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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

«…je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement autant que je m'occuperai de la sécurité», a déclaré solennellement le Président de la République Mohamed Bazoum dans son discours d’investiture, après avoir établi un diagnostic profond de notre système éducatif devant la communauté nationale et internationale. Neuf (9) mois après sa prestation de serment, plus qu’une simple déclaration, le Chef de l’Etat a donné corps à son engagement en menant des actions fortes et concrète dans le domaine.

Première action menée, la rencontre avec les Partenaires techniques et Financiers et les Partenaires Sociaux avec à la clé une présentation spéciale de sa Politique Educative au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey le 30 avril 2021, soit trois semaines seulement après son investiture.

Considérant que l’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat mais une affaire de toute la société, le Président de la République Mohamed Bazoum va poursuivre les contacts, rencontrant au palais de la présidence les acteurs de l’éducation à deux reprises d’abord le 10 mai 2021 puis le 13 octobre 2021, donnant un sens au suivi de proximité dont il a promis d’être le garant. Des réformes hardies ont été engagées avec l’orientation principale d’améliorer la qualité de l’enseignement par la professionnalisation du corps enseignant, de développer les infrastructures scolaires et de promouvoir la scolarisation de la jeune fille. Dans cette dynamique, en si peu de temps, le premier internat des jeunes filles a émergé de terre et inauguré à Kéllé dans le département de Gouré. D’autres internats ont été lancés, notamment dans la région de Tahoua. Les réflexions sur la réforme curriculaire sont également très avancées avec un début de mise en oeuvre progressif.

Mais le plus remarquable dans les milieux des enseignants c’est le recrutement des ressources humaines. Le gouvernement a déjà décidé à ce niveau de recruter 171 enseignants chercheurs et enseignants technologues, 344 enseignants scientifiques, 2150 enseignants contractuels, pour l'éducation nationale, et 167 enseignants pour le sous-secteur professionnel et technique. Le 23 janvier dernier, le gouvernement a décidé de régulariser la pension de 6.000 enseignants contractuels de la fonction publique âgés de plus de 45 ans.

S’agissant des infrastructures, les efforts se poursuivent avec des instructions fermes d’épargner les classes en paillotes aux élèves du préscolaires. La situation des régions affectées par l’insécurité qui a entrainé la fermeture de plusieurs écoles notamment dans certains départements des régions de Tillabéry et Tahoua est aussi au centre des préoccupations du Gouvernement.

Dans une lettre en date du 26 Janvier 2022, adressée aux Partenaires Techniques et Financiers et à la coordinatrice Pays, le Ministre de l’éducation Nationale les invitait à une réorientation des activités humanitaires. Le choix rationnel des plus hautes autorités du Niger est l’option pour la stratégie des centres de regroupements. Le Gouvernement a donc décidé de la réorientation des programmes vers un paquet d’activités autour de ces centres de regroupement avec une forte implication des responsables des services déconcentrés.

Mieux, pour créer un climat social apaisé qui a beaucoup nui à l’école nigérienne avec d’intempestifs débrayages des scolaires, des étudiants et des enseignants, le Chef de l’Etat a établi un dialogue permanent avec les acteurs de l’Education en instruisant le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, sur la mise en place d’un comité interministériel de négociation avec les partenaires du secteur de l'éducation. Ce comité présidé par le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche se réunira régulièrement sur les principales préoccupations des acteurs de l’école nigérienne et particulièrement sur les revendications des syndicats du Secteur de l’Education.

