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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Quatre (4) jours, après la prestation de serment des membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) le 16 novembre dernier, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, vient de nommer ce lundi 20 novembre 2023, les membres du Bureau de ladite Institution, conformément aux dispositions des articles 6 et 7 de l’Ordonnance 2023-09 du 13 septembre 2023, portant création, missions, composition et modalités de fonctionnement de ladite Institution. Ainsi sont nommés membres du Bureau de la CoLDEFF :P résident : Colonel Abdoul Wahid DjiboVice-Président : M. Issoufou YacoubaSecrétaire Général : M. Ibrahim Mahaman ArbiPremier Rapporteur : M. Dambagi Son AllahDeuxième Rapporteur : Mme Issoufou Ladi Adamou.Une fois de plus, c’est à un militaire qu’on a confié la présidence de cette institution stratégique dans le dispositif de la transition. Il faut rappeler que le Bureau est l’organe d’exécution des décisions de la CoLDEFF. Cette nomination des membres du Bureau parachève l’installation de la CoLDEFF qui compte trente-cinq membres.Renvoyés à l’exercice de leurs fonctions le vendredi 16 novembre 2023, les membres de la CoLDEFF ont pour première tâche d’élaborer leur rè- glement intérieur qui sera approuvé par le Président du CNSP, Chef de l’Etat avant d’entrer en plein régime de leurs missions.Toutefois, à cette étape, beaucoup de nigériens se posent légitimement des questions relativement à la période qui sera couverte par les missions de la CoLDEFF. Une véritable équation on encore résolue ! Même si d’aucuns présument que les investigations concerneront uniquement des dossiers relevant de la gestion de 13 ans du régime déchu, il n’en demeure pas moins que l’Ordonnance 2023-09 du 13 septembre 2023, portant création, missions, composition et modalités de fonctionnement est restée muette là-dessus. Ce qui ouvre un boulevard illimité à la CoLDEFF, même si la loi a prévu des délais de prescriptions pour certains crimes et délits.La deuxième équation à résoudre, c’est le sort du personnel hérité de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA), dissoute. Cette Institution a laissé un héritage précieux tant en ressources humaines qu’en valeur de probité et d’intégrité. Elle a abattu un travail irréprochable qui lui a permis de recouvrer plus de dix (10) milliards de FCFA qui ont échappé à l’Etat. Son personnel a acquis une expertise dans les investigations, les enquêtes et le recouvrement et nulle part, des éléments de la HALCIA n’avaient été cités dans des affaires de corruption. Quel sort sera alors réservé à ce personnel qui jouit d’une expertise précieuse et qui peut être d’une grande utilité pour la CoLDEFF ? Pour le moment l’interrogation demeure.Ce qui est sûr, les premiers pas de la CoLDEFF sont attendus et les nigériens en ont les yeux rivés.

Adoum Boulkassoum

Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, M. Alio Daouda a réagi, dimanche 19 novembre 2023, par rapport à l’ordonnance rendue le 16 novembre 2023 par la Cour de justice de l’UEMOA relativement à l’affaire Etat du Niger et l’UEMOA. Jeu de cache-cache autour de la date de l’audience, violation du principe du contradictoire, injonction donnée au Niger par le biais du juge des référés pour se plier au dictat de l’UEMOA, tels sont en substance les éléments dénoncés par le Ministre nigérien de la justice qui estime que le juge des référés a préjugé au fond.

A l’entame de ses propos, le Ministre de la justice a rappelé les circonstances dans lesquelles l’Etat du Niger et 7 autres ont introduit une requête auprès de la Cour de justice communautaire. Le 28 août 2023, a-t-il retracé, l’Etat du Niger et sept autres entités qui croyaient encore à l’intégration prônée par l’UEMOA dans l’intérêt des populations de l’espace, ont saisi la Cour de Justice de l’Union, de deux requêtes.

Il s’agit, a précisé M. ZAlio Daouda, notamment d’une première requête aux fins d’appréciation de la légalité des sanctions et celle ayant pour objet, le sursis à exécution des sanctions prises par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA à Abuja. Dans le même registre, le Ministre en charge de la justice a indiqué que «le 16 novembre 2023, le président de la Cour statuant en la forme des référés, s’est déclaré compétent pour connaitre de la demande de sursis à exécution et a déclaré recevable la requête introduite par l’Etat du Niger et 7 autres ; dit n’y avoir lieu à ordonner le sursis à exécution des sanctions prononcées par la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue le 30 juillet 2023 à Abuja ; réservé les dépens ; et dit qu’il lui en sera référé en cas de besoin».

