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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

La salle de réunion de l’hôtel Sahel de Niamey a servi de cadre ce jeudi 31 mars 2022 à la société Nestlé Burkina, succursale du Niger pour communiquer sur l’un de leurs produits à savoir : le bouillon cube MAGGI en particulier. C’est en présence d’un public venu nombreux constitué essentiellement des agents de santé et des consommatrices du bouillon MAGGI qu’ a eu lieu le forum qui se veut une occasion pour la société d’atteindre le maximum de personnes qui utilisent leur gamme de produit et même celles qui sont encore réticentes pour qu’elles sachent désormais la véritable valeur nutritive de ce produit.   L’apport du bouillon dans l’alimentation, les ingrédients de base qui le constituent ainsi que la posologie dans la sauce sont entre autres points sur lesquels l’assistance a été édifiée.

Contrairement à la mauvaise publicité faite sur les réseaux sociaux à l’encontre de ‘’Maggi’’, soit par concurrence ou par juste l’intention de nuire, la conférencière a levé l’équivoque en indiquant que le bouillon ‘’Maggi’’ ne contient que des ingrédients familiers comme le poivre, le sel iodé, l’oignon, persil et célerie…

En tant qu’entreprise citoyenne, Nestlé fait de la santé des consommateurs de ses produits sa priorité en respectant les normes au niveau de chacun des ingrédients à la base desquels, le bouillon ‘’MAGGI’’ est fabriqué.

Mieux, ‘’Maggi’’ s’engage à utiliser des ingrédients familiers, à promouvoir une alimentation saine et améliorer le profil nutritionnel ainsi que l’augmentation de l’approvisionnement local et contribuer à l’économie locale.

Le forum ‘’GARIN MAGGI’’ a été une occasion pour les participants de poser des questions pour savoir les constituants du produit  bouillon ‘’MAGGI’’ qui sur les conséquences sanitaires liées à la consommation de ce produit. D’autres ont par contre apporté des contributions voire des propositions telle que l’introduction de l’acide folique dans les composants du bouillon compte tenu de son apport en fer surtout pour les femmes enceintes.

Cette activité qui rentre dans le cadre de la campagne de proximité de Nestlé Burkina succursale du Niger a permis aux organisateurs d’avoir des échanges à bâton rompu avec les consommateurs sur la qualité de leurs produits.

Le bouillon ‘’MAGGI’’ est inventé en 1886 par le Suisse Julius Maggi, l'arôme était destiné à relever les bouillons trop fades et les soupes insipides, mais aussi à faire gagner du temps derrière les fourneaux.

S’agissant de Nestlé, elle a été fondée en 1866 par le pharmacien suisse d'origine allemande Henri Nestlé, qui a conçu une farine lactée destinée à nourrir les nouveau-nés que les mères ne peuvent allaiter.

Le chocolat, les confiseries, les eaux, les boissons instantanées, les produits laitiers frais sont venus compléter les activités de Nestlé au fur et à mesure de sa croissance, en Suisse comme à l’étranger. L’entreprise se veut comme un des principaux innovateurs en la matière en Europe (avec notamment le café soluble Nescafé, les plats lyophilisés Bolino, les surgelés…)

Maggie poulet

Ibrahim Moussa

En marge de la visite qu’il effectue au Niger, le ministre danois de la Coopération au développement a eu une séance de travail avec le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Adamou Mahaman ce jeudi 31 mars 2022.  L’audience qui a eu lieu en présence des plus proches collaborateurs des deux personnalités a été l’occasion pour le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire dans un premier temps l’état des lieux de la coopération entre la République du Niger et le Danemark, vieille de plus de 40 ans. Le ministre Adamou Mahaman de saisir cette occasion pour plaider pour plus de financement dans le secteur de l’eau qui en dépit d’être une denrée indispensable à la vie des humains, du bétail et des végétaux peut être source des conflits dans certaines localits en raison de sa rareté ou des difficultés pour y accéder.

 Interventions du Danemark dans le secteur de l’eau au Niger

Figurant sur la liste des principaux partenaires du Niger en matière d’accès à l’eau potable, le Danemark a financé deux grands programmes sur la période 2001-2006 dans les régions de Diffa et Zinder, a rappelé le ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement. La deuxième phase du programme a toujours concerné les deux régions ci-haut énumérées mais cette fois-ci de 2007 à 2011 d’un montant de sept (7) milliards de Francs CFA, une enveloppe un peu plus consistante que la 1ère phase qui était de six (6) milliards de F CFA.

