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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

L’exaltation des coups de force, des putschs, c’est ce à quoi on assiste au Niger depuis la chute du président Roch Mark Christian Kaboré balayé par une junte militaire au Burkina Faso.

Ce malheureux évènement pour le moins condamnable et répugnant a délié plus que jamais certaines langues dans les milieux politiques et de la société civile. Les visages se découvrent et les souhaits ouvertement exprimés, sans retenue et sans gans, sur les réseaux sociaux.

Depuis le précédent mandat du Président Issoufou Mahamadou, certains de nos compatriotes caressaient ce rêve avec la révolution qui a emporté le président Burkinabè Blaise Compaoré et celle du M5 au Mali qui a considérablement affaibli le pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita. Ce rêve nauséabond et cauchemardesque de négation de l’ordre démocratique, s’était révélé à travers plusieurs déclarations des partis politiques de l’opposition et de certaines organisations de la société civile nigérienne qui appelaient quasiment à l’insurrection, à l’image de la révolution burkinabé ou des soulèvements populaires du Mali.

Les populations nigériennes n’ont guère cédé à ces chants de sirène et le régime a tenu offrant l’opportunité et la fierté aux nigériens de vivre leur première alternance démocratique en assistant à une passation de pouvoir entre deux présidents de la République élus.

Au lieu de tirer les leçons de ces échecs, les partisans des coups d’état reviennent encore en force après l’irruption des militaires en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. Ils ne se cachent plus et estiment exprimer de simples opinions et ouvrent même le débat. Le comble est que ceux qui condamnent ces coups de forces ou qui trouvent qu’ils ne se justifient pas, sont considérés par eux comme des lâches ou des valets locaux de l’impérialisme.

Face à cette situation grave de remise en cause de l’ordre démocratique, les partisans de cette option au Niger s’amusent sur la toile. A qui le prochain tour ? Le Président Bazoum ne dort plus au Palais ! Des souhaits à peine voilés de voir le président nigérien subir le même sort que les Chefs d’Etat des trois autres pays.

Mais c’est mal connaître le Président Mohamed Bazoum que de croire qu’il ne dormirait plus au Palais, une fausse information du reste rapidement démentie par les services de la Présidence. Les nigériens l’ont vu à l’œuvre sur le front, dans les foyers les plus redoutables, destinations que beaucoup de Conseillers en sécurité pourraient lui, déconseiller s’adressant aux populations locales et aux militaires déployés sur le terrain.

Il est vrai que deux des Etats affectés par cette vague de coup d’Etat, en l’occurrence le Mali et le Burkina Faso ont en commun avec le Niger l’insécurité qui affecte durement les populations depuis plus de sept (7) ans. Pire le Mali s’est quasiment effondré et le Burkina Faso infesté par les groupes terroristes. Mais le Niger, il faut le dire, fait figure de forteresse en préservant l’intégrité de son territoire. Certes, le pays a payé un lourd tribut aux incursions des groupes armés terroristes mais il tient débout grâce à la clairvoyante anticipation de ses dirigeants et à la combativité des Forces de Défense et de Sécurité. Pour preuve au cours des élections générales de 2020-2021, malgré l’insécurité, les candidats ont battu campagne dans toutes les contrées du Niger sans aucun incident. Quoi qu’on dise le Niger est loin d’être le Mali, le Burkina Faso dans la gestion des questions sécuritaires qui est le principal alibi de la remise en cause de l’ordre démocratique.

Ceux qui font l’apologie des coups d’état se basant sur cet argumentaire doivent encore attendre, car les nigériens ont atteint une maturité politique insoupçonnée et ne se laissent plus emporter par les vendeurs d’illusions, qui plus des mauvais exemples, encore moins nos forces de défense et de sécurité plus que jamais républicaines et aguerries et qui ont une claire conscience du défi sécuritaire auquel ils font vaillamment face.

Adoum Boulkassoum

Depuis plusieurs semaines la nomination au poste de Directeur Général de société Loterie Nationale du Niger (LONANI) est bloquée du fait de la mésentente entre les deux branches rivales de la section MNSD de Maradi. A plusieurs reprises les noms des prétendants à ce poste ont été envoyés en Conseil des Ministres mais qui ont fini par être rejetés faute de consensus et d’unanimité au niveau de la section de Maradi à laquelle revient le poste selon la clé de partage instituée par le parti. Dans un premier temps, c’est M. Adamou Jadi, présentement Secrétaire Général adjoint à l’Assemblée Nationale, président par intérim de la section régionale de Maradi qui a envoyé son propre nom en catimini sans requérir l’avis de ses collègues. Il a réussi à franchir l’étape du Conseil des Cabinets mais une fois au Conseil des Ministres, sa candidature a été purement et simplement rejetée. C’est ainsi qu’il a introduit en deuxième chance le nom d’une autre femme militante du MNSD de la section de Maradi mais qui est issue du groupe de ceux qui ont désobéi aux consignes du parti en battant campagne pour le candidat de l’opposition au second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Face à ce blocage, le dossier a atterri sur la table de réunion du Bureau Politique National tenue tout récemment pour discuter de la vie du parti et des problèmes qui le gangrènent. A cette occasion, le Président du parti Monsieur Seïni Oumarou a réitéré que le poste reste et demeure dans le quota de la section de Maradi.

Il revient aux responsables régionaux du parti de chercher un modus vivendi et de s’entendre sur un nom qui sera transmis par ses soins au Premier Ministre. Malheureusement le clan de Djaneidou Gado Sabo et de Jadi Adamou, en lieu et place d’une réunion élargie et consensuelle se sont retranchés chez l’ancien Ministre Hassane Yari pour procéder à cette désignation, selon des sources proches du parti.

L’oiseau rare qu’ils ont déniché est un militant du MNSD vivant à l’extérieur, notamment aux Etats Unis d’Amérique mais qui est malheureusement de leur obédience, c’est-à-dire du clan rebelle qui a battu campagne contre la candidature de Mohamed Bazoum. Toutefois, ils développent l’argument selon lequel ce dernier a bénéficié du soutien des différentes sous-sections départementales du parti qui sont au nombre de neuf (9).

