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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Il y a quelques semaines, le 18 octobre 2021 précisément, le gouvernement a décidé de la fermeture totale du site aurifère de Tamou dans le département de Say et demandé l’arrêt immédiat de toute forme d’exploitation artisanale ou semi mécanisée sur les carrières.

Même si la nouvelle a été ressentie comme une hécatombe chez les orpailleurs, il n’en demeure pas moins que ces derniers étaient plus ou moins préparés psychologiquement sur la fermeture de cette mine artisanale du fait de la persistance de la rumeur qui circulait déjà dans leurs milieux.

Les raisons principales avancées par les autorités sont liées à l’insécurité ambiante dans la zone. En dehors du fait que le département de Say soit déjà en état d’urgence, il a été signalé la présence de plusieurs éléments de groupes terroristes dans la réserve du parc de W et sur le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.

Après est venu le tour du site Kandago dans la commune rurale de Dan Issa, d’être fermé également par les autorités, après le drame du 8 novembre 2021 au cours duquel une vingtaine d’orpailleurs ont perdu la vie, suite à l’effondrement de plusieurs puits.

Quelques jours après un autre accident de moins envergure a eu lieu sur le même site.

La semaine dernière, le gouvernement a reconduit ces mesures de fermeture au cours de la réunion du conseil des ministres du 06 janvier2022. Parallèlement les réflexions vont se poursuivre sur les textes législatifs et réglementaires devant régir l’exploitation semi mécanisée de ce métal précieux mais également sur les mesures de sécurisation de ces différents sites et les bonnes pratiques sur ces lieux selon les conclusions du conseil des ministres.

Sauf que ces mesures de fermeture des sites, quoique justifiées, créent un sérieux manque à gagner à l’Etat et un chômage pour les jeunes. En effet selon certaines statistiques c’est plusieurs milliers de jeunes qui trouvent une occupation sur ces sites et qui gagnent un peu d’argent pour subvenir à leurs besoins et de ceux de leurs proches. En plus des ouvriers qui forent les puits de nuits comme de jours, il se développe plusieurs petits commerces de tout genre autour de ces mines entre vendeurs de nourriture, monnayeurs, transporteurs etc…. Même les collectivités engrangent des retombées parce que les exploitants paient régulièrement les taxes et autres droits.

Avec la fermeture des sites toute cette jeunesse s’est retrouvée au chômage et dans le désœuvrement total, exposée à toutes les tentations d’aller grossir les rangs des coupeurs des routes et autres bandits de grands chemins. Ce qui est sûr, beaucoup d’entre eux, totalement désespérés, sont allés vers les sites du Mali et du Burkina Faso parce que n’ayant aucune autre activité à faire, de surcroît avec une saison agricole gravement déficitaire.

Il est urgent donc que les autorités accélèrent les réflexions pour permettre une réouverture dans les plus brefs délais de ces sites avec un dispositif de sécurisation des lieux plus fiables et des textes qui réglementent l’activité, car la fermeture risque de créer des désagréments encore plus difficiles à gérer.

Adoum Boulkassoum

Le Président de la République Mohamed Bazoum séjourne depuis ce lundi 17 janvier 2022 dans la région de Tahoua. Il est accompagné dans ce déplacement d’une importante délégation, constituée des personnalités civiles, militaires et de hauts fonctionnaires de l’Etat. Le déplacement de Tahoua est la suite logique d’une tournée entamée en juillet 2021 par le Président de la République dans les zones affectées par les conflits armés.

Après Diffa en juillet, Maradi en Août et Tillabéri en Septembre, c’est au tour des populations de la région de Tahoua et plus précisément, celles des départements de Tillia, Tahoua et Madaoua confrontés à des problèmes sécuritaires, de s’entretenir en tête à tête, et dans leurs terroirs, avec le père de la nation.

Mohamed Bazoum a juste eu le temps de saluer le public venu l’accueillir à l’aéroport régional de Tahoua, qu’il a mis cap sur Tillia, chef-lieu du département du même nom, situé à environ deux (200) kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Tahoua, et proche de la frontière malienne.

Le choix de Tillia pour le Chef de l’Etat, s’explique par les assauts répétés des Groupes Armées non Etatiques (GANE) ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines en 2021.

Avec les Forces de Défense et de Sécurité et les populations civiles, le Président de la République a longuement échangé avec ces deux composantes de cette contrée, avec en clé de voûte, présenter sa compassion et celle de la République mais aussi rehausser le moral tant des FDS que des civiles.

Face aux Forces de Défense et de Sécurité du camp militaire de la zone de défense n°4 du 43ème bataillon inter arme de Tillia, le Chef de L’Etat a salué la mémoire des soldats tombés sur le champ d’honneur avant de félicité ces vaillants fils du pays. «Avec vous, très loin de Niamey, ici à Tillia, c’est un symbole de venir dans cette position de pointe pour ce qu’elle représente et pour ce qu’elle a représenté dans le dispositif de défense que nous avons mis en place en relation avec ce qui se passe au Mali. Je considère Tillia comme une véritable digue. Elle avait été conçue comme ça et c’est comme ça qu’elle a fonctionné. Je voudrais par conséquent vous féliciter pour le travail que vous avez accompli, pour le travail que vous accomplissez», a lancé le Président de la République face aux soldats. Mohamed Bazoum de saluer les efforts fournis par les Forces de Défense et de Sécurité dans leur mission régalienne de protéger les populations et leurs biens tant à Tillia que partout ailleurs au Niger. «Vous avez été une digue, nous avons contenu l’ennemi et nous avons pour ambition de le contenir pour le garder en respect très loin de notre territoire. Je sais que pour cela, je peux compter sur vous. Vous avez administré la preuve à plusieurs reprises. Je suis venu spécialement pour vous dire notre gratitude, pour vous dire notre fierté», a martelé le chef suprême des armées.

