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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Suite à l’attaque de son bus par des terroristes ayant occasionné des pertes en vies humaines, ce mercredi 16 mars 2022, la compagnie de Transport STM a décidé de suspendre les départs vers le Burkina Faso jusqu’à nouvel ordre. La compagnie a fait cette annonce dans un communiqué signé de la Direction Générale. A travers cette note, la STM a annoncé qu’hier mercredi, un bus de la compagnie de retour de Ouagadougou avec destination finale Niamey a fait l’objet d’une attaque. Attaque au cours de laquelle, des passagers, chauffeur et agents de voyage ont malheureusement perdu la vie, a déploré la Direction Générale de la STM.

La société, dans son communiqué, a présenté ses condoléances les plus attristées à toute la population nigérienne, aux familles des victimes et à l’ensemble de son personnel tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Suite à cet évènement malheureux, la société a décidé de la suspension des départs en direction du Burkina Faso jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, c’est le mercredi 16 mars 2022 vers 13 heures que le bus de la compagnie STM a été intercepté par les bandits qui ont fini par incendier le véhicule engendrant malheureusement la perte en vie humaine de 19 personnes parmi lesquelles deux (2) policiers.

Des sources dignes de foi ont rapporté qu’au moment de la fouille du bus, les présumés terroristes ont découvert une arme appartenant à un agent des Forces de Défense et de Sécurité. Les assaillants avaient demandé aux occupants de dire à qui appartient l’arme. C’est face au refus de dénoncer le propriétaire de l’arme que les terroristes auraient décidé de brûler le bus.

Depuis quelque temps la situation sécuritaire dans la zone frontalière entre le Burkina Faso et le Niger s’est dangereusement détériorée.

Le balayage des autorités démocratiquement élues et l’avènement de la transition a laissé un vide dans la lutte contre le terrorisme dans la partie Est et Nord du Burkina Faso infestée par des terroristes qui intensifient leurs attaques.

L’attaque du bus de la STM doit attirer l’attention des autres compagnies de transport qui desservent la ligne Niamey-Ouagadougou.

Pour minimiser le risque, l’ensemble des sociétés doivent emboiter le pas à la STM en suspendant cette ligne avant que la situation sécuritaire ne s’améliore sur cet axe car les terroristes ne font pas de quartier.

Ibrahim Moussa

L’information est tombée comme un couperet en début de soirée ce mercredi 16 mars 2022. Un (1) bus de transport interurbain venant de Ouagadougou en destination de Niamey a été intercepté et incendié par des Groupes armés non étatiques.

Selon des informations en notre possession, c’est aux environs de 13 heures, heure locale, qu’un bus de transport STM a été intercepté par des présumés terroristes à environ 5 kilomètres du Poste de Police Frontalier PETELKOLE entre le village de Fono et et Zelangué. Ce poste est le dernier en territoire nigérien avant de rentrer au Burkina Faso.

Le bus transportait des passagers parmi lesquels 03 policiers affectés au Poste frontalier qui venaient d’être relevés par leurs collègues après une semaine de service. Ledit bus a été par la suite incendié par les Hommes Armés Non Identifiés (HANI). Un autre véhicule gros porteur en provenance de Téra a été aussi brûlé par les présumés terroristes.

Plusieurs corps sans vie jonchaient le goudron dont ceux de deux (2) policiers sur les trois (3) qui occupaient le bus avec d’autres passagers.

Le maire de Téra a confirmé l’assassinat des 19 occupants du bus et deux autres du véhicule transportant des marchandises par les terroristes. Cinq (5) blessés ont été acheminés à l’hôpital de Téra pour recevoir les premiers soins, a, indiqué l’autorité  municipale. Il a d’ailleurs rappelé que ces actes criminels interviennent le lendemain de l’assassinat d’un vieillard dans la zone.   

L’attaque des deux véhicule est l’œuvre des personnes non identifiées venues à bord de plusieurs dizaines de motos qui après leur forfaiture se seraient dirigés vers le Burkina Faso.

Cette attaque intervient quelques jours seulement après qu’un bus de transport ait sauté sur une mine au Burkina Faso, à l’Est du pays qui fait frontière avec le Niger.

Entre la pose des bombes sur les tronçons routiers et l’attaque des bus de transport, les Groupes armés terroristes qui écument la zone des trois (3) frontières veulent interrompre la circulation des personnes et des biens entre le Burkina Faso et le Niger.

A défaut d’escortes militaires sur le tronçon reliant Ouagadougou à Niamey, une présence permanente des forces de défense et de sécurité doit être renforcée sur la voie, surtout que le poste frontalier de PETEKOLE a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes depuis que la situation sécuritaire s’est nettement détériorée dans la région de Tillabéri de manière générale et dans le département de Téra en particulier.

Face à la recrudescence des attaques terroristes le long de la frontière Niger-Burkina Faso, une véritable offensive militaire conjointe des Forces de Défense et de Sécurité des deux pays s’impose pour nettoyer la zone du Liptako Gourma qui constitue aujourd’hui l’épicentre du terrorisme entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Ibrahim Moussa

Le 24 février 2022 le Gouvernement a adopté un projet de décret portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91- 006 du 20 mai 1991, modifiant et complétant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations.

Les Organisations Non Gouvernementales et de Développement ont six (6) mois pour se conformer aux dispositions du décret N°2022- 182/PRN/MAT/DC du 24 février 2022 qui proclame la journée du 16 juin de chaque année comme «journée nationale des ONG/D.»

Cette journée a pour objectif d’assurer la visibilité de leurs interventions au Niger.

Le décret prévoit également la création d’un fonds alimenté par une contribution de l’Etat et des ONG/D auprès du Ministère en charge du développement communautaire pour le suivi-évaluation et la capitalisation des interventions des ONG/D.

De même il est créé un cadre de concertation entre les structures publiques chargées de la promotion, du suivi et du contrôle des ONG/D.

Cette réforme intervient après trente ans de mise en œuvre du décret portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91- 006 du 20 mai 1991, modifiant et complétant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations qui ne répond plus aux besoins d’encadrement des ONG/D en raison de l’accroissement exponentiel de leur nombre et des ressources importantes qu’elles gèrent.