Le dernier round de négociation a été émaillé d’une grève de la "Dynamique des syndicats de l'éducation du Niger", structure regroupant les syndicats du secteur, il n’en demeure pas moins que le dialogue n’a jamais été interrompu. Du reste, selon les informations fournies par le Ministre de l’Enseignement supérieur, Phd Mamoudou Djibo, à la date du dimanche 30 janvier 2022, sur les 19 points de revendications, 12 ont été solutionnés avec des échéances précises. Des informations confirmées par certains acteurs de la Dynamique des syndicats de l’éducation. Le dimanche dernier, après de longues négociations dans la nuit, un protocole d’accord devait intervenir sur les points d’accord, a-t-on appris. Mais le document n’ayant pas été saisi et signé, la Dynamique des Syndicats de l’Education a préféré maintenir son mot d’ordre de grève du 31 janvier au 1er février 2022, relève un représentant des syndicats. Ce qui a été mal perçu par le Gouvernement qui voit plutôt ‘’un agenda qui n’a rien à voir avec les véritables préoccupations des enseignants’’. Sinon, dans le fond, pour l’essentiel, les syndicats de l’éducation et le Gouvernement se sont accordés sur les questions fondamentales et l’espoir est permis pour la poursuite de ce dialogue fécond pour le redressement de l’école nigérienne.

De toutes les façons, rassure le Gouvernement, le président de la République continuera à tenir ses engagements de recruter les enseignants contractuels suivant un plan d'absorption progressif, soutenable par le budget national tout en donnant la primauté à la compétence des enseignants recrutés.

Adoum Boulkassoum

Il y a quelques jours l’ambiance était quelque peu surchauffée au niveau de la coalition au pouvoir relativement à la question des nominations des Conseillers à l’Assemblée nationale dont d’aucuns trouvaient le nombre trop élevé.

Il a été remarqué que le nombre des Conseillers grimpait à une vitesse exponentielle. Selon certaines informations, le nombre de ces derniers oscillait autour de 500, il y a quelques jours.

Il est vrai que l’Assemblée nationale s’est habituée à la pléthore de Conseillers. On parlait de plus d’un millier de conseillers durant les législatures antérieures. Depuis un certain temps cette institution était devenue la boite à pandore, un fourre-tout ou un Etat dans un Etat, où sont casés les militants en guise de récompense. L’assemblée nationale a la possibilité de se prêter à cette gymnastique car c’est elle qui vote son propre budget et à ce titre, elle se fait la part belle en se donnant tous les avantages.

Dans le dernier rapport de la Cour des comptes, il a été noté noir sur blanc que l’Assemblée nationale refuse de se plier à l’exercice du contrôle des comptes auquel est soumis tous les services et administrations publiques.

Aujourd’hui les autorités en place ont décidé d’assainir sinon de mettre fin à cette pratique. C’est ainsi que le nombre de Conseillers a été examiné à l’intérieur de la majorité au niveau des premiers responsables particulièrement le Président de l’Assemblée Nationale Seyni Oumarou et certains responsables du PNDS. A l’issue de cette réunion, il a été décidé de casser la poire en deux. A défaut de chasser les Conseillers qui ont été nommés, la coalition a opté pour une réduction considérable de leurs revenus. Cette mesure qui a été beaucoup saluée au niveau du public permettra à l’Assemblée de caser quelques nouveaux conseillers indépendamment de la coloration politique.

Adoum Boulkassoum                 

Le Rapport de situation N°229 du 17 au 23 janvier 2022 établi par le Comité Technique de Gestion de la Réponse à la Pandémie du Coronavirus (COVID-19) sous la supervision du Ministère de la santé publique dresse un état rassurant de la pandémie de la COVID-19 au Niger.

Cent cinquante-huit (158) nouveaux cas de COVID-19 notifiés du 17 au 23 janvier 2022, portant le cumul des cas à 8544 depuis le début de l’épidémie le 19 mars 2020, rapporte le rapport.

Quatre (4) décès enregistrés du 17 au 23 janvier 2022, le cumul de décès passe à 296 depuis le début de la pandémie.

Sur 72 Districts Sanitaires que compte le pays, quatre (4) n’ont pas encore notifié de cas depuis le début de la pandémie. Il s’agit des districts sanitaires de Bouza et Abalak pour la région de Tahoua, Mayahi pour la région de Maradi et Aderbissinat pour la région d’Agadez. Le rapport indique que ‘’six (6) régions sur les huit (8) ont enregistré de cas de la Covid-19 au courant de la semaine. La région de Niamey (59,59%) a enregistré le plus grand nombre de cas. La plus forte létalité (25%) a été enregistrée par la région de Maradi.