Le Ministre de la justice de dénoncer que « S’agissant du Niger et des autres parties demanderesses, la décision a été rendue alors qu’ils ignoraient jusqu’à la date d’audience à laquelle la Cour devait vider sa saisine, à plus forte raison, elles n’ont pu prendre connaissance des observations de la partie défenderesse auxquelles elles étaient en droit de répliquer si elles l’estimaient nécessaire»M. Alio Daouda d’estimer que la décision de la cour de justice de l’UEMOA a violé les dispositions de l’article 72 du traité de l'institution, les attributions, compé- tences et pouvoirs du juge des référés. Pour lui, elle sonne alors ‘’une injonction donnée au Niger par le biais du juge des référés pour se plier au dictat de ses maîtres à penser’’. Poursuivant sa réplique, le Ministre de la justice, M. Alio Daouda a soutenu que «…la juridiction communautaire a violé de manière frontale un des principes élémentaires commun à toutes les procédures judiciaires à savoir le principe du contradictoire». Pour lui c’est là une annonce de couleurs du prochain épisode.

Le Ministre en charge de la justice d’argumenter relativement à la décision du juge :«..Persistant dans ses contradictions, le juge des référés affirme dans ses motivations que les sanctions ont été prises à la suite d’une remise en question de l’ordre constitutionnel d’un Etat membre de l’UEMOA entrainant la réaction de l’institution communautaire alors même que le même juge a rappelé dans un de ces considérants que les décisions du juge des référés ont un caractère essentiellement provisoire qui ne sauraient préjudicier au fond et vider l’instance de sa substance». Parlant toujours du juge de référé, le Ministre Alio Daouda considère qu’«en invoquant une remise en cause de l’ordre constitutionnel dans un Etat membre de l’UEMOA pour justifier les mesures attaquées, il en a apprécié la légalité et a par ce moyen nécessairement préjugé au fond ; que ce faisant, il s’est une fois de plus contredit. S’il n'y a une règle d'or en matière de référé, ce que les décisions rendues en cette matière ne doivent préjudicier au fond». « Au fond, les contorsions du juge pour aboutir à une décision de rejet trahissent une mise au pas d’une institution à laquelle les nigériens ont jusque-là cru», a-t-il soutenu.Le Ministre de la justice d’anno,ncer que «Cette méthode de flibustier ayant consisté à cacher à la partie nigérienne, partie demanderesse jusqu’à la date du délibéré et à sortir comme par enchantement une décision à la veille du départ de notre équipe d’avocats à Abuja pour plaider devant la  Cour de la CEDEAO suscite des interrogations » M. Alio Daouda de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cette décision:

La Cour de l’UEMOA, a-t-elle voulu par cette méthode porter atteinte au moral de nos conseils ? Ou alors, a-t-ellevoulu prendre les devants pour orienter les décisions de la Cour de la CEDEAO dans le sens des désidératas de certains Chefs d’Etat de l’espace obéissant aux agendas des puissances étrangères ? «Une chose est sûre :cette décision ne laissera pas intact, aux yeux des nigériens et des millions de citoyens de l’UEMOA, le crédit de cet organe communautaire. Le Niger, avec ses pays amis, se donnera les moyens d’aviser en temps opportun quant à la décision à intervenir, laquelle décision est commandée par des processus chargés », a conclu le Ministre en charge de la justice qui a souligné les violations des textes communautaires à travers cette décision qui n’a respecté ni le principe du contradictoire, ni la présence de la partie défenderesse.

Adoum Boulkassoum

La décision de la Cour de la justice de l’UEMOA était impatiemment attendue par les autorités de transition et les populations nigériennes qui étaient presque sûres que les choses allaient se passer comme pour le cas du Mali. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour le Niger, elle est tombé comme un couperet le jeudi 16 novembre 2023, suscitant surprise, déception et colère au sein de l’Exécutif nigérien, pendant que les populations voient s’éloigner un peu plus les perspectives de sortie de crise. A s’en tenir à cette décision, les lourdes sanctions jugées injustes et illé- gales par les autorités nigériennes de transition restent et demeurent pour le moment, en attendant le jugement au fond, dans un contexte où aucune négociation formelle n’a encore démarré avec la CEDEAO pour obtenir l’allègement ou l’annulation de ces mesures asphyxiantes.

Dans l’ordonnance N°47/2023/CJ du 16 novembre 2023 rendue par rapport à la requête de de l’Etat du Niger et 7 autres contre la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, le président de la Cour de Justice de l’UEMOA, M. Mahawa Sémou DIOUF dit ‘’n’y avoir lieu à ordonner le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la Confé- rence des Chefs d’Etat et Gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue le 30 juillet 2023 à Abuja’’.

