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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

L’ONG ACF en collaboration avec la Plateforme des Journalistes nigériens pour la nutrition a organisé le samedi 26 février 2022 à l’hôtel NOOM de Niamey, un atelier sur les conséquences de la malnutrition sur le développement de l’enfant et son impact sur la croissance économique d’un pays.

Maladie très fréquente au Niger qui touche les enfants âgés de zéro à cinq ans, la malnutrition a plusieurs conséquences qui vont du retard de la croissance de l’enfant en passant par les problèmes cognitifs et la pauvreté qu’elle engendre dans les familles pour enfin agir sur le développement du pays est un sujet qui nécessite d’être compris par les médias du fait du nombre d’enfants qu’elle touche à travers le pays.

En s’adressant à l’assistance, la coordinatrice de la plateforme des journalistes pour la nutrition Amina Garba a rappelé les raisons ayant conduit à la création la plateforme.

«C’est conscient du rôle indispensable des medias et des journalistes dans la sensibilisation des populations surtout rurales, que les membres de cette plateforme se sont engagés à mettre en place un cadre pour d’une part amener les acteurs de la presse surtout les journalistes à s’intéresser davantage à cette question de la nutrition, et d’autre part faciliter la communication des messages clés pour une meilleure compréhension de la nutrition à travers les medias », a-t-elle expliqué.

En ouvrant les travaux, le Directeur pays de l’ONG Action Contre la Faim, M. Gregor Robak-Werth d’indiquer le choix de la cible pour prendre part à l’atelier n’est pas fortuit, car les journalistes sont des personnes qui ont une forte capacité à promouvoir le changement des comportements positifs. Donc c’est une opportunité à saisir pour son organisation de mettre au-devant de la scène la problématique de la nutrition, ses impacts négatifs sur les économies des ménages, la surcharge de travail domestique des femmes, et les préoccupations sociales, a souligné le Directeur pays d’ACF.

Présente depuis 1997 au Niger, l’ONG internationale Action Contre la Faim sauve des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la malnutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgences liées aux conflits et aux catastrophes naturelles.

«L’organisation intervient dans les régions de Tahoua, Maradi et Diffa, en partenariat avec les services gouvernementaux dans la conception et la mise en œuvre des projets et programmes », a souligné M. Gregor Robak-Werth.

A la fin des travaux, les participants ont formulé d’importantes recommandations.

Les journalistes membres de la plateforme se sont engagés à accompagner l’ONG ACF et les structures de l’Etat dans la promotion de la nutrition au Niger.

Balkissa Ahmed Sidi

Le Dr Albert Ouédraogo économiste, spécialiste en développement des entreprises et en management, a été nommé Premier ministre de la transition du Burkina Faso, selon un décret signé par le président burkinabè le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Né le 06 Avril 1969 à Dori, dans la province du Séno (Sahel) il est titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion. Selon sa biographie, le nouveau Premier ministre dispose d’une solide expérience dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées.

Il a conduit plusieurs missions d’études sur le développement du secteur privé, sur la faisabilité économique et financière de création d’entreprises et d’organisation, sur l’élaboration de plans stratégiques de même que des missions d’audits organisationnels et d’élaboration de manuels de procédures.

Ouédraogo a enseigné pendant plusieurs années dans les universités publiques et privées du Burkina Faso. Il est marié et père de deux (2) enfants.

Pour rappel, l’ancien président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a été renversé le 24 janvier dernier par un coup d’État mené par des militaires, avec à leur tête le Lieutenant- Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Damiba a été investi mercredi comme président de la transition pour une durée de 36 mois.

Le Premier ministre nommé ce jeudi doit former un gouvernement de 25 membres au maximum.

La délégation de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui devait séjourné ce jeudi au Burkina Faso a reporté son déplacement mais a, toutefois, demandé la libération immédiate de l’ancien président Roch Marc Christian.

AA

Netafrique

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 04 mars 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N.

Après dix ans de mise en œuvre de l’Initiative 3N et après évaluation, il est apparu la nécessité d’adapter l’organisation du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N (HC3N) aux exigences liées aux nouvelles priorités inscrites dans le Programme de Renaissance Acte III.

En effet, cette réorganisation s’impose en raison du volume et de la complexité des missions du HC3N auxquelles s’ajoutent sa forte et constante implication dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan de développement économique et social (PDES), dans le processus NEXUS Urgence Développement Paix ainsi que dans la recherche d’une plus grande efficacité dans la mobilisation des financements du plan d’actions de l’initiative 3N 2021-2025.

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après:

2.1.   Axe 1 révisé de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.

2.2. L’Axe 1 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement est consacré aux questions relatives à la sécurité et à la quiétude sociale.

