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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

La Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Madame Allahoury Aminata Zourkaleini a présidé ce mardi 1er février 2022, la 4ème réunion du comité de pilotage du programme Initiative Spotlight. La cérémonie qui s’est déroulée au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey a rassemblé autour d’une même table des membres du gouvernement, des représentants des organisations internationales et des structures de la société civile nigérienne.

Lancée en Novembre 2019, l’Initiative Spotlight Niger amorce désormais sa deuxième phase à partir de ce mois de février 2022. C’est en prélude au démarrage de cette phase ultime à travers laquelle les parties prenantes vont avec les leçons apprises des phases précédentes vont mieux coordonner les activités afin d’avoir des résultats probants avec pour finalité l’amélioration de l’avenir des femmes et filles du Niger.

La 4ème réunion du comité de pilotage a permis aux participants de statuer sur quatre (4) points notamment : Confirmé l’état d’exécution des recommandations émises lors de la troisième réunion du Comité de Pilotage du 20 Juillet 2020 ; Confirmé les livrables et le niveau d’exécution financière du programme de 2019 à 2021 soit toute la première phase ; Approuvé les axes et priorités de la deuxième phase du programme contenus dans le document du programme qui a été introduit à la signature du Ministère de la Promotion de le Femme et de la Protection de l’Enfant, de la Délégation de l’Union Européenne et du Système des Nations Unies et enfin, validé les recommandations de la réunion du comité technique tenu le 18 janvier 2022.

S’adressant à l’assistance, Madame Denisa-Elena IONETE, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, a salué le progrès enregistré par le pays ces trois (3) dernières années avec l’exécution de la 1ère phase de l’Initiative Spotlight. «Depuis le dernier comité de pilotage, en juillet 2020, le Niger a connu des avancées notables sur les questions de genre.

Que ce soit la révision de la loi des quotas qui a permis l’élection de 30% de femmes députés qui siègent désormais au parlement ou encore la tenue récente du Sommet de l’Union africaine sur les jeunes filles en novembre dernier, nous pouvons dire que le Niger est sous le feu des projecteurs, le Spotlight, sur ces questions», s’est réjouie la diplomate.

Madame Denisa-Elena IONETE d’indiquer de souhaiter voir la deuxième phase répondre aux attentes des bénéficiaires du projet, «La phase II doit maintenant maximiser les impacts de ces premiers résultats et les faire percoler jusqu’aux femmes et aux filles du Niger, pour un avenir meilleur, comme prôné par le Président Bazoum dans son discours d’investiture.»

Pour aboutir à ces résultats, la représentante résidente du système des nations unies au Niger Madame Louise Aubin, de miser sur les structures de la société civile nigérienne et les leaders religieux, «Travaillons davantage à consulter les organisations représentant des groupes marginalisés au sein des communautés en raison d’un handicap. La consultation et les échanges avec les leadeurs religieux est nécessaire si nous voulons identifier et résoudre les codes sociaux et culturels qui empêchent de mettre fin aux pratiques néfastes et à la violence à l’égard des femmes et des filles», a lancé l’Ambassadeur Madame Louise Aubin.

En ouvrant les travaux de la 4ème réunion du comité de pilotage, la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Madame Allahoury Aminata Zourkaleini a remercié l’ensemble des partenaires du Niger qui œuvrent pour l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles via l’initiative Spotlight avant de notifier les changements intervenus chez les cibles grâce à des initiatives comme, l’école des maris et les espaces sûrs qui sont des cadres pour sensibiliser les communautés sur les conséquences des violences faites aux femmes et aux filles. Mme Alahoury d’exhorter toutes les parties prenantes à une bonne collaboration pour la réussite de cette deuxième phase.

Pour rappel, le Programme Spotlight est une initiative mondiale portée par l’Union européenne et le Système des Nations Unies, et qui s’inscrit dans les priorités et les cadres stratégiques de développement du Niger. Elle est la concrétisation des différentes synergies qui rendent possible la promotion de l’égalité de genre et l’élimination des violences basées sur le genre. Le programme spotlight permet en effet d’avoir un cadre privilégié de partenariat avec les différents ministères sectoriels et leurs directions régionales, les différentes agences onusiennes et les différents acteurs de la société civile nigérienne afin de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Ibrahim Moussa

Le 9 Janvier 2022, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali. Ces sanctions sont la conséquence du refus des autorités de la transition de respecter l’agenda qu’ils se sont fixé, pour un retour à l’ordre constitutionnel en mars 2022.

