contre l’intolérance, la lutte contre l’ignorance doit être de mise car le manque de savoir est aujourd’hui à la base des contrevaleurs observées dans la société, a souligné le révérant Baragé Djergou.

Pasionné de la quête du savoir, il a exhorté les participants d’aller vers la recherche de la connaissance. Il a évoqué son cas, en indiquant qu’il continue d'approfondir ses connaissances, en interrogeant des Ulémas sur plusieurs sujets qu’il ignore avant d’être à son tour interpellé par les musulmans.  

La famille étant le noyau de la société, la question du mariage a une place importante chez les chrétiens a-t-il martelé avant d’insister sur la foi et la prière qui sont des actes à multiplier par les croyants.

Family ok

Dans sa présentation, le président du CDIR, Cheickh  Barham Aboubacar s’est focalisé sur les enseignements du Coran sur la paix et la coexistence pacifique. ‘’l’Islam signifie la paix, et c’est une religion de paix’’, a précisé le conférencier. En citant des versets et sourates du Coran, il a notifié ce que furent les rapports entre le Prophète Mohamed (SAW) et les adeptes des autres religions, plus précisément, les chrétiens.

A titre illustratif, il a cité le cas des compagnons du prophète qui furent persécutés en Arabie Saoudite, à qui, le messager de Dieu a demandé d’ailleurs de se réfugier en Abyssinie (Actuel Ethiopie) chez un roi, qui est de confession chrétienne, où, ils furent très bien accueillis et entretenus. Toujours dans ses exemples, le président du CDIR, a fait cas d’un groupe des chrétiens qui habitaient la contrée de Médine et qui rendirent des visites annuelles au prophète Mohamed (S.A.W), qui à son tour les traitaient avec honneur et considération.

Pour Cheikh Barham Aboubacar, les dissensions observées aujourd’hui chez les musulmans sont plus d’ordre politique que religieux. Selon lui, tout est parti de la lutte de succession après la mort du prophète Mohamed (S.A.W), lorsque les partisans de Ali ont exprimé leur mécontentement face au choix de Aboubacar pour succéder au prophète. Et c’est de cette querelle naquit la confrérie des chiites qui s’oppose aux Sunnites. Et c’est de là, qu’est partie également toutes les histoires d’école et de confréries, qui sont aujourd’hui, à la base de plusieurs interprétations de certaines pratiques religieuses. Pour montrer le lien qui existe entre les deux religions à savoir : l’Islam et le Christianisme, il a conclu en rappelant l’avènement du prophète Issa Alehi Salam (Jésus) dont toute l’histoire a été racontée dans le Coran dans la sourate Al Imarane.

Ensemble ok

Après quatre (4) heures d’horloge, la séance de sensibilisation a touché du doigt tous les maux qui minent la société et qui conduisent à l’intolérance religieuse parmi lesquels, l’ignorance la mauvaise interprétation de la religion occupent une place de choix.

Les participantes ont manifesté leur intérêt en posant plusieurs questions auxquelles, elles ont eu suffisamment des réponses avant d’assurer l’assistance, qu’elles partageront les connaissances acquises avec d’autres personnes qui n’ont pas eues la malchance de prendre part à la rencontre.

Le choix des jeunes filles à cet atelier est d’une importance capitale pour la Cadev car en cas de conflit, les jeunes et les femmes sont les plus exposés et qu’ils ont toutes les chances de payer le plus lourd tribut avec la violation de leurs droits.