La révision de cet axe de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement vise à prendre en compte les nouveaux défis liés au contexte sécuritaire de notre pays.

2.3. Rapport annuel sur la performance de l’action gouvernementale année 2021.

La mise en œuvre de l’action gouvernementale au titre de l’année 2021 s’est opérée dans un contexte marqué par des défis politique, sécuritaire, économique, sanitaire et climatique. En effet, le processus d’installation des nouvelles autorités issues des élections de 2020-2021 et la réorganisation des départements ministériels qui s’en est suivie ont eu un impact négatif sur les performances de l’administration pendant six (6) mois environ.

En dépit de ce contexte défavorable, des succès ont été enregistrés :

-  sur le plan sécuritaire les succès enregistrés par les Forces de Défense et de Sécurité ont permis de restaurer la confiance des populations dans les zones exposées à l’insécurité et de créer les conditions de retour des déplacées dans leurs localités d’origine ;

-   sur le plan économique, on note une résilience de l’économie nigérienne face divers aux chocs avec un taux de croissance du PIB nominal de 4,6% ;

- au niveau sectoriel, d’importantes réalisations, ayant abouti à des résultats satisfaisants, ont été faites dans les domaines du développement du capital humain, de la modernisation du monde rural, du développement des infrastructures économiques, de l’exploitation des potentialités économiques ainsi que de la solidarité et de l’inclusion socioéconomique des personnes en situation de vulnérabilité.

III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après:

3.1.   Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2022-08 du 27 janvier 2022, portant prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

3.2.   Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2022-09 du 27 janvier 2022 portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

3.3.   Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2022-10 du 27 janvier 2022, portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

3.4.   Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2022-11 du 27 janvier 2022, portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Ces quatre (4) projets de lois sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution qui prévoient que les projets de lois de ratification des ordonnances prises dans le cadre de la loi d’habilitation doivent être déposés à l’Assemblée Nationale dans les délais fixés par ladite loi.

 MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Monsieur Gounabi Adamou, ingénieur statisticien, Mle 62651, est nommé inspecteur général des services.

  • Monsieur Laouali Adoul Baki, professeur de l’enseignement secondaire, Mle 43496/P, est nommé directeur général de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle.
  • Monsieur Harouna Elh. Oumarou, inspecteur de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle, Mle 66996/X, est nommé directeur général des enseignements technique et professionnel.
  • Monsieur Saidou Ibrahim, ingénieur en génie civil, Mle 87747/X, est nommé délégué général du Service National de Participation.

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

  • Monsieur Abdel Nasser Kambeidou, expert en mines, énergie et pétrole, est nommé directeur général de la Compagnie Minière et Energétique du Niger (CMEN).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

  • Monsieur Issaka Jaharou, ingénieur des travaux des télécommunications, Mle 63450/L, est nommé directeur général de Niger-Télécoms.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

  • Madame Rabiba Aboubacar Bouzou, cadre supérieur de l’information, est nommée directrice générale de l’ONEP.

COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications.

1)     une communication du Directeur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par entente directe, pour la réalisation des phases 1 et 2 de l’étude pour la détermination d’une structure de gestion du futur Barrage de Kandadji.

Ce marché, d’un montant d’un million dix-neuf mille huit quatre-vingt-treize (1 019 893) euros, soit environ six cent soixante-neuf millions cinq mille neuf cent cinquante-deux (669 005 952) francs CFA toutes taxes comprises a pour attributaire le Groupment Nodalis/SL Ingénierie/Office International de l’eau avec un délai moyen d’exécution de vingt-quatre (24) mois.

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

2) une communication du Premier Ministre relative au résultat de l’étude sur les ressources en eaux souterraines au Niger.

3) deux communications du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement :

-la première communication est relative au 9ème forum Mondial de l’Eau qui se tiendra à Dakar (Sénégal) du 21 au 26 mars 2022.

-la deuxième communication est relative à la tenue de la 67ème session ordinaire du Conseil des Ministres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) qui se tiendra le 17 mars 2022 au Niger.

4) une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Un total de 13 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 27 cas la semaine précédente.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,11/100.000 habitants la semaine précédente à 0,05/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 03 mars 2022, la situation se présente comme suit:

- total des nouveaux cas positifs notifiés : 8.760 ;

­total des cas sortis guéris : 8.435 ;

­total des décès : 307.

­total des cas actifs : 18 dont 02 patients en cours d’hospitalisation.

La campagne de vaccination contre la COVID-19 se poursuit sur l’ensemble du pays.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 04 mars 2022

Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement

Face à la cherté de la vie qui frappe de plein fouet les consommateurs Nigériens, sur instruction du Président de la République Mohamed Bazoum, le Chef du Gouvernement a rencontré les opérateurs économiques en vue de trouver un début de solution au problème.