Il s’agissait par rapport à la dé- cision rendue d’obtenir le sursis à l’exécution des sanctions prises par la conférence des chefs d’Etat à l’encontre du Niger en attendant l’examen d’une seconde requête portant sur l’annulation des sanctions issues du communiqué du 30 juillet 2023 de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.Pour rappel, les mesures prises à l’encontre du Niger et de ses nouvelles autorités sont relatives à la suspension de toutes les transactions financièresentre les pays de l'UEMOA et le Niger au gel des avoirs financiers et monétaires de l'Etat du Niger à la BCEAO et dans les banques commerciales des pays de l'UEMOA ainsi qu’au gel des avoirs financiers et monétaires des entreprises publiques et parapubliques du Niger à la BCEAO et dans les banques commerciales des pays de l'UEMOA et la suspension des opé- rations financières entre les banques du Niger et les banques installées dans les autres pays de l'UEMOA.

Ces mesures jugées illégales par les autorités de transition ont été vite attaquées par l’Etat du Niger et sept autresCette requête jugée recevable n’a malheureusement pas pour autant prospéré. Pas de sursis sur les mesures prises à l’encontre du Niger, a estimé le juge de référé.L’espoir repose à présent sur l’examen au fond de la deuxième requête qui porte sur l’annulation des sanctions issues du communiqué du 30 juillet 2023 de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.C’est dire que la levée des sanctions qui frappent le Niger n’est pas pour demain. En attendant, la prochaine bataille, qui, on l’espère, verra la participation effective des avocats du Niger, dans le strict respect des textes communautaires, les nigériens doivent serrer la ceinture et faire encore preuve de plus de résilience et de sacrifices. Le Président du CNSP l’avait annoncé dans son message à la Nation du 19 août 2023, le combat sera âpre et exige des nigé- riens plus de sacrifices au regard des obstacles à surmonter.Il reste que le CNSP a aussi à jouer au plus vite la carte des négociations pour sortir de l’embargo qui affecte de plus en plus les populations avec la flambée des prix de premières nécessité et les perturbations du secteur bancaire et économique.

Adoum Boulkassoum

Dans la journée du jeudi 16 novembre 2023, une bagarre a opposé les habitants des villages de Gobiraoua et Maijirgui aux éleveurs en transhumance dans la zone. Des informations en provenance de ces deux (2) localités situées dans le département de Tessaoua, région de Maradi, indiquent qu’il s’agit des éleveurs en provenance de la République fédérale du Nigeria qui ont fait paitre leurs animaux, à un moment, où les champs ne sont pas encore libérés.

 

Les affrontements ont malheureusement fait sept (7) blessés dans les rangs des agriculteurs dont deux (2) graves, tous évacués au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Maradi.

Côté éleveurs, des témoins sur place font cas de l’arrestation de quatre (4) d’entre eux ainsi que la dispersion suivie d’égarement de leur bétail.

Alerté, le préfet du département de Tessaoua a promptement réagi en dépêchant des éléments de la gendarmerie nationale qui se sont interposés entre les belligérants, ce qui a permis de circonscrire le conflit.

Dans la même semaine, le lundi 13 novembre 2023, un autre conflit a éclaté entre éleveurs et agriculteurs à Ougoual daré, un village de la commune de Koona toujours dans le département de Tessaoua.

Là aussi, deux blessés ont été enregistrés dans le rang des agriculteurs qui se sont farouchement opposés à toute pénétration des animaux dans leurs champs d’arachide.

N’eut été la prompte réaction des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en patrouille dans la zone, le conflit allait dégénérer pour se transformer en bagarre rangée entre villageois et éleveurs.

Quelques jours auparavant, le village de Danja toujours dans la région de Maradi, a été le théâtre d’un conflit entre agriculteurs et éleveurs faisant trois (3) morts et plusieurs et plusieurs blessés. Ces conflits se multiplient au moment où le Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a pris un arrêté fixant les dates de libération des champs.

« Les dates de libération des champs des cultures pluviales en zones agricoles sont fixées au 30 novembre 2023 pour le département de Bermo et le 20 décembre 2023 pour les départements d’Aguié, Dakoro, Gazaoua, Guidan Roumdji, Madarounfa, Mayahi et Tessaoua »

L’arrêté de préciser que tout contrevenant à cette mesure règlementaire subira la rigueur des textes législatifs et règlementaires en vigueur, d’ajouter, qu’après ces dates, tous dégâts causés par les animaux dans les champs des cultures pluviales ne donnent pas lieu à un dédommagement. Les cultures non pluviales et les résidus des récoltes existants sur les champs dunaires pluviales doivent faire l’objet de protection par le propriétaire.

