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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Bazoum N

Le Président de la République Mohamed Bazoum prend part depuis ce mercredi 9 février 2022 à la deuxième conférence Africaine pour la paix à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie.

Organisé par le forum d’Abu Dhabi pour la paix représenté par son président le Cheikh Abdallah IBN BAYYAH en collaboration avec le gouvernement mauritanien se veut une plateforme d’échanges d’expériences entre les autorités religieuses du continent africain ainsi qu’un espace de discussion et de débat sur les questions de débat sur les questions de paix et de réconciliation en Afrique.

Placé sous le thème «offrir la paix au monde», la rencontre de Nouakchotta pour objectif le renforcement des liens de coordination et de coopération entre les Oulémas et la création d’un cadre institutionnel permanent pour une action de terrain concertée.

Le président de la République Mohamed Bazoum a pris part aux assises à côté de ses pairs et de quelques 300 experts venus de par le monde parmi lesquels des sommités religieuses, des responsables étatiques et des acteurs de la société civile d’une quarantaine de pays à travers le monde.

En dehors de la délégation présidentielle, le Niger est aussi représenté par des structures de la jeunesse à l’instar du Conseil National de la Jeunesse.

 Nouakchot

Reconnu pour l’importance qu’il accorde à la paix, la coexistence pacifique et la quiétude sociale, le Président de la République Mohamed Bazoum a, dans son intervention, dénoncé la mauvaise interprétation de la religion musulmane par une catégorie des gens afin de tirer profit de la situation. «Les jeunes incultes préposés à la violence dans notre région, qui pensent être au service de Dieu sont en réalité au service d’hommes cupides qui leur ont ordonné de voler du bétail des pauvres appelée scandaleusement Zakat», a déploré le Chef de l’Etat.

L’Islam dans son essence est une religion qui prône la paix et la réconciliation nationale, a rappelé le Président de la République, «L’Islam se fonde donc sur une demande de paix, d’amour, de bienveillance et de reconnaissance de la dignité humaine. L’Islam a en effet toujours prôné la paix et le respect entre les individus, entre les peuples et avec soi-même», dixit Mohamed Bazoum.

Président d’un pays qui lutte contre le terrorisme depuis bientôt sept (7) ans, le Président de la République Mohamed Bazoum connait mieux que quiconque la valeur de la paix et les conséquences de l’insécurité sur les pays en voie de développement comme le Niger.

 C’est ainsi qu’il a lancé un appel pour pacifier le monde à travers des actes et paroles et non pas par la violence et la division qui sont des défis quotidiens pour le musulman authentique.

Après trois jours d’intenses réflexions, les participants à la 2ème conférence africaine pour la paix ont passé au peigne fin toutes les thématiques susceptibles d’être à la base des maux qui minent le continent en matière d’insécurité, de l’intolérance et de l’extrémisme violent.

Parmi ces thèmes figurent : Afrique – la situation actuelle ;

-Déconstruire le discours extrémiste : les concepts de la charia, entre normes et erreurs méthodologiques ;

- Le patrimoine africain, une source de paix ;

- Dialogues, réconciliations et promotion de la paix communautaire ;

-L’avenir de l’Afrique

– instruire l’ignorant et donner du travail au chômeur.

Adoum Boulkassoum

Depuis la fin de la semaine dernière des responsables de la Compagnie Nationale de Transport des Produits Stratégiques (CNTPS), société nigérienne basée à Tahoua sont en train d’être interpellés par la Police Judiciaire.

Deux Directeurs Généraux de cette société créée en 2009 et spécialisée dans le transport des produits stratégiques tels que l’uranate (ou yellow cake), le nitrate et les explosifs seraient auditionnés à la PJ. Il est reproché à Dr Yawalé Amani Maman Lawan qui a dirigé la société jusqu’à la veille des élections de 2020 et son successeur Mamane Oumarou de malversations financières portant sur plusieurs dizaines de millions de FCFA et une mauvaise gestion tant des ressources financières que des ressources humaines. Il faut dire que l’incapacité de la société à faire face aux salaires de ses agents qui avaient accumulé cinq (5) mois d’arriérés et qui ont observé plusieurs mots d’ordre de grève, dénonçant une gestion patrimoniale de la direction, a mis la puce à l’oreille de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées(HALCIA) qui a envoyé  une équipe afin d’investiguer sur l’état de la société. Ces investigations ont en effet révélé une gestion peu orthodoxe de la société, le Directeur Général Dr Yawalé Maman Lawan ne respectant même pas les décisions du Conseil d’Administration. Il s’est taillé un salaire faramineux, bombé de son titre de Dr. Une anomalie que la HALCIA l’a sommé de corriger en remboursant tout le surplus indu. Mais ce n’est pas tout, d’autres audits de la société allaient être commandités par l’Etat et décèleront des pratiques mafieuses qui avaient cours dans cette société spécialement créée par l’Etat pour assurer le transport de produits stratégiques, principalement les matériaux nucléaires pour le compte des filiales d’ORANO : la COMINAK et la SOMAÏR avec une loi qui imposait aux entreprises à contracter les services CNTPS pour le transport de leurs marchandises. Plus grave c’est quand le Directeur Général Dr Yawalé Maman Lawan, candidat aux législatives de 2020 contraint de démissionner va désigner son neveu, M. Mamane Oumarou pour lui succéder. Il s’est d’abord constitué un pactole consistant à travers des pratiques irrégulières, si on s’en tient aux différents rapports, pour se constituer un trésor de combat aux législatives.