Face aux mesures protectionnistes prises par certains gouvernements de la sous-région ouest africaine d’interdire les exportations des céréales, les participants à la rencontre d’échanges du mercredi 2 mars 2022, ont soulevé l’épineuse question d’une vraie politique agricole au Niger. Pour ces opérateurs économiques qui scrutent les marchés pour aller s’approvisionner en céréales avec la crise sécuritaire qui a empêché aux paysans du Nord du Nigéria d’exploiter leurs champs et les mesures conservatoires des pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, la seule solution à long terme et durable pour le Niger est de relancer la grande irrigation et les cultures de contre saison.

A l’unanimité les intervenants à la rencontre du centre des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ont dit sans ambages que seule une véritable révolution agricole pourra sortir le Niger de la situation de dépendance alimentaire à laquelle il est confronté  depuis des décennies.

Même si les intervenants, n’ont pas nommément cité l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens, toute la salle a compris qu’ils veulent mettre en évidence les insuffisances de l’ambitieux programme mis en place par l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou et qu’il a d’ailleurs doté des moyens conséquents pour faire aboutir cette politique qui n’a d’autre but que d’assurer la souveraineté alimentaire du Niger.

Mais après dix (10) ans de mise en oeuvre, tout laisse à croire que les résultats sont mitigés. En dehors de quelques actions phares qui relèvent plutôt de la communication et des initiatives individuelles, menées dans le cadre de cette politique, la grande masse des nigériens qui ne manque pas d’ambition dans ce sens, ne parvient pas à bénéficier de l’expertise et de l’appui de l’initiative 3 N, un programme ambitieux qui avait pour objectif que sécheresse ne rime plus avec famine au Niger.

C’est qui est encore paradoxal, c’est qu’en dehors de l’initiative 3 N, qui devait en 10 ans apporter un changement significatif en boostant la production agricole en mettant un accent particulier sur les cultures irrigués, des structures qui existent depuis des décennies comme l’Office National des Aménagements Hydroagricoles (ONAHA) ne bénéficient pas des moyens conséquents pour faire atteindre au Niger son objectif ultime de souveraineté alimentaire.

Et pourtant cette structure a fait ses preuves sur des périmètres irriguées en contribuant à promouvoir des cultures irriguées de masse aux agriculteurs.

Même le Projet RINI qui avait pour mission de produire suffisamment du riz afin d’arrêter l’importation de cette céréales à l’horizon 2023 ne fait plus parler de lui.

C’est dire que dans ce contexte de crises multiformes où les Etats se replient sur eux-mêmes, frappés par les dérèglements climatiques, la pandémie de la COVID-19, la crise économique mondiale et l’insécurité, le Gouvernement doit prendre en compte les observations formulées en vrac par les opérateurs économiques qui connaissent plus que quiconque les dures lois du marché.

Les opérateurs économiques Nigériens sont persuadés, et ils l’ont affirmé devant le chef du gouvernement entouré de son ministre de commerce et du président de la chambre de commerce, que le Niger ne finira pas avec la cherté des produits de grande consommation s’il n’adopte pas une véritable politique agricole qui empêchera l’importation des produits de grande consommation.

La rencontre entre le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou et les opérateurs économiques, a été bénéfique pour les deux parties car en dehors des propositions faites pour atténuer dans l’immédiat les souffrances des consommateurs, il a été posé le débat de la politique agricole à mener afin de résoudre à long terme la dépendance du pays sur le plan alimentaire dans cette nouvelle ère où l’autosuffisance alimentaire constitue un autre défi de taille après celui de l’insécurité.

Adoum Boulkassoum

Face à la cherté des produits de grande consommation, le Premier Ministre, Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou, sur instruction du Président de la République, a rencontré les opérateurs économiques et les représentants des associations de défense des consommateurs.

La rencontre s’est déroulée en présence des responsables des services des régies financières notamment la Douane et la Direction Générale des Impôts.

Contexte sécuritaire, covid-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, augmentation du prix du fret à l’international, insuffisance et vétusté du parc automobile, facture certifiée, patente synthétique et autres taxes ont constitué le principal menu qui était sur la table au cours de la rencontre du mercredi 02 mars 2022 entre le Premier Ministre Chef du gouvernement et ses interlocuteurs.

Cette rencontre qui rentre dans le cadre de la poursuite du dialogue engagé par les autorités avec les différentes couches socioprofessionnelles a pour but de trouver une solution à l’inflation des prix des produits de première nécessité à exactement un mois du début du mois de ramadan, période propice pour la spéculation des prix des denrées de première nécessité par certains commerçants.