Ibrahim Moussa

Sonko president

La communauté internationale regarde. La justice, elle, actionne et l’Exécutif sénégalais, sous la conduite de Macky Sall, scelle désormais le sort du seul farouche opposant politique Ousmane Sonko qui a des faibles chances de participer à la présidentielle de 2024 au pays de la Téranga. Sauf miracle!Acculé puis contraint à renoncer à ses velléités de briguer un troisième mandat, le président Sall a juré de ne pas partir seul. Sa tactique de jouer le tour pour le tout semble porter ses fruits. Il en a fait la même chose, dans un passé récent, à d’autres farouches opposants dont l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et le fils de l’ancien président Karim Wade, considérés à l’époque comme ses rivaux les plus craints, réduits aujourd’hui à leur plus simple expression. Aujourd’hui, il choisit Sonko dont le cas risque d’être une pathologie politique aux conséquences désastreuses pour la démocratie au sein de l’espace communautaire, si on en laisse passer. C’est du moins une alerte du Maitre Ciré Clédor Ly, un des avocats de l’opposant sénégalais en prison depuis six mois, qui estimait qu’en jugeant cette affaire comme la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) l’a fait, les dictateurs pourraient désormais agir comme l’Etat du Sénégal a fait et se prévaloir de la jurisprudence. Le juriste n’a pas tort au regard des personnalités qui animent l’espace communautaire où beaucoup sont soumises aux tentations. Déjà, dans beaucoup de pays ouest africains, les opposants sont souvent mal vus et leurs actes considérés comme des crimes de l’aise majesté, parfois réduits au silence ou contraints à l’exil. Les évènements semblent se précipiter et l’étau se resserre petit à petit autour du principal et craint opposant Ousmane Sonko, arrivée deuxième à l’issue du scrutin qui a porté le président Macky Sall au pouvoir en 2020. Poursuivi dans l’affaire dite de la masseuse Adji Sarr, le cas Ousmane Sonko va ensuite et encore prendre l’allure d’un acharnement politique du gouvernement sénégalais qui le condamne par contumace dans une autre affaire qui n’a rien à voir avec celle pour laquelle il est pourtant poursuivi au départ.Le cas Sonko inquiète et si, on n’y prend garde, risque de faire des émules dans la sous-région où des présidents aux relents dictatoriaux, une fois, élus, cherchent par tous les moyens à s’éterniser ou, dans le caséchéant, laisser la place à un de leurs pour assurer la manœuvre du gouvernail ou ses arrières. Alors que les esprits se corsent et se fixent sur le sort qui sera ré- servé à Ousmane Sonko qui attendait deux décisions de justice dont l’une de son pays même le Sénégal et l’autre de l’espace communautaire, pour savoir un peu plus sur sa participation aux prochaines échéances électorales, l’espoir semble se dissiper au niveau des partisans du Pastef, sa formation politique, dont la décision de dissolution par le gouvernement sénégalais a été confirmée vendredi 17 novembre 2023, à Abuja, par la juridiction communautaire, démontrant ainsi que, même si l’éligibilité de Sonko est avérée, lui et ses partisans doivent créer un nouveau parti ou aller à la conquête du pouvoir sous la bannière d’un parti tierce. Et pour prendre une telle décision, le tribunal de l’espace communautaire a estimé qu’aucun des droits de Sonko n’a été violé.Et pourtant ! Si les toges noires de la communauté ne voient aucun risque qui pèse sur Sonko dont l’éligibilité pourrait en pâtir, un des conseils de l’opposant, Me Ciré Clédor Ly, va sonner l’alerte puisque, selon lui, par ce jugement, les dictateurs pourraient désormais agir comme l’Etat du Sénégal a fait et se prévaloir de la jurisprudence.Sur cette question, c’est un rappel, Sonko a épuisé les voies de recours. Il ne reste plus pour lui que l’affaire dite de radiation de son nom sur les listes électorales sur laquelle la Cour de justice de la Cedeao ne s’est pas prononcée puisqu’elle n’est pas encore épuisée au Sénégal. Portée devant la Cour suprême qui en a déclaré la recevabilité le même vendredi, elle a été renvoyée devant le tribunal d’instance de Dakar, jugé cette fois-ci compétent en lieu et place du tribunal de Ziguinchor. Candidat à la présidentielle séné- galaise de février 2024, puis sous le coup d’une condamnation à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse depuis juin dernier, Ousmane Sonko a, pour rappel, été radié automatiquement des listes électorales, avant d’être autorisé, à l’issue d’une décision judiciaire du tribunal d’instance de Ziguinchor, la municipalité dont il est maire, à y être réinscrit. C’est désormais à cette décision, où la justice voit un vice de procédure relatif à la condamnation par contumace, que le sort de Sonko est suspendu et pour laquelle son conseil craint et s’inquiète déjà du délai pour y statuer.