La létalité cumulée est élevée (3,46%) comparativement à la moyenne mondiale (2,8%) et de l’Afrique (2,2%). Le taux de guérison (89,88%) démunie en lien avec le nombre plus important des cas notifiés ces derniers jours. Les régions de Niamey (5 228) et Agadez (1 146) ont enregistré le plus grand nombre de cas de la COVID-19. La région de Niamey reste toujours l’épicentre de cette pandémie avec 65% des cas.

Les régions de Niamey (405,95 cas/100 000 habitants) et d’Agadez (182,93 cas/100 000 habitants) ont les taux d’attaque les plus élevés. Quant à la létalité, elle est plus élevée dans les régions de Tahoua (9,65%), Tahoua (7,89%) et Maradi (6,08). Seules les régions de Niamey, Zinder, Tahoua et Agadez enregistrent régulièrement des alertes. Les régions de Niamey (16 240) et de Zinder (3 037) ont enregistré le plus grand nombre de contacts. La région de Dosso a assuré le suivi de 71,65% des contacts recensés. Le ratio contact/cas est faible au niveau national avec 2,99 contacts pour un cas. Il varie de 0,57 à Tahoua à 6,58 à Zinder.

Mato Mani

Cinq (5) jours après le coup de force qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu un sommet virtuel pour apprécier l’évolution de la situation au pays des hommes intègres.

A l’issue du sommet extraordinaire virtuel du 28 janvier 2022, l’organisation sous régionale a pris des décisions qui vont de l’exclusion du Burkina Faso de l’organisation à l’envoi d’une mission civile et militaire dès le lendemain avant d’annoncer la tenue d’un autre sommet en présentiel le 3 février prochain à Accra.

Conduite par le vice admiral Seth Amoama, la délégation des Chefs d’Etat-major des pays membres de la CEDEAO a rencontré les membres du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) et le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La délégation de l’organisation sous régionale affirme suivre avec une attention particulière la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso au regard de l’actualité dans la sous-région marquée par des changements politiques nés de la crise sécuritaire et de ses répercussions sur les populations.

A l’issue de la rencontre, les membres du MPSR ont expliqué aux émissaires de la CEDEAO que les récents changements politiques intervenus répondent aux attentes des populations en termes de sécurité, de refondation de la Nation burkinabé, et des valeurs de la République.

Après le séjour de 48 heures des chefs d’état-major à Ouagadougou, ça sera le tour d’une délégation ministérielle de la CEDEAO d’aller à la rencontre du nouvel homme fort du Faso.

Tout ce ballet diplomatique prouve la prudence optée cette fois-ci par la CEDEAO dans la résolution de la crise burkinabé.

Sortie médiatique de Jean Claude Kassi Brou

Quelques heures après la tenue du sommet virtuel de la CEDEAO sur le Burkina Faso, le président de la commission de la CEDEAO M. Jean Claude Kassi Brou était l’invité du journal de l’Afrique de la chaine TV5 monde.

Dans sa sortie médiatique, le diplomate ivoirien a répondu aux attaques dont fait l’objet l’institution qu’il dirige après les sanctions infligées contre le Mali le 9 janvier 2022 et l’avènement du coup d’état au Burkina Faso.

M. Jean Claude Kassi Brou a expliqué aux téléspectateurs que la CEDEAO travaille sur la base de ses textes notamment le protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance dont les citoyens de la CEDEAO ignorent dans leur grande majorité le contenu.

S’agissant des sanctions contre la junte malienne, Jean Claude Kassi Brou d’expliquer qu’elles sont les conséquences du non-respect de la parole donnée des putschistes d’organiser les élections dans un délai de 18 mois.

La CEDEAO n’a pas pour mission de sanctionner les populations dans les Etats membres, à chaque fois qu’elle intervient pour sanctionner un pays, c’est parce que les textes auxquels les pays ont souscrits ont été violés et la CEDEAO ne peut pas fermer les yeux la dessus, a martelé le président de la commission de la CEDEAO.