Toutes les parties étaient unanimes par rapport au contexte mondial caractérisé par la pandémie de la covd-19 et tout récemment la guerre en Europe de l’Est entre la Russie et l’Ukraine comme principale cause de renchérissement des prix de certains produits à travers le monde.

A la mauvaise récolte sur le plan national s’ajoutent d’autres maux tels que le fléchissement des prix au niveau du fret et un parc automobile vétuste et insuffisant sur le corridor béninois. Ces deux facteurs ont impacté dans l’acheminement des marchandises sur le territoire nigérien.

A en croire les opérateurs économiques, le stock de marchandises en cette veille de Ramadan au niveau de la ville de Niamey est de 20.000 tonnes alors qu’un tonnage de 100.000 tonnes est actuellement bloqué au niveau du port de Cotonou. D’où le cri de cœur des commerçants auprès du gouvernement pour intercéder auprès des autorités béninoises afin de faciliter le déchargement des bateaux transportant les marchandises destinées au Niger.

Le transport terrestre est un autre pan qui impacte ces derniers temps sur la flambée des prix. Les 2/3 des véhicules qui desservent le Niger appartiennent à des expatriés et avec l’avènement de la construction du pipeline Bénin-Niger, beaucoup de transporteurs ont préféré ce contrat ainsi que celui du transport du coton au détriment du transport des marchandises des opérateurs économiques nigériens. Ce déficit des camions a été signalé au Premier Ministre Chef du gouvernement en vue de songer au renouvellement du parc automobile du Niger. Selon des statistiques, le transport coute 300 milliards de F CFA chaque année aux opérateurs économiques nigériens.

Des actions et propositions concrètes

MVC

Face à ses interlocuteurs, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a notifié les actions déjà entreprises par le gouvernement pour atténuer les souffrances des populations. Il a évoqué les trois (3) volets qui vont de la distribution gratuite ciblée des vivres, la vente à prix modéré et la mise à la disposition aux éleveurs de 80.000 tonnes d’aliments bétail.

Les opérateurs économiques par la voix du Président de la Chambre de commerce M. Sidi Mohamed ont exhibé leurs doléances. Il s’agit principalement d’ajourner le bilan certifié, surseoir à la taxe d’importation du lait en poudre et revoir l’application de la facture certifiée qui devait concerner que les entreprises totalisant un chiffre d’affaires de 100 millions de F CFA par an, la détaxation de la farine du blé et revoir à la baisse le dédouanement de certains produits qui se fait actuellement à hauteur de 74% de leurs valeurs marchandes.

Au titre de propositions de sortie de crise, les intervenants ont dans leur écrasante majorité mis l’accent sur la nécessité pour le Niger d’engager une révolution agricole pour que le pays devienne un grand exportateur des céréales non pas un importateur comme c’est le cas aujourd’hui.

Face aux conséquences du changement climatique et à la politique de certains pays voisins d’interdire l’exportation des céréales, seule une production en abondance à l’interne peut sécuriser les populations, ont insisté plusieurs intervenants.  

Après plus d’une heure (1) d’horloge d’échanges,  le Chef du gouvernement a affirmé prendre bonne note des propositions des uns et des autres.

Il a assuré l’engagement du gouvernement à tout faire pour que les prix baissent ou soient au moins maintenus tel quel car le gouvernement verra ce qu’il pourra faire dans la limite du possible pourvu que ça n’affecte pas la programmation du budget de l’année en cours. Il a annoncé que le ministre du commerce et celui des finances seront instruits dans ce sens.

Il est attendu de ces échanges qui vont se poursuivre entre les opérateurs économiques et leur ministre de tutelles des résultats qui vont aboutir à la baisse des prix de produits de première nécessité d’ici le début du mois de ramadan qui va commencer dans les semaines à venir.

Signalons que cette rencontre intervient quelques jours seulement après la rencontre entre le Ministre du Commerce Alkache Ahada et les opérateurs économiques. Ce dernier a sillonné d’ailleurs les différents lieux où sont stockées les marchandises afin de constater la disponibilité des produits.

Ibrahim Moussa

La session ordinaire mensuelle du Conseil Supérieur de la Communication s’est ouverte ce lundi 28 février 2022 sous la présidence du Dr Kabir Sani, Président de ladite institution.

Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour parmi lesquels : Examen de la demande d’avis du Gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159 ; 161 et 162 de la Constitution du 25 Novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication ; Examen et adoption du projet de Délibération portant adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger ; Examen et adoption des rapports des Commissions d’Instructions et informations sur le CSC.

