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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Lors de leur dernier tête à tête avec le président de la République le 13 janvier dernier, les acteurs de la société civile ont échangé sur plusieurs points qui concernent la vie de la nation avec le Chef de l’Etat. Parmi ces points figure la question des libertés publiques dont celle de manifester. Dès le lendemain de leur rencontre avec le Président Mohamed Bazoum, les représentants des structures les plus représentatives de la société nigérienne ont rendu publique une déclaration dans laquelle, ils ont porté à la connaissance de l’opinion publique nationale la quintessence de leurs échanges avec le Chef de l’Etat. C’est ainsi qu’ils ont souligné la question relative aux manifestations autorisées sur les voies publiques.

Ayant déjà une déclaration pour les 23 et 30 janvier 2022 déposées sur le bureau du Président du Conseil de Ville de Niamey, les acteurs de la société civile attendaient de savoir si les deux manifestations allaient être autorisées ou pas par le patron de la ville de Niamey.

Dans un premier temps, Oumarou Moumouni Dogari s’est opposé, avant de reconsidérer sa position deux jours plus tard. Ce revirement ou disons cet alignement s’explique par la volonté clairement affichée du Président de la République de promouvoir les libertés publiques, chose que Moumouni Dogari a confirmé dans une interview qu’il a accordée à un confrère.

Disposant des ressources humaines suffisantes notamment les forces de maintien de l’ordre pour sécuriser la manifestation et  les populations, Omar Moumouni Dogari affirme que les marches des 23 et 30 janvier sont autorisées. La marche du 23 janvier a d’ores et déjà été autorisée, c’est les organisateurs qui ont jugé utile de la reporter compte tenu des raisons qui leurs sont propres, a-t-il ajouté.

Le Président du Conseil de Ville de Niamey de dire qu’il est très ravi du dénouement heureux sur l’autorisation des manifestations publiques né de la rencontre entre le Président de la République Mohamed Bazoum et les acteurs de la société civile.

Depuis son accession à la magistrature suprême le 02 Avril 2021, le Chef de l’Etat est dans une logique d’écouter l’ensemble des couches socioprofessionnelles du pays afin de décrisper et d’apaiser la tension sociale.

La rencontre du 13 janvier 2022 était d’ailleurs la 2ème avec les structures de la société civile.

Le dialogue social étant chère au Président de la République, en l’espace de neuf (9) mois de son magistère, il s’est entretenu tour à tour avec des syndicalistes, des scolaires, des étudiants, des universitaires, des commerçants, etc…

Depuis qu’il a retrouvé son fauteuil du Président de Conseil de ville en mai dernier, c’est pour la première fois que M. Oumarou Moumouni Dogari autorise une manifestation publique dans la ville de Niamey.

Autant dire que le Député Maire s’aligne sur la dynamique du Président Mohamed Bazoum qui a toujours souhaité qu’aucune entrave ne soit faite à la liberté de manifestation. Mais autant Dogari s’aligne, autant il met à l’épreuve les organisations de la société civile en les responsabilisant en premier lieu dans l’encadrement de leurs manifestations et les risques de débordement.

Ibrahim Moussa

Un peu plus de dix mois après les élections législatives et présidentielles, des portraits et autres effigies des candidats traient encore sur certains panneaux publicitaires de la capitale, Niamey. Pourtant la loi électorale est claire là-dessus.

L’article 94 du code électoral dispose : «Pendant la campagne électorale et dans chaque chef-lieu de circonscription administrative, ainsi qu’aux abords de chaque bureau de vote, des emplacements spéciaux pour l’apposition des affiches électorales, des fanions et autres supports de propagandes électorales sont réservés par le représentant de l’État qui en informe la commission électorale du ressort. Dans chacun de ces emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat ou liste de candidats.

L’autorité procède à l’enlèvement de tout affichage fait en dehors de ces emplacements. L’autorité veille à l’enlèvement par les partis politiques et les candidats de tous les supports et matériels de propagande électorale quinze (15) jours au plus tard après le scrutin.

La Commission électorale nationale indépendante est chargée de veiller au strict respect de ces dispositions.»

