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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Après la nomination du Chef de File de l’opposition le 27 janvier dernier, nous nous interrogions sur celui qui en-est le véritable chef de ce regroupement au vu de la persistance de Mahamane Ousmane à vouloir se mettre toujours au-devant de la scène et à se positionner comme le meneur principal des opposants nigériens.

Notre interrogation garde encore tout son sens malgré l’acte officiel nommant le leader du deuxième parti politique en termes de députés nationaux comme Chef de file de l’opposition, en l’occurrence Tahirou Saidou du MODEN FA Lumana Africa, ce semi-analphabète qui a fait fortune dans la vente des véhicules d’occasion. La sortie médiatique du Président du RDR-Tchenji, Mahamane Ousmane, candidat malheureux au second tour de l’élection présidentielle du 21 février, en première ligne, s’abritant derrière le dossier de la saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO dans le contentieux électoral qui l’oppose avec le Niger, a rajouté encore à la confusion entretenue à ce sujet. Mahamane Ousmane s’accroche et donne l’impression d’être le vrai Chef de file de l’opposition. Sans compter qu’il est apparu dans cette dernière sortie médiatique avec un langage somme toute curieux aux antipodes des valeurs républicaines.

Pour ainsi dire Mahamane Ousmane a sombré dans une véritable thèse des coups d’Etat.

Le Président du RDRTchenji, Mahamane Ousmane a effectué une sortie médiatique le samedi 19 février 2022. Si l’on en croit le communiqué N°009/OPN/22 de la Coalition CAP 20-21/ACC/FRC et Alliés signé par le Secrétaire Exécutif permanent Maman Sani Malam Maman, l’objet de la sortie médiatique devait porter sur «l’évolution du dossier du contentieux électoral né de l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, dossier pendant devant la cour de justice de la CEDEAO» qui allait être livrée par Me Lirwana Abdourahmane, conseil de Mahamane Ousmane. Mais ce dernier n’a rien appris de nouveau aux nigériens.

Il a ressassé la même information que tout le monde connait se donnant l’espoir de remporter la victoire à l’issue du verdict attendu le 31 mai prochain. Aussitôt le point de Me Lirwana achevé que Mahamane Ousmane s’est arrogé la parole, pour épiloguer sur ce qui semble être le véritable ordre du jour de la rencontre : le redéploiement de la force Barkhane et de la force Takuba au Niger.

Le Président de la République et le Gouvernement, on le sait, ont décidé de soumettre la question du redéploiement décidée la semaine dernière à la suite de la réunion des Chefs d’Etat du G5 Sahel sur le Niger et d’autres pays menacés par le terrorisme. Le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum entend même engager a responsabilité du Gouvernement sur cette question autour de laquelle il y’a beaucoup de spéculations.

Le Président du RDRTchenji avec ses mimiques habituelles en a fait le principal menu de la rencontre du 19 février 2022. Il s’est fondu en questionnement relativement à la décision du gouvernement de soumettre la question au parlement, citant à dessein, pêle-mêle, tous les pays de la sous-région qui ont été victimes de coup d’Etat et qui disposaient de majorité confortable à l’Assemblée Nationale. Rien que des mauvais exemples et des mauvais présages qui sont pourtant considérés comme des références pour Mahamane Ousmane et qui traduisent son état d’esprit par rapport à la marche démocratique de nos Etats.

A écouter les commentaires tenus par Mahamane Ousmane, à ce sujet, de surcroit député siégeant à l’Assemblée nationale, on a l’impression qu’il ne croit guère à l’Etat de droit et aux institutions républicaines qui sont pourtant prévues par la Constitution et qui sont chargées de réguler la vie de la nation, chacune en fonction des attributions qui lui sont conférées par la Constitution.

La preuve, de tous ces coups d’Etat qu’il a cités au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, il n’en a condamné aucun, ne serait- ce que par principe.

Pis, en balayant d’un revers de main la démarche du Gouvernement d’engager sa responsabilité par rapport à cette question, dans son commentaire Mahamane Ousmane, n’a fait aucune proposition et n’a présenté aucune alternative, comme si tout son discours consistait à approuver ce qui s’est passé dans les pays de la sous-région et même à en rêver pour le Niger.

Du reste, l’opposition politique nigérienne dans son ensemble n’a jamais fait mystère de sa position dans ses sorties médiatiques par rapport aux insurrections populaires et aux putschs. Et Mahamane Ousmane s’est juste érigé opportunément en porte-parole de celle-ci cette fois-ci.

En tout cas, c’est ce que semble être tout l’exercice auquel s’est consacré le candidat malheureux de l’élection présidentielle du 21 février 2021 qui pourtant fait croire à l’opinion qu’il est un grand démocrate et reste confiant aux institutions.

A noter que ce point de presse auquel le Secrétaire permanent de la CAP 20- 21/ACC/FRC et Alliés a convié les bureaux politiques des formations politiques membres, n’a enregistré que quelques leaders insignifiants des formations politiques de l’opposition, preuve du rejet de l’instrumentalisation que Mahamane Ousmane tentait de faire de cette coalition en voulant se faire passer sur le terrain comme le véritable chef de file de l’opposition.

Adoum Boulkassoum

L'annonce de l'arrivée de la force Barkhane et Takuba suscite des vives critiques d’une opposition en perte de vitesse et d'un groupe d'individus. Si l'expression des opinions se comprend aisément dans un état de droit, il faut cependant déplorer la légèreté, la mauvaise foi et la passion qui les caractérisent.