Mais selon le clan de Moussa Mamane Doutchi, il s’agit plutôt de trois sections départementales, car les autres signatures ne sont pas portées par les personnes qualifiées en pareille circonstance.

Avec ces tiraillements au niveau des deux ailes à Maradi, la situation reste encore bloquée et les militants de la région de Maradi ne parviennent pas à s’entendre pour communiquer le nom de leur candidat à cette nomination au poste de Directeur Général de la LONANI. Si le statuquo perdure, on risque d’assister à une situation identique à celle du Secrétaire Général dans laquelle la région de Maradi a fini par perdre le poste à cause d’une guéguerre sans fin entre M. Tidjani Abdoul Kadri et M. Moussa Mamane Doutchi.

En tout cas les autres sections ont commencé à se frotter les mains et à lorgner le poste de Directeur Général de la LONANI qui risque de tomber dans le panier commun.

Adoum Boulkassoum

Le 1er décembre 2021, un anonyme saisissait la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour dénoncer l’implantation d’une usine de cimenterie à Badaguichiri, région de Tahoua qu’il trouvait suspecte. L’affaire a été rapidement prise au sérieux par la HALCIA qui a lancé des investigations pour voir le bien-fondé de cette dénonciation.

Selon des sources bien informées, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées(HALCIA), M. Maï Moussa Elhadj Bashir a aussitôt instruit le département des investigations pour mener une enquête sur les importations de fer, ciment et autres engins effectués par la société chinoise China Africa Building Niger SA, dont la dénonciation indiquait qu’elle ferait usage de fausses exonérations.

Les missions menées dans la région, ont permis aux enquêteurs de la HALCIA de déceler plusieurs irrégularités, notamment douanières, fiscales et administratives.

On parle, entre autres, de l’importation de plusieurs tonnes de fer à béton pour lesquelles, il n’y a aucune quittance douanière et de l’importation par ladite société de plusieurs matériels et engins roulants sur la base de la convention minière d’exploitation de charbon de Tebaram 4 (département de Tahoua) alors même que ces importations devraient être faites sur la base du code des investissements.

L’investigation de la HALCIA a débusqué aussi l’achat de plusieurs tonnes de ciments auprès d’un fournisseur local sans reversement de la TVA.

Il faut dire que les services de la HALCIA ont entendu dans le cadre des enquêtes les responsables de la société et d’autres personnes impliquées dans le dossier.

Face à ces irrégularités, des mesures conservatoires ont été prises notamment la suspension des travaux de  construction de l’usine et la mise en demeure du responsable de ladite société à régulariser les importations passées avec des exonérations inapplicables par le paiement de droits et taxes de douanes.

La HALCIA aurait également saisi, selon nos sources, la Direction Générale des Impôts (DGI) pour le redressement fiscale de la société, qui a vendu à la société chinoise CBM/NIGER SA, le matériel et les engins en hors taxe.

Il faut dire que cette investigation traduit un bel exemple de collaboration telle que souhaitée par la HALCIA à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption 2021, qui rappelait que ‘’l’Organisation des Nations Unies met en évidence les droits et les devoirs de chacun - y compris les États, les responsables gouvernementaux, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les médias, le secteur privé, la société civile, les universités, le public et les jeunes - dans la lutte contre la corruption».

Adoum Boulkassoum

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 27 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification du Contrat de financement Sérapis N° 2018-0342 d’un montant de soixante-un millions d’euros (61.000.000 €), signé le 09 décembre 2019 à Niamey et le 11 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du « Projet Nigelec expansion de l’accès à l’électricité ».

L’objectif global du contrat de financement objet du présent projet d’ordonnance est d’étendre et d’améliorer l’accès à l’électricité au Niger en développant, en renforçant et en réhabilitant les réseaux de transport et de distribution d’électricité à travers le pays.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

  • la modernisation et le renforcement des réseaux de transport du réseau ouest ;
  • l’extension, le renforcement et la densification des réseaux moyenne tension (MT) et basse tension (BT) à Niamey, dans les sept (7) chefs-lieux de régions et dans 95 localités rurales ;
  • le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité.

 

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°6984-NE d’un montant de quarante-deux millions cent mille euros (42.100.000 €) et du don N°D904-NE d’un montant de trente-cinq millions cent mille Droits de Tirage Spéciaux (35.100.000 DTS), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ».
  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de don GFF N°TF0B6336 d’un montant qui ne dépasse pas vingt-cinq millions de Dollars des Etats-Unis (25.000.000 $ US), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), agissant en tant qu’administrateur du Fonds fiduciaire multibailleurs pour le mécanisme de financement mondial (GFF) pour les femmes, les enfants et les adolescents, pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali »

L’objectif principal de l’accord de financement et de l’accord de don objets des deux (02) projets d’ordonnances est d’accroître l’utilisation d’un paquet de services de qualité en matière de santé de la Reproduction, de santé et Nutrition de la Mère, du Nouveau-né, de l’Enfant et de l’Adolescent (SR-SNMNEA). Ces accords visent également à agir sur les comportements essentiels qui sont reconnus comme améliorant les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi qu’à renforcer l’autonomisation des filles et des femmes dans les zones ciblées.

Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :

  • l’élargissement de la couverture, l’accroissement de l’utilisation et l’amélioration de la qualité du paquet intégré de SR-SNMNEA ;
  • l’appui à la demande en services de santé et de nutrition ;
  • le renforcement de la gestion de projet et de la capacité institutionnelle.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois allant du 02 février au 1er mai 2022 inclus sur toute l’étendue du territoire national.

En outre, dans le cadre de la gestion de la situation sécuritaire, les trois (03) projets d’ordonnances ci-après ont été adoptés.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une période de trois (3) mois, allant du 20 février au19 mai 2022 inclus.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une période de trois (3) mois, allant du 04 février au 03 mai 2022 inclus.

  • Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).

Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une période de trois (03) mois, allant du 30 janvier au 29 mars 2022 inclus.