Au vu de ces dispositions, quinze jours seulement après la campagne électorale toutes les affiches, fanions et autres supports devaient disparaître. Ce qui est loin d’être le casaujourd’hui. Les autorités en charge de la question sont interpellées.

Force doit rester à la loi et les partis politiques doivent toujours donner le bon exemple, eux qui sont prompts à critiquer la moindre défaillance du pouvoir.

Mato Mani

Les partis politiques membres de la Mouvance pour le Renaissance du Niger (MRN), principale coalition de la majorité qui soutient le président de la République Mohamed Bazoum, s’était retrouvée le jeudi 20 janvier 2022 au siège national du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya).

Une cérémonie de retrouvailles dans la convivialité pour présenter des vœux de nouvel an au président de la MRN, M. Foumakoye Gado, président par intérim du PNDS et par ailleurs Haut Représentant du Président de la République.

Au nom des leaders des partis politiques membres de la Mouvance, M. Alkassoum Saley du PPN-RDA a présenté au Président de la coalition, leurs vœux de paix, de santé, et de bonheur.

Marquant la satisfaction de la mouvance dans la conduite des affaires par le Président de la République Mohamed Bazoum, la MRN a réaffirmé tout son soutien aux actions menées dans divers domaines par le Chef de l’Etat en faveur des populations. La MRN a également réitéré sa solidarité dans l’action commune de l’œuvre de renaissance du Niger.

En réponse aux vœux de nouvel an 2022 présentés à son endroit, le président Foumakoye Gado s’est dit très touché par les mots aimables prononcés à son adresse. M. Foumakoye Gado d’estimer que ‘’sur le plan politique, la MRN a pleinement assumé son rôle en faisant élire sans encombre son candidat à la Magistrature suprême de notre pays avec l’appui de l’APR, ce qui nous assure une majorité confortable au parlement’’.

Marquant sa satisfaction, le président du PNDS de soutenir que ‘’grâce à cette victoire, notre pays a connu sa toute première alternance démocratique, qui sera sans nul doute à jamais gravée dans l’histoire de notre pays’’.

Le président Foumakoye Gado d’exprimer également son enthousiasme sur le travail abattu par la MRN durant 11 ans. ‘’Onze années durant lesquelles la mouvance pour la renaissance du Niger a pleinement soutenu et participé à la mise en œuvre des programmes de renaissance acte I et II de l’ancien Président de la République SE Elhadji Issoufou

Mahamadou et aujourd’hui, la MRN continue avec la même ardeur et détermination dans la mise en œuvre du programme de renaissance Acte III du Président Mohamed Bazoum’’, devait-il indiquer.

Evoquant le contexte sécuritaire de notre pays, le Président de la MRN a rendu un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité qui ‘’assurent avec patriotisme leur devoir régalien de sécurisation des personnes, de leurs biens et de préservation de l’intégrité du territoire’’.

Au cours de la cérémonie de présentation de vœux, le Président de la MRN M. Foumakoye Gado a félicité la coordination de la MRN ‘’pour le travail abattu au quotidien dans le cadre d’un volontariat responsable durant des onze années, et l’exhorte à continuer dans ce sens’’.

Hommage a été rendu au coordonnateur de la MRN, M. Alkassoum Indatou, aujourd’hui Ministre de la Défense, à qui un témoignage de satisfaction a été décerné ‘’pour le don de soi durant ces 11 années’’ d’existence de la MRN.

Mato Mani

Comme rapporté dans notre précédente parution (N°1086), le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) a tenu une réunion de son Bureau Politique National, le dimanche 16 janvier 2022. Cette instance qui a regroupé presque tous les membres du bureau, on parle de 174 personnes, s’est tenue, comme on le sait, dans un contexte où le parti traverse des zones de turbulence liée à des divergences profondes qui opposent plusieurs personnalités au niveau des bureaux régionaux d’une part et d’autre part à des reproches de plus en plus persistants sur la conduite du parti adressées au président Seïni Oumarou. La rencontre s’annonçait explosive au regard de cette crise longtemps contenue qui a affaibli les structures du parti et dresser certains responsables contre la direction du parti. Mais, plus de peur que de mal, selon les informations qui nous sont parvenues. Les principales divergences ont été aplanies, les colères se sont apaisées, les rancœurs contenues ainsi que la sérénité retrouvée.