Fausses factures, surfacturations, recrutement irréguliers ont marqué leur gestion aux allures d’une sous-traitance. Plusieurs responsables de la société sont auditionnés depuis la semaine dernière à la Police judiciaire sur la base du rapport de la HALCIA et de l’audit mené dans le cadre du contrôle de gestion de cette société.

Nous y reviendrons !

Adoum Boulkassoum

C’est une tradition, après chaque élection la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) procède à une évaluation du processus électoral écoulé en vue de relever les forces et les faiblesses du cadre électorale.

Qui mieux que cette institution peut justement faire le diagnostic du dispositif électoral pour proposer éventuellement des retouches pour rendre plus efficace le système électoral nigérien ? Qui plus il s’agit d’une prérogative dévolue à elle par le code électoral qui stipule en son article 10 : «La CENI est chargée entre autres : de l’élaboration de toute proposition relative à l’amélioration du Code électoral.

Elle veille également au respect des lois et règlements en matière électorale et prend toutes initiatives et/ou toutes dispositions concourant au bon déroulement des opérations électorales et référendaires». Toutes les commissions électorales nationales indépendantes (CENI) qui se sont succédé et même la COSUPEL ont formulé des recommandations pour l’amélioration du cadre électoral à la fin des différents cycles électoraux dans leurs rapports généraux. La Commission Electorale de Issaka Souna entend aussi se plier aussi à cet exercice.

C’est ainsi qu’après la tenue des élections générales 2020-2021, la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) a engagé des réflexions, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD et l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) pour l’amélioration du cadre juridique et institutionnel des élections dans notre pays. C’est à ce titre que des comités ont été créés pour se pencher sur des thématiques précises ayant un lien avec l’amélioration des élections dans notre pays.

L’une des thématiques porte sur le diagnostic organisationnel et institutionnel des élections. En réalité il s’agit ici des réflexions portant sur la loi électorale qui détermine le cadre organisationnel et institutionnel et qui encadre le déroulement des opérations électorales. Pour le cas du Niger, ces deux aspects sont pris en compte par une loi organique qui fait office de code électoral, notamment la loi organique N°2017-64 du 14 août 2017 modifiée par la loi N°2019- 38 du 18 juillet 2019 portant code électoral du Niger.

Un comité technique composé des membres de la CENI rompus aux questions électorales pour leurs longues expériences, des responsables du Ministère de l’intérieur, du Ministère de la Justice et des représentants du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) a été mis en place pour se pencher sur ladite thématique. Il s’agira pour ces experts issus de plusieurs structures de synthétiser et de compiler principalement les résultats de plusieurs ateliers organisés par la CENI tout récemment portant notamment sur l’évaluation du processus électoral passé et la gestion du contentieux électoral qui ont regroupé des acteurs de la société civile, des acteurs politiques, des responsables de la CENI, des membres du Gouvernement, etc…

Ces ateliers ont formulé plusieurs recommandations à la suite d’une analyse critique sur les forces et les faiblesses du code électoral en vigueur mais aussi du dispositif électoral en place et de la réalité du terrain. Le document qui sera élaboré par la CENI sera remis au ministère de l’intérieur qui assure la tutelle des élections. Il lui reviendra de porter cette proposition au conseil des ministres et même à l’assemblée nationale selon qu’il juge le document pertinent ou de le classer sans suite dans le cas contraire. Il peut aussi examiner le document en vue de son amélioration étant entendu que le ministère de l’intérieur est l’entité qui est chargée de soumettre des projets de lois relatifs à la gestion des élections. Bien entendu avant d’engager toute procédure d’adoption de ces textes, ils doivent passer forcément par l’étape du Conseil National du Dialogue Politique. Depuis sa création en 2004, toutes les lois politiques sont discutées et adoptées après débats au niveau des partis politiques.

Adoum Boulkassoum

Le dimanche 6 février 2022, le Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA AL’OUMMA) a soufflé ses 25 bougies. C’était au cours d’une cérémonie organisée dans la cour du siège national du parti sis route Filingué. Plusieurs partis amis ont répondu à l’invitation du Président du PNA AL’OUMMA pour l’accompagner en cette circonstance de joie et de maturité pour le parti. Ainsi on notait la forte présence des responsables du PNDS-Tarayya qui ont tenu à désigner les membres du CEN, de l’OFT, de l’OJT et du bureau fédéral de Niamey qui ont formé une forte délégation pour assister à cette cérémonie. La délégation du PNDS-Tarayya était conduite par le Pr Issoufou Katambé. Il y avait également des responsables du MNSD-Nassara en première ligne notamment le Ministre de la Santé de la Population et de l’action sociale Dr Illiassou Idi Maianssara et le Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée Nationale M. Harouna Lamido Moumouni. Le MPP FARILA y était également avec une forte délégation conduite par le Président du parti M. Alma Oumarou, lui-même. On notait aussi la présence des responsables du MCC ARZIKI de M’Bareck et du parti PNPD AKAL KASA de Alassane Intinicar tous anciens militants du PNA AL’OUMMA qui ont fini par créer leurs propres formations politiques.

DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE NATIONAL DU PNA AL’OUMMA A L’OCCASION DE LA COMMEMORATION DU 25è ANNIVERSAIRE DE LA CREATION DU PARTI

 

Chers amis et alliés, Chers camarades, militants et militantes du PNA-AL’OUMMA.

Chers participants,

Deux février mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept (02 février 1997)- deux février deux mille vingt-deux (02 février 2022), le Parti nigérien pour l’autogestion, venait d’avoir vingt-cinq (25) ans. C’est pour commémorer cet évènement que nous nous réunissons, aujourd’hui, 06 février 2022, soit le premier dimanche suivant la date du 02 février et ce, dans la plus grande simplicité, comme le recommandent les circonstances dans lesquelles vivent les populations de notre pays, le Niger, celles de tout le continent africain et aussi celles du monde entier.

Vous devinez qu’il s’agit des différentes crises auxquelles font face les populations de toute la planète. Il s’agit de la crise sanitaire imposée par la pandémie de COVID-19 et la crise alimentaire survenue à la suite de l’insuffisance de la pluviométrie de la saison pluvieuse passée, de la crise sécuritaire que nous imposent des bandits sans foi ni loi, des terroristes invétérés et de ceux qui se réclament de l’islam djihadiste. Par rapport à tous ces maux, nous prions Dieu, le Clément, le Miséricordieux, pour qu’il éloigne de nous, toutes ces terribles calamités.

Nous profitons de ce rappel, pour implorer Dieu, le Souverain de l’Univers afin qu’il réserve son Paradis éternel à tous ceux qui sont morts sur les champs de bataille et même ailleurs. Nous présentons nos condoléances les plus attristées à toutes les familles éplorées, membres des forces de défense et de sécurité et autres civils. Nous souhaitons également un prompt rétablissement aux blessés.

Chers invités, et camarades de lutte,

Au niveau du PNAAL’OUMMA, nous pensons que le renforcement de l’unité et de la solidarité nationale, peuvent contribuer à combattre ces calamités auxquelles le sort nous a soumis.

C’est dans le cadre d’une société politique et civile apaisée et d’une bonne gouvernance que notre Peuple, connaitra la fin de toutes les souffrances ambiantes du moment.

Ainsi, à propos de la bonne gouvernance, il est de notoriété publique que le Président de la République, Son Excellence Mohamed Bazoum investi, le 02 avril 2021 est entrain de déployer des multiples efforts pour l’atteinte du mieux vivre au Niger.

En effet, dix mois après son investiture à la tête du pays, beaucoup de nigériens, de la majorité comme de l’opposition, apprécient bien sa gestion. Dans les villes comme dans les campagnes, aujourd’hui, les efforts déployés par le Président Bazoum, sont perceptibles et visibles par tous.

Le PNA-AL’OUMMA, salue son courage et son humanisme. Il a visité les localités nigériennes, de l’est, de l’ouest et du centre du pays, pour aller se rendre compte concrètement des conditions de vie de toutes les masses populaires. Dans le cadre de ces visites en profondeur, le Président Bazoum, apporte aux masses urbaines et rurales, les encouragements et le réconfort nécessaires pour mieux vivre et pour s’armer de la détermination pour vaincre les calamités. Le PNA –AL’OUMMA, lui adresse ses vives félicitations et ses remerciements infinis pour tous les actes de bienveillance qu’il pose dans ce pays.

Par ailleurs, nous congratulons l’ancien Président, en l’occurrence, Monsieur Mahamadou Issoufou, qui a permis la réalisation de la toute première alternance démocratique dans notre pays. En outre, il a décidé de consacrer sa vie et ses biens matériels pour faire fonctionner une Fondation : Fondation Issoufou Mahamadou (FIM), destinée à contribuer à développer le mieux-être des nigériens des villes et des campagnes.

Dans le cadre de la manifestation de notre gratitude, nous pensons aussi à tout le personnel de la santé qui œuvre inlassablement pour préserver le Niger et les nigériens de la pandémie de la COVID-19, de l’épidémie du paludisme et des endémies diverses avec en leur tête, le ministre de la santé, de la population et des affaires sociales.

Nous félicitons également les éléments des forces de défense et de sécurité qui consacrent leurs vies pour garantir la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national du Niger.

Chers amis et camarades, notre quête de paix et de sécurité, de bonne santé et de mieux vivre, sera encore renforcée, si nous instaurons dans notre pays, une ambiance de fraternité, de concorde, de paix, d’entraide et de solidarité.