Ces deux programmes ont permis de réaliser plusieurs ouvrages de l’eau potable au profit des populations des localités concernées, a notifié le ministre Adamou Mahaman.

65.000 autres Nigériens issus du milieu rural ont eu accès aussi à une eau de qualité grâce à la coopération luxembourgeoise qui a mis à la disposition du gouvernement nigérien une enveloppe de 18 milliards de F CFA.

Depuis 2016, le Danemark a financé une autre phase qui couvre les années 2017-2022 dans le cadre du projet Gestion des Ressources Intégrés en Eau (GIRE) où c’est un budget de 16 milliards de F CFA qui a permis d’améliorer significativement les conditions de vie des populations surtout dans les urgences. Dans le cadre du retour volontaire des déplacés internes de la région de Diffa initié par le Président de la République Mohamed Bazoum, la coopération danoise a été la première à accompagner le gouvernement dans la réhabilitation des points d’eau dans les villages, s’est félicité le ministre Adamou Mahamane.

La coopération danoise a financé via l’Unicef, le Programme Hydraulique Rural - Appui au Secteur Eau et Assainissement (PHRASEA) pour intervenir dans les régions de Diffa, Maradi et Zinder. Si ces deux premières régions sont directement touchées par l’insécurité, au niveau de Zinder, c’est les localités frontalières avec la région de Diffa qui sont concernées par le projet, a précisé le Ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement.

La disponibilité de l’eau en quantité et en qualité en milieu rural profite aux populations tout comme au bétail d’où le plaidoyer direct du ministre de l’hydraulique et de l’assainissement face au Ministre danois.

«Les indicateurs sont très faibles en milieu rural. La coopération danoise doit densifier son appui au Niger. Il faut densifier les appuis pour faire face aux changements climatiques», a sollicité le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement.

 Message bien saisi par la délégation danoise

Le Ministre danois de la coopération au développement, M. Flemming Moller Montensen d’apprécier les nombreux efforts consentis par le gouvernement nigérien pour satisfaire le besoin en eau des populations. «Nous sommes en train de programmer un nouveau plan stratégique 2023 et nous allons voir ce que nous allons entreprendre ensemble», dixit, le Ministre danois.

La question liée à la disponibilité des ressources en eau qui peut être aussi une autre source de conflit mérite un accent particulier surtout en ce moment où les conséquences du changement climatique se font sentir, a souligné le Ministre danois de la coopération au développement. Il a indiqué que 30% du budget de son pays est alloué à la coopération au développement et réoriente une part importante dans la lutte contre le changement climatique, a-t-il indiqué.

Avec ce plaidoyer du ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement qui va sûrement porter ses fruits compte tenu de l’attention particulière et de l’intérêt marqué par le Ministre danois de la coopération de continuer à aider le Niger, la question de l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement connaitra une avancée significative au grand bonheur des populations, surtout celles vivant dans le milieu rural.

Danois

Ibrahim Moussa

Le vendredi 25 mars 2022, à Accra, République du Ghana, s’est tenu un Sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation du Burkina Faso ainsi que celle de ses pays frères le Mali et la Guinée.

Le Gouvernement du Burkina Faso prend acte de l’analyse de la situation sociopolitique faite par les participants à la conférence ainsi que leur volonté de nommer un médiateur pour le Burkina Faso dans l’objectif de faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’assurer une transition réussie.

Se félicitant que la conférence ait reconnu la nécessité de poursuivre les efforts en matière de sécurité et ait appelé les Etats membres, l’Union Africaine, les Nations Unies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et la Commission de la CEDEAO à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre la menace sécuritaire, le Gouvernement de la Transition tient à réaffirmer que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l'insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption.

C’est fort de cette volonté primordiale, qu’une Charte consensuelle assortie d’un agenda de la Transition a été adoptée à l’issue des Assises nationales composées des Forces vives de la Nation et le Gouvernement s’attèle à la mise en place des organes.

Sur la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la CEDEAO, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité. Au demeurant, la famille de l’ancien Président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous régionales ont été tenues au courant de ces concertations.