Selon le Gouvernement, cette situation pose de nombreux défis dans la gestion, le contrôle et la surveillance des activités de ces structures, au nombre desquels on peut notamment citer la nécessité de :

- prendre en compte des priorités de l’Etat et la recherche d’une meilleure coordination des actions entre le Ministère en charge du Développement Communautaire et les autres Ministères concernés par les interventions des ONG/D ;

- mettre en place un mécanisme pérenne de suivi, de contrôle et de capitalisation des interventions des ONG/D ;

- protéger le secteur des ONG/D contre les risques d’instrumentalisation à des fins de financement du terrorisme et de blanchiment de capitaux.

Pour relever ces défis plusieurs innovations ont été apportées notamment :

- les précisions sur les types d’organisations qui peuvent prétendre au statut d’ONG/D ;

- la définition de la procédure de reconnaissance de regroupement d’ONG/D ;

- le renforcement des moyens juridiques nécessaires à l’amélioration de la traçabilité des ressources mobilisées et utilisées par les ONG/D.

Selon plusieurs observateurs, ce décret apporte beaucoup de nouveautés par rapport à l’opacité qui entoure la mobilisation et la gestion des ressources des ONG, le recrutement du personnel et souvent, malheureusement l’affairisme qui prévaut dans certains milieux d’ONG/D.

Adoum Boulkassoum

Abidjan 15 mars 2022 : Le lancement officiel du Code de Gouvernance des Sociétés cotées à la BRVM, fruit de la collaboration entre la Bourse Régionale de Valeurs Mobilières (BRVM) et la Société Financière Internationale (SFI), a eu lieu mardi 15 mars 2022 à Abidjan.
L’adoption de ce Code de Gouvernance pour les sociétés cotées à la BRVM est une étape importante dans le processus de maturation du Marché Financier Régional de l’UEMOA qui s’approprie, par la même occasion, les standards propices au développement durable des entreprises. En effet, l’élaboration de ce Code de Gouvernance qui a bénéficié de la contribution de haute qualité des sociétés cotées tout au long du processus, est un gage de crédibilité, d’attractivité, de transparence mais aussi de compétitivité de ce marché. Ce Code de gouvernance comprend onze (11) principes fondateurs liés : (i) à l’information des actionnaires de façon pertinente et compréhensible ; (ii) au libre exercice des droits d’actionnaires particulièrement au cours des Assemblées Générales ; (iii) aux relations entre le Conseil d’Administration et le Directeur Général basées sur la confiance ; (iv) à la mise en place d’un Conseil d’Administration complet, intègre, disponible et suffisamment indépendant qui s’assure de sa diversité ; (v) aux règles de fonctionnement claires du Conseil d’Administration et respectées par ses membres ; (vi) à la dotation du Conseil d’Administration en comités spécialisés ; (vii) à la composition et la compétence des membres du Comité d’Audit ; (viii) à la vigilance dans le choix des mandataires sociaux et leur rémunération ; (ix) à la prise en compte des intérêts des parties-prenantes dans le processus de prise de décision ; (x) à la vigilance sur les questions d’éthique, d’intégrité et de conflits d’intérêts et (xi) à l’évaluation régulière de la gouvernance et au reporting de la mise en oeuvre du Code de Gouvernance par le Conseil d’Administration. A l’occasion de la cérémonie de lancement, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur général de la BRVM et du DC/BR a indiqué qu’un nouveau cycle, porteur d’espérance, de prospérité, de croissance partagée et empreint de règles et principes de transparence, s’ouvre pour les sociétés cotées à la BRVM à travers ce Code de Gouvernance. Puis, il a formulé le voeu que les principes qui y sont énoncés soient partagés, au-delà des sociétés cotées, par l’ensemble du secteur privé de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) pour un développement économique et social plus durable et mieux partagé par les populations. Pour la Société Financière Internationale, Olivier BUYOYA, Représentant régional pour la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, « l’expérience a montré que la mise en oeuvre d’un Code de Gouvernance pour les sociétés cotées engendre un effet domino bénéfique pour l’ensemble de l’écosystème économique du fait des interactions entre les entreprises cotées et les autres partenaires ». Il a ajouté que « la SFI serait heureuse d’accompagner la BRVM dans le processus de sensibilisation, d’appropriation et
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d’application du Code qui devrait évoluer, à terme, vers un Code environnemental, social et de gouvernance. » La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Monsieur Badanam PATOKI, Président du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), l’Autorité de régulation de Marché Financier Régional de l’UEMOA qui a accompagné le processus de réalisation du Code de Gouvernance des sociétés cotées à la BRVM. oOo
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Depuis qu’ils sont malmenés par les Forces de Défense et de Sécurité avec des échecs répétitifs parmi lesquels, le cuisant fiasco intervenu dans la nuit du 28 au 29 Janvier 2022 à Chétima Wangou où ils ont perdu trois (3) véhicules, un autre véhicule abandonné et une dizaine d’éléments de Boko Haram tués, les terroristes de Boko Haram ont renoué avec leurs pratiques de départ à savoir : la prise d’otage et les attaques à l’arme blanche. Ces deux stratégies qui sont loin ’être nouvelles sont aujourd’hui vues par plusieurs observateurs comme des méthodes des représailles face à la perte de vitesse de l’organisation terroriste qui écume les pays du bassin du lac Tchad.

Les deux (2) premiers mois de l’année 2022 ont été marqués par une recrudescence de prise d’otages dans la région de Diffa. Selon des sources dignes de foi, cent cinquante (150) personnes ont été prises en otage par les éléments terroristes du 1er janvier au 28 février 2022. Ces kidnappings sont motivés par la demande des rançons par les groupes terroristes qui visiblement manquent énormément des ressources ces derniers temps, indiquent plusieurs spécialistes de la question sécuritaire au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.

Selon des sources bien informées, le groupe ISWAP qui semble être l’aile radicale du groupe né de l’éclatement de la branche du grand groupe initial qu’avait dirigé Aboubacar Shekau et qui ne fait pas de quartier a pour cible primaire au niveau de la région de Diffa, les travailleurs expatriés. Face à cette menace, tous les travailleurs humanitaires surtout européens et américains qui opèrent dans la région ont été contraints de regagner Niamey pour échapper à d’éventuels enlèvements des groupes terroristes qui misent gros sur cette catégorie de cible.

Au niveau local, elles sont nombreuses les familles dans la région de Diffa qui se battent pour payer les rançons après enlèvement des leurs. Un richissime commerçant de la région a payé un lourd tribut dans le payement des rançons suite aux enlèvements répétitifs des membres de sa famille, jusqu’à faire faillite.

