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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Deux (2) semaines après la tenue de sa conférence des cadres du 25 février 2022, le Président de la République Mohamed Bazoum a entamé à partir de ce jeudi 10 mars 2022 une visite de quatre (4) jours en Türkiye. Objectif, s’assurer de la qualité de la commande de matériels militaires lancée par le Niger auprès de la Turquie et surtout sur le respect du délai de livraison. Cette visite intervient aussi dans un contexte où le Président Mohamed Bazoum a affiché sa détermination à doter les Forces de Défense et de Sécurité de moyens nécessaires pour juguler à jamais l’insécurité qui frappe le Niger depuis 2015.

Le Chef de l’Etat effectue le déplacement de ce grand pays qui s’étend sur deux continents à savoir : l’Europe et l’Asie pour renforcer la coopération et les échanges économiques entre les deux pays. Situation sécuritaire oblige, le Président de la République Mohamed Bazoum est en Turquie pour visiter les sites du complexe militaro-industriel turc. Au Niveau de ce lieu où sont exposés les échantillons des équipements militaires très sophistiqués, le chef suprême des armées est parti choisir de lui-même les équipements dont nos militaires ont besoin pour lutter contre le terrorisme et le crime transfrontalier.

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«Nos forces de Défense et de Sécurité jouiront de mon plein soutien, comme cela a été le cas avec le Président Issoufou Mahamadou pour disposer de tous les moyens dont elles ont besoin pour le combat courageux  qu’elles mènent contre le terrorisme.», a affirmé le Président de la République fraichement élu, le 02 Avril 2021, lors de sa prestation de serment. C’est ce propos qu’il n’a cessé de matérialiser en acte depuis son arrivée à la tête du pays qui l’a conduit au pays de Recep Tayyip Erdögan dans cette première décade du mois de mars 2022.

La Société BAYKAR fournisseur des drones TB2 acquis  par le Niger et HAVELSAN qui fournit le système de Radar de reconnaissance, de sécurité et de surveillance des frontières et NUROL, spécialisée dans la fabrication des véhicules armés blindés dont le Niger en a fait la commande, ont ouvert leurs portes au Président de la République Mohamed Bazoum à Ankara. Le Chef de l’Etat voulait s’assurer personnellement du choix opéré par les responsables militaires sur la qualité et la performance du matériel dont l’armée nigérienne a besoin pour combattre les groupes terroristes.

«A Diffa, comme à Tillabéri et Tahoua, j’engagerai les actions qu’il faut pour mettre rapidement fin aux souffrances des populations dont la vie est empoisonnée par les rapts, les paiements des rançons, le paiement de l’impôt aux groupes terroristes, les extorsions, les enlèvements des animaux et les crimes systématiques», avait annoncé le Président Mohamed Bazoum, le 02 Avril 2021. C’est pour dire à ses concitoyens qu’il est loin d’oublier ses promesses, qu’il multiplie les actes et les actions afin de ramener la quiétude sociale dans le pays.

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Avec les drones commandés en Türkiye et qui seront livrés très prochainement, le Président de la République Mohamed Bazoum va à coup sûr créer les conditions pour un revirement de la situation avec certainement la mise en déroute des terroristes sur tous les fronts.

Avec la commande des équipements militaires en Türkiye, le Président de la République Mohamed Bazoum prouve une fois de plus sa détermination  à en découdre avec les groupes terroristes et autres criminels qui sèment la terreur et la désolation au sein des populations.

En plus des achats des équipements militaires, la société TUSAS visitée par le Chef de l’Etat ambitionne d’implanter une école au Niger de formation d’ingénieur et un centre de recherche au Niger.   

Signalons que le Niger et la Türkiye entretiennent des relations exemplaires tant sur le plan diplomatique qu’économique. Ces dernières années, plusieurs sociétés turques ont honoré plusieurs contrats parmi lesquels, la construction de l’aéroport International Diori Hamani, l’hôpital de Référence de Maradi, l’hôtel Radisson Blue.