Il faut noter à ce propos d’ailleurs, les hommes politiques en tant que leaders d’opinions, nous endossons une très grande part de responsabilité dans l’instauration d’un climat de paix et d’entente cordiale. La recherche du pouvoir politique et la quête des biens matériels, ne doivent en aucun cas, nous faire perdre de vue l’essentiel, c’est-à-dire l’instauration d’un climat apaisé, conformément à la devise de notre pays: Fraternité- Travail Progrès. Nous adressons le même message de paix à tous, gouvernants et gouvernés pour que dans notre pays s’installe et se consolide la bonne gouvernance, à savoir, la lutte contre la corruption, la concussion, le respect des biens publics, la bonne gestion et une justice équitable.

Sur tout un autre plan, le PNA-AL’OUMMA, propose la création d’autres départements à travers la transformation de certaines de nos communes en départements, ainsi que la création de nouveaux tribunaux et le recrutement de nouveaux juges pour rapprocher davantage les populations des entités administratives nouvellement créées. Sur ce, nous vous remercions de votre aimable attention.

Vive le PNA- AL’OUMMA ;

Vive la MRN, Mouvance pour la Renaissance du Niger, Unie et Solidaire ;

Vive la République du Niger.

Fait à Niamey 02 février 2022

C’est désormais officiel, le leader de MODEN FA Lumana Africa est le chef de file de l’opposition. M. Tahirou Saïdou, Président du parti MODEN FA LUMANA a été nommé chef de file de l’opposition par décret n°2022-83:/PRN/PM du 27 janvier 2022. Cette nomination intervient après un long épilogue judiciaire ayant opposé M. Oumarou Noma qui revendiquait la présidence du parti et M. Tahirou Saïdou qui estimait tenir sa légitimité du congrès de Dosso. La décision met aussi un terme aux spéculations qui avaient court dans les milieux politiques de l’opposition où certains militants croyaient que Mahamane Ousmane, Président du RDR Tchandji arrivé au second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 pouvait être le chef de file de l’opposition en l’absence de Hama Amadou. C’est donc la fin de tous ces débats. Ce n’est ni Hama Amadou, Autorité morale du MODEN FA LUMANA Africa, poste créé pour la circonstance au congrès de Dosso suite à sa déchéance de ses droits politiques et ce n’est pas non plus Mahamane Ousmane qui seront chef de file de l’opposition. Tahirou Saïdou a dorénavant ce privilège, une grosse responsabilité de conduire l’opposition politique très hétéroclite et divisée sur de nombreuses questions.

Fini les débats et autres spéculations sur l’identité du Chef de file de l’opposition. Du reste, l’ordonnance 2010-85 du 16 décembre 2010 portant statut de l’opposition est très claire à ce sujet : «Le chef de file de l’opposition politique est le premier responsable du parti de l’opposition ayant le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale», peut-on lire à l’article 21. Officiellement et dans le rapport du congrès de Dosso transmis par le bureau politique du MODEN LUMANA FA, le président du parti est M. Tahirou Saïdou. De par les textes en vigueur ce dernier va désormais jouer pleinement son rôle en œuvrant notamment au respect de la Constitution et des Institutions; à la défense des intérêts supérieurs de la Nation, de l'intégrité du territoire national, de la forme républicaine et de l'unicité de l'État; au renforcement et à la défense de l'unité nationale; à l'effort de construction nationale ; au développement de l'esprit et de la culture démocratiques par la formation de leurs militants; à la culture de l'esprit républicain par le respect de la règle de la majorité et l'usage de la non-violence comme mode d'expression de lutte politique; à promouvoir la concertation directe dans le cadre d'un dialogue politique sur les questions d'intérêt national ; à suivre l'action gouvernementale et le cas échéant à la critiquer de façon objective et constructive; et à proposer des solutions alternatives à la nation et œuvrer pour l'alternance au pouvoir par des voies légales et pacifiques.

Il faut rappeler que sous le second mandat du Président Issoufou Mahamadou, Hama Amadou alors président du MODEN FA LUMANA AFRICA et chef de file de l’opposition n’a pas pu jouer pleinement son rôle en raison de ses déboires judiciaires qui l’ont maintenu permanemment en fuite hors du pays. Il n’a pu jouer son rôle qu’à travers des sorties médiatiques épisodiques au cours desquelles il défendait beaucoup plus sa situation personnelle que celle du pays. Aujourd’hui auréolé de titre de l’Autorité morale et loin du pays, il a opté pour un certain apaisement. Le nouveau chef de file de l’opposition dont il est le tuteur va peut-être poursuivre dans cette dynamique d’apaisement.

Mais Rien n’est moins sûr car tout le monde sait que M. Tahirou Saïdou, homme politique lige a été imposé par Hama Amadou et peut être bousculé par certains de ces camarades qui s’inscrivent plutôt dans le schéma de l’agitation permanente.