En s’adressant à l’assistance, le Président du CSC s’est appesanti sur la question de la révision de certains articles de la constitution qui donneront lieu à une réforme de l’institution. Dr Kabir Sani d’indiquer que cette demande est faite conformément aux dispositions de l’article 9, alinéa 3 de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012 susvisée, qui dispose que

«Le Conseil Supérieur de la Communication est consulté par les pouvoirs exécutifs et législatifs avant toute prise de décision dans les matières relevant de sa compétence, en particulier les textes relatifs au secteur de la communication. Dans le respect de cette disposition, le Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions a introduit ladite d’avis relatif aux deux projets de lois susmentionnés », a notifié le président du CSC.

La révision la loi 2012-34 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, va permettre à l’institution chargée de réguler le secteur des médias à corriger les insuffisances auxquelles elle est confrontée pour mener correctement sa mission, a expliqué le président Dr. Sani Kabir.

Compte tenu de la forte et fulgurante percée des réseaux sociaux au Niger et l’avènement de la TNT qui constitue des évolutions digitales majeures qui nécessitent des réformes profondes des textes du régulateur, le CSC est appelé à adopter des réformes qui vont lui mettre d’agir à ce niveau.

«Les textes actuels sont muets sur l’imbrication du digital et des médias traditionnels, ce qui ne permet pas une régulation prompte et efficace des médias : la procédure des traitements des plaintes étant lourde pendant que l’information circule à la vitesse d’éclair », a relevé Dr Kabir Sani.

Abordant la question de l’examen et l’adoption du projet de Délibération portant adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger, adoptée déjà en plénière du Conseil d’administration élargie aux autres organisations non membres de la Maison de la Presse, le CSC examinera et adoptera à son tour ladite charte dont il est d’ailleurs le gardien et dépositaire, a souligné le Président de l’institution chargée de la régulation des médias.

Ibrahim Moussa

L’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre ce mercredi 02 mars 2022 pour deux activités importantes de la CEDEAO. Il s’agit dans un premier temps du lancement des activités du Centre National de coordination du mécanisme d’Alerte Précoce et de réponse aux risques sécuritaires.

C’est le Premier Ministre Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou qui a lancé les travaux en présence du Président de la Commission de la CEDEAO Jean Claude Kassi Brou et de plusieurs autres invités venus des pays membres de l’organisation communautaire.

Après la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Serra Léone, le Libéria, le Ghana et le Burkina Faso, c’est le tour du Niger de lancer les travaux de son Centre National de coordination du mécanisme d’Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP).

Il a pour entre autres missions de collecter, centraliser et analyser les données et renseignements fournis par les services de l’Etat, les collectivités territoriales, les organisations nationales et internationales, de la société ou par toute autre source d’information ; produire et diffuser des notes, des bulletins et des rapports d’analyses ; veiller à la prévention en temps opportun et à la résolution rapide des conflits en proposant au Gouvernement toute réponse appropriée à l’analyse effectuée ; veiller au développement de synergie entre les services chargés de la lutte contre l’insécurité et les crimes organisés ; suivre, évaluer et au besoin coordonner la mise en œuvre des réponses en rapport avec les services de l’Etat, les collectivités et les organisations nationales et internationales de la société civile ; mener des études ou recherches en vue de garantir la qualité des notes, bulletins ou rapports ; prendre des mesures nécessaires afin de réduire au maximum le temps de réaction entre l’alerte sur les menaces identifiées et les réponses à apporter et contribuer au renforcement de la l’architecture Paix de la CEDEAO.

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En ouvrant les travaux, le Premier Ministre Chef du Gouvernement a indiqué que la République du Niger a tenu l’ensemble des engagements pris dans le cadre de l’opérationnalisation du CNAP. Ces engagements vont de la prise du décret de la création de cette structure en février 2020 en passant par la mise à disposition du bâtiment qui abrite ledit centre.

Lancé à un moment où les crises sont multiples et multiformes dans le pays, le Premier ministre s’est dit optimiste par rapport aux missions assignées au Centre National de coordination du mécanisme d’Alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, compte tenu de la qualité du profil des agents dudit centre.

L’avènement du CNAP du Niger va inexorablement contribuer  à la création des conditions favorables à la stabilité en anticipant les crises à travers des analyses scientifiques, a indiqué le chef du Gouvernement.

En s’adressant à l’assistance, le Président de la Commission de la CEDEAO Jean Claude Kassi Brou a félicité l’Etat et le peuple du Niger pour leur engagement au profit de l’intégration communautaire.

Créée en 1975 avec pour objectifs de promouvoir le développement économique et social des Etats membres dans un environnement de paix et de sécurité, la création du CNAP du Niger comme ceux des autres pays est la preuve que la CEDEAO fait de la sécurité dans les Etats l’une de ses priorités, a précisé le Président de la commission.