En attendant le sommet du 1er février prochain à Accra, la CEDEAO est pour le moment dans une posture de prudence avec les militaires au pouvoir au Burkina Faso.

Pour plusieurs observateurs de la situation sociopolitique en Afrique de l’Ouest, malgré que le bras de fer entre l’organisation sous régionale et les putschistes maliens, n’a pas empêché l’avènement d’un autre coup de force dans la région, les sanctions donneront à réfléchir sur le délai de la transition à fixer par les putschistes burkinabé.

D’ores et déjà, des voix s’élèvent chez certains responsables du régime renversé pour demander à la CEDEAO de ne pas sanctionner sévèrement le Burkina Faso.

Ibrahim Moussa

Le Président du RDRTchendji, candidat malheureux à l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, ne rate aucune occasion pour rappeler sa fameuse saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO et surtout de l’encenser.

Le 25 janvier 2022, au nom de la Coalition CAP 20- 21, ACC, FRC et ALLIÉS, il transmettait à l’Ambassade du Mali au Niger, un document intitulé «Message de soutien et de solidarité au peuple frère du Mali suite aux mesures d’isolement et à l’embargo économique et financier imposé par l’UEMOA et la CEDEAO.» Dans ce document, Mahamane Ousmane et ses amis estimaient que les sanctions prises à l’encontre du Mali sont ‘’en violation de l’esprit des Traités constitutifs des deux Institutions, sont en réalité la démonstration marquante des dérives de ces organisations.’’ Autant ils considèrent que la CEDEAO a commis une ‘’déconvenue’’ autant ils pensent qu’on peut faire confiance à un démembrement de la CEDEAO qu’est la Cour de Justice communautaire.

Un clin d’oeil qui n’est pas passé inaperçu car c’est tout l’objectif de Mahamane Ousmane qui attend que le 1er février la Cour de Justice de la CEDEAO se prononce en sa faveur dans le contentieux qui l’oppose avec l’Etat du Niger par rapport à la dernière élection présidentielle relativement à laquelle il revendique toujours la victoire.

Vouloir d’une chose et son contraire est aujourd’hui la chose la plus prisée par les leaders de l’opposition politique nigérienne qui tient des discours les uns plus contradictoires que les autres.

Qu’il s’agisse des responsables gouvernementaux ou des institutions sous régionales, l’opposition politique nigérienne ou du moins ces principaux animateurs les apprécient en fonction de leurs intérêts égoïstes mais pas de celui du peuple au nom duquel ils prétendent agir.

Dans tout le discours transmis à l’Ambassade du Mali au Niger par Mahamane Ousmane et ses alliés, ce qui l’intéressait c’est ce passage qui trahit toute la salve déversée sur les sanctions prises à l’encontre du Mali sur la décision des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO :«En effet, une simple saisine pour avis de la Cour de justice de la CEDEAO, créée à cet effet en vertu de l’article 15 dudit Traité, suivant le protocole additionnel A/P.1/7/91, qui a fait ses preuves à travers ses arrêts et avis rendus, de par sa compétence prévue à l’article 8 dudit protocole, aurait suffi», entonne le message avant d’affirmer clairement que «Notre Coalition continue de faire confiance à la Cour de justice de la CEDEAO».

Et la CAP 20-21 de dévoiler son jeu, ‘’C’est dans cet esprit que le candidat de notre Coalition, le Président Mahamane Ousmane qui, de toute évidence, a remporté le deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger, a choisi, en toute sagesse, de faire recours à ladite Cour afin de faire prévaloir et de préserver les valeurs de l’Etat de droit, de la démocratie et de la paix suite au contentieux électoral le plus grave connu par notre pays’’.

En vérité derrière l’élan de solidarité manifestée à l’endroit du peuple malien se cache l’obsession de Mahamane Ousmane suspendu au sort de sa saisine de la Cour de la CEDEAO et dont la décision est attendue le 1er février 2022. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’un clin d’oeil à l’endroit de l’institution judiciaire communautaire, seule crédible aux yeux de l’opposition nigérienne. Du moins pour l’instant !