Si ces conflits persistent en violation des dispositions de l’arrêté n°058/GR/MI/SPR/CR/MI du 13 novembre 2023, fixant les dates de libération des champs de cultures pluviales, c’est parce que d’une part, les agriculteurs prêtent le flanc en faisant paitre leurs animaux dans leurs propres champs oubliant que les éleveurs peuvent venir de n’importe quelle contrée y compris les pays voisins et que ces derniers ignorent les règlements relatifs à la libération des champs dans le pays d’accueil.

Mais qu’à cela ne tienne, l’intensification des campagnes d’information et de sensibilisation est plus que nécessaire pour renforcer la cohésion sociale entre agriculteurs et éleveurs pasteurs en cette période charnière entre la fin des récoltes et le début de la transhumance du Nord vers le Sud, qui est la plus connue de tous au Niger.

Ibrahim Moussa

La région de Palestine est entrée depuis le 7 octobre dans une guerre terrible. Et bien sûr, là-bas les fleurs sont fanées, et le soleil a disparu parce que l'obscurité est venue, et les jeunes ne peuvent pas chanter, et les enfants ne peuvent pas jouer négligemment dans les rues, et les colombes blanches de la paix ne volent pas dans le ciel sombre.Et qui est responsable de cette tragé- die? Est-ce la faute du peuple israé- lien? Est-ce la faute du peuple palestinien?

Clairement non. Les deux peuples sont innocents et bons. Les Israéliens ont le droit d’avoir leur propre État, tout comme les Palestiniens ont le droit d’avoir leur propre lopin de terre doté du statut d’État. Mais les hommes politiques, et avant tout du côté israélien fort, n’ont pas, au cours des années précédentes, pris les mesures nécessaires pour résoudre ce problème brûlant au Moyen-Orient, ce qui a donné lieu à la situation tragique actuelle.Et quelles sont ces étapes? Depuis 75 ans–depuis 1948, date de création de l’État d’Israël–l’ONU a pris une décision sur la création d’un État palestinien indépendant et elle n’a pas été mise en œuvre.

A cette époque, Israël occupait 52 % de la zone désignée comme «Palestine historique», et dans les 48 % restants, les frontières étaient déterminées pour l'État palestinien qui devait être créé.Et bien sûr, les peuples du monde entier sont innocents et bons. Dans tous les pays, la majorité des gens ne veulent pas de guerre, ils ne veulent pas de meurtres, de morts et de crimes. Ils veulent vivre dans un environnement paisible, beau et heureux. Ils veulent la paix. Ils veulent sourire et rêver tous les jours. Tous les gens dans ce monde se fixent des objectifs et tentent de les atteindre, donnant ainsi un sens à leur vie. Ils ne veulent pas que ces objectifs soient violemment, soudainement et brusquement interrompus, comme cela arrive lorsqu’un pays plonge dans les affres de la guerre. Ils ne veulent en aucun cas se vautrer dans cette horreur pendant des mois, voire des années. Les pères et les mères veulent voir leurs enfants progresser et les rendre fiers. Ils ne veulent pas être envoyés à la guerre et tués de la manière la plus horrible.Mais qui sur cette planète fait la guerre?

Bien entendu, les immenses puissances économiques qui dominent notre planète et qui, par le biais des guerres, défendent leurs intérêts, leurs objectifs et leurs projets. Ils se nourrissent littéralement des guerres et ne se soucient pas du nombre de milliers, voire de millions de morts. Bien entendu, certains hommes politiques qui formulent, promeuvent et tentent de mettre en œuvre des aspirations nationalistes et conquérantes extrêmes jouent également un rôle dans les guerres.Et nous constatons aujourd’hui que l’humanité est plongée dans la folie de la guerre. L’humanité traverse aujourd’hui la pase la plus critique de son histoire, car elle se trouve littéralement à un pas de la Troisième Guerre mondiale, dont beaucoup d’entre nous ne vivront pas pour voir les conséquences dévastatrices de la civilisation humaine. Et comme le disait Albert Einstein: «S’il y a une troisième guerre mondiale, la quatrième se fera à coups de matraque».

De toute façon, ce sont les gens qui sont les victimes. Ils payent la guerre de leur sang. Dans le passé, il y a eu des peuples qui ont été attirés par leurs politiciens par une propagande incessante, un lavage de cerveau et une campagne de peur sur cette voie pernicieuse et tragique. L’exemple typique est celui du peuple allemand qui a été victime du nazisme et de la propagande goebelienne et qui est ainsi devenu un levier pour l’extermination d’autres peuples.Et bien sûr, l’âme et le cœur de toute personne bonne et compatissante sont brisés par les événements tragiques qui se déroulent aujourd’hui au Moyen-Orient, mais aussi en Ukraineet ailleurs. Toute bonne personne ne peut s’empêcher de pleurer devant le spectacle hideux de personnes aux têtes, aux bras et aux jambes coupés. Il ne peut s'empêcher de pleurer devant l'image d'enfants défigurés et trempés de sang. Il ne peut s'empê- cher de pleurer devant les caravanes de réfugiés quittant leur terre bienaimée avec des bombes suspendues au-dessus de leurs têtes.