Devant cette population meurtrie des affres du Terrorisme, le Président de la République est venu manifester sa compassion et celle de la nation à cette communauté qui fait preuve de résilience en ce moment extrêmement difficile.

Emus par la présence du Chef de l’Etat dans leur contrée, les populations de Tillia ont manifesté toute leur joie et leur reconnaissance à l’égard du Président de la République Mohamed Bazoum qui a bravé l’insécurité, le froid, le vent et la poussière pour être avec eux.

 

Un attachement constant et indéfectible à la cohésion sociale

A chaque fois qu’il se trouve face à ses concitoyens, le Président de la République Mohamed Bazoum saisi l’opportunité pour attirer leur attention sur l’importance de la cohésion sociale entre les communautés. La question de paix et de la sécurité qui tient à cœur au chef de l’Etat, a été largement abordée à Tillia.

«Le gouvernement va multiplier les efforts pour le retour, la restauration et la consolidation de la paix, a-t-il évoqué». Comme preuve d’engagement de l’Etat, il a rappelé la construction des infrastructures administratives. Resté avec son statut de poste administratif pendant plusieurs années, érigé en département, la localité a bénéficié d’un camp militaire, un aérodrome, et surtout la dotation des soldats en équipement convenable. Le Président de la République de lancer un appel aux ‘’égarés’’ qui détiennent des armes afin que leurs parents, proches et amis les en dissuadent afin de renoncer au terrorisme. «J’en appelle à vous les chefs des communautés pour convaincre ces fils égarés de la nation de revenir sur le bon chemin», a lancé le Chef de l’Etat.

Ces déplacements du Président de la République apportent du baume au cœur des populations qui sentent la présence de l’Etat, ce qui constitue une preuve palpable, qu’ils ne sont pas les oubliés de la République.

Les populations de Tillia par la voix du préfet ont porté à la connaissance du Chef de l’Etat leurs doléances parmi lesquelles, la création d’un internat pour filles, l’affectation de deux sages-femmes et d’une ambulance. Le Président de la République de répondre favorablement à ces doléances dont certaines se concrétiseront dans l’immédiat.

Ces visites sur les théâtres d’opérations ont débuté après avoir ordonné et réussi les opérations du retour des déplacés internes dans leurs localités d’origine. C’est le cas des retournés d’une trentaine des villages de la commune rurale de Baroua dans la région de Diffa en juin 2021 et ceux de la commune rurale d’Anzourou au mois d’Août de la même année. A comparer aux autres pays de la sous-région victimes de terrorisme, le retour des déplacés est la parfaite réponse du Chef de l’Etat qui démontre que le Niger marque des points dans la lutte contre le terrorisme.

La tournée qui va durer soixante-douze (72) heures va conduire le Président de la République dans les localités de Bagaroua, Tébaram et Bangui. Cette dernière localité située dans le département de Madaoua a été le théâtre de plusieurs conflits intercommunautaires il y a de cela quelques années. Actuellement, le département de Bangui, localité frontalière avec le Nigéria fait face aux rapts des bandits armés réclamant des rançons après leurs forfaitures. 

Pour rappel, 141 personnes avaient été tuées en mars 2021 par des présumés jihadistes dans plusieurs hameaux et campements du département de Tillia.

En mai, une patrouille de la garde nationale a fait l’objet d’attaque terroriste engendrant la mort de seize (16) soldats.

En novembre dernier, toujours à Tillia, les terroristes ont tué 25 personnes à Bakorat, un campement nomade gardé par des jeunes du comité de vigilance.

Ibrahim Moussa

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) envisage de déployer dans quelques jours ses équipes dans plusieurs pays dans le cadre du recensement électoral des Nigériens vivant à l’extérieur.

On se souvient que le Ministère des Affaires Etrangères a saisi il y a quelques semaines les différents chefs de missions diplomatiques et post consulaires du Niger des pays concernés par ladite opération pour leur demander de faire le point sur la situation sanitaire et sécuritaire, de procéder également à la mise en place des commissions administratives, d’identifier le personnel diplomatique ou consulaire qui doit accompagner les missions de la CENI, informer et sensibiliser les Nigériens de la Diaspora sur les modalités de l’enrôlement biométrique et d’accélérer la délivrance des pièces d’état civil aux Nigériens résidents à l’extérieur.

Aux dernières nouvelles, ce travail est pratiquement achevé au niveau des différents Etats qui n’attendent que l’arrivée des équipes de la CENI pour déclencher l’opération.

Au niveau de la CENI également les réflexions sont très avancées sur le chronogramme de ces opérations d’enrôlement et sur la composition des différentes équipes devant aller sur le terrain.

Selon les responsables de la CENI, ces missions d’enrôlement de la diaspora ont été quelque peu retardées par le retour en force de la pandémie du Covid-19 notamment en Europe et aux Etats Unis qui enregistrent un grand nombre de cas du virus omicron ces derniers temps. Toutefois, en concertation avec les différentes missions diplomatiques et consulaires, la CENI espère déclencher ses opérations dans les plus brefs délais étant entendu que les préparatifs sont presque bouclés de part et d’autre. En tout cas c’est ce qui ressort d’une réunion d’évaluation de la CENI relativement à cette question.