La hache de guerre semble être enterrée au sein du MNSD. C’est en tout cas ce qui ressort des conclusions de la réunion du bureau politique national du MNSD-Nassara. Au menu de la rencontre du dimanche 16 janvier 2022, un des points débattu était le renouvellement des structures du parti. En effet, c’est au cours de ce mois de janvier 2022 que les mandats des bureaux de toutes les structures du parti échoient. Pour Seïni Oumarou partagé souvent entre des structures bicéphales, c’est justement l’occasion d’en finir avec des tiraillements qui n’ont que trop duré et qui n’ont pas trouvé des solutions au niveau de la commission cours de cette année 2022.

Autre point inscrit à l’ordre du jour de la réunion qui a été largement discuté est la lettre de Moussa Mamane Doutchi adressée au Directoire du parti. Ce dernier qui avait attaqué devant la commission d’arbitrage le processus de mise en place du Bureau provisoire né de la démission de Elhadj Sani Balla président de la section de Maradi a retiré toutes ses plaintes pour, dit-il, permettre le renouvellement du bureau régional qui est en fin de mandat comme tous les autres. L’on se rappelle que Moussa Mamane Doutchi avait maille aussi avec le parti, après que dans le processus de mise en place du bureau transitoire, l’on ait écarté sa candidature pour des raisons de paiement de cotisation considérées par lui comme fallacieuses et ridicules.

C’est surtout au niveau des points divers que la réunion a été la plus houleuse.

Le président Seïni Oumarou n’avait d’autre choix que d’écouter les responsables du parti qui étaient en colère contre sa manière de gérer le parti. Les nominations aux hautes fonctions de l’Etat, les clivages entre les responsables du parti ayant soutenu la candidature du Président Mohamed Bazoum et ceux ayant soutenu le candidat Mahamane Ousmane, les nominations des Conseillers à l’Assemblée nationale et les rapports avec le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), toutes ses questions ont été discutées à coeur ouvert.

A l’issue de la réunion, les esprits se sont apaisés, même si par rapport à la situation de la section de Maradi face à laquelle Seïni Oumarou a pris de la hauteur en se plaçant audessus de la mêlée, quelques résistances persisteraient.

Il semble qu’au niveau de cette section certains protagonistes font encore de la résistance malgré la décision du bureau politique qui demande de faire table rase et d’aller sur des nouvelles bases. Le clan de Djaneidou Gado Sabo et Djadi Adamou affiche encore des intentions d’écarter Moussa Maman Doutchi et ses partisans du processus de renouvellement des structures et même de la gestion de la section malgré le fair-play dont il a fait preuve pour permettre à la région de Maradi de retrouver sa sérénité. Même à la réunion de réconciliation du bureau politique les adversaires de Moussa Maman Doutchi ont tenu une réunion clandestine pour désigner leur candidat à la nomination à la tête de la LONANI. Sauf que ce dernier considère que cette proposition n’a aucune chance d’aboutir étant entendu que le Monsieur en plus d’être un exodant vivant au Etats Unis, fait partie des gens qui ont combattu la candidature de Bazoum Mohamed pour soutenir Mahamane Ousmane.

Pour l’instant, beaucoup de responsables du MNSD estiment que la sérénité est retrouvée et tous se sont engagés à poursuivre l’œuvre de réconciliation entamée et la relance du parti par le renouvellement des structures.

Adoum Boulkassoum

Abuja (Nigeria) – L’extrême pauvreté dans la région d’Afrique de l’Ouest a augmenté de près de 3 pourcents en 2021 selon le rapport de suivi de l’impact socio-économique de la COVID-19 en Afrique de l'Ouest rendu public, ce matin, par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le rapport, qui a été élaboré en partenariat avec le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM), précise que la proportion de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour est en hausse passant de 2,3 % en 2020 à 2,9 % en 2021. L’endettement des pays de la région a aussi augmenté dans un contexte marqué par une reprise économique lente, un rétrécissement de l’espace fiscal et une faible mobilisation des ressources.