Tout en soutenant une CEDEAO soucieuse des réalités de chaque peuple de la Communauté, le Gouvernement du Burkina Faso réaffirme le respect de ses engagements vis-à-vis des organisations sous régionales, africaines et internationales.

Vive la communauté des peuples !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 31 mars 2022

Le porte-parole du gouvernement

Wendkonni Joël Lionel Bilgo

Le Président de la République Mohamed Bazoum séjourne depuis ce jeudi 31 mars 2022 à Abuja en République Fédérale du Nigeria. Mohamed Bazoum effectue ce déplacement chez le grand voisin du Sud avec lequel notre pays partage 1500 kilomètres de frontière, mais aussi premier partenaire du Niger en matière d’échanges économiques, pour discuter avec son homologue sur plusieurs questions importantes pour la vie des deux nations.

Politique, économie et sécurité sont les questions prioritaires à l’ordre du jour de cette visite qui va durer 48 heures. Après un accueil chaleureux dans la plus grande tradition du géant de l’Afrique, le Président de la République Mohamed Bazoum a décliné le mobile de son séjour à Abuja.

Sur le plan économique, Mohamed Bazoum a remercié le Président de la République Fédérale du Nigeria Muhamed Buhari pour son ingénieuse idée de rallonger le chemin de fer Kano-Katsina à Maradi en République du Niger. Cette infrastructure d’intégration entre les deux pays va radicalement renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays, a affirmé le Président de la République.

Toujours par rapport à l’économie, le Chef de l’Etat d’exprimer la volonté des deux pays de discuter sur le projet du gazoduc qui reliera le Nigeria à l’Algérie via le Niger. La relance voire l’accélération de ce dossier est plus que nécessaire compte tenu du nouveau contexte mondial né du conflit qui oppose en Europe de l’Est la Russie à l’Ukraine depuis plus d’un mois maintenant. Ces trois pays peuvent tirer profit du gazoduc du fait que plusieurs pays européens qui s’approvisionnaient pour certains à 80% et d’autres à 40 voire 50% dans les deux pays en guerre sont à la recherche d’autres sources d’approvisionnement.

La question énergétique sera abordée dans l’optique de trouver des correctifs et des améliorations dans la fourniture d’énergie électrique. Sur le plan pétrolier, les deux pays vont également partager leurs expériences surtout en cette période de guerre en Europe où l’approvisionnement à l’or noire devient de plus en plus difficile. Ce qui du coup a engendré la flambée des prix dans certains pays de l’Europe de l’Ouest.

MBMB

Evoquant la situation sécuritaire, le Président de la République Mohamed Bazoum d’apprécier les résultats de la Force Multinationale Mixte (FMM) dans la lutte contre les terroristes de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad. Satisfait des résultats engrangés par les soldats qui composent cette force, le Président de la République de s’interroger sur la nécessité de répliquer un format pareil au niveau de la zone dite des trois (3) frontières (Burkina-Niger- Mali).

La Force Multinationale Mixte est en train de réduire progressivement le phénomène en créant un rapport de force favorable, a précisé le Président de la République Mohamed Bazoum avant de dire qu’il est satisfait des résultats sur le terrain devant son homologue Muhamadu Buhari.

Le chef de l’Etat d’interpeller le Gouverneur de l’Etat de Zamfara frontalier avec la région de Maradi pour renforcer la coopération entre les deux parties afin de combattre les bandits qui écument les deux localités de part et d’autre de la frontière commune.

Avec l’intensification des attaques terroristes au Nord-Ouest Nigeria dont les deux dernières ont visé l’aéroport de Kaduna et le train reliant cette même ville à Abuja la capitale fédérale. C’est pour dire que le danger est aujourd’hui d’un autre niveau d’où l’impérieuse nécessité de mutualiser les efforts pour combattre l’insécurité, a exprimé le Président de la République Mohamed Bazoum.

Ce déplacement du Président de la République Mohamed Bazoum au Nigeria est le deuxième du genre depuis son investiture à la Magistrature suprême, il y a bientôt un an.

deux délégations

Ibrahim Moussa

Face à la dégradation continue de la situation sécuritaire de notre pays, à l’imminence d’un déploiement de troupes étrangères, à la détérioration sans précédent des conditions de vie de notre peuple et aux violations répétées des droits individuels et collectifs, la Coalition CAP20-21, ACC, FRC et Alliés fait le Communiqué de presse suivant.