Il ne peut que verser des larmes pour chaque personne perdue, qu’elle soit armée ou civile, qu’elle soit palestinienne, qu’elle soit israélienne, qu’elle soit russe, qu’elle soit ukrainienne ou de toute autre nationalité. Après tout, tous les humains, biologiquement, nous sommes pareils, nous sommes sortis du même ventre et avons le même destin.Tous les gens, et surtout ceux qui occupent des postes clés du pouvoir politique, et je veux croire qu'il y a aussi des hommes politiques sensés et des hommes politiques qui ont une certaine stature politique, nous devons lutter pour arrêter les guerres meurtrières impitoyables, pour éviter la catastrophique Troisième Guerre mondiale et donner naissance à un nouveau monde démocratique fondé sur la coopération, le respect mutuel et la coexistence pacifique de tous les États et peuples de la planète.

Isidoros Karderini

Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN), réuni ce mardi 21 novembre 2023, après examen de la situation sociopolitique et économique de notre pays, rend publique la déclaration dont la teneur suit :

  1. Sur la situation sociale

 

  • Considérant l’inflation vertigineuse des produits de première nécessité malgré les mesures urgentes prises par le CNSP pour alléger certains droits et taxes aux commerçants ;

La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) :

  • Réitère sa condamnation des sanctions de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’Union Européenne prises à l’encontre du Niger.
  • Salue le peuple  nigérien qui a fait montre d’une grande cohésion malgré certaines idées véhiculées à dessein pour compromettre la paix et la quiétude.
  • Félicite les populations nigériennes en général et les travailleurs en particulier qui font preuve d’une résilience inébranlable en dépit des sanctions multiformes, inhumaines, impopulaires et dégradantes de la CEDEAO et de l’Union Européenne.
  1. Sur la situation politique
  • Considérant la mise en place progressive des organes de transition ;
  • Considérant la nécessité de créer les conditions nécessaires pour une réussite de la transition ;

La confédération démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) :

  • Demande au CNSP d’engager les négociations avec les acteurs nationaux et les partenaires extérieurs afin d’aboutir à une feuille de route de la transition en cours.
  • Invite le CNSP d’engager des réformes permettant d’amorcer réellement une transition pragmatique et conséquente tant attendue par le peuple.
  • Demande au CNSP de prendre toutes les mesures nécessaires afin de décrisper le climat politique actuel.
  • Encourage le Burkina Faso, le Mali et le Niger à renforcer davantage le cadre institutionnel de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
  • Invite les pays membres de l’AES à réfléchir sur la possibilité de se doter de leur propre monnaie afin de garantir la souveraineté monétaire et financière dans ce nouvel espace communautaire.
  • Sur le plan sécuritaire

La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) :

  • Note les avancées significatives de notre armée dans son combat contre les groupes armés terroristes.
  • Salue et félicite les Forces Armées Maliennes (FAMA) pour la reprise de la région de Kidal des mains des groupes armés terroristes.

Enfin la CDTN apporte son soutien sans faille aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans leur noble mission de la défense du territoire national et de la protection des personnes et de leurs biens.

Vive le Niger !

Vive la République !

Vive le Mouvement Syndical Nigérien !

Vive la CDTN !

La lutte continue.

Je vous remercie.