C’est au moment où la CEDEAO et la Communauté internationale attendaient le déclenchement du processus électoral qui devait aboutir à la tenue des élections présidentielles au mois de Février 2022, que l’émissaire de la junte au pouvoir, le Ministre des Affaires Etrangères Abdoulaye Diop atterri à Accra pour soumettre à la CEDEAO un nouveau chronogramme qui s’étalera sur cinq (5) ans. Le lendemain de la prise des sanctions, Assimi Goïta et ses amis colonels ont, dans leur baroud d’honneur, essayé de montrer à l’opinion nationale malienne qu’ils ont pris des dispositions pour contrecarrer l’ensemble des sanctions imposées par la CEDEAO.

Dans le même ordre d’idée, certains fils du pays notamment les opérateurs économiques et autres richissimes hommes d’affaires étaient rentrés dans la danse qui pour mettre des camions à la disposition du gouvernement pour l’acheminement de certaines marchandises depuis la Mauritanie ou la Guinée dont la frontière n’a pas été fermée du fait que le pays est aussi suspendu des instances de la CEDEAO.

A entendre les responsables de la transition et les ‘’révolutionnaires’’ qui les soutiennent sur les réseaux sociaux, l’on s’attendait à une résistance du Mali sur tous les plans face aux sanctions de la CEDEAO. Mais voilà moins d’un mois seulement, les effets des sanctions commencent à se faire sentir et la réalité commence à apparaitre après l’euphorie et le semblant d’union sacrée autour des autorités de la transition.

Ce 1er février 2022, le Ministre de l’Economie et des Finances du Mali a informé les investisseurs que, le Mali n’a pas pu s’acquitter d’un paiement de 2,6 milliards de F CFA sur le marché financier régional. Le ministre des finances affirme que le pays dispose des fonds suffisants, mais ne pas pouvoir accéder au marché financier à cause des sanctions de la CEDEAO.

Ces sanctions se font également sentir au niveau des ménages avec la flambée des prix des produits de grande consommation. Pour peur de l’inflation, plusieurs argentiers du pays se bousculent devant les banques pour retirer le maximum de leurs dépôts. Les banques elles-mêmes commencent à s’inquiéter d’éventuels manques de liquidité et les salaires des fonctionnaires risquent aussi d’être compromis pour les mois à venir.

Si en 2012, le pays a résisté aux sanctions sur une période de 10 jours, l’on se demande cette fois-ci pendant combien de temps tiendra le pays qui déploie un ballet diplomatique au niveau de certains pays pour éviter l’asphyxie. La population commence déjà à manifester son inquiétude comme c’est le cas des vendeurs de coton qui est la deuxième ressource d’exportation du pays après l’or.

Ibrahim Moussa

Le président du RDR-Tchenji, Mahamane Ousmane, candidat de la coalition CAP 20-21 et malheureux perdant de la présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, n’est pas au bout de sa peine. Il a encore quatre (4) mois à endurer pour se fixer sur son sort, du moins sur sa requête auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO. Ainsi en a décidé la Cour communautaire qui a renvoyé les parties au procès pour son verdict le 31 mai 2022. Mahamane Ousmane pourra ainsi poursuivre tranquillement son rêve d’être virtuellement président de la République, en attendant le brusque réveil du cauchemar le 31 mai 2022.

Après deux reports, le procès qui oppose le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 21 février 2021, Mahamane Ousmane à l’Etat du Niger a finalement eu lieu ce mardi 1er février 2022 à Abuja. Le verdict est attendu le 31 mai 2022.