1. De l’insécurité grandissante

La situation de l’insécurité dans notre pays s’est encore traduite par l’assassinat, le 15 mars 2022 d’au moins vingt et une (21) personnes incendiées par des terroristes dans la Région de Tillabéry sans que les victimes de cette immense tragédie n’aient eu droit à un deuil national ; s’ajoute à ce drame, le rapt en plein jour à Niamey suivi de l’assassinat du Caporal-chef Maman Mansour, crime non encore élucidé, tout comme l’assassinat de Abdoulaye Hamadou dit Agni, figure de proue des manifestations du  27 novembre 2021 à Téra contre le passage des forces étrangères, évènement suite auquel trois (3) de nos compatriotes ont été tués.

Il est impérieux que le régime en place mette fin à la perpétuelle fuite en avant dont il est passé maître et cesse ses déclarations attentatoires aux règles de bienséance entre voisins. De telles pratiques sont contraires aux normes communément admises dans les relations diplomatiques entre Etats. Il est tout aussi impérieux que le régime prenne, enfin, toutes les mesures idoines pour ramener la paix, la sécurité et la quiétude sociale dans notre pays.

Les Nigériennes et les Nigériens s’attendent légitimement à ce que le Gouvernement trouve et traduise en justice les auteurs, co-auteurs et/ou commanditaires de ces assassinats.

2. De la Gouvernance désastreuse

La flambée sans précédent des prix des produits de première nécessité sur l’ensemble du territoire national, dans un contexte marqué par un déficit alimentaire inégalé dans l’histoire récente de notre pays, aggrave davantage les conditions de vie déjà précaires des populations, en cette veille du mois béni de Ramadan.

Phénomène révélateur de cette misère endémique qui frappe villes et campagnes de notre pays, cette mendicité internationale qui charrie des Nigériens des deux (2) sexes et particulièrement les femmes et les enfants dans presque tous les pays de la sous-région ouest-africaine et même au-delà.

Nous demandons aux autorités en place de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes pour assurer la réinsertion des populations déplacées une fois ramenées chez elles et de s’attaquer aux causes profondes de la paupérisation constante qui est à la base de cette émigration incessante dont le régime persiste à attribuer la responsabilité aux seuls passeurs clandestins afin d’en exonérer les onze (11) années de mal-gouvernance du régime dit de la renaissance.

3. De la confiscation des libertés individuelles et collectives

Cette confiscation se matérialise par : i) les harcèlements permanents de toutes natures exercés sur les citoyens dont le seul tort est de penser différemment des gouvernants ; ii) l’interdiction systématique des manifestations pacifiques aux organisations de la société civile et aux partis politiques en violation flagrante des lois et règlements de la République et des recommandations pertinentes du Rapporteur Spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté de réunion pacifique et d'association.

Des interpellations nombreuses et illégales de citoyens se poursuivent également sur des bases de complots allégués mais jamais judiciairement prouvés, tout comme persiste une justice sélective qui accorde l’impunité aux tenants du régime et à leurs alliés et détient arbitrairement en prison d’autres citoyens dont le seul tort est d’avoir exercé leurs droits constitutionnels d’expression et de manifestation pacifique.

Nous exigeons la libération sans condition de l’Autorité Morale du MODEN/FA/Lumana-Africa, S.E Hama AMADOU, du Général à la retraite Moumouni Boureima, du Colonel des Douanes à la retraite Seydou Tahirou Mayaki, et de nombreux autres Nigériens arrêtés dans le cadre des manifestations post-électorales.

La Coalition CAP20-21, ACC, FRC et Alliés souhaite à la Oummah islamique du Niger et du monde entier, un bon début du Ramadan !

 

Fait à Niamey, le 30 mars 2022

                                Pour la Coalition CAP 20-21/ACC/FRC et Alliés

                                                             Le Secrétaire Permanent Pi

                                                               Dr Abdou Sani Boukar

La Direction de l’Hygiène Publique et de la Santé Environnementale (DHPSE) a servi de cadre ce mercredi 30 mars 2022 à la cérémonie de remise d’équipements individuelle, de produits et matériels de prévention et contrôle de l’infection contre la Covid-19 au profit du personnel de santé.

C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales M. Abaché Ranao qui a réceptionné le don des mains de Monsieur Hubert Onibon représentant de l’Unicef à la cérémonie.