Fait à Niamey, le 21/11/2023

Pour le Bureau Exécutif

Le Secrétaire Général

Idrissa Djibrilla

Au Niger, le 8ème Forum des enfants et des jeunes sur le changement climatique qui a réuni près d’une centaine d’enfants et de jeunes sur le climat s’est tenu du 18 au 20 Novembre au musée national. Financé par Save the Children au Niger, il a été organisé par l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et le Réseau de la Jeunesse Nigérienne sur le changement climatique et le développement durable. L’ouverture officielle a été faite sous le haut patronage du Conseil National de l’Environnement et du Développement Durable.Pendant trois jours les participants ont échangé sur les conséquences du changement climatique sur leur bien-être. Ils ont pris part à différents panels et ont été initiés aux négociations climatiques à travers une simulation de COP (Conférence des parties). Désormais conscients de leurs rôles, les enfants tirent la sonnette sur l’urgence climatique et attirent l’attention des autorités du Niger à l’aube de la COP 28.Dans leur déclaration finale, ils ont adressé des messages de plaidoyer à l’endroit des autorités du Niger ce 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, pour influencer les politiques nationales de développement durable dont ils sont aussi bénéficiaires. Ainsi dans l’urgence, Ils recommandent des actions concrètes pour limiter la dégradation des terres et du sol, l’utilisation abusive du bois énergie, la pollution de l’eau (le fleuve) et de l’air avec le plastique et les engins polluants enfin accélérer le processus de reboisement.Ils ont également souligné l’importance d’agir pour limiter les impacts négatifs du changement climatique qui influencent l’atteinte effective de leurs droits à l’éducation, la santé et l’alimentation.« Ici au Niger, beaucoup de parents sont des cultivateurs et quand il y a moins de pluies, il y a moins de rendement. Cela donne moins de nourriture et certains parents donneront leurs filles en mariage dès le bas âge et les garçons à l’exode pour la mendicité » a dit Raynatou, 16 ans, membre de la Task Force Child Climate Activist1Les autorités présentes à savoir, la Directrice de renforcement de capacités et de Résilience d’adaptation au Changement Climatique ainsi que la Secrétaire Générale du ministère de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes naturelles ont ensemble salué l’engagement et les efforts consentis des enfants et des jeunes. Elles ont ensuite réaffirmé leurs engagements à faire prévaloir leurs préoccupations dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes à tous les niveaux.Pour la 8ème édition de ce forum qui a lieu chaque année en prélude à la COP (Conférence des Parties) et la COY (Conference of Youth) les organisateurs ont associé des enfants activistes engagés pour le climat. L’organisation Save the Children a porté et soutenu cette initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement pour la mise en œuvre de la campagne Génération Hope2.« Il est important que les enfants et les jeunes soient impliqués dans la réduction, la prévention et la gestion des risques de catastrophes. Cette initiative vient à juste titre répondre à la problématique liée aux impacts du changement climatique désormais cruciale pour le Niger. Les enfants sont affectés par le changement climatique et cela se manifeste à travers des maladies climato-sensibles causées par les vagues de chaleur et les inondations ou encore l’exode rural, la mendicité à cause des récoltes en deçà des prévisions. » A dit Ilaria Manunza, Directrice de Save the Children au Niger.Monsieur Sani Ayouba Directeur exécutif de l’ONG JVE, qui a avec ses équipes accompagné ces enfants et ces jeunes a dit : « Ce sont les enfants et les jeunes d’aujourd’hui qui subiront les pires conséquences liées aux effets des changements climatiques. Loin d’être des victimes passives, les enfants et les jeunes doivent commencer à se mobiliser comme jamais auparavant ».

Contact média: Bintou MOUSSA

91 62 62 42 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le 20 novembre de chaque année marque la journée mondiale de l’enfance. Cette journée vise à rappeler l’importance de garantir et faire respecter les droits de chaque enfant, aujourd’hui plus que jamais, face aux crises sécuritaire, climatique et économique que traverse notre pays.

L’édition 2023, est une occasion pour faire un état des lieux sur les progrès enregistrés et les défis à relever en matière de réalisation des droits de l’Enfant.

Ces dernières années des avancées ont été enregistrées dans les secteurs d’éducation, de santé, de nutrition, d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, d’hygiène et le mariage d’enfant. Relativement à ce dernier point, l’accélération des interventions ces cinq (5) dernières années ont donné les résultats fort appréciables avec une baisse de 9 points de la prévalence du mariage des enfants avant 18 ans qui passe de 76%, en 2012, à 65% en 2021(ENAFEM 2021). Ces progrès sont la conséquence de la participation de 745.820 personnes agents de changement aux causeries éducatives et avec 1 248 409 personnes touchées par les sessions de sensibilisations sur les droits de enfants à travers le pays.

Les actions en faveurs des droits des enfants se sont poursuivies avec la mise en place   de 2 132 comités villageois de protection de l’enfant (CVPE) qui sont tous opérationnels. Ce mécanisme a permis de gérer 26 411 cas de victimes de violences et mariage d’enfants.  4 212 chefs traditionnels et religieux ont été mobilisés et engagés en faveur des droits des enfants et 932 villages ont procédé à une déclaration publique d’engagement à mettre fin aux pratiques néfastes.

Avec 64,3% de taux de scolarisation brut pour les filles contre 72, 4% pour les garçons sur la période 2021-2022, aller à l’école est maintenant une réalité pour beaucoup plus d’enfants y compris les filles, qu’il y a  34 ans.

En 2021, dans la déclaration dite de Niamey, les leaders traditionnels se sont engagés à ne pas prendre pour épouse des filles de moins de 18 ans et à lutter pour empêcher le mariage des filles de moins de 18 ans. Un engagement fort et un pas décisif qui permettront certainement au Niger d’inverser la tendance en matière de classement du PNUD sur l’Indice du Développement Humain (IDH).