Les conseils des deux parties ont fait leurs plaidoiries devant les juges de la Cour de Justice de la CEDEAO. Chacune des deux parties a développé les arguments en sa possession. Le conseil de Mahamane Ousmane représenté par Me Lirwana Abdouramane continue de revendiquer la victoire de Mahamane Ousmane au 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier et continue de demander à la Cour d’annuler les résultats de certains bureaux de vote au niveau desquels, il estime qu’il y a eu violation des droits humains à l’occasion du scrutin présidentiel de l’année dernière. Le conseil de l’Etat du Niger quant à lui défend la thèse contraire en démontrant que le deuxième tour de l’’élection présidentielle du 21 février dernier s’est déroulé dans la transparence comme l’ont attesté les observateurs nationaux et internationaux, y compris ceux de la CEDEAO. Après avoir écouté les deux parties, les juges de la Cour de Justice de la CEDEAO ont fixé la date du 31 mai 2022 pour rendre leur verdict.

Un verdict qui sera d’ailleurs loin d’être un cataclysme, à en croire les experts en la matière qui affirment que la Cour de Justice de la CEDEAO n’a de compétence que pour statuer sur les cas de violation des droits humains. Elle n’a pas compétence à juger les contentieux électoraux surtout pas celui-ci qui a déjà été évacué au niveau des institutions nationales à l’image de la Cour Constitutionnelle du Niger, seule juridiction compétente pour juger le contentieux électoral.

Selon les experts en droit, le verdict du procès qui oppose Mahamane Ousmane à l’Etat du Niger atteindra son épilogue avec soit un échec cuisant pour Mahamane Ousmane, soit l’incompétence de la Cour ou à la limite la condamnation de l’Etat du Niger à verser des dommages et intérêts, s’il y a violation des droits humains.

Pour plusieurs observateurs, le président du RDR-Tchenji ne vise pas plus ni moins qu’un éventuel dédommagement qu’une hypothétique victoire sur les résultats de la dernière élection présidentielle dont lui et son conseil savent pertinemment qu’ils ont perdu comme l’a attesté les résultats globaux provisoires proclamés la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), validés par la Cour Constitutionnelle.

En attendant la date du 31 mai 2022 qui mettra fin à ce procès inédit dans l’histoire des élections présidentielles au Niger, plusieurs militants de l’opposition parmi lesquels, les principaux soutiens de Mahamane Ousmane lors de la dernière campagne électorale continuent de reconnaitre l’élection du Président de la République Mohamed Bazoum qui va dans deux (2) mois exactement célébrer son premier anniversaire à la magistrature suprême de notre pays.

Espérons qu’à la fin de cet épilogue que le candidat malheureux Mahamane Ousmane et ses soutiens de l’opposition vont se plier à la décision de cette juridiction supranationale et laisser les élections derrière pour venir saisir la main que le Président de la République Mohamed Bazoum leur a tendue et accompagner ce dernier dans la construction du pays.

Ibrahim Moussa

«…je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement autant que je m'occuperai de la sécurité», a déclaré solennellement le Président de la République Mohamed Bazoum dans son discours d’investiture, après avoir établi un diagnostic profond de notre système éducatif devant la communauté nationale et internationale. Neuf (9) mois après sa prestation de serment, plus qu’une simple déclaration, le Chef de l’Etat a donné corps à son engagement en menant des actions fortes et concrète dans le domaine.

Première action menée, la rencontre avec les Partenaires techniques et Financiers et les Partenaires Sociaux avec à la clé une présentation spéciale de sa Politique Educative au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey le 30 avril 2021, soit trois semaines seulement après son investiture.

Considérant que l’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat mais une affaire de toute la société, le Président de la République Mohamed Bazoum va poursuivre les contacts, rencontrant au palais de la présidence les acteurs de l’éducation à deux reprises d’abord le 10 mai 2021 puis le 13 octobre 2021, donnant un sens au suivi de proximité dont il a promis d’être le garant. Des réformes hardies ont été engagées avec l’orientation principale d’améliorer la qualité de l’enseignement par la professionnalisation du corps enseignant, de développer les infrastructures scolaires et de promouvoir la scolarisation de la jeune fille. Dans cette dynamique, en si peu de temps, le premier internat des jeunes filles a émergé de terre et inauguré à Kéllé dans le département de Gouré. D’autres internats ont été lancés, notamment dans la région de Tahoua. Les réflexions sur la réforme curriculaire sont également très avancées avec un début de mise en oeuvre progressif.