Les différents pays retenus ont exécuté les différentes tâches qui leur reviennent conformément aux consignes du ministère des affaires étrangères.

Au niveau de la CENI, elle dispose non seulement du budget pour la prise en charge des opérations qui tournent autour d’un (1) milliard de F CFA mais aussi des compétences techniques pour conduire à bien les différentes opérations.

Il faut rappeler qu’il s’agit d’établir la liste électorale biométrique de la diaspora qui constitue dorénavant la 9ème région, en vue de l’élection des cinq (5) députés qui lui sont dédiés, quitte à consulter à nouveau la Cour Constitutionnelle pour s’entendre sur la période de départ de leur mandat et la date de la fin.

Aux dernières élections générales 2020-2021, la CENI n’a pas pu organiser l’élection des Nigériens à l’étranger du fait justement de la pandémie du Covid-19. Il a fallu requérir l’avis du Conseil d’Etat pour organiser les élections législatives qui ont porté sur 166 postes de députés au lieu de 171 conformément à l’effectif du parlement actuel. Toutefois, le Conseil d’Etat a demandé à la CENI d’organiser ces élections complémentaires dès que les conditions sanitaires et sécuritaires le permettront.

Avec la situation établie par les différents pays, la CENI peut valablement fixer la période de cet enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur mais elle peut également identifier les endroits où elle pourra envoyer ses kits d’enrôlement en toute sécurité.

Il faut noter par ailleurs qu’il y a quinze (15) pays qui ont été retenus dont douze (12) en Afrique et trois (3) pour les autres continents dans le cadre de ce recensement électoral.

Des critères ont été définis pour recenser les pays dans lesquels ces opérations doivent être menées. Ce critère est lié principalement à la présence d’une grande communauté atteignant au moins 50 Nigériens en âge de voter dans les pays en question.

Lire la liste des pays concernés :

  1. Algérie
  2. Maroc
  3. Burkina Faso
  4. Nigeria
  5. Mali
  6. Sénégal
  7. Bénin
  8. Togo
  9. Côte d’Ivoire
  10. Ghana
  11. Cameroun
  12. Tchad
  13. Belgique
  14. France
  15. USA

Adoum Boulkassoum

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 13 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la convention de l’Union Africaine sur la Cybersécurité et la Protection des données à caractère personnel adoptée le 27 juin 2014, par la vingt-troisième (23ème) session ordinaire de la Conférence de l’Union à Malabo (Guinée Equatoriale).

La Convention objet du présent projet d’ordonnance a pour objectif de mettre en place un cadre juridique sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel et de définir les engagements des Etats membres de l’Union Africaine aux niveaux sous-régional, régional et international en vue de l’édification de la Société de l’Information. Elle définit les objectifs et les grandes orientations de la Société de l’Information en Afrique dans le but de renforcer les législations actuelles des Etats membres et des communautés économiques régionales en matière de Technologie de l’Information et de la Communication.

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de Prêt N°2100150042343 d’un montant n’excédant pas un million cent dix mille Unités de Compte (1 110 000 UC), signé le 31 mars 2021 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Projet d’urgence exceptionnel en faveur des pays à faible revenu membres de la CEDEAO et de renforcement des systèmes de santé de la Gambie, du Mali et du Niger pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.

L’objectif principal de l’Accord de prêt, objet du présent projet d’ordonnance est de renforcer les capacités des entités nationales et régionales de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour réduire la propagation et stopper la pandémie de la Covid-19 en Afrique de l’Ouest et créer les conditions d’un système résilient de surveillance et de contrôle des maladies.

Ces deux (02) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère du Commerce

  • AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

Suite au remaniement ministériel du 29 novembre 2021, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a été scindé en deux ministères, à savoir : le Ministère du Commerce et celui de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

Les deux (02) projets de décret  ci-dessus ont pour objet  d’organiser lesdits départements ministériels , conformément aux dispositions du décret n° 2022-010/PRN du 05 janvier 2022, portant réorganisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et celles du décret n° 2022-11/PM du 05 janvier 2022, précisant les attributions de certains membres du Gouvernement.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ISERATAGENE » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.
  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ZELINE 1 » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.
  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « ZELINE 3 » pour uranium et substances connexes, dans le département d’Arlit, région d’Agadez.
  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la République du Niger de la Convention Minière entre la République du Niger et la société TEJIA RESSOURCES SA pour le permis de recherche « TOFOTEKSET » pour uranium et substances connexes, dans le département de Tchirozérine, région d’Agadez.

La société TEJIA RESSOURCES SA est une société minière de droit nigérien, avec un capital de dix millions (10.000.000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des quatre (04) conventions minières, à créer au moins cent (100) emplois et à investir un montant minimum de quatre milliards huit cent millions (4.800.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :

  • vingt-quatre millions (24.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • vingt-quatre millions (24.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance portant modification de la loi n° 2018-45 du 12 juillet 2018, portant règlementation des communications électroniques au Niger.

Après trois (03) ans de mise en œuvre, il est apparu nécessaire de modifier certaines dispositions de la loi portant règlementation des communications électroniques pour l’adapter aux évolutions technologiques.

