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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

La Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation regroupant 14 principales structures militant dans le secteur est montée au créneau, exprimant son insatisfaction par rapport aux négociations engagées avec le gouvernement.

Le 24 janvier 2022, le directoire de la dynamique des syndicats du secteur de l’éducation s’adressait au Ministre de la fonction publique et aux Ministères de tutelle, annonçant un préavis de grève. La dynamique des syndicats considérait en effet qu’il y avait une lenteur dans les négociations avec des reports intempestifs.

Elle estimait aussi que le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique dont la décision avait été prise par le gouvernement en conseil des ministres du 13 janvier 2022 est discriminatoire.

Dans son préavis de grève, la Dynamique des syndicats de l’éducation exige du gouvernement la satisfaction de ses légitimes revendications inscrites dans son mémorandum ; le respect du décret 2009-072 relatif au recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique ; le recrutement sans aucune forme de discrimination des enseignants contractuels à la fonction publique ; l’implication de la Dynamique dans toutes les prises des décisions dans le secteur de l’éducation et la reprise sans délai des négociations. Justement après le dépôt de ce préavis, le Gouvernement a rouvert les négociations à travers le comité interministériel mis en place à cet effet.

Selon les informations qui ont filtré de cette rencontre, le Gouvernement et la Dynamique ne se sont pas accordés sur certains aspects, notamment concernant le recrutement. Les syndicats du secteur de l’éducation ont donc maintenu leur mot d’ordre de grève de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national pour les journées du lundi 31 janvier et Mardi 1er février 2022.

Un mot d’ordre largement suivi et qui risque de perturber l’élan d’accalmie insufflé par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a fait du redressement du secteur éducatif une priorité de son mandat et qui a eu à deux reprises à rencontrer les partenaires de l’école pour leur exprimer son attente et leur implication dans ce redressement.

Mato Mani

C’est à l’hémicycle du Palais Léon MBA de Libreville que s’est ouverte la réunion du Bureau de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie en présence du 1er vice-président de l’assemblée nationale du Niger M. Kalla Ankourao, le jeudi 27 Janvier 2022.

La présence du représentant du parlement nigérien à Libreville marque l’Admission de l’Assemblée nationale du Niger au Bureau de l’APF.

En s’adressant à l’assistance, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale a, au nom du Président de l’institution, remercié l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie pour avoir accepté l’admission de l’assemblée nationale du Niger au Bureau de ladite institution.

L’Honorable Kalla Ankouarao d’adresser une pensée particulière aux pays du Sahel qui n’ont pu faire le déplacement de Libreville pour des raisons liées aux interruptions des processus démocratiques au niveau de ces pays. «En cette heureuse circonstance, je ne puis m’empêcher de penser aux pays frères sahéliens que le Niger aura à cœur de représenter dignement au sein de cette instance.

Ils ne sont pas avec nous aujourd’hui en raison des contingences que nous connaissons tous. Il va sans dire que leur situation nous interpelle parce que porteuse de graves dangers pour l’ordre démocratique, cheval de bataille de l’APF et de la francophonie…», a-t-il souligné.

La rencontre qui a réuni les représentants des parlements francophones du monde a été une tribune pour le 1er vice-président de l’Assemblée nationale de plaider la cause du Sahel plus précisément la question du terrorisme qui affecte aujourd’hui les pays de la zone dite des trois frontières.

«Notre souhait au Sahel, est de pouvoir disposer d’un soutien actif et déterminé de l’ensemble de la communauté internationale afin que la terreur soit vaincue sans perturber ni l’ordre social ni le système démocratique que nos pays ont patiemment bâti», a lancé M. Kalla Ankouarao.

Dans sa diplomatie parlementaire, l’élu nigérien d’interpeller ses collègues sur la nécessité d’assister les pays du Sahel,«Nous voudrons pouvoir compter sur tous nos collègues députés ou sénateurs pour relayer, auprès de tous les Etats membres de notre organisation commune, notre besoin de soutien actif pour combattre et vaincre les terroristes afin que la paix et la quiétude reviennent au Sahel et que la francophonie aille encore de l’avant car, faut-il le rappeler, tous les pays sahéliens qui font face à l’hydre terroriste sont francophones.», a renchéri M. Kalla Ankourao.

Il a fustigé le comportement de certains sahéliens qui estiment que la lutte contre le terrorisme ne peut se faire sans la remise en cause de l’ordre constitutionnel normal. «Cette terreur gagnerait si elle devait divertir nos pays du seul combat qui vaille, la lutte contre la pauvreté et le sous-développement ; elle gagnerait si pour la contenir l’on devait sacrifier l’ordre constitutionnel ; elle gagnerait si elle devait contribuer à retarder le chantier de l’intégration sous régionale et africaine», a déploré le 1er vice-président de l’Assemblée nationale.

Du 27 au 28 Janvier 2022, la réunion de Libreville a permis aux participants de discuter sur plusieurs points concernant la vie de l’APF parmi lesquels: Présentation de la 47e Session de l’APF et du 9e Parlement francophone des jeunes (PFJ) ; Audition de M. Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’OIF ; Etat d’avancement de la réforme des statuts de l’APF ; Composition du Bureau et de l’Assemblée ; Examen des situations politiques et le Rapport d’activité du Secrétaire général parlementaire.