Adoum Boulkassoum

Dans la nuit du 28 au 29 Janvier 2022 tôt le matin, les éléments de Boko Haram à bord de plusieurs véhicules lourdement armés et de centaines de motos ont attaqué une position des Forces de Défense et de Sécurité basée à Chétima Wangou à quelques encablures de la Komadougou Yobé. Ils ont profité du début du retrait du Lac pour se frayer un chemin et faire cette incursion sur le territoire nigérien. En réalité, les FDS étaient déjà en alerte permanente parce qu’elles savent bien que l’étiage de la Komadougou Yobé correspond à la période au cours de laquelle, les éléments de Boko Haram multiplient les attaques sur leurs positions.

Ainsi, la réponse des Forces de Défense et de Sécurité a été prompte et énergique. Après plusieurs heures de violents combats, les éléments de Boko Haram ont été mis en déroute par les FDS enragés et animés par la hargne d’en découdre avec l’ennemi. Le bilan de cet affrontement selon les sources officielles est le suivant :

Trois (3) véhicules des éléments de Boko Haram totalement détruits, un véhicule abandonné et une dizaine d’éléments de Boko Haram tués. Dans leur débandade, les éléments de Boko Haram ont pu emporter plusieurs blessés avec eux certainement.

Du côté des FDS, on n’a enregistré aucune victime ou une perte en matériel à l’issue de ces combats.

A cette occasion, le Ministre de la défense nationale M. Alkassoum Indatou a d’ailleurs fait un communiqué pour féliciter les FDS pour cette victoire et a réaffirmé au nom du Président de la République, Chef suprême des armées, la confiance des autorités dans ‘’leur capacité et volonté de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national’’.

Il a remercié également les partenaires de la force multinationale mixte (FMM) pour leur appui.

Cette éclatante victoire de nos FDS sur les éléments de Boko Haram a été perçue avec beaucoup de soulagement au niveau du public en général et au niveau des populations de la région de Diffa en particulier.

La défaite infligée à Boko Haram restaure un climat de confiance et de sérénité au niveau des populations mais elle rajoute aussi à la détermination des FDS qui se sacrifient de jour comme de nuit pour protéger les populations.

C’est aussi le résultat de plusieurs actions déployées par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a pris l’engagement de faire de la sécurité sa principale priorité.

Durant la période de huit (8) mois passée à la tête du pays, le Président de la République a visité tous les foyers d’insécurité pour échanger avec les populations locales et les forces de défense et de sécurité pour affiner les meilleures stratégies afin de combattre efficacement ces criminels. Au cours de ces visites, il a tenu à remonter le moral des troupes comme il a promis aussi de les doter de plus de moyens logistiques et de les mettre dans les meilleures conditions pour l’accomplissement de leur mission. Le Président de la République a donné des instructions pour la réinstallation de tous les déplacés internes à leurs villages et hameaux respectifs. Ces opérations qui ont commencé dans les régions de Diffa notamment avec le village de Baroua et Tillabéri avec la commune d’Anzourou sont suivies des mesures de sécurisation mais aussi des actions d’accompagnement des populations pour qu’elles reprennent leurs activités socioéconomiques classiques.

Le Président de la République a appelé les populations à démystifier le phénomène d’insécurité et à être plus résilientes dans cette épreuve.

La victoire des FDS basés à Chétima Wangou n’a fait que conforter cette vision.

Adoum Boulkassoum

Le consortium ‘’International Budget Partnership’’ a mené une évaluation rapide des fonds de riposte au coronavirus dans 120 pays à travers le monde. Les résultats de l’enquête menée sur la période 2020-2021 ont révélé un besoin d’une plus grande transparence et d’une plus grande participation du public.

Au Niger, la présentation des résultats de l’évaluation a eu lieu ce samedi 29 janvier 2022 à l’espace Frantz Manon d’Alternative Espace Citoyens en présence de plusieurs responsables de la société civile.