Mais le plus remarquable dans les milieux des enseignants c’est le recrutement des ressources humaines. Le gouvernement a déjà décidé à ce niveau de recruter 171 enseignants chercheurs et enseignants technologues, 344 enseignants scientifiques, 2150 enseignants contractuels, pour l'éducation nationale, et 167 enseignants pour le sous-secteur professionnel et technique. Le 23 janvier dernier, le gouvernement a décidé de régulariser la pension de 6.000 enseignants contractuels de la fonction publique âgés de plus de 45 ans.

S’agissant des infrastructures, les efforts se poursuivent avec des instructions fermes d’épargner les classes en paillotes aux élèves du préscolaires. La situation des régions affectées par l’insécurité qui a entrainé la fermeture de plusieurs écoles notamment dans certains départements des régions de Tillabéry et Tahoua est aussi au centre des préoccupations du Gouvernement.

Dans une lettre en date du 26 Janvier 2022, adressée aux Partenaires Techniques et Financiers et à la coordinatrice Pays, le Ministre de l’éducation Nationale les invitait à une réorientation des activités humanitaires. Le choix rationnel des plus hautes autorités du Niger est l’option pour la stratégie des centres de regroupements. Le Gouvernement a donc décidé de la réorientation des programmes vers un paquet d’activités autour de ces centres de regroupement avec une forte implication des responsables des services déconcentrés.

Mieux, pour créer un climat social apaisé qui a beaucoup nui à l’école nigérienne avec d’intempestifs débrayages des scolaires, des étudiants et des enseignants, le Chef de l’Etat a établi un dialogue permanent avec les acteurs de l’Education en instruisant le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, sur la mise en place d’un comité interministériel de négociation avec les partenaires du secteur de l'éducation. Ce comité présidé par le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche se réunira régulièrement sur les principales préoccupations des acteurs de l’école nigérienne et particulièrement sur les revendications des syndicats du Secteur de l’Education.

Le dernier round de négociation a été émaillé d’une grève de la "Dynamique des syndicats de l'éducation du Niger", structure regroupant les syndicats du secteur, il n’en demeure pas moins que le dialogue n’a jamais été interrompu. Du reste, selon les informations fournies par le Ministre de l’Enseignement supérieur, Phd Mamoudou Djibo, à la date du dimanche 30 janvier 2022, sur les 19 points de revendications, 12 ont été solutionnés avec des échéances précises. Des informations confirmées par certains acteurs de la Dynamique des syndicats de l’éducation. Le dimanche dernier, après de longues négociations dans la nuit, un protocole d’accord devait intervenir sur les points d’accord, a-t-on appris. Mais le document n’ayant pas été saisi et signé, la Dynamique des Syndicats de l’Education a préféré maintenir son mot d’ordre de grève du 31 janvier au 1er février 2022, relève un représentant des syndicats. Ce qui a été mal perçu par le Gouvernement qui voit plutôt ‘’un agenda qui n’a rien à voir avec les véritables préoccupations des enseignants’’. Sinon, dans le fond, pour l’essentiel, les syndicats de l’éducation et le Gouvernement se sont accordés sur les questions fondamentales et l’espoir est permis pour la poursuite de ce dialogue fécond pour le redressement de l’école nigérienne.

De toutes les façons, rassure le Gouvernement, le président de la République continuera à tenir ses engagements de recruter les enseignants contractuels suivant un plan d'absorption progressif, soutenable par le budget national tout en donnant la primauté à la compétence des enseignants recrutés.

Adoum Boulkassoum

Il y a quelques jours l’ambiance était quelque peu surchauffée au niveau de la coalition au pouvoir relativement à la question des nominations des Conseillers à l’Assemblée nationale dont d’aucuns trouvaient le nombre trop élevé.

Il a été remarqué que le nombre des Conseillers grimpait à une vitesse exponentielle. Selon certaines informations, le nombre de ces derniers oscillait autour de 500, il y a quelques jours.

Il est vrai que l’Assemblée nationale s’est habituée à la pléthore de Conseillers. On parlait de plus d’un millier de conseillers durant les législatures antérieures. Depuis un certain temps cette institution était devenue la boite à pandore, un fourre-tout ou un Etat dans un Etat, où sont casés les militants en guise de récompense. L’assemblée nationale a la possibilité de se prêter à cette gymnastique car c’est elle qui vote son propre budget et à ce titre, elle se fait la part belle en se donnant tous les avantages.