En effet, c’est le lieu ici de le rappeler : depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Bazoum Mohamed a placé la question sécuritaire au premier rang de ses priorités. Ses déplacements à Diffa, Tillabery, Maradi, Agadez, et récemment à Tahoua, illustrent bien le degré de son engagement dans la lutte contre le terrorisme. Sur le terrain, l'Etat s’y attèle, et y déploie d'énormes moyens pour permettre à notre armée de vaincre l’ennemi.

En Conséquence la situation s'améliore, l'on assiste à moins d'attaques. Motus....., un tel bilan, l'opposition n'en mentionne pas, elle ne retient que les rares cas isolés, hélas souvent meurtriers. Elle en rajoute même comme pour s'en délecter, des fausses images et de fake news pour calomnier le régime pour des buts inavoués et inavouables. Par-delà du spectacle et du populisme de l'opposition, le gouvernement ne courbe pas l'échine, il se mobilise, réfléchit et affine les stratégies pour venir à bout de ce fléau.

C'est pourquoi le débat de Haut Niveau de notre Présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies du mois décembre 2021 a porté sur le thème de la " Paix et la Sécurité internationales à l'épreuve du terrorisme et du changement climatique". Thématique qui a suscité la forte adhésion de la Communauté

Internationale. En outre le Niger multiplie l'offensive diplomatique. A cet égard il a fait appel à la solidarité africaine et internationale. La prompte réaction de plusieurs pays amis s'inscrit dans cette logique. L'Europe à travers Takuba et la France à travers Barkhane.

Respectueux des principes démocratiques les plus hautes autorités ont décidé de soumettre l'installation desdites forces aux débats et à l'approbation de l'Assemblée Nationale.

Nos dirigeants le savent, la démocratie c'est non seulement la dévolution du pouvoir par les urnes (élections), mais aussi, c'est surtout, Rendre compte.

Décider de soumettre le redéploiement de la force Takuba à la frontière Nigéro-Malienne aux débats et au vote du parlement démontre le souci de transparence et de redevabilité.

En plus, le choix d'un débat institutionnel et démocratique est salutaire car il évite l'enlisement d'un débat de rue inutile. Le cadre approprié et juridiquement autorisé pour apprécier la présence des forces étrangères demeure la représentation nationale.

Machalélé

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 24 février 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant transfert des biens meubles et immeubles du Centre National des Œuvres Universitaires au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Niamey.

Le présent projet intervient pour transférer le patrimoine du Centre National des Œuvres Universitaires, établissement public dissous, au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Niamey.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2016-056/PRN/MM/DI du 26 janvier 2016, portant attribution d’un permis pour grande exploitation d’uranium dénommé « MADAOUELA 1 » situé dans le département d’Arlit, à la société « GOVIEX NIGER HOLDINGS LTD », pour le compte de la société d’exploitation.

Le présent projet de décret a pour objet de modifier les limites du permis d’exploitation « MADAOUELA 1 » pour uranium et substances connexes attribué à la société Goviex NIGER HOLDINGS LTD dans le département d’Arlit conformément à l’article 41 de la loi minière qui stipule que le titulaire d’un permis d’exploitation peut y renoncer en totalité ou en partie sous réserve d’un préavis d’un an. Cette modification permettra à la société d’exploitation de mieux explorer le périmètre concerné.

 

  • AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 61-27 du 15 juillet 1961, portant institution du Code pénal.

Le Niger a ratifié en 2015, la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Or en l’état actuel de la législation pénale au Niger, les actes de disparition forcée ne sont réprimés que lorsqu’ils sont commis à l’encontre d’un groupe de personnes.

La modification objet du présent projet de loi consacre la criminalisation de la disparition forcée lorsqu’elle est commise contre un individu.

Elle définit les actes constitutifs de disparition forcée et les sanctions encourues par leurs auteurs, coauteurs et complices.

Enfin le projet de loi prévoit les circonstances aggravantes liées à la vulnérabilité de la victime .

  • Projet de décret portant organisation du Ministère de la Justice.

Le présent projet de décret est pris pour apporter certains réaménagements dans l’organisation de ce département ministériel.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a examiné pour avis la proposition de loi modifiant la loi n° 2018-47 du 12 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), introduite par le Député  Abdou Aboubacar.

L’avis du Gouvernement sur cette proposition de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91-006 du 20 mai 1991, modifiant et complétant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations.

Les Organisations Non Gouvernementales de Développement (ONG/D) sont régies par le décret n° 92-292/PM/MF/P du 25 septembre 1992, portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi n° 91-006 du 20 mai 1991, modifiant l’ordonnance n° 84-06 du 1er mars 1984, portant régime des associations.

Après trente ans de mise en œuvre, il a été relevé que ce décret ne répond plus aux besoins d’encadrement des ONG/D en raison de l’accroissement exponentiel de leur nombre et des ressources importantes qu’elles gèrent.

Cette situation pose de nombreux défis dans la gestion, le contrôle et la surveillance des activités de ces structures, au nombre desquels on peut notamment citer la nécessité de :

  • prendre en compte des priorités de l’Etat et la recherche d’une meilleure coordination des actions entre le Ministère en charge du Développement Communautaire et les autres Ministères concernés par les interventions des ONG/D ;
  • mettre en place un mécanisme pérenne de suivi, de contrôle et de capitalisation des interventions des ONG/D ;
  • protéger le secteur des ONG/D contre les risques d’instrumentalisation à des fins de financement du terrorisme et de blanchiment de capitaux.