Mamane Abdou

Elu à la tête de la coalition internationale d’ONG Tournons La Page, le nouveau président Didier Alexandre Amani place le Niger au cœur de ses priorités. Il s’exprimait, le 16 novembre 2023, au micro du journaliste français de Radio France internationale (RFI) Laurent Correau. Le militant ivoirien a rassuré que «la priorité des priorités sera pour nous le Niger». D’autres pays qui ont connu des changements d’ordre non constitutionnel sont également dans le lot de ceux que Tournons La Page place en première ligne de son agenda à la prise de fonction du premier responsable de cette coalition qui réunit plus de 250 associations d’Afrique et d’Europe qui vise à promouvoir la démocratie et l’alternance en Afrique. M. Amani a énuméré entre autres Etats comme la Guinée, le Mali et le Burkina Faso en Afrique de l’Ouest ainsi que le Gabon en Afrique centrale. Il a rassuré de veiller au ré- tablissement de l’ordre constitutionnel à travers des élections justes, transparentes et inclusives. Mieux, Tournons la Page envisage surtout de travailler à la levée des sanctions dont les victimes sont les populations qui subissent déjà les effets du coup d’Etat et des sanctions. Cette coalition entend, en collaboration avec d’autres mouvements, lancer une campagne de plaidoyer en vue de la levée de ces sanctions contre le Niger.

La rédaction

Quelques 1.304.882 personnes se trouvent en situation de déficit alimentaire dans la région de Zinder, ville située à 900 km à l’Est de Niamey, la capitale du Niger. C’est ce qui ressort de la synthèse de la mission d’une délégation ré- gionale conduite le vendredi 17 novembre 2023 par le Gouverneur de la région de Zinder M. Issoufou Labo, dans les six (6) départements dont l’objectif était de faire une pré- évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale. Selon l’Agence nigérienne de presse (ANP), qui a relayé l’information, ces populations touchées sont issues de 1079 villages déclarés déficitaires à plus de 50% sur un total de 3549 villages que compte cette région. Toutefois, selon le premier responsable régional, la production céréalière est jugée moyenne dans les départements de Dungass, Mirriah, Magaria et Kantché alors qu’elle est passable à Belbédji, Takeita et médiocre à Gouré, Damagaram Takaya et Tanout. La situation sanitaire du cheptel est calme avec toutefois 421 foyers de maladies qui affectent 52167 têtes toutes espèces confondues, a estimé Issoufou Labo qui a déploré la perte de 552 têtes. Les résultats issus de la synthèse de la mission des autorités régionales ont également révélé un déficit d’environ 4,4 millions de tonnes de matières sèches contre la perte en pâturage de 45172 tonnes suite à la consumation de 53144 hectares par des feux de brousse.

La rédaction

À l’occasion du 30ème anniversaire de l’Association des Bourses Africaines (ASEA) célébré à Nairobi ce jeudi 23 novembre 2023, la BRVM a réalisé un Live Trade avec la Bourse de
Nairobi en présence du Président de la République du Kenya, H.E. Hon. William Samoei Ruto, PhD, C.G.H., Commander-In-Chief of the Kenya Defence Forces.
L’opération a été conduite du côté de la BRVM par la Société de Gestion et d’Intermédiation, FGI du Sénégal et du côté de la Bourse de Nairobi, par Dyer and Blair
Investment Bank. Elle a porté sur 2000 actions de la société kenyane de télécommunication, Safaricom.
L’opération a été réalisée à travers la plateforme AELP (African Exchanges Linkage Project) lancée à Abidjan le 7 décembre 2022.
Un grand bravo aux équipes des sociétés d’intermédiation et des bourses impliquées. La BRVM et la Bourse de Nairobi sont respectivement la 5ème et la 6ème bourse sur le
continent de par leurs capitalisations.
Service Communication et Marketing
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Addis-Abeba, le 20 novembre 2023 (CEA) - Des journalistes spécialisés dans les activités commerciales et l’économie, de divers médias d’Afrique ont participé à une master class sur les droits et la gouvernance fonciers en Afrique en amont de la cinquième édition, de la Conférence sur la politique foncière en Afrique (CLPA) qui se déroule du 21 au 24 novembre 2023, à Addis-Abeba, Éthiopie.