Dans le dernier rapport de la Cour des comptes, il a été noté noir sur blanc que l’Assemblée nationale refuse de se plier à l’exercice du contrôle des comptes auquel est soumis tous les services et administrations publiques.

Aujourd’hui les autorités en place ont décidé d’assainir sinon de mettre fin à cette pratique. C’est ainsi que le nombre de Conseillers a été examiné à l’intérieur de la majorité au niveau des premiers responsables particulièrement le Président de l’Assemblée Nationale Seyni Oumarou et certains responsables du PNDS. A l’issue de cette réunion, il a été décidé de casser la poire en deux. A défaut de chasser les Conseillers qui ont été nommés, la coalition a opté pour une réduction considérable de leurs revenus. Cette mesure qui a été beaucoup saluée au niveau du public permettra à l’Assemblée de caser quelques nouveaux conseillers indépendamment de la coloration politique.

Adoum Boulkassoum                 

Le Rapport de situation N°229 du 17 au 23 janvier 2022 établi par le Comité Technique de Gestion de la Réponse à la Pandémie du Coronavirus (COVID-19) sous la supervision du Ministère de la santé publique dresse un état rassurant de la pandémie de la COVID-19 au Niger.

Cent cinquante-huit (158) nouveaux cas de COVID-19 notifiés du 17 au 23 janvier 2022, portant le cumul des cas à 8544 depuis le début de l’épidémie le 19 mars 2020, rapporte le rapport.

Quatre (4) décès enregistrés du 17 au 23 janvier 2022, le cumul de décès passe à 296 depuis le début de la pandémie.

Sur 72 Districts Sanitaires que compte le pays, quatre (4) n’ont pas encore notifié de cas depuis le début de la pandémie. Il s’agit des districts sanitaires de Bouza et Abalak pour la région de Tahoua, Mayahi pour la région de Maradi et Aderbissinat pour la région d’Agadez. Le rapport indique que ‘’six (6) régions sur les huit (8) ont enregistré de cas de la Covid-19 au courant de la semaine. La région de Niamey (59,59%) a enregistré le plus grand nombre de cas. La plus forte létalité (25%) a été enregistrée par la région de Maradi.

La létalité cumulée est élevée (3,46%) comparativement à la moyenne mondiale (2,8%) et de l’Afrique (2,2%). Le taux de guérison (89,88%) démunie en lien avec le nombre plus important des cas notifiés ces derniers jours. Les régions de Niamey (5 228) et Agadez (1 146) ont enregistré le plus grand nombre de cas de la COVID-19. La région de Niamey reste toujours l’épicentre de cette pandémie avec 65% des cas.

Les régions de Niamey (405,95 cas/100 000 habitants) et d’Agadez (182,93 cas/100 000 habitants) ont les taux d’attaque les plus élevés. Quant à la létalité, elle est plus élevée dans les régions de Tahoua (9,65%), Tahoua (7,89%) et Maradi (6,08). Seules les régions de Niamey, Zinder, Tahoua et Agadez enregistrent régulièrement des alertes. Les régions de Niamey (16 240) et de Zinder (3 037) ont enregistré le plus grand nombre de contacts. La région de Dosso a assuré le suivi de 71,65% des contacts recensés. Le ratio contact/cas est faible au niveau national avec 2,99 contacts pour un cas. Il varie de 0,57 à Tahoua à 6,58 à Zinder.

Mato Mani

Cinq (5) jours après le coup de force qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu un sommet virtuel pour apprécier l’évolution de la situation au pays des hommes intègres.

A l’issue du sommet extraordinaire virtuel du 28 janvier 2022, l’organisation sous régionale a pris des décisions qui vont de l’exclusion du Burkina Faso de l’organisation à l’envoi d’une mission civile et militaire dès le lendemain avant d’annoncer la tenue d’un autre sommet en présentiel le 3 février prochain à Accra.

Conduite par le vice admiral Seth Amoama, la délégation des Chefs d’Etat-major des pays membres de la CEDEAO a rencontré les membres du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) et le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La délégation de l’organisation sous régionale affirme suivre avec une attention particulière la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso au regard de l’actualité dans la sous-région marquée par des changements politiques nés de la crise sécuritaire et de ses répercussions sur les populations.