Pour relever ces défis plusieurs innovations ont été apportées notamment :

  • les précisions sur les types d’organisations qui peuvent prétendre au statut d’ONG/D ;
  • la définition de la procédure de reconnaissance de regroupement d’ONG/D ;
  • le renforcement des moyens juridiques nécessaires à l’amélioration de la traçabilité des ressources mobilisées et utilisées par les ONG/D.

 

 

  1. MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

  • Monsieur Aboubacar Hassane Dan Sokoto, secrétaire des affaires étrangères, Mle 64281/F, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République du Tchad.
  • Madame Abdoulaye Fatouma Soumana, conseillère des affaires étrangères, Mle 79034, est nommée coordinatrice de la Cellule Nationale de la CEDEAO.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

  • Professeur Abdou Assane Zeinabou, enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Mle 494, est nommée directrice du placement en stage des étudiants.
  • Monsieur Seyni Almoustapha, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, est nommé directeur de suivi des œuvres universitaires.
  • Professeur Mounkaila Abdo Lawali Serki, enseignant-chercheur, à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Mle 04/329, est nommé directeur général de l’Office du Baccalauréat, des Equivalences et des Examens et Concours du Supérieur.
  • Monsieur Samna Seyni, inspecteur de promotion humaine, Mle 64228/L, est nommé directeur des études et de la programmation.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

 

  • Madame Kéléssi Maïga Safiatou, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère de la Communication.
  • Monsieur Moussa Mahaman Mourtala est nommé secrétaire général adjoint du Conseil Supérieur de la Communication.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Direction Générale de la Protection des Végétaux

  • Monsieur Harouna Sabi, ingénieur d’agriculture, Mle 63198/N, est nommé directeur des interventions phytosanitaires et de la formation.
  • Monsieur Zaneidou Goudanaou, ingénieur d’agriculture, Mle 68665/U, est nommé directeur des études biologiques.
  • Madame Abdou Alimatou Douki, ingénieur d’agriculture, Mle 76797/G, est nommée directrice de la réglementation phytosanitaire et du suivi environnemental.
  • Monsieur Sidati Sidi Mohamed, ingénieur d’agriculture, Mle 42289/Y, est nommé directeur de la logistique, des équipements phytosanitaires et des pesticides.

Direction Générale de l’Agriculture

  • Madame Abass Amina, ingénieur d’agriculture, Mle 115982/E, est nommée directrice de la promotion des chaînes des valeurs agricoles.
  • Monsieur Soumaïla Ibrahima Daouda, ingénieur d’agriculture, Mle 59666/L, est nommé directeur de la promotion des plateformes des services.
  • Monsieur Ousmane Garba Tchiwaké, ingénieur d’agriculture, Mle 82613/N, est nommé directeur de l’inspection et du contrôle de la qualité des engrais.
  • Madame Salamatou Hassane, ingénieur d’agriculture, Mle 115979/K, est nommée directrice du contrôle et de la certification des semences.

Direction Générale du Génie Rural

  • Monsieur Ado Maman Souradjou, ingénieur génie rural, Mle 68845/Y, est nommé directeur de l’aménagement des terres et de l’irrigation.
  • Monsieur Maman Sani Issoufou Mazadou, ingénieur génie rural, Mle 82004/L, est nommé directeur de la mobilisation des eaux.
  • Monsieur Issoufou Assane Gogé, ingénieur génie rural, Mle 51735/N, est nommé directeur des équipements ruraux agricoles.
  • Monsieur Mossi Seybou, ingénieur génie rural, Mle 82000/G, est nommé directeur de la mécanique des sols et des travaux topographiques.

Directions d’Appui

  • Monsieur Mahamoud Adamou Waziri, chef de division d’administration générale, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.
  • Monsieur Boubacar Halidou, ingénieur d’agriculture, Mle 71325/D, est nommé directeur des statistiques.
  • Madame Boukari Aminata Boukari, chargé d’enseignement, Mle 64223/F, est nommée directrice des archives, de la documentation, de l’information et des relations publiques.
  • Monsieur Abdou Chaïbou, ingénieur d’agriculture, Mle 58210/T, est nommé directeur des études et de la programmation.
  • Madame Ouma Katouma Bizo, ingénieur d’agriculture, Mle 54513/Z, est nommée directrice de l’action coopérative et de la promotion des organismes ruraux.
  • Monsieur Mohamed Boukari Moustapha, directeur administratif, Mle 111598/L, est nommé directeur de la législation.
  • Madame Maïga Aminata Hassane, directeur administratif, Mle 63647/Y, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

  • Monsieur Souleymane Abdou Bacharou, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.
  • Monsieur Hassane Issa Djibo, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Monsieur Tankari Chaïbou, ingénieur principal des travaux publics et des mines, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu neuf (09) communications.

1).   une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Un total de 27 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 25 cas la semaine précédente.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,10/100.000 habitants la semaine précédente à 0,11/100.000 habitants cette semaine, soit une augmentation de 10%.

A la date du 23 février 2022, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 746;
  • total des cas sortis guéris : 8.419;
  • total des décès :

La cinquième campagne de vaccination contre la COVID-19 se tiendra du 25 février au 03 mars sur toute l’étendue du territoire.

2).   deux communications du Ministre de l’Agriculture :

la première communication est relative à la 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-NIGER) qui se tiendra du 25 février au 02 mars 2022 au Palais des Sports à Niamey.

la deuxième communication est relative à la 3ème édition du Festival International du Mil dénommé « FESTIMIL » qui se tiendra du 28 février au 1er mars 2022, à l’Académie des Arts Martiaux, à Niamey.