Actuellement la société Turque SUMMA exécute un contrat pour la réhabilitation du tronçon Doutchi-Konni.

Ibrahim Moussa

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en partenariat avec l’Institut de  Formation aux Techniques de I’ information et de la Communication (IFTIC) a organisé du 9 au 10 mars 2022, un atelier de formation sur la vérification de l’information sur les réseaux sociaux.

L’atelier qui s’est déroulé dans l’amphithéâtre de l’IFTIC a enregistré la présence du Président du Conseil Supérieur de la Communication Dr Kabir Sani, du Ministre de la Communication chargé des relations avec les institutions Mahamadou Zada, du Directeur Général de l’IFTIC Saadou Illiassou  et plusieurs autres invités.  

S’adressant à l’assistance, le ministre de la communication chargé des relations avec les institutions d’indiquer que cette formation qui intervient dans un contexte de prolifération des fakes news est la preuve de la synergie forte entre l’organe de régulation des médias qui est le CSC,  l’IFTIC et le ministère de la communication en matière de renforcement des capacités des journalistes nigériens.  

Cet atelier qui est le premier d’une série entre dans le cadre de la gestion de la subvention à la presse privée. C’est d’ailleurs suite à des  modifications  apportées par l’organe régulateur à travers la délibération n°020/CSC du 31 Mai 2019, déterminant les conditions d’éligibilité au fonds d’aide et les modalités de son attribution qui a scindé le fonds d’aide en deux parties que la série des formations a été possible.

L’article 8 de ladite délibération consacre 35% des fonds pour la formation des journalistes et 65% pour l’achat du matériel.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le Président du Conseil Supérieur de la Communication Dr Kabir Sani  de souligner que c’est un plan de formation triennal 2020-2022  qui a été élaboré au profit des médias privés en partenariat avec l’IFTIC.

‘’L’objectif de ces séries de formation vise non seulement d’outiller les journalistes dans différentes thématiques notamment la vérification de l’information sur les réseaux sociaux objet de cette rencontre dont les bénéficiaires sont majoritairement des web journalistes’’, a ajouté Dr Kabir Sani.  Après deux (2) jours d’intenses travaux, les participants ont appris les B.A.B.A sur la vérification de l’information sur les réseaux sociaux.

C’est au total 300 journalistes et assimilés qui seront formés sur plusieurs thématiques et vingt (20) autres journalistes qui bénéficieront d’un stage de perfectionnement au niveau des médias nationaux et internationaux.

Les 35% du fonds d’aide à la presse au titre des années 2018-2019 et 2020 ont permis également l’inscription de vingt (20) autres journalistes à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication pour l’obtention des diplômes du niveau moyen, de la licence et du master professionnel.  

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Balkissa Ahmed Sidi

Le Secrétaire d’Etat à la Santé et de la Solidarité Nationale Dr Djiddi Ali Sougoudi a réceptionné, ce mercredi 09 mars 2022, au siège de la CEN-SAD à N’Djamena, un important don de matériels médicaux, notamment trois (3) scanners des mammographies, 30 réfrigérateurs à gaz, 15 respirateurs d’oxygène et 15 moniteurs multi paramétrages.

C’était en présence du Secrétaire Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) S.EM Brigi Rafini, du Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Ibn Daoud et de leurs proches collaborateurs.

Dans une brève présentation, le Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD Brigi Rafini a souligné que, ce geste de solidarité à l’endroit de certains pays membres de la CEN-SAD leur permettra de faire face aux dépenses les plus urgentes dans le cadre de lutte contre la pandémie Covid-19.

Brigi Rafini a expliqué que, ce don contribuera au renforcement du dispositif du système de santé dans les formations sanitaires et également en signe de reconnaissance au Marechal du Tchad, feu Idriss Deby Itno pour les efforts consentis au profit de la CEN-SAD.