A l’issue de la rencontre, les membres du MPSR ont expliqué aux émissaires de la CEDEAO que les récents changements politiques intervenus répondent aux attentes des populations en termes de sécurité, de refondation de la Nation burkinabé, et des valeurs de la République.

Après le séjour de 48 heures des chefs d’état-major à Ouagadougou, ça sera le tour d’une délégation ministérielle de la CEDEAO d’aller à la rencontre du nouvel homme fort du Faso.

Tout ce ballet diplomatique prouve la prudence optée cette fois-ci par la CEDEAO dans la résolution de la crise burkinabé.

Sortie médiatique de Jean Claude Kassi Brou

Quelques heures après la tenue du sommet virtuel de la CEDEAO sur le Burkina Faso, le président de la commission de la CEDEAO M. Jean Claude Kassi Brou était l’invité du journal de l’Afrique de la chaine TV5 monde.

Dans sa sortie médiatique, le diplomate ivoirien a répondu aux attaques dont fait l’objet l’institution qu’il dirige après les sanctions infligées contre le Mali le 9 janvier 2022 et l’avènement du coup d’état au Burkina Faso.

M. Jean Claude Kassi Brou a expliqué aux téléspectateurs que la CEDEAO travaille sur la base de ses textes notamment le protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance dont les citoyens de la CEDEAO ignorent dans leur grande majorité le contenu.

S’agissant des sanctions contre la junte malienne, Jean Claude Kassi Brou d’expliquer qu’elles sont les conséquences du non-respect de la parole donnée des putschistes d’organiser les élections dans un délai de 18 mois.

La CEDEAO n’a pas pour mission de sanctionner les populations dans les Etats membres, à chaque fois qu’elle intervient pour sanctionner un pays, c’est parce que les textes auxquels les pays ont souscrits ont été violés et la CEDEAO ne peut pas fermer les yeux la dessus, a martelé le président de la commission de la CEDEAO.

En attendant le sommet du 1er février prochain à Accra, la CEDEAO est pour le moment dans une posture de prudence avec les militaires au pouvoir au Burkina Faso.

Pour plusieurs observateurs de la situation sociopolitique en Afrique de l’Ouest, malgré que le bras de fer entre l’organisation sous régionale et les putschistes maliens, n’a pas empêché l’avènement d’un autre coup de force dans la région, les sanctions donneront à réfléchir sur le délai de la transition à fixer par les putschistes burkinabé.

D’ores et déjà, des voix s’élèvent chez certains responsables du régime renversé pour demander à la CEDEAO de ne pas sanctionner sévèrement le Burkina Faso.

Ibrahim Moussa

Le Président du RDRTchendji, candidat malheureux à l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, ne rate aucune occasion pour rappeler sa fameuse saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO et surtout de l’encenser.

Le 25 janvier 2022, au nom de la Coalition CAP 20- 21, ACC, FRC et ALLIÉS, il transmettait à l’Ambassade du Mali au Niger, un document intitulé «Message de soutien et de solidarité au peuple frère du Mali suite aux mesures d’isolement et à l’embargo économique et financier imposé par l’UEMOA et la CEDEAO.» Dans ce document, Mahamane Ousmane et ses amis estimaient que les sanctions prises à l’encontre du Mali sont ‘’en violation de l’esprit des Traités constitutifs des deux Institutions, sont en réalité la démonstration marquante des dérives de ces organisations.’’ Autant ils considèrent que la CEDEAO a commis une ‘’déconvenue’’ autant ils pensent qu’on peut faire confiance à un démembrement de la CEDEAO qu’est la Cour de Justice communautaire.

Un clin d’oeil qui n’est pas passé inaperçu car c’est tout l’objectif de Mahamane Ousmane qui attend que le 1er février la Cour de Justice de la CEDEAO se prononce en sa faveur dans le contentieux qui l’oppose avec l’Etat du Niger par rapport à la dernière élection présidentielle relativement à laquelle il revendique toujours la victoire.

Vouloir d’une chose et son contraire est aujourd’hui la chose la plus prisée par les leaders de l’opposition politique nigérienne qui tient des discours les uns plus contradictoires que les autres.