Dans le secteur de la santé, aujourd’hui, les bébés et les jeunes enfants sont moins susceptibles de mourir d’infections respiratoires, de diarrhée, de paludisme et d’autres maladies courantes que par le passé.

Depuis 2021, le pays est engagé dans la vaccination et l’éradication de la poliomyélite. Cet engagement va se poursuivre par l’atteinte de chaque cible de vaccination où qu’elle se trouve, quel que soit son âge, son sexe, sa condition sociale et son appartenance communautaire et que chaque enfant bénéficie pleinement et sans obstacle des vaccins retenus dans le cadre du programme national de vaccination, pour sa santé, son bien-être et la protection collective.

En 2022, 763.050 cas simples de diarrhée, pneumonie et paludisme ont été correctement traités par des relais communautaires. 129.274 cas ont été référés vers les centres de santé dont 71.758 cas de malnutrition, plus de 45.595 cas graves et 11.921 enfants de moins de 2 mois, grâce au travail des agents de santé et les relais communautaires.

L’avènement du digital a permis aux enfants d’exprimer leur talent avec l’organisation des concours des start-ups et la digitalisation intervient même dans l’éducation avec le projet de cartographier et de connecter des écoles. Ce projet numérique 2.0 prévoit d’apporter le numérique à quelques 2175 villages en 36 mois, afin d’accroitre l’accès à la téléphonie mobile aux populations et plus particulièrement aux jeunes qui constituent plus de 65% de la population.

16167 écoles ont déjà été cartographiées à travers le pays et bientôt l’ensemble des 18.125 établissements d’enseignement au Niger seront connectés à l’Internet. Ce qui permettra du coup aux élèves de bénéficier des avantages qu’offre le numérique.

La réalisation des droits de l’Enfant, c’est aussi l’inclusion sociale des enfants handicapés qui fait son bonhomme de chemin.  Une des premières actions entreprise est la révision de la politique nationale de protection sociale pour la rendre inclusive à toutes les populations marginalisées ou exclues, et à concevoir un programme pilote de filet social inclusif des personnes handicapées

En dépit des progrès réalisés, le pays continue de faire face à des urgences simultanées qui mettent à rude épreuve ses capacités de réponse. Les enfants sont confrontés à la malnutrition, à des épidémies récurrentes, à des inondations de plus en plus prononcées, à la sécheresse et aux déplacements forcés - notamment due à l’insécurité dans certaines zones frontalières à cause de la présence des groupes armés non-étatiques. Les attaques terroristes ont engendré la fermeture des milliers de classes dans plusieurs régions du pays.

La commémoration de la Journée Mondiale de l’Enfance, dott également se traduire par des engagements des gouvernements, des organisations de défense des droits des enfants, des parents, bref, de la société de manière générale afin de redoubler d'efforts pour protéger et soutenir les enfants et leurs familles vivant dans les conflits, les catastrophes et les déplacements Et pour cela, il est impératif aussi d’écouter les enfants et les jeunes et les inclure dans la prise de décision.

Ibrahim Moussa

Lundi 20 novembre 2023, la communauté internationale commémore le 34ème anniversaire de la Convention Relative aux droits de l’Enfant (CDE) de 1989. A cette occasion, les enfants du Niger par la voix de mademoiselle Sabrina Boubacar Yacouba ont transmis un message au représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) M. Aboubacary Tall, lors d’une cérémonie dans l’enceinte de ladite agence des nations unies, le vendredi 17 novembre dernier.  

Dans leur message captivant et plein d’émotions, les enfants au nombre de quatre (4), deux (2) filles et deux (2) garçons ont réitéré leurs remerciements à l’Unicef ainsi qu’aux papas et mamans qui travaillent dans cette institution et aussi à tous les parents, pour l’attention, les soins et la prise en charge dont ils font l’objet au quotidien. Ils ont par la même occasion sollicitée des adultes plus d’efforts dans le cadre de la réalisation de leurs droits dont certains restent bafoués notamment : le droit à l’éducation, à l’alimentation, aux loisirs, à l’expression…, qui touchent une franche importante des enfants du Niger, surtout en milieu rural, où la pauvreté constitue une véritable barrière pour l’épanouissement des ceux-là, qui constituent l’avenir du pays.

Très ému, le représentant de l’Unicef a réaffirmé la disponibilité de son institution d’être toujours aux côtés des enfants avant d’exhorter ces derniers pour qu’ils s’investissent dans leurs études qui constituent un boulevard qui mène à la réussite.