Pour sa part, le Secrétaire d’Etat à la santé et à la solidarité nationale Dr Djiddi Ali Sougoudi s’est réjoui de la donation de ces matériels au profit des structures sanitaires, un don qui vient à point nommé et qui renforcera sans nul doute les capacités du plan contingence de la Covid-19.

‘’Ce don est le deuxième après celui de l’ambulance attribuée au début de la pandémie du Covid-19 et il convient de noter qu’en termes de riposte contre la pandémie, la CEN-SAD apporte une importante  contribution aux Etats membres ‘a déclaré, Dr Djiddi Ali Sougoudi.

La remise de ces matériels médicaux témoigne de la disponibilité et de l’engagement de la CEN-SAD à l’endroit du Tchad dans son combat pour l’amélioration de son système de santé et la prise en charge des populations.

Ces équipements seront répartis dans les structures sanitaires selon les besoins et en fonction de la situation de chaque structure pour renforcer le circuit sanitaire au Tchad, a rassuré Dr Djiddi Ali Sougoudi.

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Mahamat Moussa Ahmadou

Correspondant à N’Djamena

La ville de Kisumu au Kenya va abriter du 17 au 21 mai 2022 la 9ème édition du Sommet Africités, sous le Haut Patronage du Président de la République du Kenya,  M. Uhuru Kenyatta. Le thème retenu pour ce sommet est : « Le rôle des villes intermédiaires d'Afrique dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030 des Nations Unies et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine ».

Organisé tous les 3 ans sur une durée de 5 jours, alternativement dans les différentes régions d’Afrique, le Sommet Africités est le plus grand rassemblement démocratique organisé sur le continent africain. Cet événement phare de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) organisé en partenariat avec le Gouvernement du Kenya, le Conseil des Gouverneurs du Kenya (CoG) et le Comté de Kisumu va pour la toute première fois se tenir dans une ville intermédiaire.

Plus 5 000 participants sont attendus pour débattre autour des Agendas 2030 et 2063 qui appellent à l'urgence de réfléchir à une urbanisation résiliente et durable en Afrique, étant donné que d'ici 2050 la majeure partie de la population africaine vivra dans les villes, et que la majorité des citadins s'installeront dans des villes intermédiaires. L'amélioration des conditions de vie des populations africaines et la transformation structurelle économique et sociale du continent africain sont donc étroitement liées à la manière dont la réalisation des Agendas 2030 et 2063 sera abordée dans les villes intermédiaires africaines, qui sont à coup sûr les lieux où l'Afrique devra inventer sa propre approche et sa propre trajectoire de développement.

L’enjeu est de tirer les leçons de la grave crise sanitaire que le monde vient de connaître, des limites de l’écosystème planétaire, des avertissements du Groupe International des Experts sur le Climat (GIEC) sur l’impact des changements climatiques et l’ampleur des désordres et instabilités qui en résulteront, pour réfléchir à la définition d’une nouvelle trajectoire de développement pour l’Afrique. Cette trajectoire devrait d’emblée prendre en compte l’impératif de la bifurcation vers un mode de production et de consommation plus sobre en emprunts et rejets dans la nature, bas carbone, respectueux des équilibres entre les êtres humains et les autres espèces vivantes, socialement plus inclusif et plus juste, écologiquement plus durable, et globalement plus résilient.

Kisumu est donc le lieu choisi par la communauté des collectivités territoriales d’Afrique pour initier cette réflexion salutaire. Cette réflexion sera abordée lors des sessions thématiques, des sessions sur les politiques et stratégies locales, et des sessions ouvertes organisées au cours des trois premiers jours du Sommet. Elle sera aussi au cœur des débats et propositions des journées spécifiques organisés sur les grands sujets qui mobilisent l’attention des maires et leaders des collectivités territoriales du continent : Journée Climat ; Journée Diaspora ; Journée Digital ; Journée Culture ; Journée Planification Urbaine ; Journée Habitat ; Journée Femmes ; Journée Jeunes ; Forum Africités de l’Investissement.