Réalisée en 2021, cette étude sur l’impact socioéconomique de la COVID19 fait ressortir les effets des mesures barrières contre la pandémie, notamment la fermeture des frontières, les restrictions de mouvements, la perturbation des chaînes d’approvisionnement.  L’ensemble de ces mesures a eu un impact négatif sur les activités génératrices de revenus, et entrainé la hausse des prix des denrées sur les marchés. Les personnes les plus touchées sont celles qui dépendent de sources de revenus instables comme les petits commerçants, les vendeurs de rue et les travailleurs occasionnels.

Cette détérioration de la situation économique a eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes, hommes et enfants. Plus de 25 millions de personnes en Afrique de l’Ouest ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins alimentaires de base dans la région, soit une hausse de 34% par rapport à 2020.  La situation est plus grave dans les zones touchées par les conflits comme le bassin du Lac Tchad, le Liptako-Gourma et le Sahel, poussant les ménages à vendre leurs biens et moyens d’existence pour satisfaire leurs besoins alimentaires.

« La crise sanitaire à coronavirus a particulièrement annihilé les acquis en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition engrangés par la CEDEAO et ses Etats membres » a déclaré Sekou SANGARE, Commissaire en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources en Eau à la Commission de la CEDEAO. « S’il faut se féliciter de la réaction des gouvernements à travers leurs actions de mitigations prises, il faut néanmoins s’inquiéter des effets résiduels de la crise sanito-économique qui risquent de continuer à perturber, pendant longtemps, les systèmes alimentaires et de compromettre l’accès des populations à la nourriture en raison des multiples dynamiques » a-t-il poursuivi.

La publication de ce rapport intervient dans un contexte marqué par une économie régionale toujours fragile et insuffisamment dynamique pour permettre aux familles de retrouver leur situation de bien-être social et économique d’avant la crise.  Ces résultats fournissent donc des éléments d’appréciation, permettant aux acteurs publics et privés, d’apporter des réponses idoines et résolues aux conséquences néfastes de la pandémie de COVID-19 sur la vie des populations d’Afrique de l’Ouest.

« Les conséquences socioéconomiques de la COVID-19 appellent à des actions immédiates et concertées ciblant les causes profondes de la vulnérabilité des populations.  Le coût de l’inaction sera plus élevé pour une population déjà confrontée à de nombreuses crises dans la région » a déclaré, Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’ouest.

La Directrice du bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone DIOP, a souligné que l’un des points forts du partenariat CEDEAO-PAM-CEA a été de « réaliser une enquête en ligne, qui sur les deux éditions a mobilisé près de 8 000 répondants ».

Madame Diop, a aussi indiqué que « baser nos analyses sur des données primaires, de première main, émanant des ménages directement impactés par la crise sanitaire permet d’offrir aux décideurs aux niveaux régional et national des options de politique pertinentes et mieux ciblées. »

Depuis le début de la pandémie en 2020, la CEDEAO et ses partenaires ont mis en œuvre diverses mesures économiques et financières pour répondre à l'augmentation des besoins induits par la COVID-19 dans la région. En étroite collaboration avec l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), la CEDEAO a mobilisé près de 38 millions de dollars au cours du premier semestre 2021 pour répondre aux besoins des populations.

Les États membres de la CEDEAO, notamment avec l’appui de leurs partenaires techniques dont le PAM, ont mis en place une expansion sans précédent de programmes de protection sociale, ainsi que des distributions alimentaires, pour les communautés les plus vulnérables. Au Mali et au Niger, par exemple, le PAM, en partenariat avec l’UNICEF et avec le financement de la coopération allemande, soutient 1.4 million de personnes et contribue au renforcement des systèmes nationaux de protection sociale en vue de les rendre plus réactifs aux chocs, et plus sensibles à la nutrition.