La formation a été organisée par le Centre africain pour les politiques foncières (ALPC), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation internationale de droit du développement (OIDD).

La Coordinatrice du Centre africain pour les politiques foncières (ALPC), Joan Kagwanja, a reconnu le rôle que jouent les journalistes dans la circulation de l’information au public sur les questions foncières en Afrique et la nécessité d’accorder une attention particulière aux multiples dimensions entourant la gouvernance foncière.

Mme Kagwanja a déclaré que les médias devraient rendre compte efficacement des principaux défis liés aux questions foncières en Afrique, notamment les pratiques culturelles discriminatoires à l’égard des femmes, les pratiques coloniales et la mauvaise gouvernance.

« La diffusion de contenus sur la gouvernance foncière, l’État de droit et le commerce intra-africain pourraient favoriser une croissance inclusive et durable », a déclaré Mme Kagwanja.

La master class visait à accroître la sensibilisation et les connaissances des journalistes spécialisés dans les activités commerciales et l’économie sur les indicateurs de l’état de droit, les politiques de gouvernance foncière et le commerce intra-africain ; à exposer les journalistes aux approches permettant de rendre compte efficacement de la gouvernance foncière et de ses interactions avec les activités commerciales et économiques ; à construire un réseau de ce type de journalistes qui apprécient et peuvent plaider en faveur de politiques foncières inclusives et intra-africaines à travers leurs médias ; et renforcer le soutien des journalistes pour la Conférence 2023 sur la politique foncière en Afrique.

Le Conseiller du comité scientifique organisateur de la conférence, Kimani Njogu, a déclaré qu’en comprenant comment les politiques et les pratiques de gouvernance foncière affectent les opportunités intra-africaines, les journalistes sont en mesure d’informer et d’éduquer le grand public et les décideurs.

« Les journalistes doivent assumer leur rôle de « garde-fou » et sensibiliser aux questions de droits fonciers en Afrique, dénoncer les pratiques de corruption liées aux pratiques foncières et commerciales, surveiller les réformes agraires, les acquisitions, les transactions et exiger des comptes de la part des agents publics », a déclaré M. Kimani.

« En relatant leurs récits, les journalistes peuvent également inciter les décideurs politiques à adopter des politiques et des cadres qui favorisent une utilisation inclusive et durable des terres sur le continent afin d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf ».

S’exprimant lors de la Master Class, la Responsable pays de l’Organisation internationale de droit du développement (IDLO), Mme Barbara Kilei, a déclaré aux journalistes qu’une approche axée sur l’état de droit garantit que les systèmes de lois, les normes, les institutions et les communautés s’engagent à rendre des comptes, à adopter une loi juste, à représenter un gouvernement ouvert, à appliquer une justice inclusive, accessible et impartiale dans la gouvernance foncière. Ce faisant, a-t-elle souligné, l’État de droit crée un environnement durable propice à une gouvernance foncière inclusive qui promeut une culture de justice et une vie digne pour tous.

« L'OIDD reconnaît qu'une bonne gouvernance foncière est essentielle à la réalisation du développement durable. Grâce à ses interventions visant à améliorer la gouvernance des terres et des ressources naturelles dans l’Est et la Corne de l’Afrique, l’OIDD travaille avec les gouvernements et les communautés locales », a-t-elle déclaré.

Ce faisant, l’OIDD renforce la capacité des institutions à promouvoir l’état de droit. Cela renforce également la capacité juridique des communautés et permet aux structures de règlement des différends coutumiers et informels d’être plus inclusives et plus justes. En outre, l’OIDD favorise les liens entre les acteurs de la justice formelle et informelle et renforce la collaboration et la coordination des acteurs étatiques et non étatiques dans la gouvernance foncière.