3).   une communication du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux relative à la passation des charges entre le Mali et le Niger, pour la Présidence de l’OHADA.

4).   une communication du Ministre de l’Elevage sur la situation de la Grippe Aviaire dans la région de Niamey ;

5).  une communication conjointe de la Ministre des Mines et du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables relative aux conclusions du forum sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF).

 

6).   Une communication du Ministre du Commerce relative à la hausse des prix des produits de grande consommation.

 

A partir du dernier trimestre de l’année 2021 les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté comparativement à ceux observés un an plutôt sur la plupart des marchés.

L’évolution des prix sur un (1) an est de 9,7%.

Les prix de ces produits étant libres contrairement à ceux de certains produits qui sont réglementés, ils sont régis par la loi de l’offre et de la demande.

Comparés à la moyenne des cinq dernières années (2015/2019) à la même période, les prix moyens des céréales affichent des variations suivantes :

  • 17/% pour le mil ;
  • 11% pour le sorgho ;
  • 12% pour le maïs ;
  • 8% pour le riz importé.

Pour la moyenne des prix comparée à celle de l’année passée, concernant le sucre granulé et en morceaux, l’huile et le lait en poudre, les variations sont les suivantes :

  • 26,19% pour le sucre granulé ;
  • -2% pour le sucre en morceaux ;
  • 40% pour les bidons de 25 litres d’huile végétale ;
  • 6,67% pour le lait en poudre.

De même en février 2022, le prix du pain a connu une augmentation dans certaines boulangeries de la capitale et des villes du Niger, le prix de la tonne de la farine de blé ayant passé de 300 000 à 500 000 FCFA.

Les causes de ce renchérissement des prix sont liées :

  • à la pandémie de la maladie de la COVID-19 ;
  • à l’envolée des frais de transports maritimes liée à la COVID-19 ;
  • au coût du transport terrestre Cotonou-Niamey qui est passé de 31 000 à 38 000 FCFA ;
  • aux mauvaises récoltes ;
  • aux mesures d’interdiction d’exporter des céréales vers le Niger prises par certains pays de la sous-région ;
  • à la situation sécuritaire de la sous-région.

Face à cette situation les mesures d’urgence suivantes sont prises :

 

  • l’élaboration d’un plan d’urgence et d’un plan de soutien. Sur la base de ces plans, il a été procédé au lancement de la distribution gratuite ciblée de 45 000 tonnes de vivres aux populations très vulnérables ;
  • la vente à prix modéré de 80 000 tonnes de vivres aux populations moyennement vulnérables.

Le Conseil des Ministres a décidé du renforcement des quantités de vivres initialement prévues par le plan de soutien de 5000 tonnes à 15000 tonnes pour le mois de mars et de 10.000 tonnes à 20.000 tonnes pour le mois d’avril.

L’Union Européenne  a annoncé un appui de 43 millions d’euros, soit environ 28 milliards de FCFA pour accompagner le Gouvernement.

7).     deux communications du Ministre de l’Equipement :

la première communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international avec préqualification, pour les travaux de réhabilitation et d’entretien pluriannuel du corridor transsaharien (RN 11 Nord) entre Agadez et Zinder, lot 1 (Réhabilitation : Tanout-limite régions Zinder/Agadez (116,7 km) et entretien pluriannuel : Zinder-Tanout-limite régions Zinder/Agadez (254,3 km).

Ce marché, d’un montant de trente quatre milliards cent soixante-un millions deux cent quarante-un mille deux cent quatre-vingt dix-sept (34 161 241 297) francs CFA sur financement de la Banque Mondiale, a pour attributaire la société CHINA FIRST HIGH WAY ENGINEERING CO.LTD (CFHEC), pour un délai d’exécution de trente-six (36) mois pour la réhabilitation et huit (8) ans pour l’entretien.

la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international avec préqualification, pour les travaux de réhabilitation et d’entretien pluriannuel du corridor transsaharien (RN 11 Nord) entre Agadez et Zinder, lot 2 (Réhabilitation : Tiguidit-limite régions Agadez/Zinder (109 km) et entretien pluriannuel : Agadez-Tiguidit-limite régions Agadez/Zinder (171 km).

Ce marché, d’un montant de trente huit milliards deux cent trente trois millions cinq cent dix mille trois cinquante-deux (38 233 510 352) francs CFA, sur financement de la Banque Mondiale, a pour attributaire le groupement d’entreprises SOCIETE UNITED AVIATION SERVICES LIMITED (UNASEL) et BABATI, pour un délai d’exécution de trente-six (36) mois pour la réhabilitation et huit (8) ans pour l’entretien.

Ces deux (2) dernières communications sont faites sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 24 février2022

 

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

Comme on le sait, à l’issue du sommet du G5 Sahel tenu le 16 février 2022, à Paris en France, le Président Macron a annoncé le retrait des forces Barkhane et Takuba du territoire malien; avec la détérioration graduelle des relations entre les deux pays depuis l’installation de la junte militaire au pouvoir, mais surtout du fait de l’arrivée des mercenaires russes du groupe Wagner au Mali. Cette décision était du reste attendue depuis longtemps au regard des échanges violents qui ont entaché les relations diplomatiques entre la France et le Mali et à l’entêtement des responsables maliens à faire recours à cette société privée de sécurité dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme.

A la veille du sommet déjà, le Ministre des Affaires Etrangères français Jean Yves le Drian avait déjà annoncé la teneur de cette décision. Toutefois, a précisé le Président français, les troupes Barkhane et Takuba vont continuer à combattre le terrorisme et à assurer la sécurité au sahel.