Les modifications intervenues concernent essentiellement :

  • la migration des licences individuelles vers les licences technologiquement neutres qui confèrent aux opérateurs télécoms la liberté d’offrir des services innovants basés sur des technologies avancées ;
  • la suppression des procédures d’appel public à concurrence pour certaines catégories de licences pour créer un environnement propice au développement des start-up qui animent l’écosystème numérique au Niger.

Ces modifications ont pour objectif de permettre au Niger de saisir les opportunités économiques qui s’offrent à lui en vue de l’émergence d’une véritable économie numérique.

Le présent projet d’ordonnance est pris conformément à la loi n°2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  1. MESURES NOMINATIVES

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

  • Monsieur Djibo Maïga Abdoul-Wahab, ingénieur des travaux publics et des mines, géophysicien, Mle 163204/D, est nommé Président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA).

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).

Il s’agit de :

  • Madame Rabiou Haoua Hambali, fiscaliste ;
  • Monsieur Gambo Djibo, fiscaliste ;
  • Monsieur Ahmed Mahamad, magistrat ;
  • Madame Amadou Hadijata, reconduite ;
  • Monsieur Ibrahim Alio Sanda,

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

  • Monsieur Tinni Ousseini, économiste, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de l’Etat du Koweit.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

  • Monsieur Attahir Adam, sociologue, Mle 143591/Y, est nommé secrétaire général du Gouvernorat d’Agadez.
  • Monsieur Hambali Bouweye environnementaliste, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Diffa.
  • Monsieur Soumana Karimoune, administrateur, Mle 140300/T, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Dosso.
  • Monsieur Saadou Ibrahim, gestionnaire, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Maradi.
  • Monsieur Harouna Assakalé, directeur administratif, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Tahoua.
  • Monsieur Djariri Mahamane Salissou, planificateur aménagiste, Mle 46889/F, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Tillabéri.
  • Monsieur Harou Maman, gestionnaire des ressources humaines, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Zinder.
  • Monsieur Assoumane Sahabi, contrôleur de gestion, est nommé secrétaire général du Gouvernorat de Niamey.
  • Madame Assane Souleymane Yagana, professeur de CEG, Mle 65535/G, est nommée secrétaire générale adjointe du Gouvernorat d’Agadez.
  • Monsieur Daouda Bardé, économiste, Mle 111924/J, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Diffa.
  • Monsieur Halilou Azizou, sociologue, Mle 114562/Z, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Dosso.
  • Monsieur Ousmane Kouré Jackou, conseiller pédagogique, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Maradi.
  • Monsieur Assalé Mahamadou, chargé d’enseignement, Mle 101686/U, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Tahoua.
  • Monsieur Boubacar Soumana, planificateur, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Tillabéri.
  • Monsieur Halidou Adamou, économiste, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Zinder.
  • Monsieur Guimbé Koché Rabiou, juriste, est nommé secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Niamey.
  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

  • une (01) communication du Cabinet du Premier Ministre relative au secteur éducatif.

Conformément aux directives du Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement a engagé une politique de réforme de l’ensemble du secteur éducatif axée sur la promotion de la qualité à travers notamment la réforme des curricula et le développement du capital humain.

Aussi, l’enseignant reste-il le principal levier sur lequel il faut agir en améliorant ses capacités et en lui assurant une perspective de carrière. Or, il se trouve qu’à l’heure actuelle, la majorité des enseignants sont des contractuels se trouvant dans une situation de précarité de laquelle il faut les sortir.

C’est ainsi que des instructions ont été données pour le recrutement de 171 enseignants chercheurs pour l’enseignement supérieur, l’intégration à la Fonction Publique de plus de 2500 enseignants du secondaire parmi les diplômés de l’école normale supérieure et les contractuels enseignants des disciplines scientifiques.

Conscient du fait qu’un effort similaire doit être fait pour l’enseignement professionnel et technique et pour l’enseignement  primaire, des instructions ont été données aux Ministres en charge de ces secteurs, pour engager la réflexion afin de définir les modalités pratiques de la résorption progressive du stock d’enseignants contractuels tout en veillant à la soutenabilité budgétaire des effets de cette politique ainsi qu’au souci de la qualité du personnel.

En attendant les résultats de cette réflexion, des instructions sont données au Gouvernement pour procéder immédiatement :

  • à l’intégration à la Fonction Publique de tous les enseignants contractuels de l’enseignement professionnel et Technique de la catégorie A qui exercent dans le domaine de l’agro-sylvo-pastoralisme , du BTP et de l’Industrie soit 167 enseignants ;
  • à l’auxiliarisation de 6500 contractuels du primaire, du secondaire et de la culture âgés de 45 ans et plus dont 5214 pour le primaire et en procédant au versement à la CNSS de la cotisation patronale les concernant pour leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite pleine.
  • une (01) communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en hausse par rapport à la semaine précédente. Un total de 531 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 204 cas la semaine précédente.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,86/100.000 habitants la semaine précédente à 2,25/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 12 janvier 2022, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 260;
  • total des cas sortis guéris : 7.204;
  • total des décès : 286 ;
  • total des cas actifs : 770 dont 52 patients en cours d’hospitalisation.

A la date du 09 janvier 2022, environ 2.500.000 doses de vaccins ont été administrées avec une couverture de 14% pour les premières doses et 10% pour les personnes complètement vaccinées.

On note la réception d’un premier lot du vaccin Pfizer de 400.000 doses, don des Etats Unis d’Amérique à travers la facilité COVAX.