Dans son exposé, le coordonnateur du projet M. Hassan Boukar d’indiquer que le tableau de bord mondial de la responsabilité dans la réponse à la Covid-19 a révélé des faiblesses généralisées dans la responsabilité de l’aide Covid.

L’évaluation du Niger a révélé que le pays faisait partie des 56 pays considérés comme ayant des niveaux limités de responsabilité (un score global de transparence, de contrôle et de participation) dans la mise en œuvre de politiques budgétaires d’urgence en réponse à la Covid-19.

Le rapport pointe du doigt le manque de participation citoyenne à la formulation et à la mise en œuvre des mesures d’urgence, excluant ainsi le public d’avoir voix au chapitre sur la manière dont l’argent du pays a été dépensé pour lutter contre la pandémie.

Pour M. Hassan Boukar, à l’instar de la plupart des pays enquêtés, le Niger pourrait faire des progrès significatifs en offrant à la société civile une plus grande opportunité d’informer et d’influencer les décisions profondément conséquentes que le gouvernement prend concernant les dépenses de secours Covid. Pour l’acteur de la société civile nigérienne d’Alternative Espace Citoyens (AEC), ‘’la seule façon de garantir que les dépenses parviennent à ceux qui en ont le plus besoin est de mettre en place des systèmes de surveillance et de participation du public’’.

Pour atteindre des niveaux suffisants de transparence, de participation et de contrôle sur le long terme, le gouvernement du Niger devrait travailler avec la société civile, a ajouté Hassan Boukar.

A cet effet, la société civile exige du gouvernement :

  • fournir des rapports réguliers à l’assemblée nationale sur l’exécution des politiques de réponses fiscales pour Covid,
  • divulguer tous les détails sur l’approvisionnement liés aux dépenses d’urgence de la Covid, et
  • créer des opportunités pour la société civile et le public, y compris les populations marginalisées ou sous-représentées, de s’engager avec les acteurs gouvernementaux, législatifs et des institutions supérieures de contrôle sur l’exécution des politiques de secours Covid.

L’OBS 2019 a révélé qu’il y avait une marge d’amélioration importante au Niger car le gouvernement a publié beaucoup moins d’informations sur le cycle budgétaire central que nombre de ses voisins régionaux, tout en omettant de fournir des mécanismes formels permettant au public de participer au processus.

Dans le souci de renforcer la transparence et la responsabilité dans les réponses en cours à la Covid-19, la société civile attend du ministère des finances la publication des informations supplémentaires sur les sources de financement de la réponse budgétaire du Niger à la pandémie, y compris son utilisation d’un fonds extrabudgétaire.

Une autre recommandation relative à l’introduction des mécanismes concrets pour permettre au grand public de participer au suivi de l’exécution des réponses fiscales liées au Covid.

Ibrahim Moussa

La Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation regroupant 14 principales structures militant dans le secteur est montée au créneau, exprimant son insatisfaction par rapport aux négociations engagées avec le gouvernement.

Le 24 janvier 2022, le directoire de la dynamique des syndicats du secteur de l’éducation s’adressait au Ministre de la fonction publique et aux Ministères de tutelle, annonçant un préavis de grève. La dynamique des syndicats considérait en effet qu’il y avait une lenteur dans les négociations avec des reports intempestifs.

Elle estimait aussi que le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique dont la décision avait été prise par le gouvernement en conseil des ministres du 13 janvier 2022 est discriminatoire.

Dans son préavis de grève, la Dynamique des syndicats de l’éducation exige du gouvernement la satisfaction de ses légitimes revendications inscrites dans son mémorandum ; le respect du décret 2009-072 relatif au recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique ; le recrutement sans aucune forme de discrimination des enseignants contractuels à la fonction publique ; l’implication de la Dynamique dans toutes les prises des décisions dans le secteur de l’éducation et la reprise sans délai des négociations. Justement après le dépôt de ce préavis, le Gouvernement a rouvert les négociations à travers le comité interministériel mis en place à cet effet.