Les assassinats à arme blanche refont surface

En représailles à leurs dernières mises en déroute par les éléments de la Force Mixte Multinationale dans la région de Diffa, les éléments d’ISWAP sont revenus à leur vieil amour du temps de Shekau, celui d’assassiner leurs cibles avec des armes blanches. Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars 2022, profitant de l’assèchement de la rivière Komadougou Yobé, les éléments de Boko Haram ont visité tard dans la nuit à pied et à cheval les villages de Lada, Assaga, Ngarwa, Fiego et Belatumbé, où ils ont assassiné à l’arme blanche une vingtaine de personnes et faisant plusieurs blessés.

A la suite de cette incursion, ils ont enlevé deux femmes dans deux villages dont l’une enceinte et l’autre n’a même pas une semaine de maternité. En venant à cheval et exécutant à arme blanche les paisibles citoyens, les terroristes trouvent ainsi une issue pour échapper à la riposte des Forces de Défense et de Sécurité, affirment plusieurs citoyens de la ville de Diffa qui reconnaissent que les terroristes sont en situation de difficultés face à la puissance de feu des éléments de la Force Mixte Multinationale (FMM) qui repoussent avec ardeur les tentatives d’incursions des éléments d’ISWAP.

Avec ce retour à leur ancienne méthode consacrée à l’utilisation du cheval et de l’arme blanche qui est encore plus dangereuse pour les populations, les terroristes veulent encore créer plus de psychose au sein des communautés qui pourtant ont renoué avec leur milieu naturel avec leur retour volontaire dans leurs villages respectifs en juin 2021.

Ibrahim Moussa

Il y a trois ans, des folles spéculations ont été entretenues sur un projet de vente de la Banque Agricole du Niger (BAGRI) dans les milieux financiers nigériens. Mais à cette époque certains responsables du ministère des finances ont vite fait de démentir l’information, pour indiquer qu’il s’agissait juste de petites manœuvres d’un groupe commercial privé mauritanien avec l’aide de certains nigériens qui voulait jauger ses chances de s’emparer de la BAGRI au franc symbolique, surtout que ladite banque venait de connaitre quelques difficultés de gestion, au point où elle a été placée en système d’administration provisoire pour se requinquer. Disons que c’était tout simplement un ballon d’essai qui n’a pas réussi.

Entre temps le débat s’est arrêté également sur toute idée de vendre la banque, probablement parce que les initiateurs de ladite opération ont entendu des échos très défavorables au niveau de l’opinion sur toute idée de brader ce joyau créé par les militaires du CSRD. Mieux la BAGRI a repris ses activités normalement dans le l’espace bancaire nigérien, au point d’afficher une nette embellie financière à la fin de chaque exercice ces dernières années.

Comme on dit «l’argent n’aime du bruit» et avec cette accalmie retrouvée, les partenaires de la BAGRI ont renoué avec elle en toute confiance. On était loin d’imaginer que le fameux groupe privé mauritanien n’a pas lâché prise et qu’il attendait la moindre occasion pour refaire surface.

Et voilà que depuis le mois de janvier de cette année 2022, les pourparlers ont repris pour de bon dans les couloirs du ministère des finances et on parle d’une reprise imminente de la BAGRI dans les tous prochains jours par le groupe privé mauritanien, celui-là même qui a déjà mauvaise presse au Niger pour avoir vendu à la Nigelec à coût de milliards deux turbines défectueuses, dont une à Niamey et une autre à Zinder. On signale aussi qu’il a une très mauvaise réputation dans la sous-région pour ces hauts faits d’arnaque et d’escroquerie.

Malgré tout, le dossier portant sur la vente de la BAGRI, selon certaines informations est très avancé au niveau du ministère de finances et ce, en toute opacité. Il ne reste que quelques détails techniques à régler avant de conclure la vente. Les mauritaniens eux de leur côté piaffent d’impatience pour prendre possession de la banque, ils multiplient les voyages sur Niamey et le lobbying sur place.

Il parait que le groupe en question bénéficie du soutien de deux opérateurs économiques nigériens teigneux et cupides qui font des pieds et des mains pour accélérer la matérialisation de cette transaction douteuse. Au niveau de l’opinion on s’interroge beaucoup sur les raisons qui peuvent justifier la vente de cette banque et de surcroit dans des conditions des plus obscures.

On se rappelle qu’à la création de ladite banque en avril 2011, en pleine transition militaire, il lui a été assigné comme mission : le financement agricole pour soutenir la politique de l’agriculture et de l’autosuffisance alimentaire. Et cerise sur le gâteau, les autorités de la 7ème  République ont créé l’initiative des 3N ; ce qui donne un bon attelage pour favoriser la production agricole.

Outre le financement agricole la BAGRI finance les producteurs du secteur de l’élevage et de l’artisanat. Dieu seul sait le nombre de petits producteurs, d’associations paysannes et autres coopératives ont bénéficié des financements de la BAGRI.

Bref il n’est point besoin de s’attarder à prouver le rôle important que cette banque joue dans le tissu économique nigérien. C’est une banque de proximité qui a pu pénétrer les milieux des nigériens à revenus faibles et moyens de par sa politique.

Après quelques années d’existence seulement la BAGRI compte parmi les banques les plus florissantes de la place. Elle a le plus grand nombre d’agences à travers le pays.

Elle vient de décrocher un financement de plusieurs milliards dans le cadre du Fonds Vert qui lui permettra de garnir davantage ses comptes. Gageons que les autorités ne vont pas tomber dans le piège de ces deux commerçants véreux, pour ne pas ne céder à cette supercherie.

Adoum Boulkassoum

Les travaux de la 1ère Session Ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), au titre de l’année 2022, ont débuté hier 15 mars 2022 au Centre International des Conférences, Mahatma Gandhi de Niamey. C’est le président du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), M. Malam Ligari Maïrou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence des Conseillers de la République et de nombreux invités. Plusieurs points sont à l’ordre du jour de cette session. Ci-dessous le discours prononcé à cette occasion par le président du CESOC.

Distingués invités ;

Mesdames, Messieurs à vos titres, grades et qualités !

Après une session extraordinaire organisée courant ce mois-ci, nous voilà réunis de nouveau, pour la 1ère session ordinaire du Conseil économique Social et Culturel, au titre de l’année 2022.

 En cette occasion solennelle, qu’il me soit permis de vous adresser mes sincères remerciement pour avoir répondu à notre invitation.