D’une valeur de 59.547.632 millions de F CFA, ces fournitures comprenant des intrants et équipements essentiels nécessaires à la prévention et le contrôle des infections sont destinées au personnel de la santé.  

En remettant l’appui, le fonctionnaire onusien de réitérer l’accompagnement de son institution au gouvernement nigérien dans la lutte contre la pandémie, « L’Unicef continue d’apporter sa contribution à plusieurs commissions nationales dont celle de la prévention et du contrôle de l’infection et ce, à travers son engagement dans la riposte, la surveillance épidémiologique et la coordination de la réponse nationale », a indiqué M. Hubert Onibon. Il a rappelé les contributions apportées par l’Unicef dans la lutte contre la Covid-19. « En collaboration avec le gouvernement, l’Unicef a soutenu à travers différents canaux, la diffusion de messages publics sur la prévention du COVID. A ce jour, le Niger a reçu plus de 6 millions de vaccins via le mécanisme COVAX, et l’extension de la chaîne du froid a été d’une très grande importance », a laissé entendre M. Onibon.

En réceptionnant les produits, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique et des Affaires Sociales M. Abaché Ranao de saluer la présence permanente de l’Unicef au côté du Ministère de la Santé Publique dans la lutte contre la maladie.

«L’Unicef a mobilisé d’importants moyens financiers, matériels et des Experts pour appuyer la mise en œuvre des différentes stratégies de notre plan national de réponse dont principalement la Communication pour un Changement Social Comportemental, la prise en charge des cas, le renforcement de capacités des acteurs, des laboratoires et des commissions, les campagnes de vaccination contre la Covid-19 et la Prévention et Contrôle de l’Infection (PCI), a rappelé M. Abaché Ranao. Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique et des Affaires Sociales d’assurer le donateur que ces matériels seront utilisés en bon escient par les structures santé. D’ores et déjà, un plan de répartition a été préparé par la Commission PCI, a-t-il signalé.

Partenaire privilégié de la mise en œuvre du plan de Développement Sanitaire du Ministère de la Santé Publique et des Affaires Sociales, l’Unicef s’est vite positionné dès les premières heures de la crise sanitaire au côté du gouvernement du Niger en apportant son appui technique, logistique, matériel et financier à la réponse contre la pandémie.

Pour rappel, le Niger a enregistré son premier cas de Covid-19 le 19 mars 2020 et depuis lors, la situation épidémiologique du pays a évolué avec 8801 cas confirmés à la date du 28 mars 2022 dont malheureusement 308 décès.  

Produits

Ibrahim Moussa

La salle de réunion du complexe le ‘’Mafé’’ abrite depuis le lundi 29 mars 2022, un atelier sur la revue à mi-parcours du plan de la délégation des tâches en matière de la planification familiale.

La rencontre regroupe des acteurs de la santé plus précisément ceux travaillant sur la Planification familiale venus des huit (8) régions du pays ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers tels que l’USAID, l’UNFPA, PATHFINDER et des ONG nationales et internationales.

Organisé par la Direction Nationale de la Planification du Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, l’atelier par permettre une évaluation interne à mi-parcours du plan PAGE 2020-2022. Il permet de jeter par ailleurs, un regard rétrospectif sur ce plan afin non seulement de revoir avec tous les acteurs les niveaux de réalisation, le respect des engagements des acteurs et la pertinence des stratégies mises en œuvre mais aussi les obstacles et leçons apprises. Les résultats de cette revue devraient contribuer à des prises de décisions pour l’atteinte des indicateurs d’impact.

L’évaluation à mi-parcours du projet démarré en 2020 et qui prendra fin en 2022 est une occasion pour corriger certaines imperfections constatées dans l’avancement du projet. Il s’agit à ce niveau d’élargir la liste des personnes qualifiées et autorisées à faire des injections aux profits des clientes en matière de la planification familiale.

En dehors des agents de santé qui sont d’office qualifiés à prendre en charge les clientes, la liste est désormais élargie aux relais communautaires surtout au niveau des cases de santé et des Centres de Santé Intégrés en milieu rural. Après avoir requis une formation, les relais communautaires sont autorisés à faire des injections et à placer des implants aux clientes.

Dans le cadre de cette première phase pilote de passage à grande échelle des instruments juridiques ont été élaborés pour couvrir les relais dans leur activité. La rencontre est aussi une occasion de partager les expériences en matière de la planification familiale.