La 5ème campagne nationale de masse est prévue pour fin janvier.

  • une (01) communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat relative à l’organisation de la 15ème édition du Festival de l’Aïr.

La 15ème édition du Festival de l’Aïr initialement prévue pour se tenir en février 2021 est reportée à la période du 23 au 25 décembre 2022 à Agadez.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 13 janvier 2022

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

 ABDOU  DANGALADIMA

La lutte contre la fraude des hydrocarbures engagée par les autorités nigérienne avec en tête le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum est en train de se durcir.

La preuve a été donnée ce mercredi 12 janvier 2022 avec l’incinération de cinq (5) véhicules de fraude de carburant dans la région de Tillabéri. La première opération qui a concerné deux véhicules a eu lieu à Ballayara, un département de la région de Tillabéri située à une centaine de kilomètres de Niamey. Ces deux véhicules ayant fait l’objet d’incinération ont été saisis par la police à l’entrée de la ville.

Les deux véhicules transportaient 134.000 litres d’essence qu’ils ont transportés de Batchaka, une localité nigériane située à quelques kilomètres de la frontière nigérienne.

Interceptés dans une zone qui serait un couloir de ravitaillement des terroristes en carburant, les autorités régionales ont procédé à l’incinération des deux véhicules et le carburant fraudé a été remis à la brigade de la douane.

Une opération similaire s’est déroulée à quelques encablures de la ville de Niamey. Là aussi, c’est trois véhicules des fraudeurs du carburant qui ont été incinérés sous le regard bienveillant du Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka.

Le Gouverneur de la région de Niamey d’indiquer que désormais tous les véhicules saisis dans le cadre de la fraude des hydrocarbures connaitront le même sort et leurs propriétaires répondront de leur forfaiture devant les tribunaux.

Cette nouvelle tournure prise dans la lutte contre la fraude des hydrocarbures amènera les fraudeurs à réfléchir mille fois et une fois avant de s’engager dans cette activité à conséquences multiples.

La lutte contre la fraude des hydrocarbures figure parmi les priorités du Président de la République qui ne cesse de rappeler son ferme engagement de lutter contre ce fléau à plusieurs facettes. Ces fraudeurs des hydrocarbures seront encore plus effrayés quand ils verront d’autres actions d’incinération des véhicules le jour où la même mesure sera appliquée à un camion-citerne qui serait pris dans le cadre de reversement des hydrocarbures.

Mato Mani

M. Mahamane Ousmane, président du RDR-Tchenji, candidat malheureux à l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021 n’en démord pas. Il réclame toujours la victoire relativement à la dernière élection présidentielle qui a consacré Mohamed Bazoum Président de la République du Niger. C’est ce qui ressort de la déclaration de l’opposition CAP 20- 21/ACC/FRC et alliés du samedi 08 janvier 2022 lue par Mahamane Ousmane à la maison des Jeunes Djado Sékou de Niamey. Il appelle d’ailleurs tous les nigériens à faire une union sacrée autour du candidat démocratiquement élu à l’issue des élections du 21 février 2021 qui n’est autre que lui-même. Il présente cette union sacrée autour de lui comme étant la seule solution à tous les problèmes qui minent le Niger aujourd’hui. Manifestement Mahamane Ousmane n’a pas l’intention de lâcher, cette victoire virtuelle à laquelle il est le seul à y croire. En tout cas, il rappelle que c’est par sagesse, qu’il a choisi la voie des juridictions pour le dénouement de ce dossier et a profité pour annoncer que le procès auquel il tient comme les prunelles de ses yeux est prévu pour le 1er février 2022 par la Cour de Justice de la CEDEAO.

Au niveau national il a épuisé toutes les voies de recours auprès des juridictions qui l’ont débouté. Son avocat compte sur une utopique annulation de 100.000 voix du Président Mohamed Bazoum dans les régions de Tahoua. MM. Mahamane Ousmane et Lirwana Abdrouhamane feignent d’oublier que la Cour de la CEDEAO n’a pas cette prérogative. Elle n’a pas non plus le pouvoir de déclarer Mahamane Ousmane vainqueur des élections. A la rigueur, la Cour de Justice de la CEDEAO, peut parler, au meilleur cas pour lui, de violation des droits de l’Homme, ce qui peut lui donner la possibilité de bénéficier de quelques subsides en guise de dédommagement. Est-ce que réellement ce que Mahamane Ousmane cherche depuis maintenant plus de huit (8) mois ?

En réalité, même au niveau de l’opposition, ce refrain de Mahamane Ousmane commence à agacer. Beaucoup de leaders de l’opposition estiment que les élections sont déjà loin derrière nous et que l’opposition politique doit changer de fusil d’épaule pour faire son combat sur des thèmes plus sérieux tels que la gouvernance actuelle et autres questions d’actualités à savoir l’insécurité, le déficit alimentaire, l’éducation ou la cherté de la vie, pour être audible auprès des militants en particulier et des nigériens de façon générale.

Cet entêtement de Mahamane Ousmane a certainement affecté la cohésion de l’opposition et l’engagement de plusieurs leaders dans leur lutte. Plusieurs signaux ont été envoyés au président du RDR-Tchenji à l’occasion de ses sorties répétitives pour parler de ce dossier parce qu’il s’est retrouvé souvent assez seul sur le prétoire pour défendre sa cause ou tout au plus entouré de quelques leaders insignifiants. Même à l’occasion de la déclaration du 08 janvier 2022, on a noté l’absence de certaines figures emblématiques de la CAP 2021.