Mesdames et Messieurs les conseillers de la République !

Lors de la 2ème session ordinaire 2021, nous avions soumis à votre appréciation des sujets d’auto-saisine sur des thèmes de préoccupations majeures de nos concitoyens et sur des réformes initiées par le bureau du CESOC, afin de rendre dynamique cette institution dont vous incarnez la grandeur par votre appartenance aux différents secteurs d’activités, d’une part, et d’autre part, parce que vous en traduisez en même temps les attentes de vos mandants.

Chers Collègues conseillers, nous avons su valoriser les différences d’opinions sur tous les sujets mis en débat durant l’année écoulée. Quoique, je sois à mon début à la tête du CESOC, non sans difficultés certes, mais l’exercice m’a paru très enrichissant avec l’appui de tous.

Notre institution est incontestablement, une assemblée des forces vives, qui fait de la confrontation des points de vue un levier ! Nous avons, à chaque instant, surmonté nos divergences d’idées par les arguments et le compromis. La leçon que je tire du bilan 2021, est que le Conseil Economique Social et Culturel peut transformer des revendications sociales éparses en propositions collectives et en projets partagés. C’est là assurément, l’une des raisons fondamentales qui ont fait du mandat de cette institution, une force de proposition, placée auprès des pouvoirs publics, pour émettre des avis sur toutes les attentes des populations. Je suis particulièrement heureux de voir que les plus hautes autorités de notre pays, ont toutes à l’occasion de la remise du rapport de la 2ème Session Ordinaire 2021, salué le travail que nous faisons et ont promis d’accompagner les initiatives du CESOC.

Nous devons donc, chers collègues conseillers, poursuivre cet élan, en nous fixant pour objectif premier, de faire du CESOC une institution forte, efficace et pertinente, et une véritable plateforme d’échange entre tous les acteurs de développement économique social et culturel.

Distingués invités ! Mesdames et messieurs les Conseillers ! Les travaux de cette première session ordinaire de l’année 2022 s’inscrivent dans la perspective habituelle de mener des réflexions profondes afin de faire des propositions constructrices pour un mieux-être de chacun et de tous.

 Aussi, avons-nous prévu de nous pencher sur l’étude de nouveaux sujets d’auto-saisine, portant sur des questions aussi importantes que le soutien au secteur privé, les mutuelles de santé, la caisse de retraite pour certaines catégories professionnelles, le développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire et les questions d’intégrations économique et sociale sous-régionale.

S’agissant du secteur privé, il reste évident que nos PME sont limitées dans leur développement. Certes, différents dispositifs et dispositions existent pour les appuyer, dont des centres d’information, des centres d’appui et des fonds de garantie. Malheureusement tous les efforts mis en commun, n’ont pas permis de satisfaire les besoins de financement des PME qui restent alors freinées dans leur essor.

Le CESOC se doit donc, de prospecter les voies et moyens permettant d’améliorer l’accès aux financements indispensables au développement du secteur privé. C’est pourquoi nous avons inscrit à la présente session, la communication du ministre des finances sur le thème : ‘’financement des PME au Niger’’ ; et la communication du fonds de solidarité Africaine (FSA) sur le thème : ‘’Place et rôle du fonds de solidarité africain dans le financement des pme au Niger ‘’.

Au sujet de la santé, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir, pourquoi en dépit des efforts et de la bonne volonté de l’Etat et de ses partenaires, le niveau d’accès aux soins de santé de qualité reste toujours faible ? La mise en œuvre de la stratégie de couverture universelle a-t-elle les chances de mener le Niger à un accès effectif de la majorité de la population aux soins de santé ? Une réflexion profonde s’avère nécessaire à ce sujet. Nous avons à l’agenda de cette session, la communication du Ministre de la santé sur le thème : ‘’ Quelle stratégie pour le développement des mutuelles de santé au Niger ?’’.

Quant à la caisse de retraite pour certaines catégories professionnelles, nous devons garder à l’esprit que, la protection sociale est un droit humain fondamental, inscrit dans plusieurs instruments, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, et dans d’autres traités internationaux et régionaux sur les droits fondamentaux, ainsi que dans les normes internationales de Sécurité Sociale. Malheureusement nous savons tous, que dans de nombreux pays en développement et au Niger en particulier, la population travaillant dans le secteur informel notamment l’agriculture, l’élevage, l’artisanat le commerce ou alors le sport ne bénéficie d'aucune sorte de protection.

Chers Conseillers, Distingués invités, Mesdames et Messieurs ! Outre la protection sociale qu’elle assure, la caisse de retraite des catégories professionnelles ci-haut cités, constituera à n’en point douter, un important dépôt de liquidité pour le trésor public qui pourrait recevoir les cotisations. C’est pourquoi, le CESOC s’auto-saisie de la question lors de cette session, pour débattre sur le thème : ‘’la prise en compte des travailleurs du secteur agricole, du secteur informel, des artisans, des artistes et sportifs, par le système de retraite Nigérien. Quel dispositif mettre en place ? ‘’

Mesdames et Messieurs ! Sur le plan du développement du secteur agricole, les études menées çà et là, par des institutions spécialisées en la matière, font ressortir que notre agriculture, reste largement tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Ses performances demeurent globalement insuffisantes avec des rendements en régression, consécutifs à la baisse progressive de la fertilité des sols, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. A cela s’ajoute, la persistance des systèmes de production traditionnels extensifs. En outre, le bas niveau de transformation des produits agricoles et agroalimentaires est une réalité!

C’est donc toutes ces raisons qui ont motivée d’inscrire à cette session, le thème : ‘’ quelles pistes pour une montée en puissance de l’agriculture, des industries agricoles et agro-alimentaires du Niger ?’’.

Distingués invités ! Mesdames et Messieurs !

Conscients des défis et enjeux des questions d’intégration socio-économique dans l’espace CEDEAO, le bureau du CESOC a voulu proposer à cet agenda, une journée d’information sur l’intégration socio-économique entre le Nigeria et le Niger, qui sera animée par la commission mixte Nigéro-Nigériane. Le but recherché dans cet exercice, est de nous inciter, à des réflexions sur les voies à prospecter pour travailler sur les avantages comparatifs à tirer dans la coopération économique et sociale, entre nos deux pays. Mesdames et Messieurs, chers conseillers ; Comme nous l’avons souligné lors de notre précédente session ordinaire, la campagne agro-sylvo-pastorale 2021 - 2022 n’a pas été répondu à nos attentes. Lors de ses missions d’évaluation, le gouvernement a mesuré l’ampleur de la situation et des mesures sont d’ores et déjà prises et certaines sont même en cours de réalisation, pour y faire face.