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  • Monka Sandra OULATE, Directrice de la Communication de la CEDEAO ; Tél : +234 8102507938 - Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Tahirou GOURO, Charge de communication, CEA-BSR/AO ; Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Djaounsede MADJIANGAR, Responsable régional de la Communication PAM/Dakar : Tel. +221 77 639 42 71 ; Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Bangui, chef-lieu de la commune rurale du même nom, situé à 55 kms de Madaoua, chef-lieu du département, a constitué la dernière étape d’une tournée marathon qui a conduit le Président de la République Mohamed Bazoum dans des zones confrontées à l’insécurité dans la région de Tahoua. Ce déplacement attendu depuis fort longtemps par les populations intervient à un moment où elles sont l’objet de plusieurs menaces (sécuritaire, sanitaire, alimentaire et même éducative).

C’est une marée humaine qui attendait le Chef de l’Etat en cette journée du mercredi 19 janvier 2022. La mobilisation digne du rang de l’hôte du jour a ému la délégation présidentielle.

La ruée des habitants sur la place réservée pour accueillir le Président de la République, constitue à elle seule un motif de satisfaction pour la population, en voyant le père de la nation venir s’enquérir de leurs conditions de vie.

Saisissant cette opportunité, le maire de la commune rurale de Bangui M. Oumarou Maidawa d’égrener les doléances de ses administrés qui sont entre autres : la création d’un internat pour jeunes filles, la création d’un camp de la gendarmerie pour mettre hors d’état de nuire les bandits armés qui opèrent dans la commune à travers le vol de bétail, le kidnapping des paisibles citoyens, le trafic d’armes et des stupéfiants.

Ces actions des bandits armés ci-haut énumérées ont engendré le déplacement de 12000 nigérians réfugiés demandeurs d’asile dans la commune rurale de Bangui, a souligné le représentant résident adjoint du HCR au Niger. Ce dernier de saluer d’ailleurs l’initiative du président de la République d’être plus proches de ses concitoyens à travers les tournées de proximité.

«J’ai écouté votre maire et votre préfet. Vous faites partie des localités à problème d’insécurité avec notre frontière avec l’Etat de Sokoto», a-t-il poursuivi tout en disant aux populations qu’il est au courant de toutes les exactions commises par ces bandits. «J’ai la ferme volonté de les traquer où qu’ils aillent, leurs âmes étant déjà égarées, nous nous ferons le devoir de leur rendre la vie impossible car la voie qu’ils ont empruntée est un tunnel sans issue», a laissé entendre le Président de la République Mohamed Bazoum, devant une foule nombreuse et attentive à son intervention.

Le Chef de l’Etat d’assurer les populations de la commune rurale de Bangui que l’ensemble de leurs doléances seront examinées et trouveront des solutions.

Avant son arrivée à Bangui, le Président de la République Mohamed Bazoum a effectué plusieurs escales le long du trajet Tahoua- Bangui de plus de 200 kilomètres.

Après le département de Tillia le 17 janvier, Tébaram le 18, la commune rurale de Bangui (Madaoua) le 19, la tournée en profondeur du Président de la République dans la région de Tahoua a pris fin sur une note d’entière satisfaction pour les populations visitées. En dehors du fait qu’elle a remonté le moral des populations, elle été une occasion en or pour ces dernières de remettre au Chef de l’Etat leurs principales préoccupations dont certaines ont été réglées sur le champ.

Ibrahim Moussa,                                                            

Envoyé Spécial

Le Président de la République, Chef de l’Etat, dans la dynamique de concertation permanente, de dialogue et de transparence qu’il a engagée depuis son accession à la Magistrature suprême, a rencontré, le jeudi 13 janvier 2022, les principaux acteurs de la société civile nigérienne au palais de la présidence.

Durant 4 heures d’horloge, sans langue de bois, le Chef de l’Etat a entretenu ses invités sur la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans notre pays depuis déjà plusieurs années et sur plusieurs sujets de préoccupations nationales. Apaisement du climat politique, lutte contre le trafic des armes, de la drogue et du carburant, lutte contre la corruption, les événements malheureux de Téra, entre autres, ont été les principaux sujets de débats. Le Président de la République, dans un esprit de franche collaboration, a marqué sa disponibilité et son ouverture à toute initiative de la société civile, tendant à contribuer à faire face à tous ces défis.