Le Sommet Africités inclut un segment politique les deux derniers jours, au cours duquel ont lieu les rencontres des ministres, des maires et leaders des collectivités territoriales, des communautés économiques régionales, et des partenaires au développement. Ces rencontres vont considérer les propositions et recommandations des sessions thématiques, des sessions sur les politiques et les stratégies locales, et les sessions ouvertes. Elles se concluent par une rencontre de dialogue politique tripartite entre ministres, maires et leaders des collectivités territoriales et partenaires au développement dans l’objectif de définir et adopter une feuille de route sur la réalisation effective de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063.

Se tient en même temps dans le cadre du Sommet et sur le même lieu, le Salon international des villes et collectivités territoriales. Le Salon Africités offre aux institutions, opérateurs économiques, milieu universitaire et de la recherche, organisations de la société civile l’occasion d’exposer leurs expériences, savoir-faire, méthodes, outils, produits, en réponse aux demandes et besoins d’appuis aux collectivités territoriales pour la mise en œuvre de leurs mandats. Le Salon Africités permet également d’organiser des rencontres B2B avec les collectivités territoriales, qui pourront éventuellement déboucher sur la conclusion de contrats entre protagonistes.

Le Sommet se clôture par un dîner de gala au cours duquel seront distribués les attributs de membres d’honneur aux personnalités retenues par le comité exécutif de CGLU Afrique ainsi que les prix Africités octroyés aux collectivités ayant fait des réalisations remarquables pouvant inspirer leurs homologues.

Le sommet Africités 9 servira également de cadre pour l’assemblée générale élective chargée de désigner les membres des instances dirigeantes de l’organisation. En effet, l’assemblée générale élective de CGLU Afrique se tiendra le 19 mai 2022, précédée le 18 mai par les assemblées générales du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et du Réseau des jeunes élu(e)s locaux d’Afrique (YELO).

Source : CGLU Afrique

Abidjan 08 mars 2022 : La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) ont célébré ce 8 mars 2022, pour la 8ème fois consécutive, la Journée Internationale des Droits de la Femme, à l’instar des places boursières à travers le monde, sous le concept "Ring the Bell for Gender Equality".

Pour cette édition placée sous le thème : « L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable », la BRVM et le DC/BR ont été honorés de la participation effective de Monsieur Félix ANOBLE, Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel de Côte d’Ivoire ainsi que celle de Madame Antonia NGABALA-SODONON, Représentante Résidente de l’ONUFEMMES en Côte d’Ivoire.

Dr Edoh Kossi AMENOUNVE s’est dit heureux, en sa double qualité de Président de l’Association des Bourses africaines (ASEA) et de Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, d’accueillir de valeureuses femmes pleines de talents, qui contribuent chaque jour à la transformation du continent par l’entrepreneuriat, les actions sociales, l’éducation et la santé. Pour lui, le thème retenu pour cette année, décrit bien la trajectoire à suivre pour unir le présent et le futur, en traçant des voies de l’avenir par « la mise en œuvre aujourd’hui d’actions urgentes en étant plus attentifs aux opinions de nos mères, de nos femmes, de nos sœurs pour un avenir meilleur pour nos filles ».

Il a saisi l’opportunité de cette célébration pour rendre un hommage appuyé à toutes les femmes africaines pour leur leadership dans nos sociétés, leurs actions au service de l’éducation des enfants et pour l’exemple qu’elles constituent pour les générations actuelles et futures d’un continent qui va de plus en plus compter dans l’évolution du monde.

Quant à madame Antonia NGABALA-SODONON, Représentante Résidente de l’ONUFEMMES, elle a plaidé pour une augmentation du financement des secteurs publics et privés en faveur des micros entreprises et des PME appartenant à des femmes y compris les entreprises informelles, de manière à promouvoir des initiatives climatiques et environnementales tenant compte des questions du genre.

Monsieur le Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel de Côte d’ivoire qui présidait la cérémonie, s’est réjoui de la célébration de la Journée Internationale des Droits de la femme à travers le concept « Ring the Bell for Gender Equality » qui est une sonnerie de la cloche de l’égalité, une sonnerie de la cloche pour l’égalité des genres ».