Qu’il s’agisse des responsables gouvernementaux ou des institutions sous régionales, l’opposition politique nigérienne ou du moins ces principaux animateurs les apprécient en fonction de leurs intérêts égoïstes mais pas de celui du peuple au nom duquel ils prétendent agir.

Dans tout le discours transmis à l’Ambassade du Mali au Niger par Mahamane Ousmane et ses alliés, ce qui l’intéressait c’est ce passage qui trahit toute la salve déversée sur les sanctions prises à l’encontre du Mali sur la décision des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO :«En effet, une simple saisine pour avis de la Cour de justice de la CEDEAO, créée à cet effet en vertu de l’article 15 dudit Traité, suivant le protocole additionnel A/P.1/7/91, qui a fait ses preuves à travers ses arrêts et avis rendus, de par sa compétence prévue à l’article 8 dudit protocole, aurait suffi», entonne le message avant d’affirmer clairement que «Notre Coalition continue de faire confiance à la Cour de justice de la CEDEAO».

Et la CAP 20-21 de dévoiler son jeu, ‘’C’est dans cet esprit que le candidat de notre Coalition, le Président Mahamane Ousmane qui, de toute évidence, a remporté le deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger, a choisi, en toute sagesse, de faire recours à ladite Cour afin de faire prévaloir et de préserver les valeurs de l’Etat de droit, de la démocratie et de la paix suite au contentieux électoral le plus grave connu par notre pays’’.

En vérité derrière l’élan de solidarité manifestée à l’endroit du peuple malien se cache l’obsession de Mahamane Ousmane suspendu au sort de sa saisine de la Cour de la CEDEAO et dont la décision est attendue le 1er février 2022. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’un clin d’oeil à l’endroit de l’institution judiciaire communautaire, seule crédible aux yeux de l’opposition nigérienne. Du moins pour l’instant !

Adoum Boulkassoum

Dans la nuit du 28 au 29 Janvier 2022 tôt le matin, les éléments de Boko Haram à bord de plusieurs véhicules lourdement armés et de centaines de motos ont attaqué une position des Forces de Défense et de Sécurité basée à Chétima Wangou à quelques encablures de la Komadougou Yobé. Ils ont profité du début du retrait du Lac pour se frayer un chemin et faire cette incursion sur le territoire nigérien. En réalité, les FDS étaient déjà en alerte permanente parce qu’elles savent bien que l’étiage de la Komadougou Yobé correspond à la période au cours de laquelle, les éléments de Boko Haram multiplient les attaques sur leurs positions.

Ainsi, la réponse des Forces de Défense et de Sécurité a été prompte et énergique. Après plusieurs heures de violents combats, les éléments de Boko Haram ont été mis en déroute par les FDS enragés et animés par la hargne d’en découdre avec l’ennemi. Le bilan de cet affrontement selon les sources officielles est le suivant :

Trois (3) véhicules des éléments de Boko Haram totalement détruits, un véhicule abandonné et une dizaine d’éléments de Boko Haram tués. Dans leur débandade, les éléments de Boko Haram ont pu emporter plusieurs blessés avec eux certainement.

Du côté des FDS, on n’a enregistré aucune victime ou une perte en matériel à l’issue de ces combats.

A cette occasion, le Ministre de la défense nationale M. Alkassoum Indatou a d’ailleurs fait un communiqué pour féliciter les FDS pour cette victoire et a réaffirmé au nom du Président de la République, Chef suprême des armées, la confiance des autorités dans ‘’leur capacité et volonté de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national’’.

Il a remercié également les partenaires de la force multinationale mixte (FMM) pour leur appui.

Cette éclatante victoire de nos FDS sur les éléments de Boko Haram a été perçue avec beaucoup de soulagement au niveau du public en général et au niveau des populations de la région de Diffa en particulier.

La défaite infligée à Boko Haram restaure un climat de confiance et de sérénité au niveau des populations mais elle rajoute aussi à la détermination des FDS qui se sacrifient de jour comme de nuit pour protéger les populations.

C’est aussi le résultat de plusieurs actions déployées par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a pris l’engagement de faire de la sécurité sa principale priorité.