Ces quatre projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  • Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-246/PRN/MISP/D/ACR du 10 mai 2019, portant organisation et attributions du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée (SCLCT/CTO).

Le présent projet de décret vise à renforcer les missions du Service Central de Lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée à travers le développement de la Coopération avec les autres Etats partenaires du G5 sahel et de l’Union Européenne sur la base d’accords de coopération.

Il institue un organe dénommé « plateforme de coopération en matière de Sécurité » au Service Central de lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée qui servira de mécanisme de coordination et d’échanges d’informations dans le cadre de cette coopération.

 

  • AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « DISSILAK 2 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « EMI LULU 57 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (02) conventions minières, à créer au moins quarante (40) emplois et à investir la somme d’un million six cent soixante -dix-sept mille (1.677.000) dollars US, soit environ un milliard six millions deux cent mille (1.006.200.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

  • douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « BOUNGOU » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche «DIBILO » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « NAMAGA » pour lithium et substances connexes, dans les départements de Téra et de Gothèye, région de Tillaberi.

 

La société RIO NARCEA RECURSOS SA s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des trois (03) conventions minières, à créer au moins soixante-quinze (75) emplois et à investir un montant minimum de six millions neuf mille (6.009.000) dollars US, soit environ trois milliards six cent cinq millions quatre cent mille (3.605.400.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

  • dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et l’entreprise ANT.MG COMPANY pour le permis de recherche « DJADO 1 » pour or et métaux connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.

L’entreprise ANT.MG COMPANY s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir un montant minimum de deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

 

  • six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

 

  • six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-Evaluation (SNISE) et de son plan d’actions 2022-2026.

 

L’objectif de la Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-évaluation (SNISE) est de reformer le système de suivi évaluation de l’action publique afin qu’il soit mieux adapté à l’approche budget-programme, basée sur la gestion axée sur les résultats. Aussi la formulation de cette stratégie permettra-t-elle d’harmoniser et d’articuler les nombreux systèmes disparates, utilisés actuellement dans le suivi et l’évaluation de l’action publique.

 

La SNISE énonce les mesures, les activités et les programmes retenus pour une mise en œuvre efficiente de la Politique Nationale de l’Evaluation. Elle vise à fédérer, dans le domaine du suivi et de l’évaluation, les efforts spécifiques des structures étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers, afin de bâtir une nouvelle approche commune, globale et intégrée dans la conduite du suivi et de l’évaluation des politiques, des plans, des programmes et des projets qui servent de leviers pour délivrer les services publics aux citoyens.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions et lacunes constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.

 

  1. MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

  • Monsieur Maman Moussa, ingénieur hydraulicien, est nommé membre du Conseil National de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU), représentant du Ministre chargé de l’Hydraulique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

  • Professeur Hamadou Daouda Youssoufa, professeur titulaire, Mle 03/001, est nommé recteur de l’Université de Tahoua.
  • Docteur Ouma Hachimou, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé vice-recteur de l’Université de Tahoua.
  • Docteur Sama Arzika, maître-assistant, Mle 03/001, est nommé doyen de la faculté des sciences et techniques de l’Université d’Agadez.
  • Docteur Abdou Lawali, maître-assistant, Mle 003/011, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Diffa.
  • Docteur Adamou Issa, maître de conférences, Mle 02-018, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Tillabéri.
  • Docteur Abdoulaye Dan Makao Oumarou, Mle 03/014, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université d’Agadez.
  • Monsieur Souley Goubékoye, enseignant-technologue, Mle 02/04, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Dosso.
  • Monsieur Daouda Souley, enseignant-technologue, Mle 03/010, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Tillabéri.
  • Docteur Issa Matchi Issiaka, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé directeur de l’institut supérieur en environnement et écologie (IS2E) de l’Université de Diffa.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

  • Monsieur Abdou Ibrahim, magistrat, Mle 79384/K, est nommé directeur général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).
  • Monsieur Souley Maazou, magistrat, Mle 100369/W, est nommé secrétaire général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).

AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN

  • Monsieur Ousmane Oumarou, directeur administratif, Mle 69929/L, est nommé inspecteur général des services.
  • Monsieur Iro Souley, directeur administratif, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan, coordonnateur, point focal du Comité national de coordination des actions du G5-Sahel au Niger.
  • Monsieur Amadou Aboubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 56022/W, est nommé directeur du financement des investissements et du suivi des décaissements.
  • Monsieur Idrissa Harouna, directeur administratif, Mle 62951/Y, est nommé directeur du plan et de la prospective.
  • Monsieur Sahabi Idi, directeur administratif, Mle 112125/J, est nommé directeur des politiques sectorielles et de la programmation du développement.
  • Docteur Maman Bello Garba Hima, Mle 136691/L, est nommé directeur du suivi de la performance et de l’évaluation des projets et programmes de développement.
  • Monsieur Boubacar Maman Iro, directeur administratif, Mle 116481/R, est nommé directeur de la coopération économique.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Madame Saidou Fatimata Nouhou, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 71167/F, est nommée directrice générale de l’Assainissement.
  • Monsieur Ada Daouda, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 133970/T, est nommé directeur des infrastructures hydrauliques.
  • Monsieur Sanoussi Rabé, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 54937/A, est nommé directeur des ressources en eau.
  • Madame Oumarou Mariama Zoubeirou Ousmane Nayaya, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 117896/Z, est nommée directrice des infrastructures d’assainissement en milieu rural.
  • Monsieur Zabeirou Dawa, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 87880/C, est nommé directeur des infrastructures d’assainissement en milieu urbain.
  • Monsieur Abarchi Chaïbou, inspecteur principal des impôts, Mle 68615/H, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
  • Monsieur Khamada Baye, ingénieur agronome, spécialiste des questions hydrauliques et environnementales, Mle 85741/Y, est nommé directeur des études et de la programmation.
  • Madame Nana Mariama Ibrahim Naleyni, directeur administratif, Mle 133939/J, est nommée directrice de la législation.
  • Madame Konaté Nana Aïché Barko, directeur administratif, Mle 63032/P, est nommée directrice des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

  • Monsieur Issoufou Kapran, chercheur spécialiste des systèmes semenciers agricoles, est nommé président du conseil d’administration de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).
  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu deux (02) communications.