Mais le plus important est que cette fois-ci le Niger a bel et bien un chef de file de l’opposition présent sur le territoire national et siégeant à l’Assemblée nationale.

L’acte de sa nomination en dépit de sa formalité pourrait contribuer à décrisper le climat politique, même si le grand défi pour Tahirou Saïdou est de parvenir à fédérer au maximum l’opposition politique parlementaire et extra parlementaire autour de lui.

Adoum Boulkassoum

Addis-Abeba la capitale éthiopienne a abrité du 5 au 6 février dernier, le 35ème sommet de l’Union Africaine. La rencontre qui a été reportée à deux reprises à cause de la pandémie de la Covid-19 a finalement eu lieu en ce début de l’année 2022. Les dirigeants du continent ont échangé sur plusieurs maux qui assaillent les pays africains tels que l’insécurité, la pandémie de la Covid-19 et l’adhésion d’Israël en tant que pays observateur.

S’adressant à ses pairs, le Président de la République Mohamed Bazoum a salué la présence des anciens chefs d’Etat dont son prédécesseur Issoufou Mahamadou qui a honoré ses engagements de respecter la constitution de son pays. Ce respect de la parole donnée de l’ancien Président de la République du Niger a permis au pays de connaitre pour la première fois son alternance démocratique avec la passation de témoin entre un Président de la République démocratiquement élu et un autre arrivé dans les mêmes conditions.

«Je salue la présence des anciens chefs d’Etat africains dont le Président Issoufou Mahamadou, celui-là même qui au lendemain de son élection à la tête du Niger en 2011 affirmait, ici même, son attachement à la Charte Africaine de la Démocratie et de la bonne gouvernance, et son engagement à respecter la Constitution nigérienne en s’en tenant à la légalité constitutionnelle.

Il a tenu parole et pour la première fois au Niger, un Président démocratiquement élu a un autre président choisi par le peuple», dixit, le Chef de l’Etat.

Le Président de la République Mohamed Bazoum d’indiquer qu’il va poursuivre dans la voie de son prédécesseur à travers le renforcement de la coopération bilatérale avec tous les pays amis et à affirmer la présence du Niger sur la scène multilatérale, singulièrement dans le combat de construction de l’Afrique que veulent les africains pour eux-mêmes et pour les générations futures.

Le modèle démocratique nigérien mis en évidence par le Chef de l’Etat à Addis-Abeba a suscité des réactions au niveau du continent ainsi que de la communauté internationale. D’ores et déjà, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a annoncé la tenue d’un sommet continental sur l’industrialisation en Afrique.

Dans le même ordre d’idée, le Secrétaire exécutif du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, Dr Ibrahim Assane Mayaki a annoncé des investissements de son institution en faveur du Niger. Il l’a fait savoir en marge de l’audience que lui a accordée le Président de la République Mohamed Bazoum.

Toujours sur le plan diplomatique, le Chef de l’Etat qui participe pour sa première fois à cette rencontre continentale en tant que Président de la République a affirmé son engagement de ne ménager aucun effort pour une Afrique plus unifiée.

«Je voudrais vous assurer que je veillerai tout au long de mandat, à ce que mon pays, le Niger reste actif dans la création des partenariats et des synergies continentales et régionales pour une Afrique plus unie et mieux intégrée», a lancé le Chef de l’Etat nigérien.

Abordant la question du changement climatique, Mohamed Bazoum d’exhorter les pays industrialisés au respect des engagements auxquels ils ont souscrits à Paris, à Marrakech et tout dernièrement à Glasgow.

Le Président nigérien de saluer les avancées enregistrées par le continent à travers la mise en oeuvre de la ZLECAF qui va permettre de rehausser le niveau des échanges interafricains qui sont aujourd’hui à seulement 16%.

«Pour cela, nous devons continuer les discussions techniques mais aussi poursuivre la mise en œuvre du Programme de Développement des Infrastructures (PIDA), de la Convention de Yamoussoukro sur le Transport aérien en Afrique ainsi que l’adoption rapide d’un système harmonisé des paiements et des échanges financiers», a lancé le Président Mohamed Bazoum.

Adoum Boulkassoum

Le Président de la Confédération Suisse M. Igancio Cassis accompagné, de la Présidente du parlement suisse Irène Kälin, et du président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) suisse, Peter Maurer, entame une visite de trois (3) jours au Niger qui va le conduire dans les régions d’Agadez et Maradi.

Ce lundi 7 février 2022, il a été reçu en audience par le Président de la République Mohamed Bazoum. Avec le Chef de l’Etat, le responsable helvétique a échangé sur le mobile de son déplacement au Niger. Parmi ces motifs figure la transition démocratique amorcée par le pays saluée par la Suisse, l’un des pays européen qui a une très forte culture démocratique. La suisse veut aussi évaluer l’impact de sa longue coopération avec le Niger sur le terrain et voir jusqu’à quelle proportion elle pourrait revoir son appui au gouvernement nigérien.