La Directrice du programme communautaire de protection des terres, Namati, Kenya, Eileen Wakesho, a expliqué que tous les documents de recherche présentés lors de la conférence africaine sur la politique foncière sont publiés dans la Revue africaine sur la politique foncière et les sciences géospatiales (African Journal on Land Policy and Geospatial Sciences - AJLP&GS), créé en 2018.

« Il s’agit d’une revue en libre accès visant à encourager l’innovation dans la recherche, à promouvoir l’échange de connaissances et à faire progresser la recherche scientifique en matière de politique foncière et de sciences géospatiales en Afrique et à servir de revue de référence pour l’Afrique », a déclaré Mme Wakesho, ajoutant qu’en 2023, la revue a rejoint EuroPub en tant que répertoire européen des revues académiques et scientifiques

L’ALPC et l’OIDD notent qu’il faut accroître la capacité des journalistes spécialisés dans les activités commerciales et l’économie à apprécier les questions clés de gouvernance foncière et d’état de droit en Afrique et leurs liens avec le commerce intra-africain.

La Conférence sur la politique foncière en Afrique 2023 se déroule sur le thème : « Promouvoir une gouvernance foncière durable pour la mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».

Publié par :
Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique
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Addis-Abeba
Éthiopie
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Addis-Abeba, le 21 novembre 2023 – Si les pays africains créent des politiques de gouvernance foncière innovantes et de bonne qualité qui favorisent un accès équitable à la terre et créent un environnement propice aux investissements, cela libérera le potentiel productif du continent.

Telles sont les sentiments exprimés par les dirigeants, à l’ouverture de la cinquième Conférence sur la politique foncière en Afrique (CLPA), à Addis-Abeba, en Éthiopie qui se déroule du 21 au 24 novembre 2023.

La Ministre ougandaise des terres, du logement et du développement urbain, Judith Nabakooba, a déclaré que l’Afrique a besoin de politiques de bonne gouvernance foncière qui renforcent les droits des femmes à la terre afin d’obtenir des résultats justes et durables pour tous.

« L’Ouganda comprend la relation qui existe entre la terre, le commerce et le bien-être de la population. Une gouvernance et une gestion foncière efficaces sont la pierre angulaire d’une justice sociale durable », a déclaré Mme Nabooka, ajoutant que « les politiques formulées doivent être visionnaires et doivent intégrer les questions de changement climatique et réformer les systèmes de justice foncière ».

La Commissaire chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Josefa Sacko, a noté que des progrès significatifs ont été réalisés depuis la dernière édition de la conférence dans l’avancement des politiques foncières dans les États membres de l’Union africaine.

«Il y a deux ans, nous nous sommes réunis pour réfléchir sur les défis qui entravent une gouvernance foncière durable, et je suis heureuse d’annoncer qu’il y a eu une dynamique notable dans la mise en œuvre de politiques visant à favoriser des pratiques d’administration foncière durable », a déclaré Mme Sacko».

« Un domaine de progrès important concerne l’avancement des droits fonciers des femmes, conformément au programme foncier de l’Union africaine. Grâce à des interventions politiques ciblées, des réformes juridiques et des campagnes de sensibilisation, nous avons été témoins de progrès tangibles dans l’élévation du statut des femmes en tant qu’acteurs clés de la gouvernance foncière.

Elle a déclaré que des efforts louables ont été fournis en Tanzanie, en République démocratique du Congo, en Guinée et au Malawi pour évaluer les droits des femmes à la terre dans les politiques et les lois et pour prendre des mesures visant à combler les lacunes identifiées.

Elle a noté que le Centre africain pour les politiques foncières (ALPC) a entamé le processus d’élaboration de la stratégie continentale intégrant la dimension genre dans les secteurs fonciers nationaux.

Le Directeur par intérim de la Division du développement du secteur privé et des finances, Robert Lisinge, a déclaré au nom du Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, M. Claver Gatete, que des systèmes de gouvernance foncière solides sont essentiels pour faciliter l’engagement des jeunes, des femmes, des communautés et du secteur privé et tirer profit de la ZLECAf et de la numérisation.