Ibrahim Moussa

Depuis l’année 2012, le Sahel est en proie à une insécurité grandissante qui étend ses tentacules à travers les frontières. Le Niger n’a pas pu échapper malheureusement à ce fléau des mouvements criminels à certains endroits sur son espace territorial. Pire, avec l’aggravation de ce phénomène d’insécurité et la survenue de certains événements dans la sous-région, le Niger s’était retrouvé avec beaucoup plus de foyers que n’importe quel pays de la sous –région. Après les premières attaques de boko haram en 2015 sur le long de la frontière de la partie sud-est du Niger, plusieurs autres foyers d’insécurité sont spontanément apparus avec l’effondrement de l’Etat malien. En quelques mois, le Niger s’est vu entouré de foyers de tension qui se sont multipliés sur la frontière avec le Nigeria et le Tchad en ce qui concerne les éléments de boko haram et du côté du Mali et du Burkina Faso ou plusieurs groupes armés non étatiques ont pris position dans l’espace dit des trois frontières.

Outre ces zones s’ajoute la partie septentrionale du pays qui a connu depuis longtemps des mouvements de narcotrafiquants et des bandits de tout acabit du fait de l’étendue de cette zone et de ses caractéristiques propices à ce genre d’activités criminelles. Par le passé, les mouvements de ces groupes criminels étaient plus ou moins contrôlés par l’Etat Libyen. Mais depuis la mort du guide de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi, la Libye est devenue une poudrière mais aussi la source d’approvisionnement et de ravitaillement en armes de pointe de tous ces groupes terroristes et criminels.

Dès les premières incursions de Boko Haram dans notre pays, les autorités nigériennes ont tenu un discours de fermeté et d’engagement pour combattre ces criminels. En son temps, le Président Issoufou Mahamadou a tenu un discours musclé qui traduit la ferme volonté de notre pays à faire face à cette situation. En même temps, il a appelé les autres pays qui partagent le même espace à une synergie d’action qui a débouché sur la création et la mise en place de la Force Multinationale Mixte et du G5 Sahel à côté des différentes armées nationales.

Sans compter la rescousse des puissances étrangères engagées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

C’est avec la même détermination que le Président Mahamadou Issoufou a affronté la situation du Mali qui a éclaté depuis 2012. En bon visionnaire, il entrevoyait la dégradation de la situation dans tout le Sahel si toutefois un des pays venait à baisser la garde. Malheureusement, avec tous ses appels à la communauté internationale et ses interventions dans les différents forums régionaux, les mouvements terroristes ont réussi à s’implanter dans la zone dite des trois frontières. Il faut avouer qu’en dépit de toutes ces dispositions, nos différents pays ont payé un lourd tribut dans le cadre de cette insécurité.

Les armées de nos différents Etats ont essuyé de lourdes pertes en vies humaines et en matériels logistiques. Cependant notre pays a fait face vaillamment à cette situation avec la détermination des Forces de Défense et de Sécurité et la vision des plus hautes autorités de notre pays. Aujourd’hui on peut dire que le Niger tient le cap dans cet océan d’insécurité et malgré les multiples foyers d’insécurité qui entourent notre pays, les mouvements terroristes n’ont pas pris un seul mètre carré de notre espace territorial. Ce qui est une prouesse pour laquelle il faut s’en féliciter et qui mérite d’être saluée.

Outre la multiplicité des foyers de tension autour de notre pays, il faut noter que la situation de non-Etat au Mali et en Libye n’ont pas facilité la tâche aux Forces de Défense et de Sécurité Nigérienne. A la date d’aujourd’hui, on ne trouve aucun poste militaire avancé dans le territoire malien sur plus de 500 km après la frontière.

Quant à la Libye, elle est toujours déchirée par une guerre permanente entre des groupes armés qui se disputent la légitimité pour le contrôle du pouvoir central.

Adoum Boulkassoum

L’exaltation des coups de force, des putschs, c’est ce à quoi on assiste au Niger depuis la chute du président Roch Mark Christian Kaboré balayé par une junte militaire au Burkina Faso.

Ce malheureux évènement pour le moins condamnable et répugnant a délié plus que jamais certaines langues dans les milieux politiques et de la société civile. Les visages se découvrent et les souhaits ouvertement exprimés, sans retenue et sans gans, sur les réseaux sociaux.

Depuis le précédent mandat du Président Issoufou Mahamadou, certains de nos compatriotes caressaient ce rêve avec la révolution qui a emporté le président Burkinabè Blaise Compaoré et celle du M5 au Mali qui a considérablement affaibli le pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita. Ce rêve nauséabond et cauchemardesque de négation de l’ordre démocratique, s’était révélé à travers plusieurs déclarations des partis politiques de l’opposition et de certaines organisations de la société civile nigérienne qui appelaient quasiment à l’insurrection, à l’image de la révolution burkinabé ou des soulèvements populaires du Mali.

Les populations nigériennes n’ont guère cédé à ces chants de sirène et le régime a tenu offrant l’opportunité et la fierté aux nigériens de vivre leur première alternance démocratique en assistant à une passation de pouvoir entre deux présidents de la République élus.