« L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont des facteurs essentiels pour l’atteinte d’un développement plus juste et plus équitable » a-t-il indiqué.

La cérémonie s’est achevée par la sonnerie de la cloche de la BRVM par monsieur le Ministre Félix ANOBLE et toutes les illustres invités à la cérémonie.

Pour rappel, l’appropriation par la BRVM et le DC/BR du concept « Ring the Bell For Gender Equality » marque l’engagement des deux Institutions à promouvoir le genre pour un développement harmonieux du secteur financier en général, et du Marché Financier en particulier, au sein de l’UEMOA.

Service Communication et Marketing

BRVM – DC/BR

𝗟𝗲 𝟭𝟯 𝗺𝗮𝗶 𝟭𝟵𝟵𝟭, 𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗵𝗼𝗿𝗶𝘇𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀𝗰𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗡𝗶𝗮𝗺𝗲𝘆 𝗲𝘁 𝗼𝗻𝘁 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻.

Un an plus tard, le 13 mai a été déclaré fête nationale. Cette date est considérée par beaucoup comme un tournant dans la participation à la vie publique des femmes au Niger et dans la modernisation des lois en leur faveur.

« Des lois fortes sont importantes, ainsi que leur application », a expliqué Ramatou Hassan, une fonctionnaire à la retraite de la région de Tahoua, au Niger, qui se rappelle comment elle et ses amies ont suivi de près les événements dans la capitale nigérienne et comment la marche des femmes a eu des répercussions dans tout le pays.

Mme Hassan organise régulièrement des séances dans les écoles, où elle sensibilise les élèves à leurs droits et aux différentes formes de violence à l'encontre des enfants, en s'appuyant sur ses années d'expérience au sein de la direction régionale de l'éducation de Tahoua.

« Une fois que les lois et leur application sont en vigueur, nous devons sensibiliser les jeunes et les moins jeunes pour qu'ils connaissent la loi et brisent le silence. S'ils ne savent pas qu'un certain comportement est un crime, ils ne peuvent pas le dénoncer et protéger les enfants », a-t-elle déclaré.

Mme Hassan est bien connue dans son quartier. Une douzaine de femmes sont assises sous un arbre à l'entrée de sa maison, attendant l'une de ses séances de sensibilisation sur la nutrition saine de l'enfant, l'hygiène, la gestion de la santé menstruelle ou les droits de l'enfant, qu'elle organise régulièrement le samedi.

𝗘𝗺𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗶𝗮𝗴𝗲 𝗱'𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗱'𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗶𝗲𝘂

Toutes les filles et tous les garçons ont droit à une enfance où ils peuvent jouer, se reposer et être protégés du danger, des abus et de l'exploitation. Mais pour des milliers d'enfants au Niger, l'enfance est écourtée par le mariage. L'UNICEF estime qu'environ 3 jeunes filles sur 4 ont été mariées avant l'âge de 18 ans, et 1 sur 4 avant l'âge de 15 ans.

Le code civil du pays fixe l'âge minimum du mariage à 16 ans pour les femmes et à 18 ans pour les hommes. Cependant, les mariages à des âges inférieurs restent fréquents, la plupart du temps avec une fille mineure.

« Mes propres enfants m'ont dit qu'une fille de 12 ans de leur école devait être mariée », se souvient Mme Hassan. Elle est allée parler au chef de quartier, un homme, qui a immédiatement essayé de vérifier la rumeur qui s'est avérée vraie.

« Le père de la fille a alors été convoqué par un officier de police, également un homme, qui lui a expliqué que le mariage des enfants est interdit et qu'il irait en prison, s'il mariait sa fille à cet âge. Le mariage a été annulé. »

Mme Hassan ajoute : « Ces exemples montrent que nous, les femmes, ne sommes pas seules à agir : nous avons avec nous des hommes qui nous soutiennent ! Nous devons profiter de journées comme la Journée internationale de la femme du 8 mars et la Journée nationale de la femme nigérienne du 13 mai pour nous rassembler et faire connaître nos droits ! »

Kigali, Rwanda, le 5 mars 2022 (CEA) – Le huitième Forum régional pour le développement durable (ARFSD 2022) s’est achevé aujourd’hui, avec l’adoption de la Déclaration de Kigali sur les bonnes pratiques et les solutions visant à renforcer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable en Afrique .