A cette occasion, j’en appelle au sens de solidarité et de l’imagination de nos concitoyens pour aider les plus démunis à faire face à cette épreuve que nous impose la nature. La question de la mendicité dans les centres urbains, qu’on explique comme conséquence directe de cette situation doit être prise au sérieux. Il est inconcevable que nous nous accommodions de la mendicité érigée en mode de la recherche de pitance par certains de nos concitoyens, qui s’adonnent sans complexe à cette pratique, dans certains pays de la sous-région., Par cette attitude, ils sabordent leurs dignités, notre dignité, alors que le Niger n’est pas le seul pays sahélien à subir les affres de la pauvreté ! Ce n’est pas une affaire des gouvernants, la Solidarité nationale doit vite agir et mettre fin à cette tare sociale, qu’on assimile à tort à une tolérance religieuse ! Alors même que le prophète Mohamed SAW, dit que, la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ! Pour notre part, le CESOC se fera le devoir de poser le débat afin de prospecter les pistes de solutions à proposer au Président de la République et à l’assemblée nationale pour des solutions durables au problème de mendicité dans notre pays.

 Mesdames et Messieurs,

La question de l’insécurité demeure encore préoccupante dans notre espace sahélien, ce qui n’épargne pas notre cher pays du fait de sa position géographique. Nous saluons le courage, l’engagement, la sincérité et la fermeté du Président de la République, d’user de ses prérogatives pour circonscrire cette souffrance du peuple nigérien, qui n’a que trop duré. En atteste ses différentes rencontres et sa volonté de faire du débat démocratique au sein du parlement sur les questions sécuritaires. Son offensive diplomatique visant à créer un dispositif de sécurité étoffé, disposant de moyens technologiques de pointe est à saluer et à encourager. Nous saluons particulièrement le courage et la détermination de nos forces de défense et de sécurité qui, au péril de leur vie, assurent la protection des populations et de leur bien.

 Chers Conseillers ! Tout en comptant sur votre participation effective aux débats qui auront lieu, je déclare ouverts les travaux de la 1ère session ordinaire du conseil économique social et culturel au titre de l’année 2022.

 Je vous remercie !

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Face aux multiples défis (sécuritaire, alimentaire, sanitaire, éducatif, climatique…) auxquels elles font face, les communautés au niveau de la région de Diffa ont plus que besoin des soutiens de l’Etat et de ses partenaires au développement. Devant ces urgences, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), avec l’appui du gouvernement allemand à travers le financement BMZ, a mis en place un paquet d’interventions multisectorielles intégrées afin d’atténuer les souffrances des populations dans la région de Diffa qui fait face à l’insécurité depuis 2015.

Nutrition, protection, WASH, éducation, santé, urgence tels sont les secteurs dans lesquels l’Unicef appui le gouvernement nigérien du niveau central au niveau déconcentré et décentralisé. Les interventions de l’Unicef ont donné du baume aux cœurs des populations qu’elles soient autochtones, déplacées internes ou refugiées. Diffa, Mainé Soroa, Chétimari et Geskérou sont les quatre (4) communes de la région où la résilience communautaire a été véritablement renforcée par l’Unicef.

 A Mainé Soroa, chef-lieu de la commune urbaine du même nom, le paquet d’interventions multisectorielles a donné des résultats probants. Le comité de veille communautaire à travers son point focal, l’honorable chef de canton de Mainé Soroa, Abdou Katchiéllou Katiella Gasso s’est réjoui des résultats obtenus depuis sa mise en place, il y a de cela un peu plus d’un an. «En tant que point focal, je suis satisfait des impacts positifs engrangés par le projet. Les populations ont été suffisamment sensibilisées sur la Covid-19 (823 alertes), sur l’importance de l’Etat civil (déclaration de naissance, mariage et décès), sur l’importance des consultations pré et post natales, l’arrêt du mariage des enfants», s’est réjoui, le chef de canton de Mainé Soroa.

Chef

Très édifiées par le travail du comité de veille, les femmes fréquentent de plus en plus les centres de santé. L’hôpital de District a été doté des médicaments et du matériel dont un appareil de laboratoire de haute technologie, le GenXpert. Cet appareil permet de faire plusieurs examens PCR sur la tuberculose, l’hépatite et le VIH surtout chez les nourrissons. L’avènement du GenXpert est un ouf de soulagement pour le corps médical. «Cet appareil est un acquis pour la communauté dont elle doit s’en occuper et pérenniser », a affirmé Dr Oumarou Batchiri Alio, Médecin Chef à l’Hôpital de District de Mainé Soroa.

Pour la prise en charge des patients, l’hôpital de district dispose d’un stock en médicaments qui sont dispatchés aux relais communautaires qui les acheminent jusqu’au fin fond du département. Cette provision trimestrielle est constituée de 143 cartons du paracétamol, 138 cartons d’amoxicilline, 510 caisses pour la conservation et 5 réfrigérateurs solaires. Toute cette gamme des produits rentre dans le cadre du Programme Elargi de Vaccinations (PEV).

Au CSI quartier château dans la commune urbaine de Diffa, les relais communautaires sont à pieds d’œuvre pour sensibiliser le maximum des femmes sur la fréquentation des centres de santé. Cet exercice quotidien a pour objet d’amener les mères à accepter de se faire dépister pour prévenir et traiter à temps, toute maladie à l’instar du VIH qui se transmet de la mère à l’Enfant.

«Nous sensibilisons les femmes pour les consultations pré et post natales en mettant l’accent sur la prise du fer, de l’Albendazole, la vaccination antitétanique et la transmission du VIH de la mère à l’Enfant. Aujourd’hui, nous pouvons dire que le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant a drastiquement chuté du fait que la maladie est détectée à temps. De 40% en 2020, le taux de contamination est passé à 14% en 2021…», a laissé entendre Mme Fati Adi, relai communautaire au quartier château. «Les sensibilisations auxquelles nous prenons part ont beaucoup contribué à éveiller nos consciences et aujourd’hui, nous constatons nous-mêmes les résultats chez nos enfants», s’est réjouie Falmata, la trentaine révolue, venue en consultation au CSI Château.                                               

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Pour une meilleure prise en charge des nouveaux nés, le financement BMZ a permis à l’Unicef d’équiper le Centre de Santé Mère et Enfant de Diffa en le dotant des matériels de dernière génération. Avec un taux de prévalence de malnutrition aigüe globale de 15% et de malnutrition aigüe de 3,2% de malnutrition sévère, des taux qui sont au-dessus du seuil d’urgence défini par l’OMS, l’Unicef a renforcé la prise en charge de ce volet qui a d’énormes conséquences sur la vie des enfants.