Jean Claude Kassi Brou de brosser la situation qui caractérise la CEDEAO actuellement avec des défis sur les plans de la sécurité et de gouvernance avec trois coups d’Etat dans la région. L’opérationnalisation du CNAP au Niger va jouer un rôle important face aux menaces terroristes qui perdurent au Niger et dans le Sahel.

Le Centre National de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP) est un pilier essentiel de la sécurité et de la paix surtout avec la mutualisation des efforts avec les autres centres des pays de la région et les représentations pays de la CEDEAO, dixit jean Claude Kassi Brou.

 

En prenant la parole, le Directeur exécutif du CNAP Niger, M. Ibrahim Garba a rappelé le cahier de charges de son institution avant de rassurer l’assistance sur les défis qui sont énormes mais qu’ils seront relevés car la volonté politique y est ainsi que l’accompagnement de la CEDEAO et les partenaires techniques et financiers.

La CEDEAO a d’ores et déjà fait un premier geste en espèce et nature à travers un chèque de 20.000 dollars ainsi que des véhicules au profit du CNAP Niger.

 

Un Bureau de la représentation de la CEDEAO opérationnel au Niger

Aussitôt les travaux du CNAP lancés que le Premier Ministre chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou et le Président de la Commission de la CEDEAO Jean Claude Kassi Brou ont entamé la visite du local abritant le bureau de la représentation de la CEDEAO.

Le bureau du Nigerqui a ouvert ses portes en mars 2020 conformément à la décision de la 44ème session des Chefs d’Etat et des gouvernements qui a porté sur la création des représentations pays dans les Etats membres, a été officiellement inauguré ce mercredi 02 mars 2022 conjointement par le Premier Ministre de la République du Niger et son hôte le Président de la Commission de la CEDEAO.

COUPURE DU RUBAN LORS DE LINAUGURATION DU BATIMENT

S’exprimant à l’occasion de l’heureux évènement, la représentante de la CEDEAO au Niger Mme Alipini a salué l’attachement du peuple Nigérien à la démocratie avant de saluer la première alternance démocratique du pays dont elle est témoin.

Etant contigüe aux locaux de la représentation de la CEDEAO, les deux personnalités ont également visité les locaux du Centre National de coordination de mécanisme d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP).

Tout comme le bureau de la représentation de la CEDEAO, celui du CNAP a été très bien apprécié par les deux délégations conduites par le Premier Ministre M Ouhoumoudou Mahamadou et Jean Claude Kassi Brou car bien équipé.

Un test de la qualité et de l’opérationnalisation du matériel a été effectué en présence des deux personnalités en liaison avec le siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja.

Les deux activités de ce 02 mars 2022 interviennent quelques jours seulement après la tenue d’autres évènements d’envergure pour le Niger et la CEDEAO à savoir : la 3ème Edition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), la 2ème session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage du Projet Dorsale Nord et le lancement des travaux de la Dorsale Nord de la CEDEAO par le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum et son homologue du Ghana Nana Akufu Ado, Président en exercice de la CEDEAO.

Ibrahim Moussa

 

Le vendredi 25 février 2022, le Président de la République Mohamed Bazoum, dans le prolongement des larges consultations qu’il a engagées avec les couches socioprofessionnelles depuis son accession au pouvoir, a animé une conférence des cadres au centre Mahatma Gandhi. Une conférence aux allures d’un grand oral sur la situation sécuritaire de l’espace sahélien en général et du Niger en particulier, où le Chef de l’Etat a expliqué, sans tabou, dans une rare expertise, tout ce qui a été entrepris dans le cadre de la sécurisation de notre pays. Histoire de l’insécurité au Niger, lutte contre le terrorisme, les efforts logistiques et humains déployés pour y faire face, la coopération avec les pays amis, rien n’a été oublié par le Président Mohamed Bazoum pour éclairer les nigériens sur cette question sensible sur laquelle on parle peu par rapport à certains aspects. On peut dire aujourd’hui que tous les citoyens nigériens sont au même niveau d’informations sur la question sécuritaire.

Le Président Mohamed Bazoum a, en effet, décidé de s’adresser à l’ensemble des nigériens, dans un langage clair, sur une question qui était le domaine réservé des spécialistes et autres experts. Avec cette conférence de cadres, les nigériens ont été suffisamment édifiés sur la complexité des défis sécuritaires, sur les moyens incommensurables déployés par le Gouvernement pour assurer la sécurité des populations et sur la volonté du Président de la République à recourir à tous les moyens légaux à sa disposition pour ramener la paix au Niger.

Dans le message que le Président de la République Mohamed Bazoum a délivré devant les participants, l’on peut retenir en premier lieu son attachement inébranlable à la paix et sa ferme volonté à œuvrer inlassablement pour la sécurité de nos populations et la défense de l’intégrité du territoire national.