Adoptée par les 54 États membres présents, la Déclaration de Kigali exhorte les pays africains à lier des politiques se renforçant mutuellement pour le développement durable et la reprise post-COVID-19 afin d’assurer une sortie inclusive de la pandémie.

Le document appelle les pays africains à tirer parti de nouveaux outils, de solutions innovantes et de technologies, notamment par le biais de partenariats renforcés avec le secteur privé, le monde universitaire, les Organisations non gouvernementales, la société civile et d’autres parties prenantes, afin de construire des structures nationales solides, agiles, durables et des systèmes statistiques nationaux résilients.

Il souligne également la nécessité pour les pays de tirer parti du potentiel de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour soutenir le développement des chaînes de valeur régionales, citant le cas des minéraux utilisés dans la production de batteries et de véhicules électriques comme exemple.

Dans son allocution de clôture de l’évènement, qui s'est déroulé du 3 au 5 mars, Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), explique que l’objectif principal de la réunion était d’examiner les progrès accomplis par l’Afrique et de catalyser les actions pour atteindre les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030. La réunion visait également à parvenir à un consensus sur les priorités d’action urgentes, qui sont reprises dans la Déclaration de Kigali qui seront présentées au Forum politique de haut niveau à New York.

Mme Morsy fait remarquer que grâce à de riches débats interactifs et au partage d’expériences, les délégués « ont collectivement atteint les objectifs » du rassemblement à Kigali. Pour ce qui est de la voie à suivre, elle déclare que l’Afrique doit de toute urgence réaliser des progrès sur les cinq ODD sur lesquels le Forum était axé, notamment l’Objectif 4 (éducation de qualité), l’Objectif 5 (égalité des sexes), l’Objectif 14 (la vie sous l’eau), l’Objectif 15 (la vie terrestre) et l’Objectif 17 (partenariats).

Pour sa part, le Ministre rwandais des finances et de la planification économique et Président du bureau du FRADD 2022, Uzziel Ndagijimana, appelle les États membres à intensifier leurs efforts en vue de réaliser le Programme 2030 et l’Agenda 2063 de l’Afrique « au profit de nos peuples ou de nos pays ».

Il cite la diversité de la participation au Forum, l’engagement enthousiaste et l’élan observé au cours des délibérations, comme une assurance que ‘l'Afrique peut atteindre ses objectifs de développement ».

Le forum a également vu le lancement de l’Alliance des universités entrepreneuriales en Afrique et du Réseau africain de développement et de transfert de technologie.

Le Niger et la Côte d’Ivoire ont exprimé leur intérêt à accueillir le prochain forum, qui aura lieu en Afrique de l’Ouest en mars 2023. Le bureau du FRADD entreprendra des consultations pour décider lequel des pays accueillera la prochaine édition.

L’édition de 2022 a été organisé par la CEA en collaboration avec le Gouvernement du Rwanda, la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et d’autres agences des Nations Unies. Le forum s’est déroulé sous le thème, « Mieux construire l’avenir : Une Afrique verte, inclusive et résiliente prête à réaliser l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 ».

 -FIN-

Publié par :

Section de la communication

Commission économique pour l’Afrique

B.P. 3001

Addis-Abeba

Éthiopie

Le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) a organisé le jeudi 03 Mars 2022 à Africa Hall, une session de présentation officielle du guide conjoint Médias- FDS couplée à la restitution de l’étude sur l’évaluation de la communication institutionnelle.