Lire l’intégralité du message des enfants

Bonjour tout le monde,

Je suis Sabrina Boubacar Yacouba, j’ai 8 ans et je suis en classe de CE2. Je suis avec mes amis,

-Imane Adamou en classe de CM1

-Mansour Abdoulaye, CM1

-Abdoul Kalid Amadou

Ces 2 garçons sont mes amis mais ils sont des malentendants.

A l’occasion de la journée spéciale pour les enfants, au nom de nos amis enfants, nous remercions l’Unicef et tous ceux qui travaillent pour nous aider à bien grandir et réussir dans notre éducation. Grâce à vous tous, nous partons à l’école, nous mangeons, nous sommes soignés, nous sommes protégés contre les violences, nous pouvons boire de l’eau propre et nous sommes ainsi à l’abri de certaines maladies. Certains enfants n’ont plus à puiser de l’eau avant d’aller à l’école.

Vous avez fait beaucoup pour nous mais nous avons encore besoin de vous nos parents, nos enseignants, nos infirmiers, de tous les adultes pour nous protéger et nous accompagner dans les différentes étapes de notre vie.

Nous venons vers vous en tant que des enfants, vos enfants, les enfants de tout le monde pour porter la voix de nos amis qui sont dans la rue, de nos amis qui ne partent pas à l’école, de nos amis handicapés, nos amis qui vivent dans la violence, penser à nous dans toutes vos décisions.

Notre demande est solidaire, une solidarité qui porte sur notre éducation, notre santé, notre protection. C’est pour vous dire que nous avons besoin d’être fondamentalement écoutés, d’être protégés, c’est-à-dire mettre en avant les droits de l’enfant qui sont nos droits.

Parce que tous les enfants sont importants.

L’Organisation des NationsUnies (ONU) a annoncé,mercredi 15 novembre2023, la reprise de ses aideshumanitaires au Niger.Après quatre mois de suspension, l’organisation onusienne reconsidère saposition vis-à-vis du Nigeret de ses autorités militairesqui ont renversé, le 26 juillet dernier, le pouvoir civildu président Bazoum Mohamed.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), leservice aérien d’aide humanitaire des Nations Unies(UN-HAS) reprend ses volsintérieurs. Cette reprise desactivités de l’UN-HAS intervient à la faveur de la levéedes restrictions des vols intérieurs imposés au lendemain du putsch.La reprise des opérationsaériennes intérieures devrait permettre la reprise dela livraison mensuelle d’environ 2,4 tonnes de fournitures médicales ainsi quedes évacuations médicaleset du personnel humanitaire. La décision onusiennede suspendre ses sanctionssur ce plan intervient malgré la décision des autoritésnigériennes de transitionaient expulsé la représentante résidente du Systèmedes Nations Unies au Nigerle mois dernier.«Il y a eu une période où il afallu effectivement se coordonner avec les autoritéssur la façon d’utiliser ce service-là au Niger. Nous avonspu en parler et nous entendre sur les modalités acceptables d’intervention. Etnous sommes tout à fait satisfaits de cette position desautorités », a déclaré, surRFI, le directeur du Programme alimentaire mondial au Niger (PAM).Elle intervient également endépit des relations exécrables entre les autorités nigériennes de transition etl’ONU depuis son refus depermettre à la délégationnigérienne de prendre partaux assises de sa dernièreAssemblée générale et àl’issue de laquelle les Nations Unies et son secrétairegénéral Antonio Guterresont été accusés de tous lesnoms d’oiseaux.La reprise des aides humanitaires de l’ONU intervientaussi dans un contexte marqué par le refus des autorités militaires du couloir humanitaire ouvert depuis le 5septembre dernier par leBénin sur demande de laCommission de la Communauté économique des Etatsde l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suite à l’avis des Nations Unies.Cette décision onusienne,qui ressemble à une sortede main tendue à l’endroitdu régime militaire au Niger,vient à point nommé parcequ’elle intervient dans uncontexte marqué par lamontée de la côté d’alertehumanitaire caractériséepar des menaces de crisesalimentaire, humanitaire etmême sanitaire depuis lessanctions lourdement imposées par la communauté internationale sur le Niger.Selon une note d’OCHA, lenombre de personnes enbesoin d’une assistance humanitaire est passé de 1,9millions à 4,3 millions en2023.Ce sont 173 organisationshumanitaires qui sont enregistrées, donc agrééescomme utilisatrices de ceservice aérien en 2023. Celareprésente à peu près 1 360passagers par mois et également 2,4 tonnes de fretpar mois, essentiellementdes médicaments, du maté-riel médical ou du matérielde communication, a indiqué Jean-Noël Gentile.

Mamane Abdou


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