  1. une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en baisse par rapport à la semaine précédente. Un total de 158 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 380 cas la semaine précédente.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 1,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,66/100.000 habitants cette semaine, soit une réduction de 59%.

A la date du 26 janvier 2022, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 616;
  • total des cas sortis guéris : 7.794;
  • total des décès : 297;
  • total des cas actifs : 525 dont 57 patients en cours d’hospitalisation.
  1. une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la participation de la délégation du Niger a la 66ème session de la commission de la condition de la femme qui se tiendra à New York du 14 au 25 mars 2022.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 27 janvier 2022

 

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

LARWANA IBRAHIM

Le Ministre de la justice garde des sceaux M. Ikta Mohamed a procédé à l’incinération de la cargaison de cocaïne saisie le 2 janvier dernier par les éléments de l’OCTRIS dans la région d’Agadez. L’opération d’incinération qui a eu lieu ce mardi 25 janvier 2022 s’est déroulée en présence du ministre de l’intérieur, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que des journalistes.

Il a fallu 5 heures d’horloge pour venir au terme du processus qui a débuté par le test de la cocaïne sachet par sachet l’ensemble de 199 sachets qui pesaient les 214,63 kilogrammes. C’est sous le regard vigilant des journalistes et autres témoins que les experts de l’OCTRIS épaulés par des éléments de l’Interpol que l’opération a été menée de bout en bout.

Démarrée à 12 heures, il a fallu en début de soirée plus précisément à 17 heures après un décompte minutieux effectué par un journaliste sous le regard bienveillant de l’assistance pour que les capsules soient mises en flammes.

En procédant à la mise à feu de la drogue, le Ministre de la justice garde des sceaux M. Ikta Mohamed a rappelé le processus à suivre auprès de la justice en cas de saisie de drogue qui a atteint son épilogue avec la dernière étape qui est celle d’incinération de la drogue. «Cette quantité importante de drogue a fait l’objet de scellé déposé au greffe du Tribunal de Grande instance Hors Classe de Niamey», a laissé entendre le ministre de la justice avant de préciser la légalité de l’incinération de ce produit prohibé.

«L’incinération, de celle-ci est en parfait accord avec l’ordonnance n°99-42 du 23 septembre 1999 relative à la lutte contre la drogue à son article 142 stipule que : «sauf dans les cas où la conservation des plantes et des substances saisies est absolument indispensable à la procédure, l’autorité judiciaire ordonne et fait exécuter dans les plus bref délais, après la saisie ou après le prélèvement d’échantillons : - la destruction complète des autres plantes ou substances qui doit être réalisée immédiatement et par les moyens les plus appropriés, en présence d’un représentant de l’autorité judiciaire et des membres d’une commission dont la composition est fixée par un arrêté du Ministre de la Justice ; dans le cas où la conservation des plantes ou des substances aura été jugée indispensable à la procédure, leur remise ou leur destruction sera définitive. ».

Pour rappel, la drogue incinérée ce mardi 25 janvier 2022 a été saisie dans le véhicule du maire de Fachi début de ce mois de janvier et a été présentée à la presse le 5 janvier 2022.

La valeur marchande de la drogue s’élève à 11 milliards de F CFA. C’est pour la première fois que les éléments de l’Office Central de Répression et de Lutte contre les stupéfiants (OCTRIS) mettent la main sur une quantité aussi importante de cocaïne dans notre pays.

Dans une conférence de presse qu’il a animée le 11 janvier 2022, le Ministre de l’élevage porte-parole du gouvernement M. Abdoulkadri Tidjani a indiqué que les cargaisons de drogues saisies ces six (6) dernières années ont une valeur marchande de 93.643.473.997 F CFA.

Ibrahim Moussa

Elle a failli ne pas se jouer au Cameroun après le grand doute émis par les présidents de la FIFA et d’autres pays africains qui mettent en cause la préparation et l’état des pelouses au pays de Samuel Eto’o. Finalement après l’intransigeance du nouveau président de la FECAFOOT et des autorités camerounaises, la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations s’ouvre en présence du Président camerounais Paul Biya. Une compétition marquée à tous les instants de couacs les uns plus graves que les autres.

Entre des comportements extra sportifs des joueurs, de la polémique sur les tests covid en passant par le niveau des arbitres, l’état des pelouses et le manque d’efficacité des attaquants, cette CAN a été de toutes les polémiques. Sur le plan sanitaire, beaucoup de pays se sont plaints des tests covid. Les Comores en sont la parfaite illustration avec des cas en cascade, une équipe qui a joué son huitième de finale sans gardien de but. Il a fallu titulariser au poste un défenseur pour dépanner l’instant d’un match qui le fait et lui et son pays dans les cœurs des amoureux du football. Une polémique qui a fait réagir le nouveau président de la FECAFOOT Samuel Eto’o qui a demandé du respect à son pays lors d’une conférence de presse.

L’autre problème qui a fait surgir le président Eto’o a été l’état des pelouses. Beaucoup se sont offusqués de ce problème qui ne fera rien changer selon Eto’o. Même la FIFA a voulu qu’on ne joue pas cette compétition a-t-il dit donc que ceux qui parlent se taisent et jouent a fait comprendre l’ex pichichi des lions.

Le niveau technique aussi laisse à désirer. Entre le manque d’efficacité des attaquants et le niveau de certains matchs, couplés à l’état des pelouses, cette CAN ne sera pas dans les annales de l’histoire du foot africain. Peut-être que pour la suite de la compétition le niveau se lèvera c’est tout le bien qu’on peut espérer.

L’autre point non moins négligeable à souligner a été le niveau des arbitres. Dans presque tous les matchs, les critiques ont fusé sur les hommes en noir. Des cartons en pagaille, des décisions incomprises comme siffler la fin d’un match à la 85ème minute puis le faire rejouer alors que les joueurs rentrent déjà aux vestiaires pour siffler encore la fin à la 88ème minute, l’arbitrage n’a pas été à la hauteur malgré la VAR. Il faudra sans doute lever le niveau des hommes en noir par des formations surtout. Le drame d’Olembé a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase quant à l’organisation balbutiante de cette compétition. Une dizaine de morts et de nombreux blessés, le Cameroun n’est pas un exemple dans l’organisation d’une grande compétition.