Certains observateurs expliquent le dysfonctionnement de l’opposition à cette exigence incongrue de Mahamane Ousmane de placer le débat autour de sa prétendue victoire en tête des priorités de l’opposition à l’occasion de la dernière sortie de la CAP 20-21 des discussions houleuses ont eu lieu au niveau du comité de rédaction pour choisir les sujets à mettre en exergue. Finalement un deal a été trouvé consistant à mettre l’accent sur cette victoire chimérique et la libération de certains militants de l’opposition arrêtés à la suite des insurrections organisées après la proclamation des résultats. Par rapport à la dernière déclaration de l’opposition elle-même, on retrouve la même fixation que l’opposition a toujours entretenue autour de la personne de l’ancien président Issoufou Mahamadou, même après la fin de ses deux mandats.

A l’image des vulgaires débats des rues et des réseaux sociaux, l’opposition commence sa déclaration en parlant de 11 ans de Mahamadou Issoufou au pouvoir et tout le long du texte de déclaration il n’y a que le nom de celui-ci qui est revenu dans tous les paragraphes. Une façon de nier au Président Mohamed Bazoum toute sa légitimité, mais une façon également d’insinuer que l’ancien président de la République continue de tirer les ficelles du pouvoir comme on l’entend dans la rue. Pour le reste, la déclaration a tout simplement dépeint un tableau totalement sombre et aucune allusion sur une quelconque action  positive du régime actuel.

Pourtant, à la suite de la première évaluation des premiers pas du Président Mohamed Bazoum à la tête du pays, l’opinion publique dans son ensemble a reconnu qu’il y’a eu de grandes avancées dans plusieurs domaines en dépit des multiples défis qui se posent au pays et à la sous-région de façon globale.

Adoum Boulkassoum

La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilés (HALCIA) est devenue aujourd’hui une institution remarquable dans le paysage des organes chargés de prévenir et de lutter contre la corruption. Sa démarche transparente, son intégrité, ses investigations lui ont valu la confiance des citoyens au point où l’on sollicite son intervention dans presque toutes les opérations de recrutement, de test et autres examens où l’égalité des citoyens devant la loi doit être garantie.

C’est surtout en 2021 que la HALCIA a été le plus sollicitée, supervisant au total trente-sept (37) concours et tests de recrutement, de sélection pour l’obtention de bourses et concours d’entrée dans des écoles et deux (2) examens de fin d’année scolaire (BEPC et Baccalauréat).

Cette mission de prévention, la HALCIA l’exerce conformément à l’article 3 de la loi n°2016-44 du 06 décembre 2016, portant création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées. Pour ce faire, l’Institution a mis en place plusieurs instruments pour mener à bien cette mission de prévention de la corruption et des infractions assimilées dans divers domaines.

A cet effet, un Comité de supervision des examens et concours chargé d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie de supervision des examens et concours a été mis en place.

Les premières supervisions menées par la HALCIA ayant été jugées concluantes, les plus hautes autorités du Niger ont décidé d’associer la HALCIA à l’organisation et à la gestion des concours et tests de recrutement. Une lettre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en date du 27 Août 2021, viendra confirmer la volonté du Gouvernement à impliquer la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées dans cet exercice.

Ainsi la HALCIA a supervisé l’organisation de plusieurs tests et concours de recrutement, notamment :

  • le concours de recrutement de quatre-vingt-treize (93) agents autonomes de l’Hôpital de Référence de Maradi ;
  • les tests d’entrée à l’Ecole des Mines de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) pour l’année académique 2021-2022 ;
  • le test d’entrée à l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey (ENSP/DZ) ;
  • les tests de recrutement pour les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) ;
  • les concours professionnels et internes des cadres de l’Action Sociale ;
  • l’organisation des examens uniques de certification en santé, session 2021 dans les 8 chefs-lieux de région ;
  • le concours de recrutement de treize (13) agents pour le compte de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) ;
  • les concours et tests de recrutement de l’Ecole Supérieure de Télécommunication (EST) ;
  • le test de recrutement de la Société Nigérienne d’Electricité

(NIGELEC) ;

  • le test de sélection pour l’obtention de trente-cinq (35) bourses de Swiss UMEF University of Niger ;
  • le test de recrutement de trente-cinq (35) agents pour le compte du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
  • le concours professionnel d’entrée dans la section spéciale des Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) ;
  • les concours professionnel et interne de recrutement au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification ;
  • le concours de recrutement des enseignants contractuels pour le compte des Centres de Formation du Ministère de la Jeunesse et du Sport ;
  • les concours professionnels d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Niamey ;
  • le concours de recrutement de 50 auditeurs de justice ;
  • le concours de recrutement de 200 surveillants de l’administration pénitentiaire ;
  • le test de sélection pour l’obtention de 90 bourses offertes par certains instituts et écoles de formation professionnelle du Niger ;
  • le concours professionnel des opérateurs radio de la police ;
  • le test de présélection des agents des douanes ;
  • le concours de recrutement à la Gendarmerie Nationale. De cette supervision, la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, a établi plusieurs constats.

Les infractions assimilées, de manière générale, les plus récurrentes relevées sont :

- Les cas de fraude par voie électronique, l’utilisation du téléphone portable en salle ;

- L’utilisation de documents non autorisés ;

- La tricherie sur des candidats

;

- La mauvaise gestion des fonds générés et/ou alloués par l’Etat et / ou partenaires pour l’organisation des concours.