D’où la nécessité de procéder à un redéploiement et des réajustements de ces troupes en direction d’autres pays. Le Niger qui est des pays concernés par la crise va accueillir certainement un contingent et on parle des pays du golfe de Guinée notamment la côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, et le Benin qui sont également de plus en plus menacés. Intervenant sur une chaine internationale le ministre des Affaires étrangères nigérien, M. Hassoumi Massaoudou a expliqué que notre pays est favorable à une collaboration pour renforcer les capacités de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans les informations et l’expertise pour plus de résultats. Il ajouté également que notre capitale est la plus proche du théâtre des opérations car située à 200km de la frontière malienne et une centaine de kilomètres du Burkina Faso.

Par ailleurs, dans une interview accordée au Journal le Figaro le président Mohamed Bazoum a indiqué que le Niger pourrait accueillir la force Takuba, composée d’à peu près huit (800) militaires qui seront positionnés sur le long de la frontière avec le Mali qui fait 821 km. Cette option présente beaucoup d’avantages pour notre pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce sont des forces spéciales avec des capacités répondant aux menaces des terroristes a expliqué Mohamed Bazoum. En plus, ces forces viendront combler le vide qui sera créé du côté du Mali et sécuriseront nos frontières.

Mais les choses seront précisées à partir du mois de juin prochain pour déterminer le meilleur schéma qui sied à travers un accord avec les gouvernements Européens. Néanmoins, le Président Mohamed Bazoum a précisé déjà que cette force Takuba pas n’aura pas pour mission de remplacer nos forces de défense et de sécurité, son rôle est d’apporter son expertise sur le plan du renseignement et de l’appui aérien.

On constate ainsi que la position des autorités nigériennes n’a nullement changé en ce qui concerne la coopération avec les forces étrangères dans cette lutte contre le terrorisme. L’appui des forces étrangères est circonscrit dans les domaines de la technologie, de la formation et de l’expertise, mais il revient à nos différentes armées nationales d’assurer la sécurité dans nos pays.

Cela n’a pas empêché à certains leaders de l’opposition politique nigérienne et acteurs de la société à la solde de cette dernière, d’engager un débat pernicieux sur cette question, en voulant manipuler l’opinion publique et en présentant la présence des forces étrangères aux côtés de nos FDS, comme une invasion d’une armée étrangère. Profitant de cette ambiance précaire créée dans la sous-région ces derniers rêvent d’usurper le pouvoir qu’ils n’ont pas pu conquérir par les urnes. Pour couper court à toute exploitation malveillante de cette question de reploiement de la force Takuba dans notre pays, le Président de la république a décidé d’engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée Nationale qui doit se prononcer sur le sujet. Pourtant dans les cas d’espèces le président de la République n’est même pas obligé de se soumettre à cet exercice. Selon les explications du ministre des Affaires Etrangères il s’agit ici des accords de coopération ponctuels et non des accords de défense. On n’est plus dans la situation de l’art 67 de la Constitution qui parle de menace sur l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux.

Adoum Boulkassoum

La HALCIA met en demeure plusieurs agents de l’Etat en position de disponibilité, de détachement dans d’autres structures ou en abandon de postes d’affectation à rembourser des salaires ‘’trop perçu’’ au trésor national, apprend-on de sources bien informées.

Tout est parti d’une dénonciation anonyme, relative à la gestion du personnel d’un Ministère, parvenue à la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), courant juin 2021.

Aussitôt saisi, le président de cette institution a instruit ses enquêteurs de vérifier les allégations des dénonciateurs et le cas échéant, d’en situer les responsabilités.

Selon les premières conclusions de l’enquête, une trentaine de fonctionnaires, dont certains en position de détachement, d’autres en position de disponibilité et d’autres encore en abandon de leurs postes d’affection continuent à bénéficier indûment de leurs salaires et ce, en complicité avec certains responsables administratifs et techniques. C’est plus d’une vingtaine de fonctionnaires de ce Ministère qui sont impliqués dans cette forfaiture dont certains totalisent plus de 30 mois de salaires indus.

Le mode opératoire consiste à continuer à virer les salaires de ces agents dans leurs comptes bancaires en violation flagrante des textes encadrant le détachement et la mise disponibilité des agents de l’Etat.

Certains parmi ces fonctionnaires, qui ont bien connaissance de la magouille, ont continuellement retiré leurs salaires versés dans leurs comptes bancaires par les agents du Ministère des Finances.

D’autres, par contre, ont pris connaissance de ces versements lors de leur interpellation par la HALCIA.

Le montant de ces salaires ‘’trop perçu’’ s’élèverait à une centaine de millions de francs CFA pour ce seul ministère.

Les concernés ont été mis en demeure de rembourser au trésor national l’intégralité des salaires indûment perçus.

D’ores et déjà, certains ont procédé au remboursement des sommes indues.

Espérons que la HALCIA va poursuivre ces enquêtes au niveau de tous les autres ministères pour s’assurer que les fonctionnaires mis à disposition, en détachements ou en abandon de postes ne grugent plus l’Etat.

Source : Département Communication HALCIA

Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum et son homologue du Ghana par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO Nana Akufo Ado ont lancé ce mardi 22 février 2022, les travaux de la Dorsale Nord d’inter connexion électrique 330 KV sur le site de Gorou Banda dans la périphérie de Niamey.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée nationale du Niger, du Premier Ministre Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou, du Haut Représentant du Président de la République, du Commissaire en charge de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, du Directeur exécutif du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEAO) et de plusieurs hautes personnalités des pays concernés par le projet.