L’onde de choc de l’affaire Aubameyang et Lemina accusés d’avoir fait venir des femmes de joie dans leur hôtel et chassés de la sélection a aussi dépassé les frontières.

Sinon sur le plan purement football, on peut signaler l’élimination du champion en titre l’Algérie, incapable de gagner un seul match, les coéquipiers de Mahrez ont déçu à tous les niveaux et quitté la compétition la tête basse. Le Nigeria, la Côte d’Ivoire n’ont pas répondu aussi aux attentes, éliminés dès les 1/8ème de finales.

La Guinée Equatoriale, la Gambie sont les outsiders qui ont surpris et éblouis le public. D’autres favoris comme le Cameroun conduits par Vincent Aboubacar (meilleur buteur de la compétition), le Sénégal amené par Sadio Mané, l’Egypte de Salah poursuivent en espérant succéder à l’Algérie.

A ne pas sous-estimer le Burkina Faso et surtout le Maroc de Hakimi.

Amadou Roufaï Dandoua

En moins de neuf (9) mois de gouvernance, le Président de la République Mohamed Bazoum a effectué plusieurs visites en profondeur du pays pour échanger directement avec les populations et s’enquérir de leurs réelles préoccupations. Il a visité en si peu de temps les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. Qu’il s’agisse de l’insécurité, de la situation alimentaire, de la cohabitation entre les communautés, de l’éducation et de l’état des infrastructures de base, le Président Mohamed Bazoum ne néglige aucun sujet d’intérêt national pour se déplacer dans les confins du pays pour aller réconforter les populations, échanger et discuter avec elles afin d’apporter ou de dégager des pistes de solutions. Partout où il est passé, le message était le même : rassurer les populations sur l’engagement et la détermination de l’Etat à assurer leur sécurité mais aussi discuter avec elles de leurs préoccupations.

Une politique de proximité qui soulage les populations heureuses de recevoir la visite de la plus haute autorité du pays apportant un message d’espoir, d’assurance et de paix. Plus que jamais populaire, Mohamed Bazoum reste à l’écoute des populations et cherche autant que faire se peut à répondre à leurs aspirations les plus profondes.

A plusieurs reprises, il a bravé l’insécurité, les intempéries et les hostilités de l’environnement pour aller à la rencontre des populations. Au temps fort du mouvement terroriste Boko Haram, il n’a pas hésité à se rendre dans les foyers les plus dangereux et les plus craints de la région de Diffa pour apporter son soutien à la population et aux forces de défense et de sécurité qui se sacrifient de jour comme de nuit sur les théâtres de combat mais aussi apporter des solutions immédiates ou des pistes de solutions pour le règlement de ce conflit et le retour à la sérénité dans les localités concernées.

Le Président Mohamed Bazoum a posé son hélico à Bosso dans la région de Diffa pour constater de visu l’ampleur de l’insécurité mais aussi les conditions de travail des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Il a fait hameau par hameau, dans les pistes sablonneuses de la région du Lac Tchad, pour apporter son soutien moral aux populations et leur affirmer l’engagement de l’Etat à sécuriser toutes les populations du Niger où qu’elles se trouvent. A cette occasion, le Président a organisé le retour et la réinstallation des plusieurs populations déplacées durant des années dans leurs villages respectifs.

Ce fut le cas de Baroua se situant sur les berges du Lac Tchad, une grosse bourgade abandonnée depuis 2015 par ses habitants du fait des attaques répétitives du groupe terroriste boko haram. C’est avec une grande émotion que les populations de ce village ont savouré le retour à la terre natale. Cette réinstallation de Baroua et des autres bourgades environnantes a été suivie par la sécurisation totale des lieux mais également par la reprise des activités socioéconomiques traditionnelles.

Après cette visite de terrain, le Président de la République et sa délégation ont érigé leur quartier général dans le chef-lieu de la région de Diffa où il a tenu plusieurs réunions avec différentes couches socioprofessionnelles régionales, notamment les autorités administratives, coutumières et religieuses, la société civile et les forces de défense et de sécurité.

Après ce round d’échanges plusieurs décisions importantes ont été prises en vue d’un retour total de la paix dans le manga. Le Président de la République a mis à profit cette visite pour féliciter et encourager les FDS pour leurs sacrifices dans le cadre de leurs missions. Après Diffa, ce fut la région de Maradi où le Président de la République est allé également rencontrer les populations vivant le long de la frontière avec le Nigeria, victimes d’attaques et d’enlèvements par les bandits armés. Il a longuement échangé à cœur ouvert à chaque étape avec les populations pour cerner le contour du phénomène. Il s’est rendu dans plusieurs villages dans les communes de Gabi, Dan Issa, Sarkin Yama, Safo et Tibiri où les populations vivaient le cauchemar permanent de ces attaques.