Cette rencontre qui a réuni les journalistes et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger a pour objectif de renforcer la collaboration et la collégialité dans la recherche, le traitement et la diffusion des informations sécuritaires dans le respect mutuel entre Médias et FDS. Elle vise également à faire la présentation officielle du guide conjoint régissant les rapports entre les deux acteurs (Médias-FDS) afin de regagner la confiance des populations dans la lutte contre le terrorisme au Niger.

Intervenant dans le cadre de l’amélioration de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité et devant la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel central et au Niger en particulier, le DCFA s’est intéressé au rapport qui existe entre la presse et les FDS qui doivent être des partenaires dans le traitement et la diffusion des informations en cette période cruciale où l’implication de toutes les couches socioprofessionnelles dans la recherche pour la paix est attendue. Le Coordinateur du DCAF M. Louis Pasteur d’évoquer la portée de l’étude réalisée sur la communication institutionnelle. «La bonne gouvernance de ce secteur permet de renforcer l’image positive des FDS auprès du public et au sein de leur personnel, l’une des voies pour améliorer cette image est l’assurance d’une meilleure communication publique de portée nationale qui contribue à construire l’identité et les valeurs des institutions de défenses et de sécurité», a laissé entendre le Coordinateur résident DCAF-Niger.

Le président du CSC s’est réjoui de l’initiative du DCAF car la sécurité est l’affaire de tous, a-t-il martelé tout en souhaitant une fructueuse collaboration entre les FDS et la presse.

Plusieurs communications traitant des goulots d’étranglement qui freinent les rapports entre les différentes institutions du Niger suivie de la présentation du guide pratique ont permis aux participants d’apprécier les contenus de ces communications.

Des échanges qui ont eu lieu entre les participants et les experts ont permis de dégager une position commune sur l’importance de la communication entre les FDS et la Presse. Car comme le dit un adage, quand on ne communique pas, c’est l’ennemi qui communique à notre place.

Enfin l’atelier a pris fin avec la remise du guide régissant les rapports entre les FDS et les Médias aux participants.

Rappelons que le DCAF mène plusieurs activités dans le secteur de la sécurité au Niger depuis 2014.

Balkissa Ahmed Sidi

Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN), réuni en session extraordinaire ce jour samedi 5 mars 2022 afin d’examiner la situation sécuritaire et sociale dans notre pays, rend la déclaration dont la teneur suit.

 

  1. Sur le plan sécuritaire
  • Considérant que la situation sécuritaire demeure encore très préoccupante dans plusieurs régions de notre pays malgré les différents efforts de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en terme de sacrifices ;
  • Constatant la persistance des attaques meurtrières contre nos FDS suivies d’exécutions sommaires des populations civiles surtout dans les régions de Tillabéri, Tahoua, Diffa et Maradi ;
  • Relevant que l’aggravation de la situation sécuritaire est d’autant plus inquiétante qu’elle pose la problématique de la présence des forces étrangères, particulièrement le redéploiement de la force Takouba et de Barkhane du Mali vers notre pays ;
  • Prenant en compte les différentes informations données par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, lors de sa Conférence de Cadres tenue le 25 février 2022 ;
  • Considérant les doléances de la CDTN soumises à l’occasion du 1er mai 2021, notamment celle relative aux agents de l’Etat travaillant dans les zones d’insécurité ;

 

Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN) :

 

-Réaffirme sa position datée du 1er décembre 2021 à l’endroit du Gouvernement à savoir redéfinir et clarifier la présence des forces étrangères sur notre territoire dans le respect de notre souveraineté nationale, tel que stipulé dans le préambule de notre Constitution et les lois et règlements de notre pays.

-Estime que la question de la sécurité requière l’organisation d’un forum national avec l’ensemble des forces vives de la nation et les populations qui vivent au quotidien les exactions des groupes armés pour dégager une stratégie nationale de riposte appropriée à cette insécurité.

-Exige l’octroi d’une indemnité pour les agents de l’Etat travaillant dans les zones d’insécurité.