Au lieu de tirer les leçons de ces échecs, les partisans des coups d’état reviennent encore en force après l’irruption des militaires en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. Ils ne se cachent plus et estiment exprimer de simples opinions et ouvrent même le débat. Le comble est que ceux qui condamnent ces coups de forces ou qui trouvent qu’ils ne se justifient pas, sont considérés par eux comme des lâches ou des valets locaux de l’impérialisme.

Face à cette situation grave de remise en cause de l’ordre démocratique, les partisans de cette option au Niger s’amusent sur la toile. A qui le prochain tour ? Le Président Bazoum ne dort plus au Palais ! Des souhaits à peine voilés de voir le président nigérien subir le même sort que les Chefs d’Etat des trois autres pays.

Mais c’est mal connaître le Président Mohamed Bazoum que de croire qu’il ne dormirait plus au Palais, une fausse information du reste rapidement démentie par les services de la Présidence. Les nigériens l’ont vu à l’œuvre sur le front, dans les foyers les plus redoutables, destinations que beaucoup de Conseillers en sécurité pourraient lui, déconseiller s’adressant aux populations locales et aux militaires déployés sur le terrain.

Il est vrai que deux des Etats affectés par cette vague de coup d’Etat, en l’occurrence le Mali et le Burkina Faso ont en commun avec le Niger l’insécurité qui affecte durement les populations depuis plus de sept (7) ans. Pire le Mali s’est quasiment effondré et le Burkina Faso infesté par les groupes terroristes. Mais le Niger, il faut le dire, fait figure de forteresse en préservant l’intégrité de son territoire. Certes, le pays a payé un lourd tribut aux incursions des groupes armés terroristes mais il tient débout grâce à la clairvoyante anticipation de ses dirigeants et à la combativité des Forces de Défense et de Sécurité. Pour preuve au cours des élections générales de 2020-2021, malgré l’insécurité, les candidats ont battu campagne dans toutes les contrées du Niger sans aucun incident. Quoi qu’on dise le Niger est loin d’être le Mali, le Burkina Faso dans la gestion des questions sécuritaires qui est le principal alibi de la remise en cause de l’ordre démocratique.

Ceux qui font l’apologie des coups d’état se basant sur cet argumentaire doivent encore attendre, car les nigériens ont atteint une maturité politique insoupçonnée et ne se laissent plus emporter par les vendeurs d’illusions, qui plus des mauvais exemples, encore moins nos forces de défense et de sécurité plus que jamais républicaines et aguerries et qui ont une claire conscience du défi sécuritaire auquel ils font vaillamment face.

Adoum Boulkassoum

Depuis plusieurs semaines la nomination au poste de Directeur Général de société Loterie Nationale du Niger (LONANI) est bloquée du fait de la mésentente entre les deux branches rivales de la section MNSD de Maradi. A plusieurs reprises les noms des prétendants à ce poste ont été envoyés en Conseil des Ministres mais qui ont fini par être rejetés faute de consensus et d’unanimité au niveau de la section de Maradi à laquelle revient le poste selon la clé de partage instituée par le parti. Dans un premier temps, c’est M. Adamou Jadi, présentement Secrétaire Général adjoint à l’Assemblée Nationale, président par intérim de la section régionale de Maradi qui a envoyé son propre nom en catimini sans requérir l’avis de ses collègues. Il a réussi à franchir l’étape du Conseil des Cabinets mais une fois au Conseil des Ministres, sa candidature a été purement et simplement rejetée. C’est ainsi qu’il a introduit en deuxième chance le nom d’une autre femme militante du MNSD de la section de Maradi mais qui est issue du groupe de ceux qui ont désobéi aux consignes du parti en battant campagne pour le candidat de l’opposition au second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Face à ce blocage, le dossier a atterri sur la table de réunion du Bureau Politique National tenue tout récemment pour discuter de la vie du parti et des problèmes qui le gangrènent. A cette occasion, le Président du parti Monsieur Seïni Oumarou a réitéré que le poste reste et demeure dans le quota de la section de Maradi.

Il revient aux responsables régionaux du parti de chercher un modus vivendi et de s’entendre sur un nom qui sera transmis par ses soins au Premier Ministre. Malheureusement le clan de Djaneidou Gado Sabo et de Jadi Adamou, en lieu et place d’une réunion élargie et consensuelle se sont retranchés chez l’ancien Ministre Hassane Yari pour procéder à cette désignation, selon des sources proches du parti.

L’oiseau rare qu’ils ont déniché est un militant du MNSD vivant à l’extérieur, notamment aux Etats Unis d’Amérique mais qui est malheureusement de leur obédience, c’est-à-dire du clan rebelle qui a battu campagne contre la candidature de Mohamed Bazoum. Toutefois, ils développent l’argument selon lequel ce dernier a bénéficié du soutien des différentes sous-sections départementales du parti qui sont au nombre de neuf (9).

Mais selon le clan de Moussa Mamane Doutchi, il s’agit plutôt de trois sections départementales, car les autres signatures ne sont pas portées par les personnes qualifiées en pareille circonstance.

Avec ces tiraillements au niveau des deux ailes à Maradi, la situation reste encore bloquée et les militants de la région de Maradi ne parviennent pas à s’entendre pour communiquer le nom de leur candidat à cette nomination au poste de Directeur Général de la LONANI. Si le statuquo perdure, on risque d’assister à une situation identique à celle du Secrétaire Général dans laquelle la région de Maradi a fini par perdre le poste à cause d’une guéguerre sans fin entre M. Tidjani Abdoul Kadri et M. Moussa Mamane Doutchi.