‘’La première de nos souverainetés est d’assurer la paix à mon pays’’ a soutenu le Président Mohamed Bazoum marquant un attachement presque obsessionnelle au retour à la paix dans notre pays. Du reste, dans toutes les rencontres et fora tenus sur la paix, à deux reprises à Nouakchott en Mauritanie et à Dakar au Sénégal au cours de l’année 2021 et 2022, il y était présent, explorant les voies et moyens d’un retour à une paix durable dans la zone du Sahel.

En deuxième lieu, au centre du message du Président de la République, le renforcement de notre arsenal militaire, la formation et l’appui aérien. ‘’Tout ce qui peut aider à alléger le fardeau sous lequel ploient nos militaires je l’utiliserai.

Je n’ai aucun complexe !» a-t-il déclaré à ce sujet, saluant les efforts des pays amis qui soutiennent le Niger et les pays du Sahel dans ce combat permanent contre l’insécurité.

Autre aspect abordé au cours de la conférence des cadres, le procès injuste et irritant qui est fait au Président de la République et au gouvernement par certains internautes sur les rapports avec la France et les puissances occidentales. ‘’Je suis dans un rapport totalement décomplexé avec qui que ce soit; les français et tous les autres sont tous des alliés’’, protestait le Chef de l’Etat, qui exclut toute relation de soumission à qui que ce soit.

Pour ceux qui connaissent le passé du Président de la République, l’accusation ne peut que choquer ! Et Mohamed Bazoum l’a exprimé avec colère : «Dans le contexte actuel, ceux pensent et disent que si nous acceptons qu’on nous aide c’est que nous sommes des «vendus», se trompent tout simplement. Nous ne sommes pas et ne seront jamais des vendus. Nous avons une histoire de lutte, de combat, d’engagement politique sous-tendu par une éthique qui n’a jamais été prise en défaut. C’est très clair et je suis sans complexe», a signifié le Président Bazoum.

Au finish de cette rencontre, le Président Mohamed Bazoum a signifié qu’il n’est guidé que par le seul intérêt du Niger dont il a fait le serment de servir loyalement.

Un langage de vérité, une approche d’intégration c’est ce qui explique cette conférence de cadres pour informer les nigériennes et nigériens de tout ce qui a été fait et de qui se fait ou pourrait être entrepris pour restaurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

Adoum Boulkassoum

La grippe aviaire apparue au Niger il y’a environ deux mois, a affecté quelque 90 854 volailles, apprend-on du Ministère de l’élevage. Ces volailles ont succombé, soit des suites de la maladie ou de l’abattage sanitaire, durant la semaine du 13 au 15 février 2022, rapporte la même source.

Apparue au départ à Niamey et alentours, elle s’est vite propagée dans les autres régions du pays. Au total dix (10) foyers de la grippe ont été identifiés principalement dans des élevages à Niamey, Tillabéri et Dosso totalisant 89 998 poules pondeuses, 558 poussins et 298 cailles.

Aussitôt apparue, le Gouvernement a pris des mesures vigoureuses et mené plusieurs actions. Il s’agit de la surveillance active des autres fermes de Niamey, Tillabéri et Dosso, de la mise en place des outils de communication au niveau des fermes, des marchés ; de la prise en charge des équipes de suivi et de surveillance ou encore du suivi de ces fermes et sur un rayon de 10 kilomètres autour du foyer pendant au moins trois (3) mois afin de contrôler la mise en quarantaine, la désinfection et l’apparition de nouveaux cas.

C’est ainsi que dès la réception des résultats du laboratoire (LABOCEL), la Direction Générale des Services Vétérinaires (DGSV) a ‘’immédiatement’’ informé l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE).

Les autorités administratives, notamment les gouverneurs des régions ont été mis à contribution pour mener une intense sensibilisation auprès des propriétaires des fermes concernées sur les mesures de biosécurité à prendre (hygiène, limitation des mouvements dans les fermes et entre les fermes). De même le mécanisme du système «One Health» a mobilisé les autres Ministères clés du comité en l’occurrence ceux en charge de la Santé Publique et de l’Environnement pour que chacun en ce qui le concerne joue sa partition. La surveillance active dans les autres exploitations de Dosso, Niamey et Tillabéri et les marchés de volailles à travers des enquêtes et des prélèvements des cas suspects et l’abattage sanitaire des sujets vivant dans les exploitations infectées a été déclenchée.

Ceci a permis de circonscrire l’épidémie malgré des contraintes relatives aux difficultés de contrôle des fermes traditionnelles ; des moyens financiers limités pour soutenir la surveillance active dans les régions affectées, de la difficulté liée à l’application des mesures de biosécurité dans certaines fermes ou encore la difficulté de l’arrêté interministériel interdisant l’importation de la volaille et des produits avicoles à partir des pays infectés, qui est toujours en vigueur.