Au cours de l’année 2021, la HALCIA a également supervisé les examens de fin d’année scolaire, notamment le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et le BAC.

L’objectif général de ces missions de supervision était de prévenir la corruption et les infractions assimilées lors du déroulement desdits examens.

Au terme de sa mission, la HALCIA a relevé des cas de fraude et tricherie, qui ont provoqué l’interpellation de cinq (5) personnes dans le cadre du BEPC et 101 personnes dans le cadre du BAC.

Il faut noter que tous ces cas ont été jugés par les juridictions compétentes.

Adoum Boulkassoum

L’ancien président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, nommé Directeur de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMVN) vers la fin de l’année 2020 a lancé les activités de l’agence dont il a la charge le dimanche 9 janvier 2022. C’était sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou. Le lancement des activités de terrain de l’agence qui s’est déroulé sur le site de l’école primaire Kombo au bord du fleuve est tout un symbole. C’est l’un des sites qui a été aménagé dans le cadre du programme Niamey Nyala au moment où le même Moctar Mamoudou était président de la délégation de la ville de Niamey.

Organisé en collaboration avec la Fédération Nigérienne de triathlon, l’événement est placé sous la 1ère édition de ‘’la ville au fil de l’eau’’ marquée par une compétition de triathlon (courses à pirogues, courses à vélos, à pied, natation). Le directeur général de l’AMV, a expliqué au cours de cet événement que c’est dans le cadre du renforcement d’une synergie d’actions et dans le but de satisfaire la demande sociale croissante dans nos villes que le Gouvernement a décidé d’élaborer et de mettre en œuvre un programme de modernisation et développement urbain des Villes du Niger et d’en confier l’exécution à une agence spécialisée, l’Agence de Modernisation des Villes du Niger. Selon M. Mouctar Mamoudou, l’Agence de Modernisation des Villes est une structure de mise en œuvre et d’assistance technique dans la mise en œuvre des projets d’infrastructures et d’équipements ainsi que de gestion urbaine et d’assistance à la gestion des villes.

L’’AMV devait-il indiquer conduira un programme qui vise à impulser une dynamique d’urbanisation intégrée et soutenue pour relever le niveau et améliorer la qualité d’accès aux services essentiels dans les centres urbains tout en favorisant leur essor de centre économique, culturel et sportif ainsi que la modernisation du système urbain et de la gestion de nos villes.

Selon Moctar Mamoudou, ce programme d’urbanisme et d’aménagement conciliera, les dimensions économiques environnementales, sociales, culturelles, sportives qui intègrent les enjeux de démographie, de genre, d’étalement urbain, de sécurité, de nouvelles technologies, de changements climatiques pour la construction de villes modernes et durables. «Les actions de l’agence concernent aussi l’innovation et le suivi des outils de gestion urbaine, des opérations d’aménagement, d’embellissement, de rénovation urbaine à réaliser en vue d’améliorer les services à la population, de positionner nos villes au rang des villes les plus attrayantes dans la sous-région ouest-africaine, a-t-il conclu.

Mato Mani

Le Ministre de la Santé publique, de la population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Maianassara a réceptionné ce samedi 8 Janvier 2022, 398 970 doses du vaccin COVID-19, Pfizer. La cérémonie de remise de la cargaison s’est déroulée à l’aéroport international Diori Hamani en présence de la chargée d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, du représentant de l’OMS, de l’Unicef et des cadres centraux du Ministère de la Santé Publique.

Ce don qui rentre dans le cadre du programme COVAX va permettre à tous les pays du monde de disposer des vaccins qui répondent aux normes rigoureuses de sécurité et d’efficacité.

Les 398.970 doses reçues constituent une première partie d’un des 859.950 doses du vaccin Pfizer destinées au Niger. «Ce don a été fait en partenariat avec le Programme COVAX. Ces vaccins sûrs et efficaces protègeront des vies au Niger et aideront à empêcher la propagation des nouveaux variant dangereux», a indiqué la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique. La diplomate américaine de rappeler que ce don est loin d’être le premier offert par son pays au Niger. «Ce don de vaccins vient s’ajouter au 947.000 doses de vaccins Johnson & Johnson offert par le gouvernement américain en juillet dernier», a-t-elle rappelée.

En s’adressant à l’assistance, la coordinatrice du système des nations unies au Niger, a salué les efforts engagés par le gouvernement du Niger depuis l’apparition de la Covid-19 en mars 2020. Elle a exhorté les populations à aller se faire vacciner afin d’atteindre le taux de 40% des populations vaccinées pour que le pays puisse répondre à la couverture universelle.

En réceptionnant le don, le Ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales, d’annoncer que le Niger dispose aujourd’hui des quatre (4) variétés des vaccins de lutte contre la Covid-19 avant d’expliquer les particularités du vaccin Pfizer et les dispositions prises par son département ministériel pour la conservation dudit vaccin. «Le vaccin Pfizer nécessite une conservation particulière avec une chaine de froid à moins de 8 degrés Celsius. A cet effet, notre pays dispose de 4 unités de conservation à très basse température d’une capacité de 800 litres chacune pour le stockage des vaccins Pfizer au niveau central. Aussi, très bientôt 12 autres unités d’ultra froid d’une capacité de 100 litres chacune seront installées au niveau des régions de Tahoua, Maradi et Zinder.», a annoncé Dr Illiassou Idi Mainassara.