« Si les gouvernements africains font respecter les politiques et la bonne gouvernance foncière, ils soutiendront les parcs agro-industriels, les infrastructures et les énergies renouvelables, tous les ingrédients nécessaires à l’industrialisation et au commerce », a déclaré M. Lisinge.

Il a noté que les technologies numériques inclusives peuvent soutenir les processus d’élaboration des politiques foncières et commerciales grâce à une prise de décision fondée sur les données. Ils peuvent identifier les opportunités de réforme, de création d’emplois, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, ainsi que les besoins alimentaires en Afrique.

La Conseillère en gestion des ressources naturelles, à la Banque africaine de développement (BAD), Kanziemo Leontine, a déclaré que la gouvernance foncière et la réglementation de l’accès et de l’utilisation des terres permettent d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf en contribuant à la production de biens, en libérant le potentiel agricole, en favorisant l’égalité des sexes, ainsi qu’un développement territorial équilibré. En outre, l’Agenda 2063 de l’Afrique appelle les gouvernements à autonomiser pleinement les femmes dans tous les domaines en leur accordant des droits sociaux, politiques et économiques égaux, y compris le droit de posséder et d’hériter de biens, de signer des contrats et d’enregistrer et de gérer des entreprises.

« La question de la bonne gouvernance foncière devient cruciale pour la réalisation de la ZLECAf », a-t-elle déclaré, ajoutant que les gouvernements devront continuer à investir dans le soutien aux exploitantes agricoles.

L’Ambassadeur de Suède en Éthiopie et à Djibouti, Hans Lundquist, a déclaré que la terre est une ressource fondamentale qui assure le bien-être. En améliorant la gouvernance foncière, nous pouvons créer une sécurité foncière et des investissements prospères.

La Conférence sur la politique foncière est organisée par le consortium tripartite composé de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Ladite conférence a pour thème : « Promouvoir une gouvernance foncière durable pour la mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».

L’adoption du thème de l’édition 2023 devrait générer un plus grand engagement politique et accélérer la mise en œuvre effective de la ZLECAf pour bénéficier pleinement aux citoyens africains et réaliser les aspirations et les objectifs de l’Agenda 2063.

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À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

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La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
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Addis-Abeba, le 21 novembre 2023 – Selon les dirigeants et les experts fonciers participant à la Cinquième Conférence sur la politique foncière en Afrique (CLPA) qui se déroule du 21 au 24 novembre 2023, à Addis-Abeba, en Éthiopie, l’intégration des droits fonciers des femmes dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) représente une opportunité importante de promouvoir l’égalité des sexes, de réaliser l’autonomisation économique des femmes et de favoriser le développement durable en Afrique.

Ils affirment que la ZLECAf peut créer un environnement favorable aux femmes entrepreneurs, faciliter leur participation au commerce transfrontalier et contribuer à la réduction de la pauvreté et à une croissance inclusive pour résoudre les défis uniques auxquels sont confrontées les femmes pour accéder à la terre et en posséder.

La Conférence sur la politique foncière 2023 est organisée par le consortium tripartite composé de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) ; ladite conférence a pour thème : « Promouvoir une gouvernance foncière durable pour la mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».

La Ministre ougandaise des terres, du logement et du développement urbain, Judith Nabakooba, a déclaré que l’Afrique a besoin de politiques de bonne gouvernance foncière qui renforcent les droits des femmes à la terre afin d’obtenir des résultats justes et durables pour tous.

Les cadres juridiques nationaux doivent être renforcés, alignés sur les normes internationales des droits humains et appliqués efficacement pour protéger les droits fonciers des femmes. Cela nécessite d’examiner les lois et les pratiques discriminatoires, de sensibiliser aux droits fonciers des femmes et de fournir une aide juridique et des services de soutien aux femmes confrontées à des conflits liés à la terre.

La ministre ougandaise a déclaré que la collaboration entre les gouvernements, les Organisations de la société civile, les groupes de défense des droits des femmes et les entités du secteur privé est cruciale pour intégrer efficacement les droits fonciers des femmes dans la ZLECAf. En outre, des partenariats devront être forgés pour élaborer des politiques commerciales sensibles au genre, fournir un soutien technique et mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités.