Planification

Une présentation sur l’auto-injection a été faite par des partenaires comme Pathfinder, MSI et ANIMAS-SUTURA. Des présentations sur l’état de lieu de la Planification concernant la santé communautaire étaient également au menu de la rencontre.

Une présentation sur le CSI de la commune rurale de Yélou dans le département de Gaya a permis aux participants d’apprécier la situation au niveau de ce centre de santé qui malgré quelques insuffisances tel que le manque de local approprié pour l’activité de la planification familiale a été bien appréciée par l’assistance.

L’atelier qui durera deux jours va permettre aux participants d’atteindre plusieurs résultats notamment : l’évaluation de la performance des régions et des districts en matière de DT; la mesure des indicateurs de performance; les succès, les faiblesses et les expériences réussies dans le domaine de la DT.

Cet atelier rentre dans le cadre du partenariat de Ouagadougou où le Niger s’est engagé résolument, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, dans le processus de mise à échelle de la délégation des tâches en planification familiale. Ce processus fait suite aux expériences concluantes de la délégation des tâches PF dans le pays, aux engagements internationaux auxquels le Niger a souscrits et à la création d’un environnement légal habilitant.

Le projet couvre une période de trois (3) ans de 2020 à 2022 et vient en complément à la gamme variée des documents stratégiques existants dans le pays en matière de planification familiale tels que la SRMNIAJ/Nut et le Plan de repositionnement de la PF. Il est composé de quatre (4) parties essentielles à savoir : le contexte et la justification au plan général, sous régional et national ; l’organisation du système de santé au Niger ; l’état actuel de la délégation des tâches en matière de PF au Niger et le Plan de Passage à grande échelle de la délégation des tâches.

Cette évaluation mi-parcours oïncide avec l’évaluation finale du PDS 2017-2021 et du SRMNIAJ/NUT 2018-2021.

 

Ibrahim Moussa

Le mercredi 23 mars 2022, le département communication, information et NTIC de la Primature, en rapport avec le ministre porte-parole du Gouvernement ont organisé une formation au profit des responsablesde communication et attachés de presse des ministères, dans la salle des banquets de la Primature.

Avant l’ouverture de travaux le ministre de la communication est intervenu pour saluer cette initiative qui, selon lui, permettra de combler un vide dans la communication des ministères d’une part et contribuera à améliorer la communication du Gouvernement de façon globale d’autre part. Plusieurs actions sont menées par le gouvernement mais elles ne sont pas connues du grand public vat- il déplorer. Monsieur Zada Mahamadou a souhaité que ces genres de formations se multiplient pour donner aux responsables de communications et attachés de presses plus d’outils de communication en vue d’assurer une bonne communication gouvernementale.

Quant au ministre de l’Elevage, porte-parole du Gouvernement

Tidjani Abdoul kadri qui a présidé les travaux, il a indiqué, dans son discours d’ouverture, que le gouvernement ne communique pas assez. Il a également loué cette initiative qui à terme va permettre de renforcer le dispositif de communication de Gouvernement.

Dès lors que les ministères sont les entités qui portent et mettent en œuvre les politiques sectorielles de l’action gouvernementale, il leur revient aussi de fournir les données et les informations sur les réalisations du Gouvernement aussi bien au niveau central qu’au niveau local. Par ailleurs, il a noté le contexte très difficile qui menace toute communication saine, il s’agit des réseaux sociaux et des fake News qui sont légion aujourd’hui.

Néanmoins il a reconnu que «le Gouvernement est conscient de l’état actuel des services de communication ». Pour lui cet état de chose doit changer pour permettre de disposer de ressources financières conséquentes et des structures adaptées pour la communication.

Le chef du département communication, information et NTIC Monsieur Omar Lalo Keita qui est le maitre d’œuvre de cette initiative a emboité les pas aux deux ministres qui ont pris la parole précédemment. Il a demandé aux participants de rester attentifs aux présentations qui seront faites pour tirer le meilleur profit de cette session de formation.

Plusieurs thèmes ont été discutés au cours de la session tels que : l’introduction à la communication gouvernementale, rôle et responsabilités des chargés de communication des ministères, gestion des réseaux sociaux et site webs, et processus d’élaboration des stratégies et plan de communication.