Selon les informations qui ont filtré de cette rencontre, le Gouvernement et la Dynamique ne se sont pas accordés sur certains aspects, notamment concernant le recrutement. Les syndicats du secteur de l’éducation ont donc maintenu leur mot d’ordre de grève de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national pour les journées du lundi 31 janvier et Mardi 1er février 2022.

Un mot d’ordre largement suivi et qui risque de perturber l’élan d’accalmie insufflé par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a fait du redressement du secteur éducatif une priorité de son mandat et qui a eu à deux reprises à rencontrer les partenaires de l’école pour leur exprimer son attente et leur implication dans ce redressement.

Mato Mani

C’est à l’hémicycle du Palais Léon MBA de Libreville que s’est ouverte la réunion du Bureau de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie en présence du 1er vice-président de l’assemblée nationale du Niger M. Kalla Ankourao, le jeudi 27 Janvier 2022.

La présence du représentant du parlement nigérien à Libreville marque l’Admission de l’Assemblée nationale du Niger au Bureau de l’APF.

En s’adressant à l’assistance, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale a, au nom du Président de l’institution, remercié l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie pour avoir accepté l’admission de l’assemblée nationale du Niger au Bureau de ladite institution.

L’Honorable Kalla Ankouarao d’adresser une pensée particulière aux pays du Sahel qui n’ont pu faire le déplacement de Libreville pour des raisons liées aux interruptions des processus démocratiques au niveau de ces pays. «En cette heureuse circonstance, je ne puis m’empêcher de penser aux pays frères sahéliens que le Niger aura à cœur de représenter dignement au sein de cette instance.

Ils ne sont pas avec nous aujourd’hui en raison des contingences que nous connaissons tous. Il va sans dire que leur situation nous interpelle parce que porteuse de graves dangers pour l’ordre démocratique, cheval de bataille de l’APF et de la francophonie…», a-t-il souligné.

La rencontre qui a réuni les représentants des parlements francophones du monde a été une tribune pour le 1er vice-président de l’Assemblée nationale de plaider la cause du Sahel plus précisément la question du terrorisme qui affecte aujourd’hui les pays de la zone dite des trois frontières.

«Notre souhait au Sahel, est de pouvoir disposer d’un soutien actif et déterminé de l’ensemble de la communauté internationale afin que la terreur soit vaincue sans perturber ni l’ordre social ni le système démocratique que nos pays ont patiemment bâti», a lancé M. Kalla Ankouarao.

Dans sa diplomatie parlementaire, l’élu nigérien d’interpeller ses collègues sur la nécessité d’assister les pays du Sahel,«Nous voudrons pouvoir compter sur tous nos collègues députés ou sénateurs pour relayer, auprès de tous les Etats membres de notre organisation commune, notre besoin de soutien actif pour combattre et vaincre les terroristes afin que la paix et la quiétude reviennent au Sahel et que la francophonie aille encore de l’avant car, faut-il le rappeler, tous les pays sahéliens qui font face à l’hydre terroriste sont francophones.», a renchéri M. Kalla Ankourao.

Il a fustigé le comportement de certains sahéliens qui estiment que la lutte contre le terrorisme ne peut se faire sans la remise en cause de l’ordre constitutionnel normal. «Cette terreur gagnerait si elle devait divertir nos pays du seul combat qui vaille, la lutte contre la pauvreté et le sous-développement ; elle gagnerait si pour la contenir l’on devait sacrifier l’ordre constitutionnel ; elle gagnerait si elle devait contribuer à retarder le chantier de l’intégration sous régionale et africaine», a déploré le 1er vice-président de l’Assemblée nationale.

Du 27 au 28 Janvier 2022, la réunion de Libreville a permis aux participants de discuter sur plusieurs points concernant la vie de l’APF parmi lesquels: Présentation de la 47e Session de l’APF et du 9e Parlement francophone des jeunes (PFJ) ; Audition de M. Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’OIF ; Etat d’avancement de la réforme des statuts de l’APF ; Composition du Bureau et de l’Assemblée ; Examen des situations politiques et le Rapport d’activité du Secrétaire général parlementaire.