«Mon grand-père est né dans une démocratie, mon père est né dans une démocratie et moi aussi, je suis né dans une démocratie. La démocratie et certes difficile, mais il faut trouver la force et le courage de l’enracinement de cette démocratie.

La mission tri-présidentielle est venue saluer votre transition démocratique ». Voilà les maitres mots lâchés par le Président de la Confédération Suisse M. Ignacio Cassis, ce lundi 7 Février 2022, lors de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec le Président de la République Mohamed Bazoum.

A la tête d’une forte délégation constituée de la présidente du parlement Mme Irène Kälin, du Président du Comité International de la Croix Rouge M. Peter Maurer et de plusieurs responsables de la confédération Suisse, le Président Ignacio Cassis, a vanté les dernières élections intervenues au Niger au mois de Février 2021 qui ont conduit pour la première fois à un passage de témoin entre deux présidents démocratiquement élus. La Suisse très rattachée à la culture démocratique salue à sa juste valeur l’avènement de cette transition démocratique entamée par le Niger, a affirmé le président Ignacio Cassis.

En 60 ans de relations diplomatiques, c’est pour la première fois qu’un président de la confédération helvétique se rend au Niger. En termes clairs, ce déplacement est motivé par cette avancée démocratique enregistrée par le pays avec l’achèvement des deux mandats présidentiels sans interruption et l’arrivée d’un autre Président de la République par voie démocratique. Pendant son séjour de 72 heures, la délégation tri-présidentielle se rendra dans les régions d’Agadez et Maradi pour découvrir ce vaste pays du Sahel qui marche inexorablement vers l’enracinement de la démocratie et qui bénéficie des investissements de la confédération helvétique depuis 1978.

Evaluation des investissements au Niger

Se rendre compte des réalisations faites par la Coopération Suisse au Niger au cours de ces 40 dernières années fait également partie des raisons du déplacement du président de la Confédération Suisse M. Ignacio Cassis et sa délégation. La suisse qui intervient dans les secteurs du développement rural notamment l’agriculture, l’hydraulique, l’environnement ainsi que les questions de la gouvernance et de l’humanitaire va évaluer les actions menées durant les quatre (4) décennies d’interventions, a affirmé le Président de la confédération. ‘’Nous sommes venus voir si nos interventions ont été positives ou négatives’’, a prononcé M. Ignacio Cassis.

Face aux nombreux défis : sécuritaires, urgences humanitaires, crises alimentaires et la scolarisation de la jeune fille, auxquels fait face le Niger, M. Ignacio Cassis d’indiquer que son pays va évaluer au cas par cas ces besoins et voir jusqu’à quelle proportion ils pourront revoir leurs appuis au gouvernement nigérien. Relativement à la situation sécuritaire, le Président de la confédération suisse d’insister sur la stabilisation du Sahel car de la stabilité du continent africain dépendra celle de l’Europe, a-t-il souligné. La question migratoire qui figure sur l’agenda de la délégation suisse conduira cette dernière dans un centre des migrants pour évaluer les besoins psychologiques et de la formation.

Le droit international humanitaire, l’une des valeurs de la Suisse conformément aux principes et à la vision du fondateur du Comité International de la Croix Rouge (CICR) sera également au cœur de la visite des autorités de la confédération helvétique. Pour la Suisse, les migrants doivent être aidés sur place en leur offrant des opportunités de travail afin de réduire la pression de la migration irrégulière.

Vers un changement du narratif

Après avoir remercié le Président de la Confédération Suisse M. Ignacio Cassis et sa délégation pour avoir effectué le déplacement du Niger, le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a salué la présence suisse au Niger à travers sa représentation diplomatique et son bureau de coopération qui malgré les péripéties n’a jamais déserté le Niger depuis l’ouverture de sa représentation diplomatique en 1961.

Répondant à une question d’un journaliste suisse, le Président de la République Mohamed Bazoum, a, après avoir brièvement présenté le Niger, rassuré son interlocutoire que malgré la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le Sahel de manière général et au Niger en particulier, le pays va connaitre très bientôt un changement positif tant sur le plan sécuritaire, éducatif, économique que social. Sur le plan démocratique, la transition démocratique amorcée va se poursuivre ainsi que la fortification des institutions de la République, a annoncé le Président de la République.

‘’Le pays sortira de toutes ces difficultés et le Niger donnera une autre image à la face du monde’’, a laissé entendre le Président Mohamed Bazoum.

L’audience accordée au Président de la Confédération Suisse à la présidence de la République s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Premier Vice-président de l’Assemblée nationale M. Kalla Ankourao, du Ministre d’Etat des Affaires Etrangères M. Hassoumi Massaoudou, du Ministre d’Etat à la Présidence, M. Rhissa Ag Boula, du Ministre de l’Intérieur M. Hamadou Adamou Souley, du Ministre de l’Hydraulique M. Adamou Mahaman, du Ministre de l’Education nationale M. Ousman Rabiou et de la Ministre de l’Environnement Mme Garama Saratou.