 

  1. Sur le plan social

 

  • Constatant la flambée généralisée des prix des denrées alimentaires sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Soulignant que cette situation s’apparente à une diminution des salaires des travailleurs et des revenus des ménages en général ;

 

Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN) :

 

-Demande au Gouvernement de prendre des mesures urgentes afin d’accompagner les populations d’une manière générale et en particulier les travailleurs en ce moment difficile consécutif à la mauvaise campagne agricole et au blocage des importations de certains produits alimentaires par des pays voisins.

-Enfin, lance un appel pressant à l’ensemble de la classe politique, aux différents regroupements de la société civile et aux différentes associations religieuses au dialogue constructif, à la tolérance et à la retenue pour qu’ensemble nous trouvions des réponses aux défis sécuritaires et au développement social et économique auxquels notre pays est confronté. 

 

Vive le Niger uni et prospère !

Vive le Mouvement syndical nigérien !

Vive la CDTN toujours forte et combative !

La lutte continue !

Je vous remercie.

Fait à Niamey, le 05 mars 2022

Le Secrétaire Général

Idrissa DJIBRILLA

Considérant les importantes décisions prises au sommet du G5 – Sahel et de celui de l’Union Africaine – Union Européenne, dont entre autres celles relatives à la situation sécuritaire dans le Sahel et plus spécifiquement dans la zone des trois frontières (Burkina Faso – Mali et Niger) ;

Considérant la Conférence des Cadres animée par le Président de la République, Chef de l’Etat le 25 février 2022 au centre de conférence Mahatma Gandhi ;

Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle réunis ce jour samedi 05 mars 2022 rendent la déclaration ci-après :

Le Sahel traverse depuis près d’une décennie une crise sécuritaire. Le Niger est l’un des pays du Sahel le plus vaste qui reste le plus confronté à une crise sécuritaire grave. Il est entouré de cinq (5) foyers de tensions et de guerres asymétriques (frontières Libye, Nigéria, Mali, Tchad et Burkina) dans lesquelles nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ont su défendre et préserver l’intégrité de notre pays avec bravoure et détermination. C’est l’occasion de rendre un hommage à nos FDS.

Au cours de la conférence des cadres du Président de la République, Chef de l’Etat, les nigériennes et les nigériens ont assisté à l’expression d’un langage clair, franc et direct de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat sur les perspectives de redéploiement sur notre territoire des Forces étrangères, redimensionnées et réajustées pour l’accompagnement de notre pays dans la lutte contre les Groupes Armés Terroristes.

Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle se réjouissent que la coordination des opérations de sécurisation de notre territoire sera faite par nos FDS en collaboration avec les Forces étrangères amies qui nous assistent dans cette lutte contre les Groupes Armés Terroristes.

Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle relèvent avec satisfaction l’engagement responsable du Président de la République, Chef de l’Etat dans sa quête de paix et de cohésion sociale.

Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle apprécient favorablement la démarche qui tend à soumettre le sujet en débat à la représentation nationale en engageant la responsabilité du Gouvernement.

Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle soutiennent et encouragent, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat, à user de ses prérogatives de Magistrat suprême, Chefs des armées que lui confère la constitution pour prendre toutes initiatives tendant à renforcer la sécurité, la paix et la quiétude sociale entre citoyens nigériens. 

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C’est le lieu, de fustiger l’attitude de certains de nos concitoyens qui tentent d’exploiter et de mal interpréter le message de Son Excellence, le Président de la République, Chef de l’Etat lors de la conférence des cadres.

Or, dans la démarche du Président de la République, il n’y a ni ethnissisme, ni volonté de violer l’indépendance de la justice.

Les procès d’intention, qu’ils tentent de faire au Président de la République, procèdent de leurs habituels comportements malsains qui consistent toujours à chercher des poux sur un crâne rasé.

C’est pourquoi, les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle invitent tous les nigériens épris de paix, à s’inscrire dans la recherche de la paix et du renforcement de la cohésion sociale.

Vive Les Partis Politiques de la Majorité Présidentielle

Vive le Niger uni et solidaire !!!

Je vous remercie


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