Ce voyage a donné beaucoup d’espoir aux populations surtout que ce déplacement a été l’occasion de prendre des solutions communes en concertation avec les pays voisins du Nigeria qui ont permis de réduire considérablement la fréquence des attaques. Le Président a donné des consignes fermes sur les dispositions à prendre pour sécuriser totalement ces villages frontaliers du Nigeria. Puis est venu le tour de la Région de Tillabéry où Mohamed Bazoum s’est rendu successivement dans les communes d’Anzourou et de Banibangou en dépit des menaces sécuritaires graves. Mohamed Bazoum a posé son avion dans la brousse de Anzourou, une zone réputée extrêmement dangereuse infestée par les groupes terroristes radicaux pour échanger avec les populations de l’Anzourou qui venaient d’être réinstallées après leur débandade suite aux assauts des Groupes Armés Non Etatiques (GANE). Comme dans la région de Diffa, un dispositif a été spécialement mis en place pour permettre aux populations de vaquer normalement à leurs occupations. De même à Banibangou qui a essuyé une attaque au cours de laquelle plus d’une cinquantaine d’habitants de la localité ont trouvé la mort dont le Maire lui-même, le Président est allé partager la douleur de la population après ce drame mais également rassurer les populations de Banibangou sur les missions régaliennes de l’Etat consistant à les sécuriser. Il a annoncé plusieurs gestes au profit de cette population exposée déjà à l’insécurité alimentaire du fait des mauvaises récoltes. Et tout récemment, le Président Mohamed Bazoum était l’hôte des populations de Tahoua où il a également visité les localités victimes d’insécurité. C’est ainsi qu’il a fait cap sur Tillia, dans la partie nord de Tahoua qui a enregistré plusieurs morts ces derniers temps à la suite des attaques terroristes ou des accrochages avec les milices d’autodéfense locales. Le message était le même. Rassurer les populations sur l’engagement et la détermination de l’Etat à assurer leur sécurité mais aussi discuter avec elles de leurs préoccupations. Là également les populations de cette commune géographiquement isolée et qui est un sanctuaire des mouvements terroristes se sont senties soulagées de recevoir la visite de la plus haute autorité du pays apportant un message d’espoir, d’assurance et de paix.

Par la suite, le Président a fait l’axe Illéla, Bagaroua, Tébaram un autre couloir des mouvements armés non étatiques qui mérite d’être suivi de près. Ces dernières semaines on a enregistré trois attaques successives sur Tébaram qui manque aujourd’hui de siège de la Mairie, des antennes de réseau téléphonique, d’ambulance pour le district sanitaire et de plusieurs autres infrastructures, toutes dévastées et brûlées par ces criminels. Le Président de la République est allé s’enquérir de l’ampleur des dégâts et séance tenante, certaines questions ont été prises en charge dont le problème de l’ambulance du district sanitaire de Tébaram.

Au troisième jour, le Président Mohamed Bazoum a visité les communes de Madaoua et Bangui et a marqué plusieurs escales le long de son chemin pour échanger avec les populations. A Bangui, il a visité le centre des déplacés internes et externes qui sont venus du Nigeria dont le nombre est estimé à plusieurs milliers vivant dans des conditions sanitaires déplorables et dans une psychose permanente. Tout le long de cet axe qui devient aussi un pôle d’insécurité, le Président de la République, plus que jamais populaire, a pris l’engagement de renforcer le dispositif sécuritaire. Pour les populations réfugiées de Bangui, il a promis de les mettre dans des conditions acceptables en attendant leur retour dans leurs villages respectifs tout en leur prodiguant des sages conseils sur la conduite à tenir dans ces moments difficiles.

Adoum Boulkassoum

Le Conseil national de dialogue politique (CNDP) est un organe consultatif créé pour réfléchir et discuter sur toutes les questions d’intérêt national. Présidé par le Premier ministre, il est doté d’un Secrétariat permanent dirigé par Yahaya Garba, dit José. Dans l’entretien qui suit, il revient sur le sens de la création du CNDP, ses attributions et missions ainsi que le rôle que l’organe peut jouer sur la situation sécuritaire qui prévaut au Niger.

Mouriya : Qu’est-ce que c’est que le CNDP ?

Le Conseil national de dialogue politique (CNDP) est un organe créé au Niger à l’initiative des partenaires, principalement les Nations Unies qui ont voulu mettre en place un cadre pilote, expérimenté un organe qui puisse permettre aux hommes politiques de discuter de leur problème à leur niveau, sans recourir à une intervention extérieure.

Le Niger a été identifié en Afrique de l’Ouest et la Tanzanie en Afrique de l’Est pour expérimenter ce cadre de dialogue, de concertation, de prévention et de règlement de conflit. C’est dans les années 98 que la réflexion a été lancée. Au lieu d’attendre que les conflits éclatent pour venir avec des moyens matériel et humain, les Nations Unies ont essayé de renvoyer la balle aux Etats africains. Elles ont pensé revoir leur méthode d’intervention. L’idée, c’est de permettre aux Etats africains de faire par eux-mêmes ce débat, d’adopter cette stratégie de prévention et du règlement de conflit. C’est comme ça que le processus a été lancé.

Au Niger, il y a eu beaucoup de forums de réflexions pour trouver la formule qui a permis de créer le CNDP. Il s’est agi dans un premier temps, d’élaborer une Stratégie nationale de prévention de conflit. Le document a été adopté lors des différents forums qui ont été organisés en 2021 et en 2003 avec la participation de toutes les couches socioprofessionnelles (décideurs politiques, société civile, la chefferie traditionnelle…).

Ce qui a abouti à l’adoption de la Stratégie nationale de prévention de conflit. Une résolution a été prise au forum d’Agadez en 2003 pour la création d’un cadre qui va traiter principalement des questions politiques. Dans la réflexion il est dit que les conflits politiques engendrent tous les conflits. Si on règle les conflits politiques, on règle beaucoup de choses. C’est comme ça une résolution a été prise pour créer le CNDP. Cela a été matérialisé par un décret qui a été pris le 30 janvier 2004. Mais au niveau des missions du CNDP, il est dit qu’il peut aussi se prononcer sur toutes les questions d’intérêt national sur lesquelles il est saisi.

La force du CNDP, c’est d’abord sa composition : tous les partis politiques légalement créés sont membres. Il est présidé par le Premier ministre, le Secrétaire permanent assure la gestion administrative de l’organe avec ses deux adjoints, dont un représentant de l’opposition et un représentant des non affiliés qui sont respectivement premier et deuxième adjoint.

Dans sa composition, il regroupe les partis politiques de la majorité, de l’opposition, des non affiliés et des grands témoins (association des chefs traditionnels, association islamique, l’évêque de Niamey).

Quelle est l’expérience du CNDP en matière de gestion des conflits au Niger ?