La démarche du Chef de l’Etat, il faut le dire, a été favorablement accueillie et saluée par les acteurs de la société civile qui se sont engagés à faire ‘’des propositions tendant à concrétiser la volonté de décrisper le climat politique et social, et de jeter les bases d’une réflexion et d’actions collectives…’’

Imperturbable et déterminé à faire du Niger un havre de paix, le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum continue de recevoir directement les forces sociales. Acteurs de l’éducation, structures de la jeunesse, acteurs de la société civile, leaders religieux, Chefs traditionnels, les structures patronales des commerçants, presque tous les acteurs de la vie socioéconomique et politique de notre pays sont passés au palais de la présidence pour s’entretenir directement avec le Président de la République.

Toujours dans un franc-parler, Mohamed Bazoum les entretient des avancées enregistrées par notre pays dans certains domaines, mais aussi et surtout des défis de l’heure et des réponses qu’il compte apporter pour y faire face. Ce dialogue permanent voulu par le Chef de l’Etat, toujours à l’écoute de ses concitoyens, traduit sa volonté de promouvoir le principe de redevabilité et les valeurs de transparence et d’inclusivité dans la gestion de la cité.

Avec les acteurs de la société civile qu’il a invités le jeudi 13 janvier 2022, le Président Mohamed Bazoum y a consacré le temps qu’il faut pour s’écouter et se comprendre.

Toutes les questions d’intérêt national, sans tabou, ont été discutées avec le Chef de l’Etat. La question sécuritaire a occupé une place centrale dans les échanges qui ont duré quatre (4) heures de temps, de même que la lutte contre la corruption, le trafic de drogue, des armes et du carburant. La question de l’éducation, de l’insécurité alimentaire, des libertés publiques, de la justice, du dialogue politique, ont été également au centre de la rencontre qui s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de respect mutuel et de responsabilité. Face à tous ces défis, le Président de la République Mohamed a réitéré son ferme engagement à y faire face, sans complaisance.

Des efforts ont été accomplis et d’autres mesures sont envisagées par le gouvernement pour faire face à la situation, a annoncé le Chef de l’Etat qui a marqué son ouverture à toute proposition pouvant contribuer à sortir le pays des difficultés qu’ils éprouvent.

Saluant l’initiative et satisfaits des engagements du Président de la République, au lendemain de ces échanges, les acteurs de la société civile ont rendu publique, en toute responsabilité, une déclaration, le 14 janvier 2022, annonçant leur intention d’apporter dans les tout prochains jours, leurs ‘’propositions tendant à concrétiser la volonté de décrisper le climat politique et social, et de jeter les bases d’une réflexion et d’actions collectives visant à sortir notre de la crise grave dans laquelle il s’est installé et qui menace son intégrité et sa souveraineté’’.

Adoum Boulkassoum

Tend-on vers la fin de la contractualisation dans le secteur de l’éducation ? C’est ce que l’on est tenté de croire, si l’on s’en tient à ce qui ressort de la communication en conseil des ministres du 13 janvier 2022 du Cabinet du Premier Ministre relative au secteur éducatif.

Rappelant les directives du Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement par rapport à la réforme de l’ensemble du secteur éducatif axée sur la promotion de la qualité à travers notamment la réforme des curricula et le développement du capital humain, la communication réaffirme que l’enseignant reste le principal levier sur lequel il faut agir en améliorant ses capacités et en lui assurant une perspective de carrière.

Cependant, le constat, relève la communication est qu’à l’heure actuelle, la majorité des enseignants sont des contractuels se trouvant dans une situation de précarité de laquelle il faut les sortir.

Le Conseil des Ministres d’annoncer le recrutement de 171 enseignants chercheurs pour l’enseignement supérieur, l’intégration à la Fonction Publique de plus de 2500 enseignants du secondaire parmi les diplômés de l’école normale supérieure et les contractuels enseignants des disciplines scientifiques.

Aussi, le Gouvernement ‘’Conscient du fait qu’un effort similaire doit être fait pour l’enseignement professionnel et technique et pour l’enseignement primaire, des instructions ont été données aux Ministres en charge de ces secteurs, pour engager la réflexion afin de définir les modalités pratiques de la résorption progressive du stock d’enseignants contractuels tout en veillant à la soutenabilité budgétaire des effets de cette politique ainsi qu’au souci de la qualité du personnel’’.