Le vaccin Pfizer est administré en deux doses séparées avec un intervalle de 3 à 4 semaines. Il vient s’ajouter aux trois autres vaccins déjà utilisés (Johnson and Johnson, AstraZeneca et Sinopharm) avec lesquels plus de 1.426.256 personnes ont reçu une première dose et 1.011.465 personnes ont terminé la vaccination.

Le Ministre de la Santé Publique de profiter de l’occasion pour demander de nouveau aux Autorités Politiques et Administratives, aux leaders religieux et traditionnels, aux professionnels des médias, à la société civile le maintien des efforts de communication pour l’adhésion des populations à la vaccination contre la COVID-19. Dr Illiassou Idi Mainassara d’exhorter l’ensemble des populations de s’investir davantage pour l’utilisation de toutes les doses de vaccin disponibles dans notre pays. A ce jour, les partenaires qui ont fait don de vaccins au Niger à travers le mécanisme de partage de doses COVAX sont la Belgique, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique.

Ibrahim Moussa

Les maliens et l’ensemble de la communauté ouest africaine avaient les yeux rivés sur Accra, la capitale ghanéenne, ce dimanche 9 janvier 2022. Les conclusions du double sommet (CEDEAOUEMOA) sont très attendues car très déterminants pour l’avenir du Mali, dirigé depuis août 2020 par des militaires.

L’attente a été longue pour le colonel Assimi Goïta et ses hommes, mais aussi pour les citoyens maliens qui voulaient savoir la décision qui sera prise à la réunion d’Accra, après la provocation de la junte militaire au pouvoir, qui a dépêché la semaine dernière un émissaire auprès du président en exercice de la CEDEAO, avec un chronogramme taillé sur mesure.

Sans surprise, les dirigeants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont réagi énergiquement en donnant une réponse proportionnelle à l’acte posé par la junte au pouvoir au Mali. Sanctionnés à l’issue du sommet ordinaire de la CEDEAO du 12 décembre dernier, les responsables de la transition malienne sont cette fois-ci dos au mur avec les nouvelles mesures économiques et financières prises contre le Mali.

Le communiqué final ne laisse aucune issue aux autorités de la transition, qui, s’ils ne font pas profil-bas vont engendrer des souffrances inutiles à leurs populations qui seront les premières victimes des sanctions prises par la CEDEAO. Sur le plan financier, le 4ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement a décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et commerciales de la CEDEAO. Le Mali est suspendue de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO (BIDC et BOAD).

Sur le plan économique, la CEDEAO a décidé de suspendre le Mali de toutes transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO, à l’exception des produits suivants : biens de consommation essentiels ; produits pharmaceutiques ; les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle de la Covid-19 ; produits pétroliers et électricité.

A toutes ces mesures s’ajoutent la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali. Sur le plan diplomatique, la réunion a décidé le rappel des ambassadeurs des pays de la CEDEAO du Mali.

Ces sanctions seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur, a précisé le communiqué final. C’est pour la première fois, qu’une telle extrémité a été atteinte pour faire fléchir un gouvernement d’un pays membre de la CEDEAO qui s’écarte des directives de l’organisation sous régionale.

Les chefs d’Etat et de gouvernement d’appeler par la suite, l’Union Africaine, les Nations Unies et les autres partenaires à soutenir le processus d’application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à une transition acceptable. Toutes ces sanctions ne seront levées qu’en fonction de l’évolution de la situation qui est inhérente à l’adoption d’un chronogramme acceptable pour le retour à un ordre constitutionnel normal.

Comme on s’y attendait la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’a donné aucune chance aux autorités de la transition dans leur plan de s’éterniser au pouvoir. La balle est désormais dans le camp du colonel Assimi Goïta et ses amis s’ils décideront de revoir leur copie ou s’entêter dans leur position qui n’arrangera pas d’ailleurs le peuple qu’ils prétendent servir. Bien avant la tenue du 4ème sommet extraordinaire de la CEDEAO du 9 janvier 2022, les maliens sont divisés sur le dernier chronogramme de 5 ans proposé par la junte au pouvoir.

Une centaine des partis politiques et une soixantaine des structures de la société civile étaient sur le point d’organiser des manifestations pacifiques pour réclamer le départ des militaires au pouvoir, à partir du 27 février 2022, date initialement prévue pour la tenue des élections présidentielles qui consacreront le retour des civils au pouvoir.

La réaction du gouvernement malien ne s’est pas fait attendre.

Dans un communiqué du gouvernement de la transition, les autorités maliennes parlent de ‘’sanctions illégales et illégitimes prises par l’UEMOA et la CEDEAO…’’

‘’Le Gouvernement du Mali regrette que des organisations sous régionales ouest africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués’’ dénonce le communiqué du gouvernement de transition. La junte militaire de souligner aussi que ‘’Dans les heures à venir le Gouvernement du Mali prendra toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses’’.

Au niveau de l’opinion publique tant au Mali que dans la sous-région ouest africaine, les avis sont partagés sur les mesures draconiennes issues du sommet d’Accra. Ce qui est sûr, c’est que Goïta et ses hommes sont désormais dos au mur entre d’une part les sanctions de la CEDEAO et d’autre part les multiples manifestations des forces vives de la nation demandant leur départ à partir du 27 février 2022.

Ibrahim Moussa


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