Pour parler de l’expérience du CNDP, je puis vous assurer que c’est une réussite. Le CNDP a joué un grand rôle dans le renforcement de la démocratie, dans les débats, dans la prévention et la gestion des conflits en période électorale ou même en période pré-électorale. Tous les problèmes électoraux sont discutés, débattus et adoptés. Il y a un principe important qu’il faut signaler, c’est le consensus. Ce n’est pas la majorité, ce n’est pas l’opposition. Il n’y a pas de vote au CNDP : les décisions sont prises par consensus. Ce qu’il faut retenir aussi d’important, c’est que le CNDP est un cadre consultatif. Il émet des avis et c’est là où il y a une sorte d’incompréhension. Les consensus du CNDP sont transmis au gouvernement qui le transmet aussi à l’Assemblée nationale laquelle doit les valider.

Le président de la République a annoncé, lors de sa rencontre avec une délégation de la société civile, sa volonté de réactiver le CNDP. Peut-on considérer que le CNDP est inactif ?

Le président de la République, lors de sa rencontre avec la société civile a effectivement parlé de la relance du CNDP. Ici, il faut noter que le président a noté ce qu’il avait dit dans son discours d’investiture. Il a insisté sur la relance du CNDP, sur le dialogue entre acteurs politiques. Il l’a réitéré à l’occasion de ses 100 jours à la tête du pays dans une interview. Dans sa DPG, le Premier ministre a réservé tout un paragraphe au CNDP. Donc même au niveau de son président, qui est le Premier ministre, cette question de redynamiser le CNDP est réelle.

En dehors du Premier ministre qui convoque les sessions du CNDP, les trois groupes (majorité, opposition, non affiliés) peuvent demander la convocation d’une réunion du CNDP. En plus de ces groupes, le quart des partis politiques, indépendamment de leur appartenance à un groupe peut demander aussi la convocation de la réunion du CNDP. Donc le CNDP n’est pas inactif parce que de 2020 à 2021, l’année électorale, 14 réunions ont été convoquées dont deux sessions ordinaires qui se tiennent à la veille des sessions de l’Assemblée nationale.

Le CNDP a tenu régulièrement ses réunions, il n’y a pas de blocage. Certes, pendant l’année électorale, il y a un groupe qui a quand même boycotté les réunions du CNDP. Mais il y a eu quand même des moments où le CNDP a regroupé ses différentes composantes.

Le Niger est confronté à une insécurité sur plusieurs de ses frontières. Pensez-vous que le CNDP peut contribuer à la résolution de ce problème ?

Par rapport à la question sécuritaire qui secoue nos pays, le CNDP, en tant que tribune des partis politiques, peut bel et bien jouer un rôle. Les partis politiques c’est quand même des leaders d’opinions. La charte des partis politiques elle-même leur impose l’obligation de sensibiliser, de faire des analyses. S’il s’agit d’une question d’intérêt nationale comme la question sécuritaire, les partis politiques peuvent se rencontrer pour voir dans quelle mesure ne serait-ce que dans l’information, la sensibilisation des militants, ils peuvent apporter leur contribution pour le règlement de cette question d’insécurité. En 2020, on a déjà sorti une résolution pour féliciter le gouvernement, les Forces de défense et de sécurité pour les efforts qu’ils sont en train de mener pour assurer la sécurité au temps fort de Boko Haram. Donc, les partis politiques, dans le cadre du CNDP, peuvent bel et bien se réunir pour réfléchir sur la façon dont ils peuvent apporter leur contribution. C’est dans leur rôle.

Réalisée par Sani Aboubacar Pour le journal «Mouriya»

La Fédération PNDS-Tarayya de Dosso a célébré en grande pompe le 31ème anniversaire du parti le samedi 22 Janvier 2022 à l’Arène Salma Dan Rani de Dosso. Au cours de cette cérémonie qui a réuni les députés nationaux, les cadres du parti, les élus locaux et les responsables de l’Organisation de la Jeunesse Tarayya (OJT) et l’Organisation des Femmes Tarayya (OFT) de la fédération de Dosso, le Président du Bureau Exécutif Fédéral, par ailleurs président par intérim du parti, M. Foumakoye Gado a d’abord tenu à rendre un vibrant hommage à ses camarades rappelés à Dieu et aux Forces de Défense et Sécurité tombées sur le champ d’honneur.

Le Président Foumakoye Gado a aussi salué la mémoire de l’ancien Président de la République du Mali, Feu Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita rappelé à Dieu ce 16 janvier 2022, un grand ami du parti, a-t-il indiqué.

Pour Foumakoye Gado, 31 ans d’existence c’est presque une génération, mais c’est aussi l’âge d’or et de maturité dans la vie d’un parti politique. Mieux le Président de la Fédération de Dosso estime qu’après 31 ans d’existence, le PNDS Tarayya est aujourd’hui un grand adulte, comme l’illustre son parcours exceptionnel.

Le chemin parcouru a, en effet, permis au PNDS Tarayya d’être classé successivement 3ème parti politique du Niger après les premières élections de 1993 puis celles de 1996 avant d’occuper le 2ème rang à l'issue des élections de 1999 et encore celles de 2004, avait rappelé Foumakoye Gado.

Un parcours glorieux qui permettra au parti de continuer son ascension et après 20 ans d'opposition politique, de remporter en 2011 les élections présidentielles en faisant élire son candidat de toujours, Mahamadou Issoufou, au poste du Président de la République. Cet exploit sera réitéré en 2016 en lui accordant un deuxième mandat, a déclaré fièrement le Président par intérim du parti.

Poursuivant toujours dans le rappel du parcours du parti sur la scène politique nationale, Foumakoye Gado de déclarer que le PNDS Tarayya remporta toutes les élections de 2020-2021 avec notamment un classement de premier rang aux élections municipales en termes de nombre de conseillers et en nombre de maires ;

- Premier rang aux élections régionales en termes de nombre de conseillers et de présidents de conseillers régionaux soit (7/8) ;

- Premier aux élections législatives avec 79 députés sur 166 ;

- Et enfin premier aux élections présidentielles à l’issue du premier et second tour.

Parti politique dominant de la scène le PNDS Tarayya compte aujourd’hui 79 députés.