Ibrahim Moussa

Le dimanche 06 février 2022 restera à jamais gravé dans l’histoire du Sénégal. Pas seulement sur le plan footbalistique, mais dans l’histoire sociopolitique et sportive de ce pays. Car pour la première fois de son histoire, le pays de la Téranga s’adjuge le titre de champion d’Afrique de football. Pourtant à l’entame de cette compétition au Cameroun, les spécialistes ne plaçaient pas parmi les favoris l’équipe d’Aliou Cissé. Un outsider loin derrière l’Algérie le champion en titre, le Cameroun pays organisateur, le Nigeria.

Avec la Côte d’Ivoire, l’Egypte et autres Maroc, le Sénégal pouvait jouer les troubles fête de la compétition.

Amenés par une pléiade des stars Mané, Mendy, Guèye, Coulibaly et autres, les lions de la Téranga sont montés en puissance au fil de la compétition pour se retrouver en finale face aux pharaons d’Egypte. Une finale âprement disputée qui n’a eu son salut qu’à l’issue de la fatidique séance des tirs au but.

Si Mané a raté en début de match un penalty justement accordé par l’arbitre Sud-africain, il n’a pas tremblé face au monstrueux gardien égyptien Gabaski, impérial lors de cet exercice et à la base du bon parcours des pharaons. Mané le héros national qui logiquement offre sa première coupe d’Afrique au Sénégal, Mané le meilleur joueur de la compétition, Mané le chouchou du pays a pris le dessus face à son compère d’attaque à Liverpool mais adversaire d’un soir Sallah.

L’accueil triomphal à Dakar réservé aux lions ce lundi 7 février 2022 est illustratif à plus d’un titre de la longue attente du peuple sénégalais qui a accompagné le cortège de l’aéroport au centre-ville. Si la victoire du Sénégal a été forgée dans la difficulté, on la doit aussi et surtout à son entraineur Aliou Cissé. Aliou, le maitre d’œuvre critiqué de toutes parts, la rumeur a même couru un temps sur la fin du contrat de l’ex capitaine des lions. Lui qui est du parcours remarquable des lions à la coupe du monde 2002 et de la CAN de la même année perdue aux tab, Aliou Cissé avait promis qu’on ne l’y prendrait plus : ‘’ je la tenais d’une main mais elle m’a échappé de peu, mais je promets que la gagnerai un jour en tant que joueur ou en tant qu’entraineur’’. Aliou Cissé a tenu sa promesse, lui qui a su forger son équipe jusqu’à l’amener en finale en 1999, le voilà au fruit du travail et de la persévérance sur le toit du continent avec son équipe, en attendant une probable qualification à la coupe du monde au Qatar.

Dimanche à l’issue de la CAN 2021 remportée par le Sénégal contre l’Egypte (0-0, 4-2 tab), la confédération Africaine de Football (CAF) a honoré Sadio Mané (meilleur joueur), Vincent Aboubacar (meilleur buteur) et Edouard Mendy (meilleur gardien), qui ont tous reçu leur récompense.

Ce lundi, l’instance panafricaine a décerné plusieurs autres distinctions.

Sans surprise, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a été élu meilleur entraineur de la compétition. Après ses échecs en 2022 en tant que joueur puis en 2019 en tant que coach, l’homme de 45 ans tient une belle revanche, lui qui qui a été vivement critiqué au pays jusqu’à très récemment.

Auteur de trois passes décisives durant la compétition, le latéral droit burkinabé (20) ans a quant à lui été désigné meilleur jeune du tournoi, succédant ainsi au sénégalais Krépin Diatta.

Une récompense méritée pour le troyen, très en vue dans le couloir tout au long de la CAN.

Avec 13 cartons jaunes reçus en 7 matchs et aucune expulsion, le Sénégal a par ailleurs remporté le prix du fair-play.

Il faut noter l’éclosion du gardien égyptien Gabaski, remplaçant au départ, il a su s’imposer et écœurer ses adversaires devenant la grosse révélation de cette compétition.

Amadou Roufaï

La Maison de la Presse via son Conseil d’Administration poursuit les formations en faveur des journalistes. Ce samedi 5 février 2022, c’est autour des journalistes en langues nationales d’être outillés sur les techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information mais aussi sur la traduction des articles rédigés dans la langue de Molière, plus précisément la revue de presse.

La trentaine des journalistes bénéficiant de cette formation proviennent des médias audiovisuels de Niamey. Au total, c’est dans dix (10) langues nationales du pays que ces hommes et femmes des médias donnent de l’information et conduisent des émissions interactives et des débats radio-télévisés.

Le renforcement des capacités des journalistes en langues nationales est plus que nécessaire compte tenu non seulement de la nécessité de l’adaptation à l’évolution au quotidien dans le secteur des médias mais aussi du fait de l’audience qu’ont ces derniers au niveau du public.