Durant la période de huit (8) mois passée à la tête du pays, le Président de la République a visité tous les foyers d’insécurité pour échanger avec les populations locales et les forces de défense et de sécurité pour affiner les meilleures stratégies afin de combattre efficacement ces criminels. Au cours de ces visites, il a tenu à remonter le moral des troupes comme il a promis aussi de les doter de plus de moyens logistiques et de les mettre dans les meilleures conditions pour l’accomplissement de leur mission. Le Président de la République a donné des instructions pour la réinstallation de tous les déplacés internes à leurs villages et hameaux respectifs. Ces opérations qui ont commencé dans les régions de Diffa notamment avec le village de Baroua et Tillabéri avec la commune d’Anzourou sont suivies des mesures de sécurisation mais aussi des actions d’accompagnement des populations pour qu’elles reprennent leurs activités socioéconomiques classiques.

Le Président de la République a appelé les populations à démystifier le phénomène d’insécurité et à être plus résilientes dans cette épreuve.

La victoire des FDS basés à Chétima Wangou n’a fait que conforter cette vision.

Adoum Boulkassoum

Le consortium ‘’International Budget Partnership’’ a mené une évaluation rapide des fonds de riposte au coronavirus dans 120 pays à travers le monde. Les résultats de l’enquête menée sur la période 2020-2021 ont révélé un besoin d’une plus grande transparence et d’une plus grande participation du public.

Au Niger, la présentation des résultats de l’évaluation a eu lieu ce samedi 29 janvier 2022 à l’espace Frantz Manon d’Alternative Espace Citoyens en présence de plusieurs responsables de la société civile.

Dans son exposé, le coordonnateur du projet M. Hassan Boukar d’indiquer que le tableau de bord mondial de la responsabilité dans la réponse à la Covid-19 a révélé des faiblesses généralisées dans la responsabilité de l’aide Covid.

L’évaluation du Niger a révélé que le pays faisait partie des 56 pays considérés comme ayant des niveaux limités de responsabilité (un score global de transparence, de contrôle et de participation) dans la mise en œuvre de politiques budgétaires d’urgence en réponse à la Covid-19.

Le rapport pointe du doigt le manque de participation citoyenne à la formulation et à la mise en œuvre des mesures d’urgence, excluant ainsi le public d’avoir voix au chapitre sur la manière dont l’argent du pays a été dépensé pour lutter contre la pandémie.

Pour M. Hassan Boukar, à l’instar de la plupart des pays enquêtés, le Niger pourrait faire des progrès significatifs en offrant à la société civile une plus grande opportunité d’informer et d’influencer les décisions profondément conséquentes que le gouvernement prend concernant les dépenses de secours Covid. Pour l’acteur de la société civile nigérienne d’Alternative Espace Citoyens (AEC), ‘’la seule façon de garantir que les dépenses parviennent à ceux qui en ont le plus besoin est de mettre en place des systèmes de surveillance et de participation du public’’.

Pour atteindre des niveaux suffisants de transparence, de participation et de contrôle sur le long terme, le gouvernement du Niger devrait travailler avec la société civile, a ajouté Hassan Boukar.

A cet effet, la société civile exige du gouvernement :

  • fournir des rapports réguliers à l’assemblée nationale sur l’exécution des politiques de réponses fiscales pour Covid,
  • divulguer tous les détails sur l’approvisionnement liés aux dépenses d’urgence de la Covid, et
  • créer des opportunités pour la société civile et le public, y compris les populations marginalisées ou sous-représentées, de s’engager avec les acteurs gouvernementaux, législatifs et des institutions supérieures de contrôle sur l’exécution des politiques de secours Covid.

L’OBS 2019 a révélé qu’il y avait une marge d’amélioration importante au Niger car le gouvernement a publié beaucoup moins d’informations sur le cycle budgétaire central que nombre de ses voisins régionaux, tout en omettant de fournir des mécanismes formels permettant au public de participer au processus.

Dans le souci de renforcer la transparence et la responsabilité dans les réponses en cours à la Covid-19, la société civile attend du ministère des finances la publication des informations supplémentaires sur les sources de financement de la réponse budgétaire du Niger à la pandémie, y compris son utilisation d’un fonds extrabudgétaire.

Une autre recommandation relative à l’introduction des mécanismes concrets pour permettre au grand public de participer au suivi de l’exécution des réponses fiscales liées au Covid.

Ibrahim Moussa


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