La Commissaire chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Josefa Sacko, a noté que des progrès significatifs ont été réalisés depuis la dernière édition de la conférence dans l’avancement des politiques foncières dans les États membres de l’Union africaine.

« Il y a deux ans, nous nous sommes réunis pour réfléchir sur les défis qui entravent une gouvernance foncière durable, et je suis heureuse d’annoncer qu’il y a eu une dynamique notable dans la mise en œuvre de politiques visant à favoriser des pratiques d’administration foncière durable », a déclaré Mme Sacko.

« Un domaine de progrès important concerne l’avancement des droits fonciers des femmes, conformément au programme foncier de l’Union africaine. Grâce à des interventions politiques ciblées, des réformes juridiques et des campagnes de sensibilisation, nous avons été témoins de progrès tangibles dans l’élévation du statut des femmes en tant qu’acteurs clés de la gouvernance foncière.

« Il est impératif que les parties prenantes travaillent ensemble pour garantir que les droits fonciers des femmes soient pleinement intégrés dans les politiques, les programmes et les mécanismes de mise en œuvre de la ZLECAf », a déclaré Robert Lisinge, Chef de la section de l’énergie, des infrastructures et des services, de la Division du développement du secteur privé et des finances.

« Cela profitera non seulement aux femmes et contribuera au succès global et à la durabilité de la ZLECAf, mais accélérera également le programme de développement de l’Afrique ».

Il a déclaré que des systèmes de gouvernance foncière solides sont essentiels pour permettre aux jeunes, aux femmes, aux communautés et au secteur privé de s’engager et de bénéficier de la ZLECAf et de la numérisation.

Sandra Bhatasara, Chargée de cours au Département de sociologie, de l’Université du Zimbabwe, a déclaré que la capacité des femmes à accéder à la terre par l’héritage en Afrique est compromise. En pratique, les femmes sont constamment menacées par les membres de leur clan et les proches de leurs maris.

« L’application et la protection des Droits fonciers des femmes (WLR) – limitées en ce qui concerne les lois sur l’héritage qui confèrent des titres de propriété et des droits d’héritage aux membres masculins de la famille tout en reléguant les femmes, en particulier les femmes mariées, à un accès secondaire par l’intermédiaire de leur mari ou de leurs enfants de sexe masculin » doivent être revues, a déclaré Madame Bhatasara.

Par exemple, à Lamu, une ville côtière du Kenya, la communauté majoritairement musulmane estime que les hommes sont les principaux gardiens de la terre, même si la constitution garantit un accès équitable à la terre pour tous. Au Cameroun, en Éthiopie, en Afrique du Sud et au Togo, l’État n’a pas encore fourni d’orientation politique nationale sur les questions d’acquisition de terres à grande échelle.

Cela expose les femmes à la dépossession de leurs terres et, en fin de compte, à un accès difficile à la terre.

Elle a déclaré que des efforts devront être faits pour intégrer la dimension genre dans tous les aspects de la mise en œuvre de la ZLECAf. Assurer l’équilibre entre les sexes dans les négociations commerciales, établir des mécanismes de suivi et d’évaluation sensibles au genre et mener des évaluations de l’impact des politiques commerciales sur le genre afin d’identifier les risques et opportunités potentiels pour les femmes comptent parmi les principales questions de préoccupation.

L’Agenda 2063 de l’Afrique appelle les gouvernements à autonomiser pleinement les femmes dans tous les domaines en leur accordant des droits sociaux, politiques et économiques égaux, y compris le droit de posséder et d’hériter de biens, de signer des contrats et d’enregistrer et de gérer des entreprises.

En 2016, l’UA a lancé une campagne visant à allouer 30 % des terres aux femmes africaines d’ici 2025 pour la transformation économique de l’Afrique.