Ibrahim Moussa

Depuis l’année 2012, le Sahel est en proie à une insécurité grandissante qui étend ses tentacules à travers les frontières. Le Niger n’a pas pu échapper malheureusement à ce fléau des mouvements criminels à certains endroits sur son espace territorial. Pire, avec l’aggravation de ce phénomène d’insécurité et la survenue de certains événements dans la sous-région, le Niger s’était retrouvé avec beaucoup plus de foyers que n’importe quel pays de la sous –région. Après les premières attaques de boko haram en 2015 sur le long de la frontière de la partie sud-est du Niger, plusieurs autres foyers d’insécurité sont spontanément apparus avec l’effondrement de l’Etat malien. En quelques mois, le Niger s’est vu entouré de foyers de tension qui se sont multipliés sur la frontière avec le Nigeria et le Tchad en ce qui concerne les éléments de boko haram et du côté du Mali et du Burkina Faso ou plusieurs groupes armés non étatiques ont pris position dans l’espace dit des trois frontières.

Outre ces zones s’ajoute la partie septentrionale du pays qui a connu depuis longtemps des mouvements de narcotrafiquants et des bandits de tout acabit du fait de l’étendue de cette zone et de ses caractéristiques propices à ce genre d’activités criminelles. Par le passé, les mouvements de ces groupes criminels étaient plus ou moins contrôlés par l’Etat Libyen. Mais depuis la mort du guide de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi, la Libye est devenue une poudrière mais aussi la source d’approvisionnement et de ravitaillement en armes de pointe de tous ces groupes terroristes et criminels.

Dès les premières incursions de Boko Haram dans notre pays, les autorités nigériennes ont tenu un discours de fermeté et d’engagement pour combattre ces criminels. En son temps, le Président Issoufou Mahamadou a tenu un discours musclé qui traduit la ferme volonté de notre pays à faire face à cette situation. En même temps, il a appelé les autres pays qui partagent le même espace à une synergie d’action qui a débouché sur la création et la mise en place de la Force Multinationale Mixte et du G5 Sahel à côté des différentes armées nationales.

Sans compter la rescousse des puissances étrangères engagées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

C’est avec la même détermination que le Président Mahamadou Issoufou a affronté la situation du Mali qui a éclaté depuis 2012. En bon visionnaire, il entrevoyait la dégradation de la situation dans tout le Sahel si toutefois un des pays venait à baisser la garde. Malheureusement, avec tous ses appels à la communauté internationale et ses interventions dans les différents forums régionaux, les mouvements terroristes ont réussi à s’implanter dans la zone dite des trois frontières. Il faut avouer qu’en dépit de toutes ces dispositions, nos différents pays ont payé un lourd tribut dans le cadre de cette insécurité.

Les armées de nos différents Etats ont essuyé de lourdes pertes en vies humaines et en matériels logistiques. Cependant notre pays a fait face vaillamment à cette situation avec la détermination des Forces de Défense et de Sécurité et la vision des plus hautes autorités de notre pays. Aujourd’hui on peut dire que le Niger tient le cap dans cet océan d’insécurité et malgré les multiples foyers d’insécurité qui entourent notre pays, les mouvements terroristes n’ont pas pris un seul mètre carré de notre espace territorial. Ce qui est une prouesse pour laquelle il faut s’en féliciter et qui mérite d’être saluée.

Outre la multiplicité des foyers de tension autour de notre pays, il faut noter que la situation de non-Etat au Mali et en Libye n’ont pas facilité la tâche aux Forces de Défense et de Sécurité Nigérienne. A la date d’aujourd’hui, on ne trouve aucun poste militaire avancé dans le territoire malien sur plus de 500 km après la frontière.

Quant à la Libye, elle est toujours déchirée par une guerre permanente entre des groupes armés qui se disputent la légitimité pour le contrôle du pouvoir central.

Adoum Boulkassoum


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