Toutefois, en attendant les résultats de cette réflexion, des instructions sont données au Gouvernement pour procéder immédiatement : à l’intégration à la Fonction Publique de tous les enseignants contractuels de l’enseignement professionnel et Technique de la catégorie A qui exercent dans le domaine de l’agro-sylvopastoralisme , du BTP et de l’Industrie soit 167 enseignants ; à l’auxiliarisation de 6500 contractuels du primaire, du secondaire et de la culture âgés de 45 ans et plus dont 5214 pour le primaire et en procédant au versement à la CNSS de la cotisation patronale les concernant pour leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite pleine.

Il faut dire qu’avec cette volonté de réforme rapide et la tendance affichée, l’espoir est permis chez les contractuels de l’éducation qui attendent vainement une résorption du stock d’enseignants contractuels après plusieurs annonces infructueuses.

Adoum Boulkassoum

Entamée le lundi 16 janvier 2022, la tournée en profondeur du Président de la République dans la région de Tahoua se poursuit sans répit. La journée du mardi 18 janvier 2022 a conduit la délégation présidentielle dans trois (3) départements à savoir : Tahoua, Bagaroua et Illéla. Partout où il est passé, c’est la question sécuritaire qui a constitué le principal menu suivie de celle des infrastructures de développement.

Tébéram, nouvelle cible des attaques terroristes fait les frais de la folie de ces prétendus religieux qui prélèvent des taxes (Zakat) par tête de bétail. Cette commune rurale du département de Tahoua manque aujourd’hui d’un réseau téléphonique, d’une ambulance, d’un siège de la mairie, tous saccagés lors des dernières incursions des Groupes Armés non Etatiques (GANE). La persistance des attaques armées poussent les populations à se déplacer vers des endroits plus sécurisés, a déclaré le Maire de la commune rurale de Tébaram devant le Président de la République. En plus de ces maux, les populations de la commune de Tébaram sollicitent du Chef de l’Etat, la création d’un camp militaire en plus des éléments qui effectuent des patrouilles actuellement. La création d’un internat pour les jeunes filles, la poursuite du bitumage du tronçon Sanam-Bagaroua-Tébaram et la création d’autres pistes rurales contribueront de manière significative au développement de la localité, a laissé entendre le maire.

Au delà de Tébaram, c’est l’ensemble du département de Tahoua qui souffre des affres de l’insécurité. 45 écoles sont fermées privant ainsi 8817 élèves du primaire et 916 du secondaire de l’éducation. Face à la recrudescence des attaques terroristes, Madame le préfet du département de Tahoua a sollicité auprès du Chef Suprême des Armées, la dotation de la patrouille de plus des moyens de communication et de la logistique.

En s’adressant à ses concitoyens de Tébéram, le Président de la République a salué les populations pour l’accueil empreint de chaleur qui lui a été réservé avant de dire qu’il est venu leur apporter son soutien moral pour les épreuves qu’elles endurent en ce moment difficile qu’elles  traversent. «La République ne vous a pas oublié et la République ne vous oubliera jamais, a lancé le Chef de l’Etat.

Abordant la situation sécuritaire, principal objet de son déplacement dans cette contrée du pays, Mohamed Bazoum de rassurer ses concitoyens que les dispositions seront prises très bientôt pour que la situation de paix, qui caractérisait notre pays revienne. Et pour ça, aucun sacrifice ne sera de trop pour ramener la paix, car elle n’a pas de prix.

Pour les doléances, l’une d’entre elle a déjà a été satisfaite immédiatement avec la donation d’une ambulance par la fondation NOOR de la première Dame, Hadjia Hadiza Bazoum. D’autres doléances connaitront aussi leur épilogue bientôt, a précisé le Chef de l’Etat. Sachant qu’aucun développement durable ne peut se faire sans paix, le Président de la République Mohamed Bazoum, de dire à ses interlocuteurs que le retour de la paix constitue la priorité des priorités.