Le ministère de l’élevage se projette déjà dans l’après épidémie. Il compte procéder au repeuplement des fermes trois (3) mois après le dernier cas observé dans le rayon infecté ; maintenir la production des rapports hebdomadaires sur la situation de la maladie et le recyclage des agents sur la connaissance de la maladie et les mesures de biosécurité.

Mato Mani

A l’occasion de la conférence des cadres qu’il a animée la semaine dernière le Président de la République Mohamed Bazoum a abordé tous les contours de la question sécuritaire qui agite notre pays et l’espace du Sahel en général.

Parlant de l’historique de ce phénomène, le Président a expliqué que la question d’insécurité au Sahel a pris des allures de guerre à partir de l’année 2011, avec l’effondrement de l’Etat libyen et la prolifération abondante des armes de tous calibres dans la sous-région.

Tirant les leçons des premières rebellions et des mouvements de résistance qui ont lieu au Niger par la passé, Monsieur Issoufou Mahamadou qui venait d’être élu à la tête du pays, a pris le devant en mettant en place une gouvernance appropriée qui répond bien au contexte.

Et c’est peut-être ce qui a manqué au Mali, a souligné le président Bazoum. Toujours est-il que les premiers foyers des terroristes sont apparus d’abord au Mali avant de s’étendre sur Niger et le Burkina Faso voisins.

Le Niger a enregistré ses premières attaques d’envergure à partir de 2014 et 2015 sur la compagnie militaire de Bosso et la prison civile de Ouallam. Depuis lors, malheureusement, ces foyers d’insécurité se sont mis à se multiplier, si bien que le Niger est devenu aujourd’hui le pays plus exposé, avec cinq foyers de tension. Sans compter que les pays qui nous entourent sont totalement absents ou presque des théâtres des opérations.

Le Mali a abandonné tous ses postes avancés sur tout le long de la frontière qui nous sépare, en Lybie il n’y a quasiment pas d’Etat du tout, le Burkina de son côté est devenu fragile avec les derniers évènements et la frontière du Nigéria devenue poreuse où sévit le grand banditisme.

Mais en dépit de cette pression, dira le Président de la République, notre pays tient toujours debout grâce au sacrifice et à la bravoure de nos forces de défense et de sécurité mais aussi aux dispositions solides prises par le Gouvernement. Le Président de la République a rappelé du reste, qu’il est de son devoir d’assurer la sécurité de tous les nigériens, conformément à ses engagements. Sur cette question, il a un avantage évident, celui d’avoir participé aux réunions traitant des questions sécuritaires durant plusieurs années, du fait des postes qu’il a occupés.

En termes d’efforts propres déployés par notre pays pour faire face au terrorisme, le président de la République a noté que les effectifs de l’armée ont été portés au triple, des équipements militaires en qualité et en quantité suffisantes ont été acquis au point où on a atteint aujourd’hui le ratio d’un militaire, une arme. Les indemnités des militaires en missions ont été considérablement rehaussées.

 

CC

La nécessité d’avoir des partenaires

En dépit de la détermination de nos soldats, le Président de la République a expliqué que le combat contre le terrorisme est très compliqué car il s’agit d’une guerre asymétrique.

En plus, contrairement aux autres pays voisins, le Niger est très vaste et sous la pression de plusieurs foyers d’organisations terroristes. Face à ces défis on a plus que besoin des partenaires dans les équipements de pointe dont notre pays ne dispose et dans le domaine de la formation pour l’utilisation des équipements performants.

A ce sujet, on peut se réjouir déjà des appuis que plusieurs partenaires internationaux apportent à notre armée au stade actuel.

C’est le cas des Etats Unis, du Canada, de l’Italie, de la France, de l’Allemagne, la Belgique etc

Le projet de l’installation de la force Takuba, composée de six cents militaires sur le long de la frontière du Mali s’explique par la nécessité de renforcer la sécurité dans cet espace qui risque d’être envahi par les terroristes.

Une collaboration avec notre armée contribuera à assurer la sécurité des populations dans cette zone.

C’est l’espoir que fonde le Président de la République qui prend le risque majeur d’engager la responsabilité du Gouvernement par rapport à cette question de redéploiement de la force Barkhane et de la force Takuba le long de la frontière nigéro-malienne. La Position du Président de la République n’a pas changé à ce sujet. Il attend un appui de ces forces en logistiques, en renseignements et en opérations aériennes, le tout conjointement avec nos forces de défense et de sécurité.

Adoum Boulkassoum


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