D’un coût global de 692 millions de dollars financé par l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE), la Banque Mondiale (BM) et le Gouvernement Fédéral du Nigeria, le projet d’interconnexion électrique Dorsale Nord concerne cinq (5) pays de la CEDEAO à savoir : Nigeria-Niger-Bénin-Togo-Burkina Faso.

Le lancement de ce projet d’envergure par les deux Chefs d’Etat Mohamed Bazoum et Nana Akufo Ado consiste en la construction d’une ligne électrique haute tension (330 KV et 225 KV) d’environ 913 km partant de Birnin Kebbi au Nigeria à Ouagadoudou au Burkina Faso en passant par le Niger avec une dérivation à Zabori pour relier le Bénin.

Une fois achevée, l’infrastructure d’envergure de la CEDEAO va permettre d’électrifier 435 localités au Niger et 165 au Burkina Faso, soit un total de 600 localités.

En plus de la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuations environnementale et sociales, le projet prévoit la construction de cinq (5) postes et l’installation du système SCADA et de câbles de garde à fibres optiques tout au long de la ligne.

L’achèvement du projet d’interconnexion régionale, dont la mise en service est prévue pour 2024, permettra au réseau électrique de la sous-région d’être davantage maillé pour assurer à moyen et à long terme un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif aux populations des Etats membres comme stipulé dans la vision de la CEDEAO.

Les avantages qui découleront de ce projet sont considérables et sa concrétisation permettra de booster plusieurs activités socioéconomiques notamment dans les secteurs de l’Agriculture, de l’éducation, de la santé…

Le projet Dorsale Nord c’est aussi un échange d’énergie initial estimé à environ 430 MW, qui pourrait atteindre plus de 600 MW cinq (5) à dix (10) ans après sa mise en œuvre.

Peu avant la pose de la première pierre des travaux, plusieurs interventions ont été prononcées par des personnalités de haut rang parmi lesquelles, le Ministre du Pétrole de l’Energie et des Energies Renouvelables du Niger M. Mahamane Sani Mahamadou, le Commissaire en charge de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Sédiko Douka, le Président du Conseil Exécutif de l’EEEAO, M. Soulé Ahmed Abdulaziz et le représentant des Partenaires Techniques et Financiers M.

Kaou Mensah. Ce dernier de réitérer l’engagement des institutions qu’il représente de soutenir la CEDEAO tout le long de la traversée du désert, sur le projet dorsale nord dont le financement a été bouclé en 2016 et l’Unité de Gestion installée à Abuja en 2019, grâce à l’appui des PTF. M. Mensah d’insister sur l’engagement et la collaboration des parties prenantes pour mener à bon port le projet d’interconnexion électrique dorsale nord.

Ibrahim Moussa

Le Bureau Sous Régional Afrique de l’Ouest (BSR-AO) de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) en synergie avec le Bureau UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que le Centre Régional d’Excellence pour la Recherche en Economie Générationnelle (CREG) organise à partir de ce lundi 21 février 2022, à Bassam (Côte d’Ivoire), un atelier régional sur la transformation du budget classique en budget fonctionnel pour une Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD) dans (06) pays de la CEDEAO. Il s’agit Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal, Togo.

L’objectif principal de cet atelier est de réaliser la transformation du budget classique des pays sus-identifiés en budget fonctionnel. L’exercice est une étape essentielle du processus et contribuera à l’amélioration de la qualité des exercices d’orientation de la planification stratégique budgétaire pour permettre la réalisation des objectifs majeurs de développement. De façon spécifique, il s’agira de :

-Former les participants sur la méthodologie de la transformation budgétaire du budget classique en budget fonctionnel ;

-Restructurer les budgets classiques sous forme fonctionnel selon la méthodologie de la budgétisation sensible au dividende démographique.

En s’adressant à l’assistance, M. Bakary Dosso, Chef du Centre  des dynamiques démographiques pour le Développement d’indiquer que cet atelier est le premier d’une série d’engagement des pays cibles tant au niveau régional que national pour aboutir à une budgétisation sensible au dividende démographique  et qu’il a pour but d’améliorer la qualité des exercices d’orientations de la planification stratégique budgétaire en mettant à la disposition des pays, les évidences pour permettre les investissements dans les piliers du dividende démographique.».

Les participants constitués exclusivement des experts des Directions Générales du budget des Ministères en charge de l’économie, des finances et du budget, des expert des Instituts nationaux de la statistique et un expert de l’ONDD échangeront sur la méthodologie préconisée par le CREG qui nécessite, en premier lieu, de repartir le budget national entre les fonctions conformément aux dimensions du dividende démographique. Ces fonctions au nombre de quatre (04) sont les suivantes :

  • la fonction budgétaire «Capital humain» : regroupe l’ensemble des dépenses de fonctionnement et d’investissement liées à la Santé et à l’Education. Il s’agit plus précisément de l’ensemble des dépenses en santé et en éducation effectuées par l’Etat (tous ministères confondus) ;
  • la fonction budgétaire «Gouvernance et institutions»: qui regroupe les dépenses de fonctionnement et d’investissements liées aux Institutions et à la sécurité. Il s’agit plus précisément de l’ensemble des dépenses institutionnelles et de sécurité effectué par l’Etat (tous ministères confondus);
  • la fonction «Structure de l’économie» : cette fonction regroupe les dépenses de fonctionnement et d’investissement liées aux BTP/Energie et aux autres secteurs de production (primaire, secondaire et tertiaire effectuées par tous ministères ; et
  • la fonction « Réseaux professionnels et sociaux » : regroupant l’ensemble des dépenses de fonctionnement et d’investissement liées à la Communication et aux Loisirs réalisées par l’ensemble des Départements ministériels.