A la fin des travaux, le Ministre, directeur de cabinet du Premier Ministre Monsieur Laouali Chaibou s’est réjoui de la tenue de cette formation qui a permis aux responsables de communication des ministères d’acquérir davantage de connaissances pour mieux faire leur travail. Aussi, il les a exhortés à assurer la visibilité des actions du Gouvernement

Mato Mani

Les assises du congrès du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) ont pris fin ce lundi 28 mars 2022 dans la capitale du Damagaram.

Après trois (3) jours d’intenses travaux, c’est le conseiller pédagogique de l’enseignement primaire M. Laouali Issoufou qui remplace M. Issoufou Arzika Nanaïjé qui a dirigé la structure ces quatre dernières années.

Le nouveau secrétaire général a été élu par vote à bulletin secret avec 8à voix sur 82. Il était le seul candidat pour la succession à la tête du SNEN.

Le nouvel élu n’est pas un nouveau des rouages syndicaux. Il était au cœur du mouvement syndical et était déjà membre du bureau du SNEN sous le mandat de Kassoum Issa. 

Parmi les défis qui attendent le nouveau Secrétaire Général élu du SNEN figurent le combat pour la revalorisation de la profession, la fin du contrat avec le recrutement sans concours de tous les enseignants craie en mai et aussi le paiement des salaires à terme échu, des revendications qui reviennent régulièrement dans la plate-forme revendicative de cette structure vieille de 67 ans.

Le bureau sorti du congrès de Zinder est composé ainsi qu’il suit :

Secrétaire Général : Laouali Issoufou

Secrétaire Général 1er adjoint : Gali Daouda

Secrétaire Général 2ème adjoint : Mamouda Issaka

Secrétaire à l’Organisation : Illiassou Seyboune

Secrétaire général adjoint : Chaibou Mamane

SFSP : Mansour Adamou

SFSP/A Hachimou Abdou.

DAAS : Ibrahim Maizoumbou, Boubakar Hama

DAAS 1er adjoint : Idi Nabazo

DAAS 2ème adjoint : Yahaya Karimoun

DAAS 3ème adjoint : Almou Mamane

Affaire Académique et Pédagogique : Abdou Ousmane

Aff. Académique pédagogique/ adjoint: Nasser Ali Mamadou

Secrétaire chargée des femmes enseignantes : Mme Issa Balkissa

Secrétaire chargée des femmes enseignantes adjointe : Balkissa Abdou

Secrétaire chargé des finances : Yacouba Adamou

Secrétaire chargé des finances adjoint : Atto Abdoulkader

Ce congrès de la plus vieille structure syndicale des enseignants du Niger s’est tenu dans un contexte ou l’école nigérienne est au centre des préoccupations des plus hautes autorités.

Il faut noter qu'au cours des assises le bureau sortant a présenté son rapport moral qui a été rejeté tandis que le rapport financier a été approuvé par les congressistes. 

Mato Mani

La Commissaire européenne en charge des partenariats internationaux, Mme Jutta URPILAINEN, a effectué aujourd’hui une visite au Niger, première étape de son déplacement en Afrique de l'Ouest, avant la Cote d’Ivoire puis le Ghana. La Commissaire URPILAINEN était accompagnée par la Représentante spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, Mme Emanuela Claudia DEL RE. Cette visite a permis de réaffirmer la solidité du partenariat entre l’Union européenne et le Niger, ainsi que de lancer la mise en œuvre de la programmation pluriannuelle avec le lancement de plusieurs projets dans des domaines clés.

Au cours d’une audience accordée par S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République, la Commissaire URPILAINEN a pu discuter de l’impact de la guerre en Ukraine et de son incidence sur la sécurité et les prix des denrées alimentaires, ainsi que les sujets clés du partenariat entre l'Union européenne et le Niger : l’appui à la stabilité et à la sécurité au Niger et dans la région, ainsi que le développement du capital humain et le soutien à une croissance durable, inclusive et numérique conformément aux priorités de la stratégie « Global Gateway».