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

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Depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) et ses principaux responsables sont au centre d’une cabale savamment orchestrée par des acteurs dits de la société civile qui se réclament être des soutiens du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Pour ces acteurs bien connus, pour leur proximité politique avec les milieux de l’opposition pour certains et leurs frustrations et leur haine à l’endroit du PNDS pour d’autres, l’élan patriotique qui accompagne la transition doit écarter tout ce qui sent le PNDS ou qui a servi l’Etat durant le régime de la renaissance.Dès les premiers actes de nominations du CNSP, ces ennemis du PNDS, décortiquent, étiquettent, répertorient, colorent les personnalités qu’ils considèrent comme des militants du PNDS ou considérées comme telles pour avoir servi l’Etat durant le régime de la renaissance.

Mêmes les personnalités soumises au devoir de réserve, interdites de faire de la politique, nommées pour leur compétence, leur intégrité et leurs expériences ne sont pas épargnées. En témoignent les agissements de certains pré- tendus acteurs de la société qui se sont acharnés sur des magistrats à la suite des nominations des membres de la Cour d’Etat. Le seul tort de ces personnalités est d’avoir servi loyalement l’Etat sous le régime de la 7ème République. Mais pour autant ces acteurs qui répugnent le PNDS ont établi des liens d’affinité, de proximité de ces magistrats avec les anciens dirigeants, estimant que surc ette seule base, ils ne devaient être promus.

Ils ignorent que le corps des magistrats est un corps fortement hiérarchisé comme le corps militaire où on ne peut placer à sa guise des personnalités selon ses désidératas. Pour eux peu importe, le respect de la loi, l’essentiel c’est d’écarter ceux qu’ils colorent en rose ou qui sont proches des responsables du régime déchu. Dans leurs attaques, même les membres du CNSP ou du Gouvernement, qu’ils disent soutenir ne sont pas épargnés, dans leurs calculs politiques, puisque c’est de cela qu’il s’agit.

Ils les colorent à volonté et s’acharnent dans des critiques infondées et acerbes à l’endroit de ceux qu’ils considèrent comme étant proches des personnalités du PNDS-Tarayya. Et curieusement, c’est seulement ceux du PNDS ou considéré comme tels qu’ils dénoncent et qu’ils badigeonnent, estimant que dans le mouvement ‘’Labou sani no’’ ou ‘’zance kasa ne’’ le CNSP doit les mettre à l’écart. Et pourtant le PNDS n’était pas le seul parti à avoir géré les affaires publiques durant ces treize dernières années. Principal parti au pouvoir, le PNDS a géré l’Etat à travers une coalition des partis politiques de la majorité parlementaire, dont le MNSD-Nassara, le MPR-Jamhuriya, le CPR-Inganci, le MPN-Kiishin Kassa, MDN-Falala, ARD-Adalci Mutunci, l’ANDP-Zaman Lahiya, le RPP-Farilla, et ADEN-Karkara et ANEMA-Banizoumbou, sans compter une cinquantaine de partis de la majorité présidentielle.

De tous ces partis de la majorité, comptables également de la gestion du pouvoir de la renaissance, la cible c’est le PNDS-Tarayya. Que vous soyez militants ou proches des autres partis de la majorité, si vous êtes promus à une haute fonction de l’Etat au cours de cette transition, peu importe, l’ennemi à abattre, c’est le PNDS.

On se rappelle que dès le lendemain du coup d’état du 26 juillet 2023, des nervis ont pris d’assaut le siège du PNSD pour le saccager totalement avant de le brûler. Plusieurs voitures se trouvant à, la devanture du siège (une cinquantaine) ce jour-là ont été incendiées. Les militants du parti ont été violentés.L’objectif étant de détruire le PNDS, ses principaux animateurs et surtout l’ancien président Issoufou Mahamadou, qu’ils redoutent tant. Certains acteurs de la société civile ont demandé à cor et à cri son arrestation et son incarcé- ration.Voilà le calcul de tous ces mercenaires et revanchards, qui s’agitent, défiant le CNSP dans sa volonté de rassembler tous les nigériens, sans distinction aucune, pour la refondation de la Nation. Toute chose qui recommande au CNSP de prendre ses responsabilités et de ne pas se laisser dicter par des quidams la conduite à tenir dans la gestion des affaires publiques.

Mato Mani

 


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