A l’issue de la formation qui va durer cinq (5) jours, les participants vont s’approprier la méthodologie qui constitue à transformer un budget classique en budget fonctionnel.

Cet atelier est la suite logique de l’appel lancé lors du sommet des chefs d'État de l'Union Africaine (UA) où il a été demandé aux pays africains  d’investir massivement et de manière accélérée dans les quatre piliers identifiés par l'UA pour exploiter le dividende démographique en Afrique qui sont : Emploi et entrepreneuriat; Éducation et développement des compétences; Santé et bien-être; et Gouvernance et autonomisation des jeunes.

C’est pour répondre à la Conférence de l'UA  qui a appelé la CEA et les autres partenaires au développement à intensifier leur soutien aux États membres dans la mise en œuvre de cette mission importante (Feuille de route de l'Union africaine pour la capture du dividende démographique que l’organisation onusienne en synergie avec ses partenaires  a organisé la présente rencontre.

Ibrahim Moussa

Les Ministres en charge de l’Energie, de la Défense et de la Sécurité du Nigeria-Niger-Bénin et Burkina Faso ont pris part ce lundi 21 février 2022 à la deuxième session du comité ministériel conjoint de pilotage du Projet Dorsale Nord d’Interconnexion  330 Kv au Centre international des conférences Mahatma Ghandi de Niamey.

C’est le Ministre du Pétrole de l’Energie et des Energies Renouvelables du Niger M. Mahamane Sani Mahamadou qui a ouvert les travaux en présence du Secrétaire Général du système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), M. Siengui A. Ki  et de plusieurs autres invités venus des pays touchés par le projet.

L’objectif de cette rencontre qui se tient à la veille du lancement du projet Dorsale Nord par le Président de la République Mohamed Bazoum, est de statuer sur les avancées enregistrées dans la mise en œuvre du projet débuté en 2019 et dont les travaux s’achèveront en 2024.

Le Secrétaire Général d’EEEOA d’indiquer l’importance de la  Dorsale Nord qui est l’un des projets phare et prioritaire de la CEDEAO qui entre dans le cadre du Plan Directeur de l’organisation sous régionale pour le Développement des Moyens Régionaux de Production et Transport d’Energie Electrique.

Il consiste en la construction d’une ligne électrique haute tension (330 KV et 225 KV) d’environ 913 kilomètres partant de Birnin Kebbi au Nigéria à Ouagadougou au Burkina Faso en passant par le Niger avec une dérivation à Zabori pour relier le Bénin. Ce travail est naturellement associé à une ligne des postes de transformation électrique au nombre de cinq (5) et la construction d’un réseau moyenne tension pour alimenter les villages situés dans une bande de 5 km de part et d’autre de la ligne au Niger et au Burkina Faso. Une déviation actuellement en cours d’étude, devrait relier plus tard le Togo à partir du Burkina Faso, a précisé M. Siengui A. Ki.

D’un coût global de 692 millions de dollars, le projet Dorsale Nord est financé par l’Agence Française de Développement, (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale (BM), l’Union Européenne ; et le gouvernement Fédéral du Nigéria.

Compte tenu du contexte sécuritaire difficile dans la zone du projet, les Ministres de l’Energie membres du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage (CMCP) ont obtenu de leurs gouvernements respectifs la création des comités nationaux de coordination de la Sécurité regroupant les différents corps de Forces de Défense et de Sécurité  dans la zone des travaux de construction de la ligne 330 KV Dorsale Nord.

Le commissaire en charge de l’énergie et des mines de la CEDEAO M. Sédiko Douka, de souligner la plus-value de ce projet pour les pays concernés. « L’achèvement de ce projet d’interconnexion régionale, dont la mise en service prévue pour 20224, permettra au réseau électrique de notre sous-région d’être d’avantage maillée en vue d’assurer, à moyen et à long terme un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif aux populations des Etats membres comme stipulé dans la vision de l’EEEAO », a affirmé M. Douka.

En ouvrant les travaux, le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou s’est réjoui de la tenue de cette rencontre à Niamey, avant de saluer le modèle d’intégration réussi que constitue le projet Dorsale Nord au niveau de la sous-région Afrique de l’Ouest.  Il a indiqué par la suite que le défi de la sécurité qui constitue une des conditions sine qua non dans la réalisation des travaux sera relevé.

La pose de la première pierre des travaux de ce projet intégrateur d’envergure interviendra ce mardi 22 février 2022 par le Président de la République Mohamed Bazoum accompagné de ses hôtes de marque parmi lesquels figurent, le Président en exercice de la CEDEAO, le Président Ghanéen Nana Akufo Ado et Jean Claude Kassi Brou, Président de la Commission de l’organisation régionale lors d’une cérémonie officielle à Gorou Banda, situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey.

Ibrahim Moussa 

 

C’est désormais chose faite. L’opération tant attendue de distribution des vivres aux personnes vulnérables a été lancée par le Directeur de cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaibou ce jeudi 17 février  2022 dans la commune rurale de Sakoira (région de Tillabéri).

Le fait de donner le coup d’envoi dans la région de Tillabéri ne pas un fait de hasard car la région du fleuve totalise le plus grand nombre de communes (22) les plus touchées par l’insécurité alimentaire du fait de l’insuffisance de la pluviométrie mais aussi des attaques terroristes qui ont empêché aux paysans d’exploiter leurs lopins de terre. Cette première phase va concerner également quatre (4) communes de la région de Tahoua, cinq (5) communes et huit (8) communes de la région de Diffa.