En tout cas les autres sections ont commencé à se frotter les mains et à lorgner le poste de Directeur Général de la LONANI qui risque de tomber dans le panier commun.

Adoum Boulkassoum

Le 1er décembre 2021, un anonyme saisissait la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour dénoncer l’implantation d’une usine de cimenterie à Badaguichiri, région de Tahoua qu’il trouvait suspecte. L’affaire a été rapidement prise au sérieux par la HALCIA qui a lancé des investigations pour voir le bien-fondé de cette dénonciation.

Selon des sources bien informées, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées(HALCIA), M. Maï Moussa Elhadj Bashir a aussitôt instruit le département des investigations pour mener une enquête sur les importations de fer, ciment et autres engins effectués par la société chinoise China Africa Building Niger SA, dont la dénonciation indiquait qu’elle ferait usage de fausses exonérations.

Les missions menées dans la région, ont permis aux enquêteurs de la HALCIA de déceler plusieurs irrégularités, notamment douanières, fiscales et administratives.

On parle, entre autres, de l’importation de plusieurs tonnes de fer à béton pour lesquelles, il n’y a aucune quittance douanière et de l’importation par ladite société de plusieurs matériels et engins roulants sur la base de la convention minière d’exploitation de charbon de Tebaram 4 (département de Tahoua) alors même que ces importations devraient être faites sur la base du code des investissements.

L’investigation de la HALCIA a débusqué aussi l’achat de plusieurs tonnes de ciments auprès d’un fournisseur local sans reversement de la TVA.

Il faut dire que les services de la HALCIA ont entendu dans le cadre des enquêtes les responsables de la société et d’autres personnes impliquées dans le dossier.

Face à ces irrégularités, des mesures conservatoires ont été prises notamment la suspension des travaux de  construction de l’usine et la mise en demeure du responsable de ladite société à régulariser les importations passées avec des exonérations inapplicables par le paiement de droits et taxes de douanes.

La HALCIA aurait également saisi, selon nos sources, la Direction Générale des Impôts (DGI) pour le redressement fiscale de la société, qui a vendu à la société chinoise CBM/NIGER SA, le matériel et les engins en hors taxe.

Il faut dire que cette investigation traduit un bel exemple de collaboration telle que souhaitée par la HALCIA à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption 2021, qui rappelait que ‘’l’Organisation des Nations Unies met en évidence les droits et les devoirs de chacun - y compris les États, les responsables gouvernementaux, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les médias, le secteur privé, la société civile, les universités, le public et les jeunes - dans la lutte contre la corruption».

Adoum Boulkassoum

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 27 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification du Contrat de financement Sérapis N° 2018-0342 d’un montant de soixante-un millions d’euros (61.000.000 €), signé le 09 décembre 2019 à Niamey et le 11 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du « Projet Nigelec expansion de l’accès à l’électricité ».

L’objectif global du contrat de financement objet du présent projet d’ordonnance est d’étendre et d’améliorer l’accès à l’électricité au Niger en développant, en renforçant et en réhabilitant les réseaux de transport et de distribution d’électricité à travers le pays.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

  • la modernisation et le renforcement des réseaux de transport du réseau ouest ;
  • l’extension, le renforcement et la densification des réseaux moyenne tension (MT) et basse tension (BT) à Niamey, dans les sept (7) chefs-lieux de régions et dans 95 localités rurales ;
  • le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité.

 

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°6984-NE d’un montant de quarante-deux millions cent mille euros (42.100.000 €) et du don N°D904-NE d’un montant de trente-cinq millions cent mille Droits de Tirage Spéciaux (35.100.000 DTS), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ».
  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de don GFF N°TF0B6336 d’un montant qui ne dépasse pas vingt-cinq millions de Dollars des Etats-Unis (25.000.000 $ US), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), agissant en tant qu’administrateur du Fonds fiduciaire multibailleurs pour le mécanisme de financement mondial (GFF) pour les femmes, les enfants et les adolescents, pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali »

L’objectif principal de l’accord de financement et de l’accord de don objets des deux (02) projets d’ordonnances est d’accroître l’utilisation d’un paquet de services de qualité en matière de santé de la Reproduction, de santé et Nutrition de la Mère, du Nouveau-né, de l’Enfant et de l’Adolescent (SR-SNMNEA). Ces accords visent également à agir sur les comportements essentiels qui sont reconnus comme améliorant les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi qu’à renforcer l’autonomisation des filles et des femmes dans les zones ciblées.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

  • l’élargissement de la couverture, l’accroissement de l’utilisation et l’amélioration de la qualité du paquet intégré de SR-SNMNEA ;
  • l’appui à la demande en services de santé et de nutrition ;
  • le renforcement de la gestion de projet et de la capacité institutionnelle.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois allant du 02 février au 1er mai 2022 inclus sur toute l’étendue du territoire national.

En outre, dans le cadre de la gestion de la situation sécuritaire, les trois (03) projets d’ordonnances ci-après ont été adoptés.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une période de trois (3) mois, allant du 20 février au19 mai 2022 inclus.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une période de trois (3) mois, allant du 04 février au 03 mai 2022 inclus.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une période de trois (03) mois, allant du 30 janvier au 29 mars 2022 inclus.