L’organisme onusien a implanté dans la ville de Diffa une unité de production d’une farine fortifiée appelée ‘’Garin Yara’’, qui se traduit par farine pour enfant en haoussa. Cette petite unité industrielle pilotée par une association de 35 femmes fabrique cette farine à base du mil, du soja, du niébé et de l’arachide au profit des nourrissons âgés de six (6) à vingt-quatre (24) mois.

L’’’usine’ de fabrication de ce complément alimentaire pour enfants a débuté ses activités il y a seulement trois (3) mois dans la ville de Diffa. Aussitôt sur le marché, le produit est très prisé compte tenu de son apport dans la lutte contre la malnutrition. Le produit inonde déjà les marchés de la localité avec une chaine de distribution qui s’est déjà tissée entre le fabriquant, les grossistes, les détaillants et les consommateurs.

La présidente du groupement féminin qui fabrique ‘’Garin Yara’’ Mme Malami Fati d’indiquer que l’avènement du projet d’Appui à l’alimentation des compléments nutritifs est une aubaine pour elles car ça leur permet d’avoir des revenus et sortir de la précarité dans laquelle végètent plusieurs femmes désœuvrées. ''Avant l’installation de l’unité de production de ‘’Garin Yara’’ dans la ville de Diffa, l’Unicef a réhabilité et appuyé une unité similaire à Mainé Soroa.

                                                                                                                                                      Gari

 La protection de l’enfant, une autre priorité pour l’Unicef

Le financement BMZ a permis à l’Unicef de mettre en place des mécanismes de protection de l’enfant dans la région de Diffa. A Awaridi, village périphérique de Diffa, une approche communautaire a été développée et mise en œuvre par la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et la Protection de l’Enfant. Quarante (40) animateurs terrain sensibilisent les populations dans les quatre (4) communes du projet (Mainé, Geskérou, Chétimari et Diffa) sur les droits de l’Enfant notamment l’inscription et le maintien des jeunes filles à l’école, mettre fin aux mariages des enfants, l’importance des pièces d’état civil, la salubrité, les jardins communautaires et les activités génératrices de revenu.

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«Pour renforcer les mécanismes de protection de l’Enfant, la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a mis en place des comités villageois de protection de l’enfant», dixit Ali dan Baba Bachir, assistant technique programme ACPE à la Direction régionale. *

La protection des enfants pour l’Unicef, c’est aussi l’apprentissage à la fabrication du savon et de l’encens aux adolescentes déscolarisées ou non au niveau d’une ‘’Makaranta’’, école coranique du quartier festival en plein centre-ville de Diffa.

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L’accès à l’eau potable, la propreté des villages et des ménages figurent dans le paquet d’interventions de l’Unicef. En matière du WASH, la direction régionale de l’hydraulique de Diffa a bénéficié de plusieurs appuis A Ambouram Albarkaram, village rattaché de la commune urbaine de Mainé Soroa, l’Assainissement Totale Pilotée par la Communauté (ATPC) conduit par IDELA, une ONG de mise en œuvre, a été une réussite. Sur les 310 villages concernés par le Projet, l’opération a été déclenchée dans 252 villages dans un premier temps avant d’être étendue par la suite sur les 58 villages situés dans la zone rouge.

La fin de la défécation à l’air libre dans ces villages sera officiellement annoncée à l’occasion d’une cérémonie qui aura lieu dans les jours à venir, ceci fera de Mainé Soroa, l’une des premières communes urbaines du Niger certifiées FDAL, a indiqué Mohamed Ali, responsable WASH au bureau Unicef Diffa. «Nous avons bénéficié de la formation sur la propreté de nos maisons et de notre village pour prévenir les maladies causées par le manque d’hygiène. Aujourd’hui, les maladies liées au manque d’hygiène ont diminué dans notre village. Nous avons vu l’importance de l’arrivée de l’ONG IDELA» a avoué Adji Hassan, habitant du village de Amburam Albarkaram.

Débuté en mai 2021, après 15 mois de sensibilisation, 100% des ménages des 310 villages disposent des latrines et 110 villages sont actuellement certifiés à la défécation à l’air libre. Des sensibilisations sur l’hygiène menstruelle sont également ment faites dans les établissements scolaires.   

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 A Soucoundou, village de la commune urbaine de Mainé Soroa, l’Unicef a réhabilité le poste d’eau autonome, ce qui a facilité l’accès à cette denrée indispensable pour la vie en quantité suffisante et de qualité pour les populations et le bétail.

«Nous remercions l’Unicef. Nous avons souffert du problème d’eau et aujourd’hui l’Unicef nous a rendu la vie facile en dotant notre village d’une Muni AEP», dixit Zeinabou Mamadou, habitante de Soucoundou. A kadjimari et Malam Minari, deux villages de la commune rurale de Chétimari, les muni AEP multi village ont mis fin aux calvaires des populations pour l’accès à l’eau qui est aujourd’hui disponible de manière permanente et en abondance. L’accessibilité à l’eau a épargné  les enfants des  corvées d'eau au niveau des villages ce qui a occasionné l'assiduité et la ponctualité  de ces derniers à l’école. Les 18 bornes fontaines à 2 robinets chacune desservent 6250 personnes dans les villages raccordés. Pour tout couronner l’Unicef a équipé la Direction Régionale de l’Hydraulique d’un appareil qui permet de jauger de la qualité de l’eau.

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L’éducation, un secteur sur lequel l’Unicef mise beaucoup

En dehors de l’appui que l’Unicef apporte au quotidien au système classique éducatif, le fonds BMZ a permis de créer et/ou d’appuyer des Centres d’Educations Alternatives. 40 centres dans les communes BMZ ont permis de former 1359 adolescents et jeunes dont 602 filles. Dans la commune urbaine de Mainé Soroa, dix (10) centres CEA avec 30 apprenants chacun sont fonctionnels.

Une formation initiale aux jeunes filles et garçons déscolarisés et non scolarisés sur une durée de trois (3) ans en trois (3) phases est dispensée.