« En ces temps d'instabilité, nous avons plus que jamais besoin de partenariats solides, ancrés dans des valeurs partagées. Nous avons également besoin d'investissements de qualité, tant dans les infrastructures que dans le capital humain, pour soutenir les efforts de nos partenaires africains en faveur du développement durable. C’est tout le sens de notre stratégie Global Gateway et sa première traduction concrète: le plan d’investissement Global Gateway pour l’Afrique, présenté lors du Sommet Union Européenne-Union Africaine il y a seulement un mois. Avec Global Gateway, l'Union européenne veut demeurer le partenaire de choix du Niger. J’ai eu l’honneur de lancer aujourd’hui un nouveau cycle de coopération qui consolidera la relation privilégiée entre l'Union européenne et le Niger », a déclaré la Commissaire URPILAINEN.

La Commissaire URPILAINEN et le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger, Hassoumi Massoudou, ont signé en présence des ambassadeurs des États membres de l’UE des accords dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action Annuel. S’inscrivant dans la stratégie « Global Gateway », ce programme a été doté d’une contribution totale de 300 millions d’euros pour appuyer et promouvoir les priorités communes du partenariat Niger-Union européenne. Il comprend 3 grands axes de coopération:

  • Un Contrat pour la Résilience et la Reconstruction avec un programme d’appui budgétaire d’un montant de 195 millions d’euros (196 787 100 000 CFA) pour renforcer les institutions et soutenir le programme de réformes au Niger. Ce programme est centré autour de réformes clés en lien avec la Stratégie Intégrée Sahel et l’approche de redevabilité mutuelle.
  • Un projet Nexus Trois Frontières pour soutenir la présence de l’Etat et la gouvernance locale renforcée ainsi que la sécurité et les services socio-économiques au bénéfice des populations (y compris réfugiées, déplacées, retournées et hôtes) dans la zone des trois frontières avec le Mali et le Burkina Faso, fragilisée par le terrorisme. Ce programme est doté de 50 millions d’euros (127 911 615 000 CFA).
  • Un projet de soutien à l'éducation et à la création d'emplois pour créer des opportunités pour les jeunes, en particulier les filles et les femmes, notamment en favorisant le retour à l'apprentissage des quelques 2,6 millions d'élèves non scolarisés et pour offrir des possibilités de formation ainsi que des opportunités économiques pour les jeunes. Les interventions se concentreront dans les régions de Maradi, Niamey et Agadez en vue de renforcer le système éducatif et de formation et le développement du secteur privé dans ces zones (50 millions d’euros, soit 127 911 615 000 CFA).

Le Programme d’Action Annuel inclut également une facilité de coopération technique (5 millions d’euros, soit 3 279 785 000 CFA), permettant un appui transversal à la coopération Niger – Union européenne.

Ces projets s’inscrivent également dans le cadre des Initiatives Équipe Europe au Niger, intitulées « Gouvernance Paix Droit » et « Niger Génération Future ». Il s’agit de priorités pour lesquelles les membres de l’Équipe Europe (la Commission européenne, les États-membres de l’Union européenne et leurs institutions financières, ainsi que la Banque Européenne d’Investissement) joignent leurs moyens politiques et financiers pour avoir un impact plus transformationnel sur le terrain.

La journée s’est poursuivie par la visite d’une unité de production de farines enrichies Misola gérée par un collectif de femmes, l’occasion de confirmer l’importance des initiatives privées pour contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire. La Commissaire a également partagé sa préoccupation concernant la crise alimentaire et nutritionnelle qui prévaut actuellement dans la région -  une priorité importante pour l’UE dans le cadre de sa coopération avec le Niger - et a informé qu’un événement de haut niveau se tiendra le 6 avril à Paris sur la crise alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel. Le Président Bazoum y sera présent pour discuter de cette situation et des mesures idoines à prendre. La mission s’est ensuite rendue dans l’école secondaire Hima Yankori où la Commissaire URPILAINEN a pu s’entretenir avec des professeurs et des élèves et rappeler l’engagement fort de l’UE en faveur de l’éducation, notamment l’éducation des filles comme moteur de développement, en accord avec les priorités du gouvernement nigérien.

Dans le cadre de sa visite, la Commissaire URPILAINEN a également participé à une table ronde sur la gouvernance avec les représentants des hautes institutions de l’Etat, lors de laquelle se sont tenus de riches échanges sur de nombreux sujets, et notamment la lutte contre la corruption, la redevabilité mutuelle, la justice et la sécurité, les droits humains, la gouvernance démocratique et le plan de développement économique et social. Elle a également participé à un déjeuner de travail sur le thème de l’éducation, un sujet qui demeure au cœur des objectifs du partenariat entre le Niger et l’Union européenne.


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