Ces quatre projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  • Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-246/PRN/MISP/D/ACR du 10 mai 2019, portant organisation et attributions du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée (SCLCT/CTO).

Le présent projet de décret vise à renforcer les missions du Service Central de Lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée à travers le développement de la Coopération avec les autres Etats partenaires du G5 sahel et de l’Union Européenne sur la base d’accords de coopération.

Il institue un organe dénommé « plateforme de coopération en matière de Sécurité » au Service Central de lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée qui servira de mécanisme de coordination et d’échanges d’informations dans le cadre de cette coopération.

 

  • AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « DISSILAK 2 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « EMI LULU 57 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (02) conventions minières, à créer au moins quarante (40) emplois et à investir la somme d’un million six cent soixante -dix-sept mille (1.677.000) dollars US, soit environ un milliard six millions deux cent mille (1.006.200.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

  • douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « BOUNGOU » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche «DIBILO » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « NAMAGA » pour lithium et substances connexes, dans les départements de Téra et de Gothèye, région de Tillaberi.

 

La société RIO NARCEA RECURSOS SA s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des trois (03) conventions minières, à créer au moins soixante-quinze (75) emplois et à investir un montant minimum de six millions neuf mille (6.009.000) dollars US, soit environ trois milliards six cent cinq millions quatre cent mille (3.605.400.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

  • dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et l’entreprise ANT.MG COMPANY pour le permis de recherche « DJADO 1 » pour or et métaux connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

L’entreprise ANT.MG COMPANY s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir un montant minimum de deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

 

  • six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

 

  • six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-Evaluation (SNISE) et de son plan d’actions 2022-2026.

 

L’objectif de la Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-évaluation (SNISE) est de reformer le système de suivi évaluation de l’action publique afin qu’il soit mieux adapté à l’approche budget-programme, basée sur la gestion axée sur les résultats. Aussi la formulation de cette stratégie permettra-t-elle d’harmoniser et d’articuler les nombreux systèmes disparates, utilisés actuellement dans le suivi et l’évaluation de l’action publique.

 

La SNISE énonce les mesures, les activités et les programmes retenus pour une mise en œuvre efficiente de la Politique Nationale de l’Evaluation. Elle vise à fédérer, dans le domaine du suivi et de l’évaluation, les efforts spécifiques des structures étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers, afin de bâtir une nouvelle approche commune, globale et intégrée dans la conduite du suivi et de l’évaluation des politiques, des plans, des programmes et des projets qui servent de leviers pour délivrer les services publics aux citoyens.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions et lacunes constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

 

  1. MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

  • Monsieur Maman Moussa, ingénieur hydraulicien, est nommé membre du Conseil National de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU), représentant du Ministre chargé de l’Hydraulique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

  • Professeur Hamadou Daouda Youssoufa, professeur titulaire, Mle 03/001, est nommé recteur de l’Université de Tahoua.
  • Docteur Ouma Hachimou, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé vice-recteur de l’Université de Tahoua.
  • Docteur Sama Arzika, maître-assistant, Mle 03/001, est nommé doyen de la faculté des sciences et techniques de l’Université d’Agadez.
  • Docteur Abdou Lawali, maître-assistant, Mle 003/011, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Diffa.
  • Docteur Adamou Issa, maître de conférences, Mle 02-018, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Tillabéri.
  • Docteur Abdoulaye Dan Makao Oumarou, Mle 03/014, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université d’Agadez.
  • Monsieur Souley Goubékoye, enseignant-technologue, Mle 02/04, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Dosso.
  • Monsieur Daouda Souley, enseignant-technologue, Mle 03/010, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Tillabéri.
  • Docteur Issa Matchi Issiaka, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé directeur de l’institut supérieur en environnement et écologie (IS2E) de l’Université de Diffa.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

  • Monsieur Abdou Ibrahim, magistrat, Mle 79384/K, est nommé directeur général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).
  • Monsieur Souley Maazou, magistrat, Mle 100369/W, est nommé secrétaire général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).

AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN

  • Monsieur Ousmane Oumarou, directeur administratif, Mle 69929/L, est nommé inspecteur général des services.
  • Monsieur Iro Souley, directeur administratif, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan, coordonnateur, point focal du Comité national de coordination des actions du G5-Sahel au Niger.
  • Monsieur Amadou Aboubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 56022/W, est nommé directeur du financement des investissements et du suivi des décaissements.
  • Monsieur Idrissa Harouna, directeur administratif, Mle 62951/Y, est nommé directeur du plan et de la prospective.
  • Monsieur Sahabi Idi, directeur administratif, Mle 112125/J, est nommé directeur des politiques sectorielles et de la programmation du développement.
  • Docteur Maman Bello Garba Hima, Mle 136691/L, est nommé directeur du suivi de la performance et de l’évaluation des projets et programmes de développement.
  • Monsieur Boubacar Maman Iro, directeur administratif, Mle 116481/R, est nommé directeur de la coopération économique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Madame Saidou Fatimata Nouhou, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 71167/F, est nommée directrice générale de l’Assainissement.
  • Monsieur Ada Daouda, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 133970/T, est nommé directeur des infrastructures hydrauliques.
  • Monsieur Sanoussi Rabé, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 54937/A, est nommé directeur des ressources en eau.
  • Madame Oumarou Mariama Zoubeirou Ousmane Nayaya, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 117896/Z, est nommée directrice des infrastructures d’assainissement en milieu rural.
  • Monsieur Zabeirou Dawa, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 87880/C, est nommé directeur des infrastructures d’assainissement en milieu urbain.
  • Monsieur Abarchi Chaïbou, inspecteur principal des impôts, Mle 68615/H, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
  • Monsieur Khamada Baye, ingénieur agronome, spécialiste des questions hydrauliques et environnementales, Mle 85741/Y, est nommé directeur des études et de la programmation.
  • Madame Nana Mariama Ibrahim Naleyni, directeur administratif, Mle 133939/J, est nommée directrice de la législation.
  • Madame Konaté Nana Aïché Barko, directeur administratif, Mle 63032/P, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