A l’école Toudou Wada dans la ville de Mainé Soroa, l’avènement des CEA est hautement apprécié. «Les CEA sont une initiative de l’Unicef qui a commencé avec 76 classes depuis 2012 dans la région de Diffa. Avec le déplacement massif des populations, les enfants hors école sont ramenés dans le système», a notifié Mahaman Laouel Bedouï, inspecteur de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle de Mainé Soroa. Les apprenants d’exprimer à leur tour, leur joie de fréquenter les Centres d’Education Alternatives (CEA).

«J’apprends à lire et à écrire. Je veux mettre à profit cet apprentissage qui va déboucher sur une formation professionnelle à l’issue laquelle j’apprendrai un métier qui va me permettre d’aider mes parents », a lâché Ousmane Saley, âgé de 16 ans et ressortissant de la localité nigériane de Gaïdam. Même vision pour mademoiselle Amina Saley venue de Gouré.                     

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Le chef du village de Toudou Wada, le président du COGES tout comme la directrice de l’école plaident pour la construction de plus d’infrastructures au profit dudit établissement compte tenu de l’importance des classes CEA dans la lutte contre l’ignorance chez les enfants. Une classe d’éducation alternative est aussi opérationnelle au niveau de l’école primaire du quartier festival de la ville de Diffa.

Le souci d’éduquer les enfants et surtout les jeunes filles dans la région de Diffa pour l’Unicef s’est également traduit par l’initiative du mentorat.

Les quatre (4) communes BMZ (Mainé Soroa, Diffa, Geskérou et Chétimari) totalisent 2000 filles issues des familles défavorisées qui sont prises en charge par des mentors pédagogiques et communautaires. Sur ces 2000 filles, 1200 sont du secondaire et 800 du primaire.

Le CES Kazelma Ousmane de la ville de Diffa totalise 331 filles encadrées par 10 mentors pédagogiques et 10 mentors communautaires. L’objectif de cette initiative est d’aider les filles dans l’apprentissage du français et des mathématiques qui sont deux disciplines qui constituent leur bête noire afin de les permettre de rester dans le système le plus longtemps possible.

« C’est les filles qui ont des moyennes faibles en français et en mathématiques que nous assistons avec des cours de remédiation» a expliqué Mme Tankoiro Zara, mentor pédagogique au CES Kazelma Ousmane. Sa collègue Mme Hassane Mariama qui s’occupe du volet communautaire qui met l’accent sur la vie sociale des filles et le respect des valeurs sociales d’exprimer toute sa fierté par rapport au mentorat qui va beaucoup aider ses filles dans leur vie actuelle et future.

Par la voix de leur camarades Melle Salma Laoualy Malam Amadou élève en classe de 5ème, les 331 filles mentorées du CES Kalzelma Ousmane, le mentorat est pour elles une opportunité à saisir pour combler leurs lacunes tant sur le plan pédagogique que social qui sont les deux volets du mentorat.

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Les interventions multisectorielles intégrées de l’Unicef ont touché la protection civile. Un atelier a été organisé au profit des cadres de commandement : gouverneur, préfets, maires et un certain nombre d’acteurs techniques sur l’élaboration du plan DRSEC et du plan communal du 14 au 18 février 2022 à Diffa.

Le Président du Conseil régional de Diffa M. Dalla Korodji de saluer les appuis apportés par l’Unicef dans les secteurs de la santé, la formation professionnelle, l’éducation et l’appui institutionnel. Il a d’ailleurs réitéré ses remerciements à l’endroit de l’Unicef pour avoir accepté d’accompagner sa ville dans l’organisation du forum régional sur la jeunesse ainsi que la conférence des collectivités territoriales qui constituent deux activités d’envergure pour le conseil régional.

                                                                                                                                               Korodji

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

 

La crise actuelle en Ukraine se poursuit. Le conflit russo-ukrainien a fait beaucoup de perte de vie et de nombreux réfugiés s’enfuient de l’Ukraine. Selon l’ONU, plus de deux millions de personnes ont quitté l'Ukraine et plus de 1300 civils ont été tués ou blessés. L'économie mondiale et les marchés financiers ont également été ébranlés, avec une flambée des prix du pétrole, du gaz et de la nourriture, ce qui rend encore plus rude la perspective de l'économie mondiale, qui ne s'est pas encore remise de l'épidémie. L'aboutissement de ce conflit reste inconnu, et si les parties concernées ne parviennent pas à bien gérer cette crise, le conflit russo-ukrainien s'intensifiera, et la situation internationale qui est déjà pleine d’incertitude deviendra plus préoccupante.

Il ne fait aucun doute que la victime directe de cette crise est l'Ukraine, mais à cause de cette situation tendue, la paix, la sécurité et la stabilité de l'Europe sont aussi gravement menacées. Face à cette crise, une série de questions se posent. Premièrement, l'Europe est-elle plus en sécurité par l’élargissement de l'OTAN à l'est pour 5 fois consécutifs? La réponse est non! Car un conflit est en cours. En fait, c'est exactement cette expansion vers l'est qui inquiète la Russie de plus en plus et la pousse à faire une réaction violente. Deuxièmement, les sanctions sévères imposées par l'Occident font-elle cesser la Russie? La réponse est non! La Russie résiste. Elle est un des majeurs exportateurs du pétrole et le plus important fournisseur du gaz naturel de l'Europe. Ces sanctions imposées à la Russie par l’Occident ont également fait augmenter leur propre taux d'inflation et les prix des produits de base. La Russie a dressé une liste de pays et de régions inamicaux à laquelle elle exercera des représailles dans l’avenir. Troisièmement, l’acheminement continue des armes à l'Ukraine relâche-t-il la tension? La réponse est non! Le président russe Vladimir Poutine met les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte au combat et déclare qu'il lancera une contre-attaque résolue en fonction des actions des pays concernés. Le conflit actuel risque de se déraper.