 

D’autres actions en faveur des populations

D’Edir en passant par Bambèye, Tébéram, Bagaroua et Illéla, le Président de la République a annoncé aux populations visitées, les dispositions qui sont en train d’être prises par le gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie.

Face à l’insuffisance de la production agricole dans plusieurs localités du pays, le Chef de l’Etat de porter à la connaissance de ses concitoyens de la région de Tahoua qu’il sera procédé très prochainement à la vente des céréales à prix modéré et à des distributions gratuites des vivres en fonction de la vulnérabilité. Pour le bétail, le Chef de l’Etat d’assurer les éleveurs, que là aussi, des actions concrètes seront faites en mettant à leur disposition des aliments pour bétail.

Depuis le mois de juillet qu’il a entamé des tournées en profondeur dans le pays, les citoyens des localités visitées font preuve de reconnaissance envers le Président de la République Mohamed Bazoum, qui est en train d’approcher la République à ses fils, partout qu’ils se trouvent sur l’étendue du territoire national.

Ibrahim Moussa

Il y a quelques semaines, le 18 octobre 2021 précisément, le gouvernement a décidé de la fermeture totale du site aurifère de Tamou dans le département de Say et demandé l’arrêt immédiat de toute forme d’exploitation artisanale ou semi mécanisée sur les carrières.

Même si la nouvelle a été ressentie comme une hécatombe chez les orpailleurs, il n’en demeure pas moins que ces derniers étaient plus ou moins préparés psychologiquement sur la fermeture de cette mine artisanale du fait de la persistance de la rumeur qui circulait déjà dans leurs milieux.

Les raisons principales avancées par les autorités sont liées à l’insécurité ambiante dans la zone. En dehors du fait que le département de Say soit déjà en état d’urgence, il a été signalé la présence de plusieurs éléments de groupes terroristes dans la réserve du parc de W et sur le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.

Après est venu le tour du site Kandago dans la commune rurale de Dan Issa, d’être fermé également par les autorités, après le drame du 8 novembre 2021 au cours duquel une vingtaine d’orpailleurs ont perdu la vie, suite à l’effondrement de plusieurs puits.

Quelques jours après un autre accident de moins envergure a eu lieu sur le même site.

La semaine dernière, le gouvernement a reconduit ces mesures de fermeture au cours de la réunion du conseil des ministres du 06 janvier2022. Parallèlement les réflexions vont se poursuivre sur les textes législatifs et réglementaires devant régir l’exploitation semi mécanisée de ce métal précieux mais également sur les mesures de sécurisation de ces différents sites et les bonnes pratiques sur ces lieux selon les conclusions du conseil des ministres.

Sauf que ces mesures de fermeture des sites, quoique justifiées, créent un sérieux manque à gagner à l’Etat et un chômage pour les jeunes. En effet selon certaines statistiques c’est plusieurs milliers de jeunes qui trouvent une occupation sur ces sites et qui gagnent un peu d’argent pour subvenir à leurs besoins et de ceux de leurs proches. En plus des ouvriers qui forent les puits de nuits comme de jours, il se développe plusieurs petits commerces de tout genre autour de ces mines entre vendeurs de nourriture, monnayeurs, transporteurs etc…. Même les collectivités engrangent des retombées parce que les exploitants paient régulièrement les taxes et autres droits.

Avec la fermeture des sites toute cette jeunesse s’est retrouvée au chômage et dans le désœuvrement total, exposée à toutes les tentations d’aller grossir les rangs des coupeurs des routes et autres bandits de grands chemins. Ce qui est sûr, beaucoup d’entre eux, totalement désespérés, sont allés vers les sites du Mali et du Burkina Faso parce que n’ayant aucune autre activité à faire, de surcroît avec une saison agricole gravement déficitaire.

Il est urgent donc que les autorités accélèrent les réflexions pour permettre une réouverture dans les plus brefs délais de ces sites avec un dispositif de sécurisation des lieux plus fiables et des textes qui réglementent l’activité, car la fermeture risque de créer des désagréments encore plus difficiles à gérer.

Adoum Boulkassoum


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