  • Monsieur Issoufou Kapran, chercheur spécialiste des systèmes semenciers agricoles, est nommé président du conseil d’administration de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).
  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu deux (02) communications.

  1. une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en baisse par rapport à la semaine précédente. Un total de 158 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 380 cas la semaine précédente.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 1,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,66/100.000 habitants cette semaine, soit une réduction de 59%.

A la date du 26 janvier 2022, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 616;
  • total des cas sortis guéris : 7.794;
  • total des décès : 297;
  • total des cas actifs : 525 dont 57 patients en cours d’hospitalisation.
  1. une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la participation de la délégation du Niger a la 66ème session de la commission de la condition de la femme qui se tiendra à New York du 14 au 25 mars 2022.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 27 janvier 2022

 

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

Le Ministre de la justice garde des sceaux M. Ikta Mohamed a procédé à l’incinération de la cargaison de cocaïne saisie le 2 janvier dernier par les éléments de l’OCTRIS dans la région d’Agadez. L’opération d’incinération qui a eu lieu ce mardi 25 janvier 2022 s’est déroulée en présence du ministre de l’intérieur, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que des journalistes.

Il a fallu 5 heures d’horloge pour venir au terme du processus qui a débuté par le test de la cocaïne sachet par sachet l’ensemble de 199 sachets qui pesaient les 214,63 kilogrammes. C’est sous le regard vigilant des journalistes et autres témoins que les experts de l’OCTRIS épaulés par des éléments de l’Interpol que l’opération a été menée de bout en bout.

Démarrée à 12 heures, il a fallu en début de soirée plus précisément à 17 heures après un décompte minutieux effectué par un journaliste sous le regard bienveillant de l’assistance pour que les capsules soient mises en flammes.

En procédant à la mise à feu de la drogue, le Ministre de la justice garde des sceaux M. Ikta Mohamed a rappelé le processus à suivre auprès de la justice en cas de saisie de drogue qui a atteint son épilogue avec la dernière étape qui est celle d’incinération de la drogue. «Cette quantité importante de drogue a fait l’objet de scellé déposé au greffe du Tribunal de Grande instance Hors Classe de Niamey», a laissé entendre le ministre de la justice avant de préciser la légalité de l’incinération de ce produit prohibé.

«L’incinération, de celle-ci est en parfait accord avec l’ordonnance n°99-42 du 23 septembre 1999 relative à la lutte contre la drogue à son article 142 stipule que : «sauf dans les cas où la conservation des plantes et des substances saisies est absolument indispensable à la procédure, l’autorité judiciaire ordonne et fait exécuter dans les plus bref délais, après la saisie ou après le prélèvement d’échantillons : - la destruction complète des autres plantes ou substances qui doit être réalisée immédiatement et par les moyens les plus appropriés, en présence d’un représentant de l’autorité judiciaire et des membres d’une commission dont la composition est fixée par un arrêté du Ministre de la Justice ; dans le cas où la conservation des plantes ou des substances aura été jugée indispensable à la procédure, leur remise ou leur destruction sera définitive. ».

Pour rappel, la drogue incinérée ce mardi 25 janvier 2022 a été saisie dans le véhicule du maire de Fachi début de ce mois de janvier et a été présentée à la presse le 5 janvier 2022.

La valeur marchande de la drogue s’élève à 11 milliards de F CFA. C’est pour la première fois que les éléments de l’Office Central de Répression et de Lutte contre les stupéfiants (OCTRIS) mettent la main sur une quantité aussi importante de cocaïne dans notre pays.

Dans une conférence de presse qu’il a animée le 11 janvier 2022, le Ministre de l’élevage porte-parole du gouvernement M. Abdoulkadri Tidjani a indiqué que les cargaisons de drogues saisies ces six (6) dernières années ont une valeur marchande de 93.643.473.997 F CFA.

Ibrahim Moussa

Elle a failli ne pas se jouer au Cameroun après le grand doute émis par les présidents de la FIFA et d’autres pays africains qui mettent en cause la préparation et l’état des pelouses au pays de Samuel Eto’o. Finalement après l’intransigeance du nouveau président de la FECAFOOT et des autorités camerounaises, la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations s’ouvre en présence du Président camerounais Paul Biya. Une compétition marquée à tous les instants de couacs les uns plus graves que les autres.