Face à une telle situation, il n'y a que deux choix pour la solution: choix militaire et choix diplomatique. Puisque la Russie est une puissance nucléaire, le choix diplomatique est la seule issue de cette crise. C'est pourquoi dès le début, la Chine a clairement indiqué qu'elle soutient et encourage tous les efforts diplomatiques visant à une résolution pacifique de la crise ukrainienne et qu'elle s'engage à jouer un rôle constructif pour favoriser les pourparlers de paix. Au lendmain de l’éclatement du conflit, lorsque le président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec le président Vladimir Poutine, il a exprimé sa volonté de voir que la Russie et l'Ukraine peuvent s'engager dans les pourparlers de paix le plus tôt possible. Le 8 mars, lors du Sommet en visioconférence avec le Président français Emmanuel Macron et le Chancelier allemand Olaf Scholz, le président chinois Xi Jinping a également souligné l’importance de soutenir ensemble les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, et de les amener à en préserver la dynamique, à surmonter les difficultés et à poursuivre la discussion en vue des résultats et de la paix. La Chine réaffirme que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées, que les buts et principes de la Charte des Nations Unies doivent être intégralement observés, que les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays doivent être prises au sérieux et que tout effort en faveur d’un règlement pacifique de la crise doit être soutenu. En ce qui concerne la crise ukrainienne, la Chine n’a aucune arrière-pensée. Elle appelle à porter activement la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et à la plus grande retenue de tous les partis pour éviter une crise humanitaire de grande ampleur. Récemment, la Chine a également fourni une aide humanitaire de 5 millions de yuans RMB à l'Ukraine.

Face à la crise en Ukraine, l'attitude responsable de la Chine est reconnue par de plus en plus de pays dans le monde entier. La Chine est prête à travailler activement avec la communauté internationale, y compris l’Europe, pour rechercher une résolution rapide de la crise et œuvrer ensemble à la construction d'un monde de paix durable et de sécurité universelle.

SEM JIANG Feng, Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger

Genève, 10 mars 2022 - Le Cadre intégré renforcé (CIR), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC) s'associent dans un nouveau projet visant à aider huit pays africains à rendre opérationnelle la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Le projet a été lancé lors d'un événement virtuel le 10 mars qui a rassemblé les ministres du commerce du Sénégal, du Niger et du Togo, ainsi que des représentants des gouvernements de Guinée, du Burkina Faso et de Mauritanie. Le projet soutiendra la mise en œuvre de plus de 30 activités dans les stratégies de la ZLECA du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

En aidant à la mise en œuvre des actions prioritaires formulées par la CEA, le projet contribuera à créer un environnement où le commerce peut être plus efficace et inclusif dans les huit pays bénéficiaires. À la fin du projet, leur capacité aura été renforcée en vue de résultats tangibles, tels que des emplois et d'autres opportunités économiques.

"Ce projet témoigne de l'importance pour le CIR de continuer à encourager la programmation régionale et d'approfondir les relations avec les partenaires pour leur relance économique", a déclaré Mikael Anzén, représentant permanent de la Suède auprès de l'OMC et président du comité directeur du CIR. "Il tire parti de la grande expertise et de l'expérience de la CEA sur le continent, en s'appuyant sur les stratégies individuelles des pays et sur les précieuses compétences commerciales de la SIFC."

"La CEA apprécie le travail de fond et la collaboration productive entrepris depuis août 2021 avec l'SIFC et le CIR pour soutenir l'opérationnalisation de l'ZLECA", a déclaré Vera Songwe, sous-secrétaire générale des Nations unies et secrétaire exécutive de la CEA. "Ce projet conjoint peut potentiellement faire passer les niveaux de commerce régional de 18% à 25% en une décennie. Avec une mise en œuvre appropriée, cela pourrait également conduire à une diminution de 10 milliards de dollars US des importations en provenance de l'extérieur du continent, tout en stimulant les exportations agricoles et industrielles jusqu'à 45 milliards de dollars US (7 %) et 21 milliards de dollars US (5 %) par an."

"Nous sommes conscients de l'importance de faciliter le commerce par des interventions de financement et de développement du commerce", a déclaré Eng Hani Salem Sonbol, directeur général de la SIFC. "Depuis 2008, la SIFC a fourni environ 61 milliards de dollars US, dont 30 milliards de dollars US à l'Afrique. En outre, nous soutenons la mise en œuvre des stratégies nationales de la ZLECA dans nos pays membres en harmonisant les codes douaniers avec les nouvelles dispositions tarifaires, en appliquant les règles d'origine et en formant les parties prenantes nationales de la ZLECA. Enfin, nous devons également être rapides ; avec nos partenaires, nous visons à encourager la participation de l'Afrique aux chaînes de valeur régionales par le biais de programmes tels que le programme Arab Africa Trade Bridges (AATB)".

La ZLECA vise à mettre en place un cadre commun et un ensemble de normes à travers le continent africain afin d'assurer la coopération, l'harmonisation et l'efficacité du commerce. Il est entré en vigueur le 30 mai 2019 pour les 24 pays qui ont déposé leurs instruments de ratification à cette date. La phase opérationnelle a été lancée le 7 juillet 2019.

La ZLECA devrait stimuler le commerce intra-africain et avoir des effets d'entraînement positifs sur le commerce entre les pays africains les moins avancés. On s'attend également à ce que la ZLECA ouvre la voie à une augmentation du commerce interafricain grâce à un meilleur accès au marché intercontinental.

 À propos du CIR :

Le Cadre intégré renforcé (CIR) est le seul partenariat multilatéral qui se consacre exclusivement à aider les pays les moins avancés (PMA) à utiliser le commerce comme un moteur de croissance, de développement durable et de réduction de la pauvreté. Le CIR, qui regroupe 51 pays, 24 donateurs et 8 agences partenaires, travaille en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations de développement, la société civile et le monde universitaire. Pour plus d'information, visitez www.enhancedif.org.

Pour les requêtes médiatiques concernant le CIR, veuillez contacter : Marie-France Boucher - Chargée de communication

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À propos de la CEA:

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) de l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1958 comme l'une des cinq commissions régionales de l'ONU, la Commission économique pour l'Afrique (CEA) des Nations Unies a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l'intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle : celui d'un bras régional de l'ONU et celui d'un élément clé du paysage institutionnel africain. Pour plus d'informations, visitez le site : www.uneca.org

Pour les requêtes médiatiques concernant la CEA, veuillez contacter : Sophia Denekew Section de la communication Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

À propos de la SIFC

La Société islamique internationale de financement du commerce est une entité autonome au sein du Groupe de la Banque islamique de développement, créée dans le but de promouvoir le commerce pour améliorer la situation économique et les moyens de subsistance des populations du monde islamique.

Pour les requêtes médiatiques sur la SIFC, veuillez contacter : Raghda Elsharawy - Directeur principal, Communications d'entreprise Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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