Le président Foumakoye Gado de faire remarquer que cette progression est réalisée au niveau de toutes les régions. Citant le cas de la région de Dosso, il a rappelé que le parti a évolué de la 4ème, 3ème place lors des premières élections de 1993 à la première place en 2011, 2016 puis 2020- 2021 avec pour ces dernières élections une nette progression dans tous les départements.

‘’Cette évolution et ces victoires nous les devons à votre conviction, votre engagement militant, à votre persévérance à votre combativité dans l'adversité, à votre discipline pour préserver l'unité et la cohésion du parti’’ a soutenu le Président par intérim du PNDS avant de considérer que le secret au PNDS c’est ‘’L'unité, la discipline, la solidarité’’.

Il invitera les militantes et militants à continuer à préserver ces valeurs qui sont indispensables pour l'atteinte de futurs objectifs.

Au cours de la cérémonie du 31ème anniversaire du PNDS, le président par intérim n’a pas manqué de rappeler le contexte sécuritaire préoccupant sur le plan national et sous régional, marqué par le terrorisme, le narcotrafic et le banditisme armé.

Foumakoye Gado estime face à ces maux que ‘’Nous devons dans ce combat en toute responsabilité et dans un esprit citoyen et patriotique soutenir les efforts du gouvernement et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS)’’, avant de souhaiter ses meilleurs vœux de santé, de paix et de prospérité à l’ensemble des militantes et militants.

Mato Mani

Où est passé le MODEN FA Lumana Africa ? Voilà la question que se posent nombre d’observateurs de la scène politique nigérienne. En effet, depuis la fin des élections générales de 2020-2021, le MODEN FA Lumana de Hama Amadou se fait très discret sur la scène politique. Depuis cette période, on n’a pas souvenance d’une déclaration ou même d’un simple communiqué du MODEN FA Lumana ne serait-ce que pour se prononcer sur les sujets brûlants de l’heure, telles que l’insécurité, la crise alimentaire ou même la gouvernance actuelle tout court. Les principaux dirigeants du parti, notamment le Député Soumana Sanda de la section de Niamey, qui fait office de relève en l’absence de l’autorité morale, bien connu pour son courage et son activisme a totalement disparu des radars. Il se consacre semble-il à ses tâches administratives de l’Assemblée nationale où il occupe le poste de questeur et à des œuvres caritatives dans les quartiers de la capitale.

Du côté des activistes qui animent la toile, au nom du parti, c’est aussi le silence radio. Des militants comme Bana Ibrahim s’adonnent plutôt à des œuvres utiles, en solo, faisant des publications certes encore critiques mais allant dans le sens d’interpeller les dirigeants sur certaines mauvaises pratiques. Ce bloggeur reconnu comme étant un hamiste pur et dur ne se dérange plus ces derniers temps pour jeter des fleurs au régime s’il constate des actions positives. Même les internautes agités de la diaspora ont mis de l’eau dans leur vin. De l’autre côté, le MODEN FA Lumana boude de plus en plus les activités de l’opposition. Les partisans de Hama Amadou ont brillé par leur absence lors de la série des déclarations du candidat malheureux Mahamane Ousmane au cours desquelles il revendique une prétendue victoire aux dernières présidentielles.

Pourtant, c’est bien le MODEN FA Lumana qui lui a donné l’essentiel des voix qu’il a obtenues lors dudit scrutin. Il est important aussi de rappeler que c’est sur une longue liste de candidats aux élections présidentielles que Hama Amadou a préféré porter son soutien à la candidature de Mahamane Ousmane. Malgré tout, le MODEN FA Lumana reste indifférent face aux agitations de ce dernier qui court toujours derrière une victoire virtuelle.

Certains militants de Lumana Africa, et pas des moindres, ont reconnu publiquement d’ailleurs que la page des élections est tournée et que Bazoum Mohamed reste et demeure le Président de la République.

Cette attitude suscite beaucoup d’interrogations au niveau du public pour plusieurs raisons. D’abord étant le parti qui a le plus grand nombre de députés au niveau de l’Assemblée Nationale, le MODEN FA Lumana doit jouer son rôle de Chef de file de l’opposition. La constitution nigérienne a été assez claire sur la partition que doit jouer l’opposition pour un bon fonctionnement de la démocratie. L’ordonnance portant statut de l’opposition dit que : «L'opposition a le droit de suivre l'action gouvernementale, de la critiquer de façon objective et constructive dans le sens du renforcement de l'idéal démocratique et du progrès économique, social et culturel.

L’opposition politique peut être consultée par le gouvernement sur les questions importantes engageant la vie de la nation.» De ce point de vue, le MODEN FA Lumana est loin d’assurer pleinement ce rôle qui lui est dévolu par les textes. Il y’a du reste une certaine confusion entre le leader de Lumana à qui revient de par la loi ce rôle et le candidat de la CAP 20-21 arrivé au second tour de l’élection présidentielle et qui veut s’arroger apparemment ces prérogatives.

L’autre fait qui surprend l’opinion c’est de constater que le MODEN FA Lumana ou disons ses militants se sont soudainement assagis. On se demande s’il s’agit d’un repentir sincère ou d’une posture stratégique. Ce parti s’est illustré sur la scène politique, jusqu’à une date récente, comme une formation politique belliqueuse faisant recours à la violence dans sa  stratégie de conquête de pouvoir et de recrutement des militants.

Ce silence de Lumana n’est-il pas lié aussi à la situation de l’autorité morale, Hama Amadou, qui devait en principe garder prison mais qui poursuit son séjour à Paris grâce à la magnanimité du Président de la République Mohamed Bazoum. Ce dernier a accepté que l’autorité morale du MODEN FA Lumana reste en France durant tout le temps que son état de santé le nécessite. Ou bien les militants du MODEN FA Lumana sont-ils déboussolés par cette longue absence et n’arrive point à s’organiser pour donner vie au parti ?

C’est en tout cas, l’impression que donne le parti de Hama Amadou qui sombre dans un silence total, se faisant voler la vedette par certains leaders des partis de la CAP 20-21 qui se positionne comme étant les principaux opposants.

Adoum Boulkassoum


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