Entre des comportements extra sportifs des joueurs, de la polémique sur les tests covid en passant par le niveau des arbitres, l’état des pelouses et le manque d’efficacité des attaquants, cette CAN a été de toutes les polémiques. Sur le plan sanitaire, beaucoup de pays se sont plaints des tests covid. Les Comores en sont la parfaite illustration avec des cas en cascade, une équipe qui a joué son huitième de finale sans gardien de but. Il a fallu titulariser au poste un défenseur pour dépanner l’instant d’un match qui le fait et lui et son pays dans les cœurs des amoureux du football. Une polémique qui a fait réagir le nouveau président de la FECAFOOT Samuel Eto’o qui a demandé du respect à son pays lors d’une conférence de presse.

L’autre problème qui a fait surgir le président Eto’o a été l’état des pelouses. Beaucoup se sont offusqués de ce problème qui ne fera rien changer selon Eto’o. Même la FIFA a voulu qu’on ne joue pas cette compétition a-t-il dit donc que ceux qui parlent se taisent et jouent a fait comprendre l’ex pichichi des lions.

Le niveau technique aussi laisse à désirer. Entre le manque d’efficacité des attaquants et le niveau de certains matchs, couplés à l’état des pelouses, cette CAN ne sera pas dans les annales de l’histoire du foot africain. Peut-être que pour la suite de la compétition le niveau se lèvera c’est tout le bien qu’on peut espérer.

L’autre point non moins négligeable à souligner a été le niveau des arbitres. Dans presque tous les matchs, les critiques ont fusé sur les hommes en noir. Des cartons en pagaille, des décisions incomprises comme siffler la fin d’un match à la 85ème minute puis le faire rejouer alors que les joueurs rentrent déjà aux vestiaires pour siffler encore la fin à la 88ème minute, l’arbitrage n’a pas été à la hauteur malgré la VAR. Il faudra sans doute lever le niveau des hommes en noir par des formations surtout. Le drame d’Olembé a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase quant à l’organisation balbutiante de cette compétition. Une dizaine de morts et de nombreux blessés, le Cameroun n’est pas un exemple dans l’organisation d’une grande compétition.

L’onde de choc de l’affaire Aubameyang et Lemina accusés d’avoir fait venir des femmes de joie dans leur hôtel et chassés de la sélection a aussi dépassé les frontières.

Sinon sur le plan purement football, on peut signaler l’élimination du champion en titre l’Algérie, incapable de gagner un seul match, les coéquipiers de Mahrez ont déçu à tous les niveaux et quitté la compétition la tête basse. Le Nigeria, la Côte d’Ivoire n’ont pas répondu aussi aux attentes, éliminés dès les 1/8ème de finales.

La Guinée Equatoriale, la Gambie sont les outsiders qui ont surpris et éblouis le public. D’autres favoris comme le Cameroun conduits par Vincent Aboubacar (meilleur buteur de la compétition), le Sénégal amené par Sadio Mané, l’Egypte de Salah poursuivent en espérant succéder à l’Algérie.

A ne pas sous-estimer le Burkina Faso et surtout le Maroc de Hakimi.

Amadou Roufaï Dandoua

En moins de neuf (9) mois de gouvernance, le Président de la République Mohamed Bazoum a effectué plusieurs visites en profondeur du pays pour échanger directement avec les populations et s’enquérir de leurs réelles préoccupations. Il a visité en si peu de temps les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. Qu’il s’agisse de l’insécurité, de la situation alimentaire, de la cohabitation entre les communautés, de l’éducation et de l’état des infrastructures de base, le Président Mohamed Bazoum ne néglige aucun sujet d’intérêt national pour se déplacer dans les confins du pays pour aller réconforter les populations, échanger et discuter avec elles afin d’apporter ou de dégager des pistes de solutions. Partout où il est passé, le message était le même : rassurer les populations sur l’engagement et la détermination de l’Etat à assurer leur sécurité mais aussi discuter avec elles de leurs préoccupations.

Une politique de proximité qui soulage les populations heureuses de recevoir la visite de la plus haute autorité du pays apportant un message d’espoir, d’assurance et de paix. Plus que jamais populaire, Mohamed Bazoum reste à l’écoute des populations et cherche autant que faire se peut à répondre à leurs aspirations les plus profondes.

A plusieurs reprises, il a bravé l’insécurité, les intempéries et les hostilités de l’environnement pour aller à la rencontre des populations. Au temps fort du mouvement terroriste Boko Haram, il n’a pas hésité à se rendre dans les foyers les plus dangereux et les plus craints de la région de Diffa pour apporter son soutien à la population et aux forces de défense et de sécurité qui se sacrifient de jour comme de nuit sur les théâtres de combat mais aussi apporter des solutions immédiates ou des pistes de solutions pour le règlement de ce conflit et le retour à la sérénité dans les localités concernées.

Le Président Mohamed Bazoum a posé son hélico à Bosso dans la région de Diffa pour constater de visu l’ampleur de l’insécurité mais aussi les conditions de travail des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Il a fait hameau par hameau, dans les pistes sablonneuses de la région du Lac Tchad, pour apporter son soutien moral aux populations et leur affirmer l’engagement de l’Etat à sécuriser toutes les populations du Niger où qu’elles se trouvent. A cette occasion, le Président a organisé le retour et la réinstallation des plusieurs populations déplacées durant des années dans leurs villages respectifs.