La formation va permettre également aux bénéficiaires de satisfaire aux exigences des citoyens ainsi que des responsables des médias par rapport à la manière dont certains journalistes en langues font leurs revues de presse en langues dans les médias, avec beaucoup de déformation et de théâtralisation.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna a attiré l’attention des participants qu’en cas de difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans leur travail au quotidien de faire appel aux experts. «Si vous buttez sur des difficultés, contactez les experts locaux et demandez-leur de vous aider à traduire. C'est aussi l'occasion de vous assurer que vous avez bien compris l'idée. L'importance de disposer d'un groupe d'experts locaux capables de vous aider dans la traduction est inestimable», a lancé le PCA de la maison de la presse.

Ibrahim Harouna d’évoquer les conséquences d’une traduction mal faite dans l’exercice du métier de journalisme. «Une mauvaise traduction peut entraîner des imprécisions, voire des contre-sens des articles. Même une petite erreur peut faire vaciller la confiance que les lecteurs placent dans l'intégralité de l'article ou les décourager de lire à l’ avenir des articles de la presse locale. N'oubliez pas qu'en matière de traduction, une petite erreur peut avoir des conséquences incontrôlables», a-t-il souligné.

Le Président de l’Association des Journalistes et communicateurs en langue M. Omar Rigo, a salué cette initiative de la maison de la presse qui leur offre une occasion de se professionnaliser davantage dans leur travail.

Révision de la charte des journalistes professionnels

Ce samedi 4 février 2022 n’a pas été du tout repos pour les membres du Conseil d’Administration de la maison de la presse.

Après l’ouverture des travaux de l’atelier sur le renforcement des capacités des journalistes en langue, le PCA de la maison de la presse a dirigé les travaux de la révision de la charte des journalistes professionnels du Niger.

Après un travail méticuleux qui a permis de parcourir les 21 articles qui constituent la Charte, les membres du Conseil d’Administration ont validé la présente charte qui vient d’être mise à jour, après presque trois décennies d’existence.

Le Président du Conseil d’Administration de saluer les membres du Conseil d’Administration pour le travail abattu qui a permis aux journalistes nigériens de disposer d’une charte professionnelle qui répond désormais aux exigences du moment.

Ibrahim Moussa

Fermé officiellement en novembre 2021 après le drame qui a engendré la mort d’une dizaine de personnes, le site de Kandamaoua dans la commune de Dan Issa, département de Madarounfa continue de faire des victimes.

Dès le lendemain de l’annonce par le gouvernement de la fermeture des lieux, des rumeurs ont circulé dans la ville de Maradi et même sur les réseaux sociaux faisant état du non-respect de cette décision du gouvernement par certains orpailleurs voire même les gardiens des lieux, c’est-à dire les Forces de Défense et de Sécurité qui n’arrivaient pas à imposer la loi. La dernière tragédie qui a tué cinq (5) orpailleurs qui exploitaient clandestinement les puits est intervenue ce lundi 31 janvier 2022, alors que le site est censé être fermé et gardé par les Forces de Défense et de Sécurité. Suite à ce énième drame, la ministre des Mines était sur le plateau de la télévision nationale pour dans un premier temps déplorer la perte en vies humaines des orpailleurs et en même temps éclairer la lanterne de l’opinion publique sur la situation qui prévaut au niveau de ce site.

Mme Ousseini Hadiza Yacouba a indiqué que le site se trouvant à seulement douze (12) kilomètres de la frontière avec le Nigeria et contigüe à un village ne doit pas être exploité car ne répondant pas aux normes même pour une exploitation artisanale. Les puits qui ne devaient pas mesurer plus de dix (10) mètres sont de 20 voire 30 mètres par endroit, a-t-elle indiqué. Compte tenu de tous ces paramètres, et que les décisions prises au Conseil des Ministres après l’atelier national de Maradi, sont ignorées par certains orpailleurs, le gouvernement n’a d’autres choix que de remblayer le site.

Pour plusieurs observateurs, cette dernière décision du gouvernement risque aussi d’échouer comme la précédente surtout que la ministre des Mines a précisé que le site se trouve à seulement deux (2) kilomètres des villages. A partir du moment où les populations se trouvent à proximité des lieux, il sera difficile pour elles d’abandonner la fréquentation des lieux parce que tout simplement, les puits ont été remblayés à moins que le site ne soit surveillé de jour comme de nuit pour appréhender toute personne qui tentera de creuser un trou.

En attendant la tenue de la rencontre internationale sur les mines qui aura lieu dans notre pays au mois de mars 2022, des réflexions doivent continuer au niveau du gouvernement pour trouver des solutions idoines à la question d’exploitation artisanale de l’or et aussi la commercialisation des métaux précieux tels que l’or dans notre pays.

Si au niveau du site de Dan Issa, c’est des tragédies humaines qu’on enregistre malgré l’interdiction faite par le gouvernement d’exploiter ce site, au Nord du pays, plus précisément à Tiberkatène, c’est la disparition de plus de 122 kilos d’or des orpailleurs acheminés vers Agadez qui défraie la chronique avec des mouvements d’humeur des orpailleurs au niveau du gouvernorat de la région.

Ibrahim Moussa


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