La deuxième phase va touchera environ 700.000 personnes et sera élargie aux autres zones extrêmement vulnérables dans toutes les régions du pays, a précisé le directeur de cabinet du Premier Ministre.

Les populations de Sakoira, premières bénéficiaires de l’opération distribution gratuite des vivres ont manifesté toute leur joie et leur reconnaissance envers le gouvernement pour ce geste qui intervient au moment où ils en ont le plus besoin.

Le directeur de cabinet d’ajouter que l’aide de l’Etat se poursuivra jusqu’à la période de soudure qui bon an, mal an, est l’un des moments les plus durs pour les paysans.

Cette distribution gratuite des vivres rentre dans le cadre du plan d’urgence adopté par le gouvernement d’un montant d’environ 160 milliards de F CFA, suite aux résultats des missions d’évaluation de la campagne agricole 2021 effectuées par les membres du gouvernement sur l’ensemble des huit (8) régions du pays.

Ces résultats ont fait ressortir une baisse de la production agricole de 37% par rapport à l’année 2020 et un déficit de 40% par rapport aux besoins des populations, 6430 villages agricoles déficitaires répartis dans 257 zones vulnérables, avec un bilan fourrageur déficitaire d’environ 46% des besoins du cheptel, a souligné M. Laouali Chaibou.

Globalement ce sont 2.578.384 personnes qui seront assistées par l’Etat et ses partenaires sur la période de novembre 2021 à mars 2022, a indiqué le Directeur de Cabinet du Premier Ministre.

Après le lancement de l’opération de distribution gratuite ciblée des vivres, qui est la concrétisation de la promesse du Président de la république Mohamed Bazoum auprès des populations à l’occasion de ces déplacements dans les zones affectées par les conflits, l’étape prochaine est celle de veille pour que ces céréales ne soient détournées à d’autres fins ou par certaines composantes de la société au niveau local. Cette inquiétude a d’ailleurs été soulevée le dimanche 13 février dernier par les partis politiques de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN).

Si la MRN a touché du doigt ce problème, c’est sûrement compte tenu des malversations qui entouraient souvent ces opérations et qui ont conduit à des arrestations des élus locaux dans plusieurs localités du pays.

Selon les organisations humanitaires, 15% de la population nigérienne soit près de 3.000.000 de personnes vivent dans une situation d’insécurité alimentaire au Niger et il faut mobiliser plus de 500 millions de dollars auprès de la communauté internationale pour couvrir les besoins humanitaires de ces populations.

Ibrahim Moussa

En ce début d’après-midi du jeudi 17 février 2022, quatre écoles situées dans le 1er arrondissement de la ville de Niamey ont été victimes d’incendie.

C’est dans l’intervalle de 14h 30 à 15 heures que des incendies se sont déclarés à un moment presque simultané dans trois (3) écoles primaires du quartier Koira Kano et dans une 4ème au quartier Goudel plus précisément l’école privée plus connue sous le nom de ‘’Saley Koira’’.

Au niveau de ces quatre écoles, le feu a consumé la totalité des classes en paillote. Heureusement, il y a plus de peur que de mal car aucune perte en vie humaine n’a été enregistré. Cependant, au niveau de l’école qui a pris feu en deuxième position dans le quartier koira kano, à savoir école ‘’LAMOPO’’, un véhicule et des motos appartenant à des enseignants ont été complètement calcinés. Selon des témoins qui ont apporté secours pour éteindre les incendies, le feu s’est déclaré presque à tour de rôle et à seulement quelques minutes d’intervalle entre les quatre (4) écoles primaires.

Vu le temps très court qui séparait l’apparition des étincelles d’une école à l’autre, tous laisse croire que ces incendies seraient d’origine criminelle.

Quatre (4) écoles prennent feu dans moins de dix (10) minutes d’intervalle et dans un même quartier, il serait difficile d’être une simple coïncidence affirment les témoins venus éteindre les feux.

Aussitôt informé de ces sinistres, le Gouverneur de la région de Niamey a effectué le déplacement du quartier Koira Kano pour aller constater de visu les dégâts occasionnés par ces incendies qu’il a vivement déplorés.

Depuis l’incendie du mois d’Avril 2021 qui a coûté la vie à une vingtaine d’enfants à Niamey suivi de celui du mois de Novembre de la même année qui a engendré la mort d’une trentaine d’autres gamins dans la ville de Maradi.

Dès lors, le gouvernement a décidé de ne plus accepter des classes en paillote pour les enfants du préscolaire.

Maintenant que cette tranche d’élèves qui a payé un lourd tribut dans les incendies de classe en paillote est plus ou moins sécurisée, c’est au tour des classes en paillote abritant des élèves du primaire d’être la nouvelle cible des incendies.

En attendant qu’on puisse mettre fin aux classes en paillote sur toute l’étendue du territoire national et à tous les niveaux de l’éducation, la vigilance doit être de mise surtout chez les gardiens des établissements scolaires et les encadreurs pour éviter que de tels évènements malheureux ne se reproduisent à travers le pays.

Rien qu’en cette année 2022 qui est à son début, c’est plusieurs établissements scolaires tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays qui ont été victimes d’incendies dont parfois les auteurs ont été appréhendés.

Aussi, les citoyens sont interpellés pour aider les autorités à mettre la main sur les auteurs de ces actes crapuleux qui consistent à porter atteinte aux biens et à la vie des innocents qui viennent chercher le savoir.

Ibrahim Moussa


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