Ce fut le cas de Baroua se situant sur les berges du Lac Tchad, une grosse bourgade abandonnée depuis 2015 par ses habitants du fait des attaques répétitives du groupe terroriste boko haram. C’est avec une grande émotion que les populations de ce village ont savouré le retour à la terre natale. Cette réinstallation de Baroua et des autres bourgades environnantes a été suivie par la sécurisation totale des lieux mais également par la reprise des activités socioéconomiques traditionnelles.

Après cette visite de terrain, le Président de la République et sa délégation ont érigé leur quartier général dans le chef-lieu de la région de Diffa où il a tenu plusieurs réunions avec différentes couches socioprofessionnelles régionales, notamment les autorités administratives, coutumières et religieuses, la société civile et les forces de défense et de sécurité.

Après ce round d’échanges plusieurs décisions importantes ont été prises en vue d’un retour total de la paix dans le manga. Le Président de la République a mis à profit cette visite pour féliciter et encourager les FDS pour leurs sacrifices dans le cadre de leurs missions. Après Diffa, ce fut la région de Maradi où le Président de la République est allé également rencontrer les populations vivant le long de la frontière avec le Nigeria, victimes d’attaques et d’enlèvements par les bandits armés. Il a longuement échangé à cœur ouvert à chaque étape avec les populations pour cerner le contour du phénomène. Il s’est rendu dans plusieurs villages dans les communes de Gabi, Dan Issa, Sarkin Yama, Safo et Tibiri où les populations vivaient le cauchemar permanent de ces attaques.

Ce voyage a donné beaucoup d’espoir aux populations surtout que ce déplacement a été l’occasion de prendre des solutions communes en concertation avec les pays voisins du Nigeria qui ont permis de réduire considérablement la fréquence des attaques. Le Président a donné des consignes fermes sur les dispositions à prendre pour sécuriser totalement ces villages frontaliers du Nigeria. Puis est venu le tour de la Région de Tillabéry où Mohamed Bazoum s’est rendu successivement dans les communes d’Anzourou et de Banibangou en dépit des menaces sécuritaires graves. Mohamed Bazoum a posé son avion dans la brousse de Anzourou, une zone réputée extrêmement dangereuse infestée par les groupes terroristes radicaux pour échanger avec les populations de l’Anzourou qui venaient d’être réinstallées après leur débandade suite aux assauts des Groupes Armés Non Etatiques (GANE). Comme dans la région de Diffa, un dispositif a été spécialement mis en place pour permettre aux populations de vaquer normalement à leurs occupations. De même à Banibangou qui a essuyé une attaque au cours de laquelle plus d’une cinquantaine d’habitants de la localité ont trouvé la mort dont le Maire lui-même, le Président est allé partager la douleur de la population après ce drame mais également rassurer les populations de Banibangou sur les missions régaliennes de l’Etat consistant à les sécuriser. Il a annoncé plusieurs gestes au profit de cette population exposée déjà à l’insécurité alimentaire du fait des mauvaises récoltes. Et tout récemment, le Président Mohamed Bazoum était l’hôte des populations de Tahoua où il a également visité les localités victimes d’insécurité. C’est ainsi qu’il a fait cap sur Tillia, dans la partie nord de Tahoua qui a enregistré plusieurs morts ces derniers temps à la suite des attaques terroristes ou des accrochages avec les milices d’autodéfense locales. Le message était le même. Rassurer les populations sur l’engagement et la détermination de l’Etat à assurer leur sécurité mais aussi discuter avec elles de leurs préoccupations. Là également les populations de cette commune géographiquement isolée et qui est un sanctuaire des mouvements terroristes se sont senties soulagées de recevoir la visite de la plus haute autorité du pays apportant un message d’espoir, d’assurance et de paix.

Par la suite, le Président a fait l’axe Illéla, Bagaroua, Tébaram un autre couloir des mouvements armés non étatiques qui mérite d’être suivi de près. Ces dernières semaines on a enregistré trois attaques successives sur Tébaram qui manque aujourd’hui de siège de la Mairie, des antennes de réseau téléphonique, d’ambulance pour le district sanitaire et de plusieurs autres infrastructures, toutes dévastées et brûlées par ces criminels. Le Président de la République est allé s’enquérir de l’ampleur des dégâts et séance tenante, certaines questions ont été prises en charge dont le problème de l’ambulance du district sanitaire de Tébaram.

Au troisième jour, le Président Mohamed Bazoum a visité les communes de Madaoua et Bangui et a marqué plusieurs escales le long de son chemin pour échanger avec les populations. A Bangui, il a visité le centre des déplacés internes et externes qui sont venus du Nigeria dont le nombre est estimé à plusieurs milliers vivant dans des conditions sanitaires déplorables et dans une psychose permanente. Tout le long de cet axe qui devient aussi un pôle d’insécurité, le Président de la République, plus que jamais populaire, a pris l’engagement de renforcer le dispositif sécuritaire. Pour les populations réfugiées de Bangui, il a promis de les mettre dans des conditions acceptables en attendant leur retour dans leurs villages respectifs tout en leur prodiguant des sages conseils sur la conduite à tenir dans ces moments difficiles.

Adoum Boulkassoum


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